00:00Et bonsoir à tous et bonsoir à toutes. Bienvenue dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:04Après trois semaines d'incarcération, Nicolas Sarkozy a donc été mis en liberté sous contrôle judiciaire par la Cour d'appel de Paris, suivant ainsi le parquet général.
00:12Trois semaines donc à la prison de la Santé, qui ont commencé par des insultes, des menaces de mort hurlées en permanence nuit et jour à son encontre par les autres détenus.
00:20Un niveau de menace tel que les deux policiers du SDLP étaient postés 24h sur 24 dans la cellule voisine de la sienne pour pouvoir assurer sa sécurité.
00:30Un séjour que l'ancien président de la République a décrit lors de son audition ce matin comme un cauchemar.
00:36Lui dont on connaît la force, la ténacité et la volonté. Un cauchemar aussi pour ses proches et sa famille qui ont été protégés face au niveau de menaces.
00:44C'est au-delà pour tous ceux qui clament leur innocence et qui pourtant se retrouvent derrière les barreaux.
00:48La question de la présomption d'innocence est centrale, puisqu'ayant fait appel, Nicolas Sarkozy est présumé innocent, ce qui n'a pas empêché les juges de l'incarcérer.
00:57Les interrogations sont nombreuses ce soir.
01:001. L'avocat général a estimé ce matin que rarement les garanties de représentation en justice n'ont été réunies à un tel niveau.
01:072. Que le maintien en détention n'était pas justifié. Donc tac.
01:12Pourquoi donc Nicolas Sarkozy a-t-il été incarcéré ?
01:15Pourquoi le respect de sa présomption d'innocence a-t-il été bafoué ?
01:19Pourquoi cette volonté de l'humilier, de le dégrader, de lui infliger le traitement réservé à un vulgaire malfrat et encore, ces derniers sont souvent en liberté, de la part des magistrats de la première instance ?
01:29Nous allons tenter de comprendre.
01:32L'autre interrogation porte sur l'interdiction qui lui a été faite de rencontrer l'actuel garde des Sceaux, Gérald Darmanin.
01:37Il est intéressant de noter que ce sont les magistrats qui s'asseillent eux-mêmes sur la séparation des pouvoirs.
01:42La fin de l'histoire n'est pas écrite, mais le sentiment de malaise, de honte et d'acharnement qui se dégagent de ce triste épisode
01:49vont laisser les têtes de race durables sur l'image de notre justice et au-delà, sur l'image de notre pays.
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