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Nicolas Pouvrot-Monti : «On peut lutter de manière policière et administrative, mettre une taxe, conditionner ces transferts à la bonne coopération avec les pays receveurs mais surtout réduire les flux migratoires», à propos des transferts d’argent, dans #LaMatinale

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Transcription
00:00On peut le faire de différentes façons. D'abord en luttant de manière policière et administrative contre les réseaux de transfert occulte.
00:06On sait que notamment envers l'Algérie, il y a un système dit de Awala, qui est un système par intermédiaire avec des lieux très identifiés à Paris, à Marseille, etc.
00:14Donc on peut agir dès maintenant avec de l'argent liquide. On confie de l'argent liquide à un intermédiaire en France.
00:20Un autre intermédiaire en Algérie va remettre de l'argent à la personne de destination.
00:23Au niveau européen, il y a beaucoup de choses à faire parce que le vrai problème, c'est que le principe de libre circulation des capitaux, il est très protégé au niveau européen.
00:31On pourrait envisager que demain, l'Union européenne, comme les États-Unis l'ont fait récemment, mette en place une taxe sur ses transferts financiers.
00:37On pourrait aussi envisager que l'Union européenne se décide à conditionner ses transferts financiers à la bonne coopération des pays de réception dans la réadmission de leurs ressortissants.
00:46Mais plus fondamentalement, si on veut réduire ses transferts financiers qui sont corrélés aux flux migratoires,
00:50il faut réduire les flux migratoires en provenance des pays qui sont les principaux pays de destination de ces transferts financiers.
00:56Dans le cas de la France, ce sont essentiellement les pays africains.
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