- il y a 2 semaines
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00:00Europe 1, la France bouge, la pétante.
00:03Alors vous êtes parmi nous ce soir Elliot aussi par rapport à votre parcours,
00:06parce que nous ce qui nous intéresse aussi dans la France bouge,
00:08c'est de mettre en avant des parcours de vie, d'entrepreneurs.
00:11Vous avez 29 ans, vous êtes médecin ?
00:15Tout à fait, je suis médecin généraliste de formation,
00:17et pour la petite anecdote, j'ai fini mon internat il y a 15 jours.
00:20Ah, ben voilà. Vous l'avez fait où votre internat ?
00:22À Paris.
00:24On peut dire docteur maintenant alors ?
00:26Non, pas encore, parce que je ne suis pas encore taisé.
00:27Ah, d'accord.
00:29Actuellement en cours.
00:30Donc vous avez fait tous les CHU de Paris ?
00:31J'ai tourné surtout sur le groupe hospitalier Paris-Est,
00:34donc la petite salle Pétrière, Saint-Antoine, Tenon.
00:37Et puis ensuite, sur la partie de mon internat,
00:39j'étais du coup rattaché à la faculté de Créteil, l'UPEC,
00:42où là j'ai fait énormément de stages, plutôt sur le 77.
00:46Donc vous êtes médecin, de formation de médecin généraliste Elliot,
00:50vous avez grandi à Paris, vous avez fait donc votre parcours de médecine.
00:55Comment vous vient cette envie d'entreprendre ?
00:58Parce que quand on vient de se faire combien d'années d'études là ?
01:0010 ans.
01:0110 ans d'études, des gardes à ne plus...
01:04On ne sait plus quelle heure il est, on n'a pas dormi depuis 15 jours.
01:07Comment vous vient cette envie de rentrer dans le monde de l'entrepreneuriat ?
01:12Vous n'avez pas envie de lever le pied un petit peu là ?
01:15Non, au contraire, parce qu'il faut profiter de cette dynamique-là
01:18pour pouvoir faire des choses et proposer éventuellement plus
01:21que ce qui peut se faire déjà.
01:23Moi j'ai toujours travaillé à côté pendant mes études,
01:25que ce soit mon externat, donc les 6 premières années de médecine,
01:27ou derrière pour mon internat, où j'ai accompagné des structures
01:30qui se créaient déjà, sur des parcours de soins un petit peu innovants,
01:33sur la prise en charge du sommeil, par exemple.
01:37Et j'avais cette volonté de pouvoir effectivement améliorer,
01:41viser à améliorer un parcours de soins pour des patients.
01:44Et donc c'est ce qu'on vise à faire avec Diabète.
01:46Alors vous allez pitcher Diabète, et puis on se retrouve dans une minute.
01:49Vous êtes prêts ?
01:50C'est parti.
01:50Allez, c'est parti Eliott.
01:51Donc Diabète, c'est une start-up en santé
01:53qui vise à améliorer le parcours de soins et la prise en charge
01:56des patients diabétiques à travers un exercice coordonné,
01:59qu'il soit médical, paramédical,
02:00et également tout ce qui a trait à l'éducation thérapeutique des patients.
02:03Le diabète, c'est une pathologie d'intérêt majeur en santé publique
02:06qui touche 4,6 millions de Français,
02:08qui représentent des dépenses de santé qui sont également colossales.
02:11Si on prend en compte uniquement le diabète,
02:13ça représente 10,9 milliards d'euros dépensés annuellement par la Sécurité sociale,
02:17et jusqu'à 38 milliards si on prend également en compte le coût des comorbidités.
02:21C'est également la principale cause de dialyse, de cécité et d'amputation dans le monde.
02:25Donc notre objectif, il est triple,
02:27c'est à la fois pour les patients de facilité leur prise en charge,
02:29en réunissant au même endroit,
02:31par exemple ici à Paris pour notre première ouverture,
02:33l'intégralité des professionnels de santé dont ils ont besoin,
02:36que ce soit des médecins généralistes, diabétologues, ophtalmo,
02:38mais également psychologues ou diététiciens.
02:41Pour les professionnels de santé, de faciliter leur exercice,
02:43on en parle beaucoup, d'autant plus maintenant avec le PLFSS qui est en cours.
02:47Et puis également, à terme,
02:49de viser à réduire les dépenses de santé
02:50en améliorant le dépistage et le suivi.
02:53Merci pour votre pitch, Eliott Erga, fondateur de Diabète, D-I-A-B-E-T apostrophe.
02:59Alors ça veut dire que c'est le premier parcours de soins coordonnés, ça n'existait pas ?
03:02En ville, pas du tout.
03:04À l'hôpital seulement, c'est ça ?
03:05À l'hôpital, effectivement.
03:07Alors, il va falloir aussi différencier, comme ça a été fait par Benjamin,
03:11à la fois le diabète de type 1 et le diabète de type 2.
03:13Le diabète de type 1, c'est une pathologie qui est issue d'un...
03:17Génétique plus, non ?
03:18Qui est plutôt génétique et qui est à l'origine immunitaire.
03:21C'est-à-dire que vous allez produire des anticorps
03:23qui vont détruire les cellules qui produisent l'insuline.
03:25Donc c'est généralement un diabète qui apparaît plus tôt dans l'enfance
03:28et qui est, pour le coup, pas associé à la consommation de sucre
03:32dont on parle depuis tout à l'heure.
03:33Le diabète de type 2, effectivement, il est à l'intermédiation
03:37entre la consommation de sucre, l'activité physique
03:41et les prédispositions génétiques.
03:43Le diabète de type 1 est aujourd'hui surtout suivi à l'hôpital,
03:45d'autant plus qu'on a aujourd'hui l'essor de produits plutôt innovants
03:49comme les pompes à insuline qui permettent un bien meilleur suivi
03:52et un bien meilleur traitement des patients.
03:54Tandis que le diabète de type 2 est beaucoup plus un sujet de ville
03:57où vous avez aujourd'hui 90% des patients
03:59qui sont uniquement suivis par leur médecin généraliste
04:01et pas par un diabétologue.
04:03C'est pour ça que vous avez ouvert ce parcours de soins en ville.
04:06Alors on va y trouver quoi ?
04:07C'est un local déjà qui est assez grand,
04:09de plus de 400 m², avec des boxes de consultation.
04:12Exactement, on a ouvert 428 m² de lieux de consultation,
04:16donc c'est effectivement 15 boxes de consultation
04:18plus un bureau de coordination,
04:20une salle de staff également,
04:21justement pour la médiation entre les différents professionnels de santé,
04:25où on a à la fois des consultations polyvalentes
04:27de médecine générale, de neurologie, de diabétos,
04:30de néphrologie, donc de médecine des maladies rénales,
04:33et également des consultations paramédicales
04:36avec des podologues, des kinés, des psychologues,
04:38des diététiciens et également des infirmiers.
04:41On a aussi un plateau technique assez important,
04:44notamment sur l'examen de la rétine,
04:45qui est une des principales complications du diabète,
04:47c'est la rétinopathie diabétique,
04:49où vous allez avoir une altération de la rétine
04:51avec une baisse progressive,
04:52et qui souvent est irrémédiable, effectivement,
04:55de la vue.
04:56Et également en cardiologie,
04:57pour pouvoir faire tout le dépistage,
04:59notamment par les épreuves des femmes.
05:00Qui va venir faire les dépistages,
05:04accompagner les patients ?
05:05C'est-à-dire que vous avez recruté des médecins, Eliott ?
05:07Tout à fait.
05:07On a recruté des médecins en libéral,
05:11donc qui sont complètement indépendants de la structure
05:12et qui exercent de manière groupée chez nous.
05:16Et on continue de recruter l'ensemble
05:17de ces professionnels de santé,
05:19puisque tant qu'on n'avait pas complètement fini les travaux,
05:23c'est aussi pas évident d'arriver
05:25à joindre tout le monde dans le projet,
05:29et donc on est toujours sur ce process.
05:31Vous, vous avez investi de l'argent personnel là-dedans ?
05:33Oui, tout à fait.
05:34Et vous allez continuer à pratiquer la médecine ?
05:36Ou vous restez,
05:37maintenant vous allez vous consacrer à 100%
05:39à ce centre qui est diabète ?
05:41Alors l'idée c'est de s'y consacrer beaucoup,
05:43effectivement,
05:43et puis de garder quand même une activité un petit peu clinique.
05:46On a beaucoup de choses à mettre en place,
05:48que ce soit sur des parcours de recherche,
05:50sur les parcours d'éducation thérapeutique,
05:52également sur le côté technologique,
05:53à la fois proposer aux patients des solutions techniques,
05:56pour eux,
05:57et puis aussi dans le parcours de l'exercice des praticiens.
05:59Autour de la table, la France bouge,
06:00vos réactions, Benjamin ?
06:02Moi j'adore,
06:02c'est un...
06:03On ne se rend pas forcément compte,
06:04mais c'est un gagne-temps de fou pour les...
06:07J'ai beaucoup de personnes diabétiques dans ma famille,
06:10et effectivement,
06:11tous les 15 jours,
06:123 semaines,
06:12avoir des rendez-vous
06:13qui sont à différents endroits de Paris,
06:16on passe plus de temps à attendre...
06:18Oui, quand on est à Paris,
06:19on passe plus de temps à attendre
06:20en salle d'attente
06:21qu'à vraiment se faire soigner.
06:23Donc je pense que c'est un vrai gagne-temps,
06:25où on a tout dans le même appartement.
06:28Gilles Attaf ?
06:29Moi je trouve que ça doit être très très rassurant
06:31pour les patients,
06:32parce que de savoir qu'ils sont pris en charge
06:34sur l'ensemble des pathologies
06:36que peut induire le diabète,
06:40je trouve ça très très intéressant.
06:42Et encore une fois,
06:43je trouve qu'il y avait un trou dans la raquette,
06:45et vous le comblez parfaitement.
06:47Je me tourne vers le patron de ce soir,
06:48même s'il n'est pas médecin,
06:50mais il dirige Saint-Louis-Sucre,
06:51vous, François Vérague,
06:53on disait tout à l'heure,
06:54même si vous produisez,
06:56vous vendez du sucre,
06:57vous avez aussi cette responsabilité
06:59de faire attention
07:03à cette consommation de sucre.
07:04Est-ce que vous avez un regard
07:05sur cette jeune entreprise ?
07:08Non, effectivement,
07:09la compétence médicale,
07:12je ne l'ai pas.
07:13Non, non, bien sûr,
07:13mais juste en tant que patron,
07:14en tant que dirigeant.
07:16Le côté, effectivement,
07:18de mise en disposition
07:19d'un centre complet,
07:21pour des patients,
07:25pour des malades,
07:25est vraiment un point fort.
07:26On le voit sur beaucoup de spécialités.
07:29Je pense que ça a aussi une difficulté
07:31quand on l'approche dans les campagnes.
07:33Tout à fait.
07:34L'accès à la santé
07:36est un point difficile.
07:39Et nous, en termes de consommation,
07:41dans notre communication,
07:43c'est sur la consommation raisonnée,
07:46bien sûr,
07:46plaisir,
07:48et c'est vraiment un point essentiel.
07:50On a un organisme,
07:52un culture sucre,
07:53qui est spécialisé
07:54dans la partie consommation de sucre,
07:58avec un institut,
08:00l'institut Benjamin de l'ESR,
08:01qui travaille autour de la recherche
08:03sur toutes les composantes
08:04du sucre et de la consommation.
08:06La France Bouge,
08:07c'est une émission sur l'entrepreneuriat aussi,
08:09c'est pour ça qu'on est aussi
08:10avec Eliott Erga,
08:11le fondateur de Diabète.
08:12Diabète, Benjamin,
08:13c'est ce centre,
08:14tout nouveau centre.
08:15C'est un centre qui regroupe
08:17toutes les spécialités
08:19pour les patients diabétiques.
08:21Vous avez vraiment
08:22toutes les spécialités,
08:22les cardiologues,
08:23le podologue,
08:24vous avez même des séances
08:25de psychologue.
08:26Tout est réuni,
08:27donc ça améliore
08:28le suivi des patients.
08:29Il est né ce centre,
08:31il a été fondé en 2024.
08:32L'inauguration de l'espace
08:33a eu lieu il y a à peine
08:34quelques semaines.
08:35Pour cela,
08:36il faut se faire connaître,
08:38il faut que les patients
08:39aient connaissance
08:40de l'existence de ce centre.
08:41Il faut recruter des médecins
08:43et pour cela,
08:44heureusement,
08:44on a un coach,
08:44on a un super coach
08:45ce soir,
08:46c'est Gilles Ataf.
08:50Comment tombe la main,
08:51Gilles,
08:51et comment accompagner
08:52Elliot dans le développement
08:54de sa jeune entreprise ?
08:56Alors déjà,
08:57je pense que dans le contexte
08:57actuel où il faut
08:58faire des économies,
09:00notamment dans le domaine
09:00de la santé,
09:01je trouve qu'il y a
09:01un axe intéressant,
09:03un argument massue
09:05pour vous,
09:06en termes de développement,
09:07en tout cas,
09:07je pense,
09:08et notamment peut-être
09:09avec les mutuelles,
09:11peut-être qu'il y a
09:11un parcours avec les mutuelles
09:12à avoir sur le dépistage,
09:14de la prévention,
09:16comme on va certainement
09:17faire peser sur les mutuelles
09:18un peu plus
09:18qu'ils ne le font aujourd'hui,
09:20je trouve que
09:20ça serait intéressant
09:21de faire du dépistage
09:22de pré-diabète,
09:23de pied rétinopathie,
09:25alors ça je ne connais pas bien
09:27mais je crois que c'est
09:27un vrai sujet,
09:29et donc on pourrait
09:30travailler sur ces financements
09:32qui pourraient peut-être
09:33être intéressants
09:34pour le développement,
09:35en tout cas,
09:36vous faire accompagner
09:37par des grandes mutuelles,
09:38je pense que ça pourrait
09:39être très intéressant,
09:41et puis également,
09:42pour développer rapidement,
09:43parce que je pense qu'il faut
09:44que vous vous développez
09:45rapidement,
09:45je pense qu'il y a
09:45un vrai sujet de financement
09:47que vous devez avoir,
09:48et vous avez tout à fait,
09:50à mon avis,
09:50le profil pour être éligible,
09:52notamment avec la BPI,
09:54sur des prêts
09:55comme Santé Innovation,
09:57peut-être avec la BPI,
09:58qui peuvent rapidement
09:59vous faire arriver à l'échelle,
10:01et ça me semble
10:02très intéressant.
10:04Parce qu'aujourd'hui,
10:04c'est que des fonds persos
10:05et de la Love Monier.
10:06Voilà, c'est pour ça
10:07que je me permettais
10:07de vous dire ça,
10:08que je pense qu'il y a
10:09vraiment des choses à faire,
10:10et notamment aussi
10:11avec les Family Office,
10:12aujourd'hui,
10:13il y a beaucoup de Family Office
10:13qui sont à la recherche
10:14de quêtes de sens
10:16dans leur investissement,
10:17et là, pour le coup,
10:18ils participeraient
10:18à quelque chose
10:19d'important
10:21pour notre économie.
10:22Après, pour ce qui est
10:23de la communication,
10:24je pense que là,
10:25il y a un énorme sujet,
10:26peut-être,
10:27et vous faire accompagner
10:28peut-être par des communicants
10:30santé grand public,
10:31des médecins connus,
10:33on connaît les grands,
10:34Michel Cymes,
10:35Marina Carrère-Dancos,
10:38ça peut être intéressant,
10:39je pense que,
10:40pour vous développer...
10:41Pour pouvoir avoir
10:41des ambassadeurs.
10:42Exactement,
10:42des ambassadeurs,
10:43ça vous aidera.
10:46Pourquoi pas Benjamin Lévesque,
10:47ça pourrait être intéressant.
10:48Et puis, je pense que,
10:49aussi, d'une manière générale,
10:50je pense qu'il y a peut-être
10:52un moyen de créer
10:53un nouveau parcours
10:54hôpital de jour diabète
10:55où on pourrait packager
10:56peut-être des matinées d'examen
10:58plus une synthèse médicale,
11:00ce qui permettrait vraiment,
11:01là, peut-être,
11:01d'optimiser les coûts.
11:03Et voilà,
11:04ça me semble intéressant,
11:05les pistes que j'ai identifiées.
11:07Elliot.
11:08Déjà, pour commencer,
11:09merci.
11:11Pour commencer par le dernier point,
11:12effectivement,
11:12sur les parcours
11:13d'hôpitaux de jour,
11:14c'est effectivement pas quelque chose
11:15qui est réalisable aujourd'hui
11:16d'après les cotations
11:18qu'on peut avoir.
11:19En revanche,
11:19on a la volonté
11:20de pouvoir effectivement
11:21convoquer les patients
11:22sur une matinée
11:23et réaliser effectivement
11:24l'ensemble des suivis,
11:25par exemple,
11:25annuels dont ils pourraient
11:26avoir besoin,
11:27avec, dans l'intervalle,
11:28des séances d'éducation
11:29thérapeutique, etc.
11:30Sur le sujet,
11:31effectivement,
11:32des financements,
11:32on a été déjà pas mal
11:33de fois approchés.
11:34On est déjà en discussion
11:35avec la BPI,
11:36également la Caisse des dépôts,
11:37à travers la Banque des territoires,
11:38que ça intéresse également,
11:40potentiellement,
11:41de pouvoir nous accompagner
11:42sur des développements
11:43en région.
11:45Et puis,
11:45la BPI,
11:46dans le cadre de financements
11:48de Deep Tech Innovation,
11:50puisqu'on développe aussi
11:51des outils technologiques,
11:53à la fois pour accompagner
11:54les professionnels de santé,
11:55et puis,
11:56derrière,
11:57pouvoir également faire
11:57de la production scientifique,
11:58qui va rejoindre
11:59votre premier point,
12:00notamment sur la communication,
12:01sur l'impact socio-économique
12:03qu'on cherche à avoir,
12:03effectivement.
12:05On a la chance,
12:05en France,
12:06d'avoir une grande base
12:08de données,
12:09qui s'appelle le SNDS,
12:10le Système National
12:11des Données de Santé,
12:12qui recouvre l'intégralité
12:13des données socio-économiques
12:14qui sont attrayantes
12:16aux dépenses de santé
12:18par la Sécurité sociale.
12:20Et on va chercher,
12:21nous, effectivement,
12:21sur le moyen terme,
12:22à montrer qu'on suit
12:23mieux les patients,
12:24ce qui, intuitivement,
12:26fera dire qu'on aura
12:27moins de complications,
12:28et puis, à terme,
12:29sur des études
12:29beaucoup plus longues,
12:30de pouvoir montrer
12:31que des patients
12:32qui seraient, par exemple,
12:32suivis chez nous,
12:33auraient moins de complications
12:34associées à leur diabète,
12:35avec une baisse des coûts
12:36totales de prise en charge.
12:37Et puis,
12:38ce serait bien,
12:38en fait,
12:38de faire plein de petits,
12:39une fois que ça va marcher,
12:40une fois que le modèle
12:40va être éprouvé,
12:41parce que je rebondis
12:41sur ce que disait François Vérac
12:42tout à l'heure,
12:43le président de Saint-Louis-Sucre,
12:44en ruralité,
12:46c'est hyper important
12:47d'avoir ce genre de centre
12:48aussi dans des aires médicaux,
12:50et voilà.
12:50Donc, c'est pour ça
12:51qu'une fois que le modèle
12:51sera éprouvé,
12:53on peut se lancer.
12:53Tout à fait.
12:54On commence à Paris
12:54puisque déjà,
12:55c'est un bassin de population
12:56qui représente
12:57660 000 patients diabétiques.
12:58Ensuite,
12:59c'est également opérationnellement
13:00là où on vit,
13:01donc c'est le plus simple
13:02pour le développer.
13:03Et puis,
13:03même avec des entreprises,
13:04il y a des diabétiques
13:05dans les boîtes,
13:11en lien avec la médecine de travail
13:12où là,
13:13je pense qu'il y a
13:14un potentiel.
13:14Notamment sur le dépistage
13:15pour rejoindre
13:16sur le pré-diabète
13:17parcours qu'on va aussi
13:18travailler plus tard.
13:20Et puis,
13:21sur la prise en charge
13:21du diabète
13:22et son dépistage.
13:23Vous,
13:24restez avec nous.
13:25La France Bouge,
13:25vous savez,
13:26c'est bientôt.
13:27On vous prendra peut-être
13:28aussi de vos nouvelles.
13:29Elliot Ergave,
13:30c'est une grande communauté
13:31donc on aime bien
13:32passer des petits coups de fil
13:33aux uns et aux autres.
13:35La France Bouge,
13:38que sont-ils devenus ?
13:40Benjamin.
13:41Alors après un an
13:42de recherche et développement,
13:44ils ont développé
13:44des barbes à papa sans sucre.
13:46C'est la fabrique à nuages
13:48et donc ils ont développé
13:50un substitut au sucre
13:52à base de fibres végétales
13:53qui a un pouvoir sucrant
13:54mais pas un pouvoir glycémique
13:57et ce qui permet
13:57de fabriquer cette barbe à papa
14:00sans sucre Nutri-Score A.
14:02Et à l'époque,
14:03la barbe à papa nuage
14:05était vendue
14:06à la fois dans l'événementiel,
14:07dans la grande distribution
14:08et dans les cinémas.
14:09Ils ont même été récompensés
14:10au ciel 2024
14:11dans la partie épicerie sucrée.
14:13Bonsoir Florian Brault.
14:17Bonsoir.
14:18Bonsoir Florian.
14:19Vous vous appelez
14:19Beau ou Brault ?
14:20Excusez-moi,
14:21comme ça on va le refaire.
14:22C'est Florian Beau.
14:24Bonsoir Florian Beau.
14:26Bonsoir.
14:26Vous êtes le cofondateur
14:27de la fabrique à nuages.
14:28Vous étiez venu,
14:29donc Benjamin le disait,
14:30dans l'émission,
14:30il y a un an.
14:32qu'avez-vous changé dans votre entreprise
14:34depuis votre passage dans l'émission ?
14:37Eh bien,
14:38depuis notre passage,
14:39on a notamment accentué
14:41notre présence en grande distribution,
14:42donc avec la marque Nuage,
14:44la marque de barbe à papa
14:45sans sucre en sachet.
14:46On commençait à être commercialisés
14:48en grande distribution
14:49lors de notre passage il y a un an.
14:52Aujourd'hui,
14:52on est présent largement
14:53avec notamment une exclusivité
14:54dans 100% des magasins Carrefour
14:56en France.
14:57Et quand vous étiez venu,
14:59c'était à l'époque,
15:00il y avait le patron du parc Astérix.
15:03Vous avez commencé à échanger.
15:05Est-ce que ça aboutit à quelque chose ?
15:06Est-ce qu'il y a eu un partenariat
15:08qui s'est noué ?
15:10Alors,
15:10on est en train de finaliser
15:12un partenariat,
15:13effectivement,
15:14suite à l'échange
15:15qu'on a eu d'il y a un an,
15:17grâce à la France Bouge.
15:19Formidable.
15:19Ça veut dire quoi ?
15:19Ça veut dire qu'on va trouver
15:20les barbe à papa nuages
15:22au sein du parc ?
15:24Alors,
15:24je ne vais pas m'avancer,
15:26mais...
15:26Vous pouvez y aller.
15:27Il est fort probable
15:28qu'on puisse retrouver
15:30nos produits au parc Astérix
15:31sur la saison prochaine.
15:33Il y a un chiffre
15:34qui m'a vraiment,
15:35je l'ai lu deux fois
15:36avant de vous parler,
15:39là,
15:39ce soir.
15:39Vous êtes passé
15:40de 250 000 euros
15:41de chiffre d'affaires
15:42à plus de...
15:442 millions.
15:452 millions
15:45en l'espace d'un an.
15:47On a fait x10.
15:49C'est dingue.
15:49Donc,
15:49l'année dernière,
15:50effectivement,
15:51on était venus,
15:51on clôturait l'année
15:52à 250 000 euros
15:54de chiffre d'affaires
15:55qui est représenté
15:56pour pas loin
15:57de 80 %
15:58de l'événementiel.
15:59Et cette année,
16:00on a un peu inversé
16:01le modèle.
16:01On fait 80%,
16:02un peu plus de 80%
16:04de notre chiffre d'affaires
16:05en grande distribution
16:05avec toujours
16:07de la croissance
16:07sur l'événementiel,
16:08mais une présence
16:09en grande distribution
16:09qui s'accentue
16:10avec notamment
16:11l'arrivée
16:11d'un nouveau produit
16:12dès l'année prochaine.
16:13C'est extraordinaire
16:14parce que
16:15quand vous êtes venus,
16:16ça va faire plaisir
16:16à Gilles Lattaf,
16:17vous aviez des ateliers
16:18de production
16:19dans l'Est de la France
16:20et là,
16:20ça va vous faire plaisir,
16:21Gilles,
16:22projet de construction
16:23d'usines.
16:25Oui, exactement.
16:26Racontez-nous ça.
16:27C'est le projet
16:28un peu ambitieux,
16:29donc on a démultiplié
16:30nos capacités de production.
16:32Quand on était venus
16:32il y a un an,
16:34on faisait entre 5 000
16:36et 10 000 nuages
16:38par semaine.
16:39Aujourd'hui,
16:40on en fait pas loin
16:41de 150 000.
16:43par semaine
16:43et donc on a dû
16:45déployer nos outils
16:47de production
16:48avec l'année dernière
16:49un atelier de production.
16:51Aujourd'hui,
16:51on en a 7
16:52répartis sur le Grand Est
16:53de la France
16:54et donc l'ambition
16:56d'ici 2027
16:57et donc on a d'ores et déjà
16:59engagé les démarches,
17:00c'est de pouvoir
17:01construire notre première usine,
17:03notre premier atelier
17:03de production
17:04à Dijon,
17:05chez nous.
17:06Donc les travaux
17:07sont en train
17:08d'être engagés
17:09pour une sortie de terre,
17:10on l'espère,
17:11fin 2026,
17:12début 2027,
17:13qui nous permettra
17:14de pouvoir répondre
17:15à nos enjeux commerciaux
17:17qui sont aujourd'hui
17:18importants
17:19et pour lesquels...
17:19Répondre à la demande,
17:21répondre au carnet de commande.
17:22Gilles ?
17:22Lorsqu'on a un bon produit,
17:23on peut fabriquer en France.
17:24On y revient,
17:26on y revient,
17:26on y revient,
17:27on y revient.
17:28Et c'est le modèle
17:28qu'on défendra toujours.
17:30Bravo,
17:30je vous félicite.
17:31Bravo,
17:31bravo,
17:32merci à vous Florian Beau,
17:34vous êtes le cofondateur
17:35de la fabrique
17:35à nuages,
17:36ça fait plaisir
17:37de voir tout ça.
17:38Il a pris un peu
17:38de potion magique
17:39quand il est venu aussi,
17:40c'est pour ça.
17:42Bravo,
17:43c'est l'intérêt de la France.
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