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  • il y a 1 jour
« A l'heure où les prophètes de désordre sèment le doute quant à l'urgence climatique [...] nous devons protéger la science », a plaidé Emmanuel Macron jeudi 6 novembre à Belém. Des propos auxquels a réagi le climatologue Christophe Cassou, présent ce 10 novembre à la rédaction du « Nouvel Obs », à l’occasion de l’ouverture de la COP30. « Aujourd'hui, on doit être au-delà des mots », interpelle le directeur de recherche au CNRS, qui était l’un des auteurs du 6ᵉ rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec).

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Transcription
00:00Je pense qu'aujourd'hui, on doit être au-delà des mots.
00:02Nous devons protéger la science et fonder nos politiques sur ces constats.
00:08Ce discours-là aurait pu être prononcé en 2015, par exemple, ou même encore en 2020,
00:13quand on était dans le temps des objectifs post-Accord de Paris.
00:17Aujourd'hui, on est dans l'implémentation.
00:18Donc il ne s'agit plus de se limiter à des incantations
00:21ou à se ranger derrière l'idée qu'il faudrait écouter la science,
00:25parce qu'en fait, écouter la science peut être aujourd'hui manipulée
00:28dans la mesure où c'est certaines sciences qui seraient écoutées,
00:32non pas celles qui remettent en cause des visions, des idéologies
00:36et qui attaquent ou qui vont à l'encontre d'intérêts particuliers et d'intérêts personnels.
00:41Donc écouter la science peut être doublement interprétée
00:45et pour être un discours de l'inaction ou un discours de déresponsabilisation
00:49dans la mesure où les actes ne suivent pas justement les faits scientifiques.
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