00:00En fait c'est juste une remarque, c'est quand même tout à fait étrange ce qu'on est en train de vivre, c'est-à-dire qu'on est dans un contexte où on a un sentiment là pour le coup, un sentiment de naufrage avec le Louvre, la Philharmonie, la voiture Bélier à l'île d'Oléron, etc.
00:18Et de l'autre côté, malgré tout, un homme qui reste digne et qui va tenir.
00:23Moi j'ai travaillé pendant deux ans en détention, j'y allais une fois par semaine et même lorsqu'on est professionnel, le soir quand on rentre, c'est extrêmement compliqué.
00:36Pas simplement par rapport à sa situation personnelle, mais aussi par rapport à ce que l'on peut voir chez les autres détenus et cette violence là où l'on garde une forme d'humanité,
00:46où les gens qui travaillent en prison veulent garder cette forme d'humanité, mais les gens sont complètement déshumanisés pour certains et la violence entre les détenus est folle.
00:55Et je pense que lorsque le président de la République a parlé justement, a souligné à la fois les professionnels, la fonction publique pénitentiaire, mais aussi les détenus,
01:05je pense qu'il y a ça aussi, il y a sa situation personnelle, mais qu'il a vécu la violence des autres.
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