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00:00Mais d'abord, le journal de 8h sur Europe 1, Christophe Lamarre. Bonjour Christophe.
00:04Bonjour Dimitri, bonjour à tous. Nicolas Sarkozy va savoir s'il reste ou non en prison.
00:09Ses avocats vont plaider sa cause aujourd'hui devant la cour d'appel de Paris.
00:12L'ancien chef de l'État condamné à 5 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs
00:17dans l'affaire du présumé financement libyen de sa campagne électorale.
00:20Pour ses conseils, aucun motif légal ne justifie son maintien en détention, William Molinier.
00:25Oui, car pour le maintenir en détention, la justice doit démontrer qu'il n'existe aucun autre moyen que la prison
00:31pour garantir un certain nombre de critères, parmi lesquels la conservation des preuves,
00:35la non-concertation entre différents protagonistes, la mise à disposition de la justice
00:40ou la sécurité de l'ancien président.
00:42Nicolas Sarkozy a toujours répondu aux convocations des juges, il n'a jamais violé son contrôle judiciaire,
00:47il n'a pas non plus l'intention de fuir à l'étranger.
00:49Quant à sa propre protection, il est davantage en sécurité chez lui qu'à la prison de la santé au beau milieu des délinquants.
00:56Dans le dossier, deux autres protagonistes ont été incarcérés, l'un âgé de 84 ans a depuis été libéré,
01:02l'autre est resté en détention.
01:04La cour a considéré qu'il n'apportait pas suffisamment de garantie de représentation.
01:08Pour Nicolas Sarkozy, la justice peut aussi ordonner une assignation à résidence sous bracelet électronique.
01:14Ces avocats, eux, devraient réclamer une libération sous contrôle judiciaire,
01:19le même qui a été mis en place durant près d'une décennie d'instructions
01:23et qui a toujours été scrupuleusement respecté par Nicolas Sarkozy.
01:27William Molinier, un ancien président de la République française en prison,
01:32une première sous la Ve République.
01:34Les réactions ont été nombreuses en France, mais aussi à l'étranger.
01:37L'un des conseillers en communication de Donald Trump se désole du sort fait à Nicolas Sarkozy.
01:41Alex Posavitz sera l'invité à 11h30 de Christine Kelly sur Europe 1.
01:45Maître, un ancien chef de l'État, dit-il, ce n'est jamais une bonne chose.
01:49Extrait.
01:50Je crois que ce n'est jamais une bonne chose que de mettre un ancien chef d'État en prison.
01:56Ce n'est jamais une bonne chose pour l'image, pour la civilité politique au sein du pays.
02:03J'imagine qu'il a encore des soutiens dans votre pays
02:05et qu'ils doivent être très mécontents de ce qui est en train de se passer.
02:09Dans la démocratie, vous avez des élections.
02:10C'est comme ça que ça fonctionne.
02:11Vous votez pour les gens pour qui vous voulez voter, ou bien vous ne votez pas pour eux.
02:14C'est comme ça que ça fonctionne.
02:16Mais faire appel aux tribunaux, faire appel aux juges, aux arrestations comme des outils politiques,
02:22cela, me semble-t-il, n'est pas sage.
02:24Alex Brusevitz, conseiller en communication de Donald Trump,
02:27extrait de l'interview accordée à Christine Kelly sur Europe 1,
02:29diffusion aujourd'hui à 11h30 dans l'émission Christine Kelly et vous.
02:33Les commémorations des attentats islamistes du 13 novembre 2015 en France,
02:37130 morts, des centaines de blessés, on se rappelle tous.
02:40Semaine spéciale sur Europe 1, dix ans après, la menace est loin d'avoir disparu.
02:44Elle est très élevée, dit le ministre de l'Intérieur.
02:46Le procureur antiterroriste y ajoute deux notions nouvelles.
02:49Elle est désormais endogène, c'est-à-dire que la menace vient de l'intérieur du pays,
02:53pas de l'extérieur.
02:54Et les candidats djihadistes sont de plus en plus jeunes.
02:57Témoins la mise en examen récente de trois jeunes femmes soupçonnées de préparer un attentat.
03:01Depuis dix ans, en réalité, la France a basculé dans un régime de vigilance permanente.
03:06La surveillance, partout, tout le temps, Jean-Baptiste Marty.
03:08A commencer par les contrôles à l'entrée des stades ou devant les salles de concert.
03:13Écoutez Axel Ronde, porte-parole du syndicat de police CFTC.
03:15Il y a plus de sécurité, il y a beaucoup plus de vigiles,
03:19il y a beaucoup plus de palpations de sécurité,
03:22il y a des détecteurs de métaux,
03:25il peut y avoir des installations de scanners corporels.
03:29Des fouilles renforcées et systématiques,
03:31là où avant en 2015 ce n'était pas toujours le cas.
03:33Pour certains événements, comme pendant les Jeux olympiques,
03:36les spectateurs sont même criblés, c'est-à-dire contrôlés à partir des fichiers de police
03:40pour savoir si la personne est par exemple fichée S,
03:42un moyen pour les autorités de s'assurer qu'aucune menace n'est présente.
03:46Une sécurité renforcée à l'extérieur des événements,
03:48mais aussi dans les enceintes.
03:50Écoutez Axel Ronde.
03:51Il y a aussi les policiers qui peuvent être armés H24 s'ils le souhaitent
03:55et peuvent avoir accès à des salles de concert
03:58en se déclarant armés auprès des vigiles.
04:02Des mesures de sécurité qui s'inscrivent dans un contexte de menaces terroristes élevées.
04:06Le plan Vigipirate étant actuellement toujours au niveau urgence attentat,
04:10son niveau le plus haut.
04:11Jean-Baptiste Marty du service Police Justice d'Europe 1.
04:14Le scandale Chine, sans effet sur la fréquentation,
04:16plus de 50 000 visiteurs ont poussé les portes de la boutique parisienne
04:20du géant chinois de l'e-commerce.
04:21Panier moyen des clients, 45 euros, chiffre de la direction de Chine.
04:25Et puis les islamistes qui ont fait de la France
04:27et de son attachement à la laïcité,
04:30la cible numéro un, autre méthode bien moins violente,
04:32mais tout aussi dangereuse pour les libertés,
04:34ce que l'on appelle l'entrisme islamique.
04:36À quatre mois des élections municipales,
04:38les signaux d'alerte sont nombreux.
04:40On appelle ça la taquilla, l'art de la dissibulation,
04:43une réalité, une stratégie,
04:44dit l'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic.
04:47Quand elle finit par se voir,
04:48il est souvent trop tard,
04:49sauf à donner l'alerte sur le plan politique.
04:51Des élus locaux attestent des pressions exercées
04:54par les musulmans les plus radicaux,
04:55parfois proches des frères musulmans.
04:56Exemple dans la région Nord, reportage Maximilien Carlier.
04:59Repas halal et créneaux de piscines séparés
05:02pour les femmes et les hommes.
05:03Voilà ce qu'ont voulu obtenir des proches des frères musulmans,
05:06faisant pression sur plusieurs conseils municipaux du Nord.
05:09Ils vont en fait dans le sens des priorités affichées par les élus
05:12pour faire adopter leur projet.
05:14Exemple avec l'ouverture d'une école musulmane hors contrat à Rheim.
05:18Aymeric Robin, l'édile communiste.
05:20Quand je deviens maire de Rheim,
05:22j'oriente mes politiques municipales sur les enjeux d'éco-citoyenneté.
05:25Et curieusement, le projet éducatif de l'école confessionnelle
05:30tournait autour de l'éco-citoyenneté.
05:32Alors que derrière, c'était l'art qui cache la forêt ou une fausse barbe.
05:36Le souci du religieux plutôt que l'intérêt général,
05:38poursuit l'élu PCF.
05:40Nous sommes un laboratoire pour les proches de la famille Kiusen,
05:43des extrémistes désormais affiliés LFI pour Johan Sené,
05:46ancien secrétaire de la section socialiste de Denain.
05:49Aujourd'hui, ils adhèrent à visage découvert à la France insoumise,
05:53partie antisémite qui porte la haine de la République,
05:57qui les a acceptés en toute connaissance de cause dans ses rangs.
06:00Une dérive dangereuse que dénonçait il y a quelques semaines Cédric Brun,
06:04conseiller régional dans les Hauts-de-France,
06:05qui a claqué la porte de la France insoumise.
06:08Maximilien Carlier correspond d'Europe 1 dans le Nord.
06:10Les discussions budgétaires à l'Assemblée nationale,
06:13la partie recette de la Sécu a beau avoir été adoptée,
06:16pas sûr que l'examen du texte puisse aller à son terme.
06:18L'horloge constitutionnelle est impitoyable,
06:21il reste deux jours de débat,
06:22près de 400 amendements encore à examiner,
06:24reprise des discussions mercredi,
06:26avec le vote sur la suspension de la réforme de retraite
06:29et le vote global sur l'ensemble du texte pratiquement dans la foulée.
06:32L'Assemblée qui a eu le temps d'adopter une série de mesures
06:35avant minuit hier soir.
06:36Les députés votent la limitation des arrêts de travail,
06:39un mois pour une première prescription,
06:41deux mois pour un renouvellement,
06:42avec possibilité pour les médecins de déroger au plafond.
06:45Le Parlement qui approuve également la création d'un réseau France Santé
06:48pour lutter contre la désertification médicale,
06:51mesure portée par le Premier ministre Sébastien Lecornu.
06:53Et puis dans un peu moins d'une semaine,
06:54cela fera un an que Boilem Sansal est emprisonné en Algérie.
06:57Un écrivain franco-algérien détenu dans un contexte d'extrême tension
07:00entre Paris et Alger.
07:02Un an plus tard, la situation n'a pas beaucoup évolué.
07:05A 80 ans et diminué par la maladie,
07:07Boilem Sansal reste en prison malgré les demandes répétées
07:09de remise en liberté.
07:10Depuis plusieurs mois, la réponse est la même.
07:13Le gouvernement français poursuit les discussions
07:15avec les autorités algériennes.
07:17Pourtant, après sa condamnation en appel à 5 ans de prison
07:19en juillet dernier,
07:20et ce, malgré son âge et sa maladie,
07:22aucun signal positif n'a été envoyé par Alger
07:24sur une éventuelle grâce de Boilem Sansal.
07:27Arnaud Bénédé, 10 membres actifs
07:28du comité de soutien de l'écrivain.
07:30Depuis un an, on alterne des phases d'espérance, d'espoir
07:33et des phases parfois de découragement.
07:35Depuis un an, chaque fois qu'on nous a annoncé
07:37une libération imminente,
07:39cette annonce a été affirmée par les faits.
07:42Il faut dire que dans le contexte actuel,
07:44rien ne présage d'un apaisement des tensions
07:46avec le gouvernement d'Abdelmadjid Tebboune.
07:48Bien au contraire, la dégradation des relations bilatérales
07:51entre les deux pays est telle que l'Assemblée nationale
07:53votait il y a deux semaines pour une proposition de résolution
07:56réclamant l'abrogation des accords de 1968.
07:59Sans être prise au sérieux par Alger
08:01qui qualifie l'affaire de franco-française à ce stade.
08:04De leur côté, les filles de l'écrivain déplorent le silence de l'Elysée
08:07et réclament désespérément au chef de l'État
08:09des nouvelles officielles de leur père.
08:11Mayalen Trémolet du service politique d'Europe 1.
08:14Un mot de sport, le master de tennis de Turin en Italie.
08:17Rendez-vous des 8 meilleurs joueurs de la saison.
08:19Carlos Alcaraz récupère ce matin et momentanément,
08:22attention c'est important, la place de numéro 1 mondial
08:24après un premier succès en deux manches hier contre Alex de Minor.
08:27de manche aussi pour Alexander Zverev, vainqueur de Ben Shelton.
08:30Mais enfin bon, la lutte entre lui et Yannick Siner
08:32ce n'est pas terminée pour la place de numéro 1.
08:34Merci beaucoup Christophe Lamarre, c'était votre journal.
08:37Allez, restez avec nous sur Europe 1 dans quelques instants.
08:39La grande interview Europe 1 C News,
08:41l'invité ce matin de Sonny Mabrouk.
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