Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 8 minutes
DB - 09-11-2025

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Le Pays de l'Amérique
00:30Le Pays de l'Amérique
01:00Le Pays de l'Amérique
01:29Le Pays de l'Amérique
01:59Je la refuse ta démission
02:01Et en attendant va annoncer la nouvelle au village
02:04Et plus vite que ça
02:06J'y vais
02:08Mais c'est la dernière fois
02:10Allez va
02:11Je me présente
02:25Je me présente
02:25Je suis Gondas, maire de Braxique
02:27Et au nom de tout le village, je vous remercie d'être venu
02:30Je vous en prie, monsieur le maire, entre nous pas de cérémonie
02:32Alors je vous présente mes amis
02:34Rousselet
02:35Madame
02:35Napoléon, notre chérif
02:37Chérif
02:38Et monsieur Hoffman
02:39Madame
02:39Oh madame
02:40Maintenant vous allez m'appeler
02:42Émilie
02:43Comme tout le monde en Amérique
02:44Oh
02:44Venez
02:46Eh bien maintenant
02:51Faites-moi je vous prie les honneurs de votre village
02:53J'allais vous le proposer madame
02:55Oh pardon
02:56Émilie
02:56Vous permettez
02:58Vous savez, monsieur le maire, que vous êtes connu sur tout le territoire de l'Union
03:02C'est pas possible
03:03Mais comment, ce village de français
03:05Un grand journal de Chicago a raconté toute votre aventure
03:07Et nous aimons tellement les français
03:09Surtout grâce à Lafayette
03:10Il dit
03:11Oh, à propos, je l'ai complètement oublié
03:13Mais qu'est-ce que vous avez oublié ?
03:14Oh, en sortant de la voiture, je voulais vous dire
03:16Lafayette, nous voici
03:19C'était une bonne idée, non ?
03:20Très, très bonne
03:21Bon, ça m'est sorti de l'esprit
03:22Eh, ce sera pour une autre fois
03:23Voilà
03:24Je voudrais vous montrer une vue d'ensemble du village
03:26Parce que c'est beaucoup plus important que ça en a l'air, vous savez
03:29Et pourquoi tu n'es pas venu à la réception ?
03:34Parce que j'ai du travail
03:35Mais Émilie Galbrette à Aubrac City, c'est un événement
03:38C'est un très grand événement, moi
03:41Tu vas faire un article ?
03:43Jugonda s'y tient
03:44Mais tu m'écoutes ?
03:47Mais qu'est-ce que tu as ?
03:48T'as l'air bizarre
03:49Non, non, je ferai un très joli article sur Émilie
03:53Qui c'est ?
03:56Rien
03:56Un souvenir sans importance
03:59Tu viens avec nous ?
04:02Non, non, je travaille
04:03Comme tu veux
04:04T'es pas malade au moins ?
04:09Bon
04:09Bon, bon
04:10Ah, du ruban, du ruban, du ruban
04:24Pour les jambes des filles
04:26Ah, du ruban, du ruban, du ruban
04:28À quatre sous le vent
04:29Ah, des baisers, des baisers, des baisers
04:32Pour les lèvres des filles
04:34Ah, des baisers, des baisers, des baisers
04:35Pour les tenir tranquilles
04:37Faut être une grisette
04:39Pour porter des manchettes
04:41Pour être encore plus belle
04:44Des coiffes de dentelle
04:46Ah, du ruban, du ruban, du ruban
04:49Pour les jambes des filles
04:51Ah, du ruban, du ruban, du ruban
04:53À quatre sous le vent
04:54Ah, des baisers, des baisers, des baisers
04:56Pour les lèvres des filles
04:58Ah, des baisers, des baisers, des baisers
05:00Pour les tenir tranquilles
05:02Pour les fumeurs de pipe
05:04Il faut de belles nipes
05:06Et pour les patriotes
05:08De sacrés pères de bottes
05:11Ah, du ruban, du ruban, du ruban
05:14Pour les jambes des filles
05:16Ah, du ruban, du ruban, du ruban
05:17À quatre sous le vent
05:19Ah, des baisers, des baisers, des baisers
05:21Pour les lèvres des filles
05:23Ah, des baisers, des baisers, des baisers
05:25Pour les tenir tranquilles
05:26Il faut de longs de tresses pour aller à confesse
05:31Et à brille en carrosse pour se rendre à la noce
05:36Du ruban, du ruban, du ruban pour les jambes des filles
05:40Du ruban, du ruban, du ruban à quatre sous le vent
05:44Des baisers, des baisers, des baisers pour les lèvres des filles
05:48Des baisers, des baisers, des baisers pour les tenir tranquilles
05:51Si nous sommes coquettes, ayez le cœur en fête
05:55Et dans nos escarcelles que votre argent ruisselle
06:01Du ruban, du ruban, du ruban pour les jambes des filles
06:06Du ruban, du ruban, du ruban à quatre sous le vent
06:09Des baisers, des baisers, des baisers pour les lèvres des filles
06:13Des baisers, des baisers, des baisers pour les tenir tranquilles
06:16Du ruban, du ruban, du ruban à quatre sous le vent
06:27Des baisers, des baisers, des baisers pour les terres
06:37Il n'y a que les Français pour savoir serrer une femme dans leurs bras
06:49d'une manière à la fois tendre et respectueuse.
06:52Donne-moi ça, je te dis de me donner ça !
06:55Mêle-toi de tes affaires !
06:56Mais qu'est-ce que vous croyez que vous vous ratez maintenant ?
06:58Je suis arrivé à temps.
06:59Seconde de plus, il était trop tard.
07:01Mais qu'est-ce que tu peux dire ?
07:03Et puis ça, qu'est-ce que c'est que ça ?
07:07Pour Hoffman, pour Rousselet, pour Fugondas, pour Napoléon.
07:15Mais qu'est-ce que ça veut dire, ça, Becker ?
07:18Tu voulais nous quitter ?
07:21Mais alors, ça sert à quoi, les amis ?
07:24Si tu as des ennuis, on est là pour t'aider.
07:27Vous êtes très gentils, mais je crois que ça ne sert pas à grand-chose.
07:31C'est là.
07:32Tu as mal à la tête ?
07:36Heureusement que vous êtes venu.
07:37J'allais faire une grosse bêtise.
07:42Tu vois, Napoléon ?
07:44C'est Émilie, ça.
07:46Il y a 20 ans, à Boston.
07:50J'étais né dans une famille riche, elle, dans les bas quartiers.
07:53Et à ce moment-là, à Boston, il y avait les riches et les pauvres.
07:58Ils ne se voyaient pas, ils ne se rencontraient pas.
08:01Je crois qu'on était très amoureux.
08:08Depuis, Romeo et Juliette, quand on est amoureux, peut-être, il vaut mieux être orphelin.
08:12Je ne l'avais jamais revu.
08:15Et c'est pour elle que tu l'aimes encore ?
08:23Je ne sais pas.
08:26Le riche héritier de Boston est devenu un journaliste inconnu.
08:29C'est peut-être le jeune homme qui n'a pas su résister à son père,
08:34que j'ai voulu punir 20 ans après.
08:37Vous êtes née dans l'Ouest ?
08:39Non, je suis née à Boston.
08:41Émilie, c'est un joli nom.
08:43C'est la vôtre ?
08:44La vérité, je m'appelais Jenny.
08:47Jules.
08:48Excusez-moi.
08:52Tendre, respectueux, mais curieux.
08:59Qu'est-ce que c'est ?
09:00C'est un remède indien contre le mal de tête.
09:02C'est de l'écorce de bouleau pilée.
09:05Je peux goûter.
09:14Tu empoisonnerais pas un ami, hein ?
09:16Jamais.
09:18Jules.
09:26Et alors, Georges, qu'est-ce que j'apprends ?
09:29On prend des décisions sans me consulter ?
09:33Non, sérieusement, pourquoi tu nous as rien dit ?
09:37Tu veux qu'on reste avec toi ?
09:39Qu'on joue aux cartes ensemble ?
09:40Non, non, vous êtes très gentil, mais...
09:42Non, je préfère être seul, mais ça va très bien.
09:45Sûr.
09:46Très bien.
09:46Sûr, hein ?
09:47Sûr.
09:48Allez, là, je le joigne.
09:49Allez.
09:57Merci, mes amis, merci.
09:59J'emporte d'Aubraxity un souvenir merveilleux.
10:02Je reviendrai.
10:03Très bientôt.
10:05Ce n'est qu'en au revoir, Émilie.
10:06Oh, oui, Jules.
10:07Pardon, monsieur le maire.
10:09Vous êtes un homme charmant, mais vous le sauriez tout à fait si vous terminiez vos danses.
10:14Je m'en souviendrai.
10:16Napoléon, tu accompagnes notre ami jusqu'au premier relais.
10:18Je pense que c'est sur moi, Jules.
10:20Au revoir !
10:21Au revoir !
10:23Au revoir !
10:25Allo !
10:27Au revoir !
10:29Au revoir !
10:47Que se passe-t-il ? Eh bien, ce sont les Indiens.
10:49Eh bien, ça, je le vois, mon ami, que ce sont les Indiens.
10:51Mais qu'est-ce qu'ils veulent ?
10:52Ah, ben, je ne sais pas.
10:53Enfin, remets-vous ! Demandez-leur !
10:55Oui, c'est ça, je vais leur... je vais... je vais le demander.
10:58Je vais leur... je vais leur dire...
11:03Mais qu'est-ce que vous voulez, monsieur œil de renard ?
11:06Je veux la femme blanche.
11:07Ah ! Il veut la femme blanche !
11:09Quoi ?
11:10Il veut la femme blanche !
11:12La femme blanche ?
11:14Mais quelle femme blanche ?
11:16Eh, vous ?
11:17Moi ?
11:18Mais pour quoi faire ?
11:20C'est une plaisanterie !
11:21Oeil de renard n'a pas l'habitude de plaisanter.
11:23Ah non, ça, je le connais, il plaisante pas, eh !
11:26Le premier d'entre vous qui ose poser la mâche en moi, j'assomme !
11:29Femme blanche et forte.
11:31Très forte.
11:32Comment ça forte ?
11:33Mais qu'est-ce que vous entendez par là, œil chacal ?
11:35Non, renard, œil de renard.
11:37Oui, oui, oui, ça va, vous.
11:38Et puis surtout, ne me touchez pas !
11:39Et puis qu'est-ce que vous attendez pour faire quelque chose ?
11:41Vous êtes le shérif, oui ou non ?
11:42Vous êtes le shérif, oui ou non ?
11:43Il sonne ambreux.
11:44Ambreux, c'est tout ce que vous trouvez à dire.
11:45Ouais.
11:46Ne me touchez pas !
11:47Et vous laissez-moi passer !
11:48Vampire, vandale, sauvage, chérif, où allez-vous ?
11:52Je vais chercher du rame fort !
11:55Oh !
11:56Qu'est-ce que vous allez me regarder comme ça, vous ?
11:59Femme blanche à la peau blanche.
12:03Evidemment, j'ai la peau blanche, cette question.
12:06Mais c'est pas une raison pour me fixer comme ça.
12:09Oeil de renard ne s'assera jamais de regarder dame blanche.
12:14Eh bien, regardez-moi mon ami, regardez-moi.
12:17Femme blanche est belle.
12:20Très belle.
12:22Oui, je sais, je sais ça.
12:24On me l'a déjà dit, figure-toi.
12:34C'est pas possible !
12:35Si, si, si, les indiens l'ont enlevé !
12:38Mais qui ça ?
12:39Eh bien, Émilie !
12:41Tu racontes, toi ?
12:42Oeil de renard veut la femme blanche.
12:44Et vous, vous restez là ?
12:45Nous nous concertons.
12:47Et toi, si tu étais chargé de la protéger, qu'est-ce que tu as fait ?
12:49Je suis venu vous le dire.
12:51C'est notre chérif, ça.
12:53Tu sais vraiment, il y a des jauges et honte pour toi, tu entends ? Honte !
12:56Moi, je vais le monter à ce sauvage comment on respecte les femmes.
12:59Nous te suivons. Sois prudent, Becker !
13:02En somme, ça se déroule pas mal du tout.
13:06Oeil de renard était bien !
13:08Parfait !
13:09Ben non, maman, j'ai même eu peur.
13:14Pour 50 dollars, il pouvait se donner de la peine.
13:17Tant mieux.
13:18Soitons que ça tourne pas mal.
13:19D'autant plus que Becker a l'air furieux.
13:21Ne vous inquiétez pas, j'ai tout arrangé avec Oeil de renard.
13:24Dans deux heures, Émilie est de retour.
13:26On peut dire qu'il a eu une bonne idée, Armand.
13:28C'est vrai.
13:29Je peux pas les avoir toutes.
13:36Mais enfin, quand est-ce que tu vas cesser de me regarder comme ça ?
13:40Toute la vie, Oeil de renard contemplera la femme blanche.
13:43Toute la vie ?
13:45Puis tu te lanceras comme tous les hommes.
13:47Écoute-moi bien, Oeil de perdrix.
13:49De renard ?
13:50Oui, c'est pareil.
13:51Si tu me gardes, tu vas avoir les pires ennuis.
13:53Parce que dans cinq jours, je dois chanter à Washington, devant le président en personne.
13:58La dame blanche ne chantera pas.
14:00Comment je ne chanterai pas ?
14:01La femme blanche ne chantera plus que pour moi.
14:03Quand c'est fin de vie à tomber sur la tête ?
14:05Oeil de renard amoureux.
14:07Amoureux ?
14:09Il manquait plus que ça.
14:10Oh mon pauvre petit, je te mettrais sur la liste d'attente.
14:13Parce que le président aussi est amoureux de moi.
14:15Le président te tient pas ?
14:17Moi, oui.
14:18Écoute, je suis une gloire nationale.
14:20Je te répète que si tu me gardes, toute l'armée fédérale va te tomber sur le dos.
14:23La femme blanche en vaut la peine.
14:25Tiens, voilà déjà l'avant-garde.
14:31Pourquoi tu as fait ça et de renard ?
14:33Tes amis avaient monté un coup.
14:35Je devais prendre la femme blanche et toi la délivrer.
14:38Ils m'ont payé cinquante dollars.
14:40C'est bien une idée à Jugandas, ça.
14:42Bon, alors délivre-moi et n'en parlons plus.
14:44Non. Arakawa.
14:47La femme blanche me plaît.
14:50Je l'épouserai demain matin.
14:55Et ce sont tes amis qui ont imaginé toute cette comédie pour cinquante dollars.
15:02Mais pourquoi ?
15:03Vous voulez que je passe à tes yeux pour un héros.
15:06Ça aussi s'est raté.
15:08Et demain, tu vas épouser le chef indien.
15:11Ça, c'est ta faute.
15:13Si tu m'avais épousée il y a vingt ans, ça ne serait plus à faire.
15:18Mais en vingt ans, tu n'as pas changé.
15:21Quelques cheveux gris, peut-être.
15:24Seulement moi, je crois que je ne suis plus du tout la petite Jenny.
15:27Oui, mais ce que j'aimais n'a pas changé.
15:31Les yeux et les facettes.
15:33Tu te souviens, quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois, nous n'osions même pas nous toucher les mains.
15:40Et maintenant, nous ne pouvons pas nous toucher les mains.
15:44Le destin nous posséde.
15:47Mais qu'est-ce que le destin a fait de George Washington Baker ?
15:50Le patron du journal Dobrak City.
15:53Très belle situation.
15:56Tu as bien fait de ne pas m'épouser, tu sais.
15:59Tu serais la femme d'un pauvre petit journaliste.
16:03Ensemble, on ne peut pas savoir ce que nous aurions fait.
16:07Tu n'as pas eu besoin de moi pour réussir.
16:10Ce n'est pas pour réussir que j'avais besoin de toi.
16:15Mais qu'est-ce qu'il faut ? Mais qu'est-ce qu'il faut ? Il devrait être là.
16:17Ça a peut-être mal tourné.
16:21Moi, cet œil de renard, je lui trouve un œil louche.
16:25Regardez, Émilie, avec un air de gloutonnerie.
16:29Non. Si.
16:31Alors, ça voudrait dire que, brusquement, en apercevant Émilie...
16:35Quoi, quoi, en apercevant Émilie ?
16:37Eh bien, le coup de foudre.
16:39Et tu crois vraiment qu'œil de loup...
16:41De renard, chérie.
16:42Il veut m'épouser ?
16:43Je le crains.
16:44Pourquoi ?
16:46Il ne te plaît pas ?
16:50Je les préfère plus grands.
16:57Eh oui, le coup de foudre !
17:00Ah, c'est pas si bête, ce que tu dis pour une fois.
17:02Un œil de renard et veuf depuis l'an dernier.
17:06Moi, ces gens qui s'habillent pas comme nous et qui mettent les plumes sur la tête, je me méfie.
17:11Oh, c'est du parti pris.
17:13Mais non, je me méfie.
17:14Alors, si je comprends bien, on ne fait rien.
17:17Mais si on va faire quelque chose aussi...
17:19Disons que dans une heure, si Becker et Émilie ne sont pas là, on ira à leur recherche.
17:24Voilà.
17:26Attends, on va essayer de se mettre dos à dos.
17:28Tu prends la corde là.
17:30Tire tant que tu peux dessus.
17:32Attends.
17:33Voilà.
17:34Quand nous nous touchons enfin les mains, nous ne pouvons plus nous regarder.
17:37Ah oui.
17:38Nous étions bien faits pour ne pas nous entendre.
17:41Maintenant qu'on ne se regarde plus, je peux t'avouer que j'aurais aimé être la femme d'un petit journaliste de village.
17:46C'est trop tard.
17:48Ça y est.
17:49Comment ça, trop tard ?
17:50C'est la faute de ton père.
17:51C'est jamais la faute des autres.
17:53C'est la mienne.
17:54Je la paye.
17:57Maintenant, on peut se regarder.
17:58Oui, mais j'ai plus le temps de te parler.
18:03Allez, viens Jenny.
18:11Allez, viens Jenny.
18:15Allez, la tour !
18:33J'avais une de ses soirs !
18:37Allez, viens là.
18:38Viens maintenant, au bras qui est plus loin.
18:40Et puis, il faut bien rendre Émilie au public qui l'attend et au président qui a impatient de la voir.
18:47Je t'en prie, ne te moque pas de moi.
18:49Le président peut bien attendre une seconde.
18:51Ah oui, pourquoi ?
18:54Pour ça.
18:55Si, on a une curieuse manie tous les deux.
19:05On s'embrasse tous les vingt ans.
19:07Tes amis n'avaient pas prévu ça.
19:09Tu m'as vraiment sauvé.
19:11Je crois, je...
19:13Je pouvais pas t'abandonner une deuxième fois.
19:15Sous-nous.
19:38Mais, Bécaire, qu'est-ce qui se passe ?
19:40Ah, vous voilà, ça va ?
19:42Non, non, non, non, c'est au toi qu'il faut demander, non ?
19:43C'est à toi qu'il faut le demander, non ?
19:44Moi, ça va très, très bien.
19:46Et Émilie ?
19:47Émilie ?
19:47Oui.
19:48Elle a épousé Oeil de Renard ce matin.
19:50Quoi ?
19:51C'est pas vrai ?
19:52Si, c'est vrai.
19:53Elle a rien dit ?
19:54Elle avait l'air très contente.
19:56Non, mais qu'est-ce que tu as...
19:57Vous trouvez pas qu'il a l'air bizarre ?
19:58Je sais pas, c'est pas bizarre du tout.
20:00Je suis très, très bien.
20:02Non, mais tu l'as vu ?
20:03J'ai été témoin.
20:06Et qu'est-ce que ça t'a fait ?
20:08Ça m'a fait rigoler.
20:10Ça t'a fait rigoler ?
20:11Alors là, je comprends rien, moi.
20:13Plus rien du tout.
20:14Coucou, monsieur Gégoldat.
20:16Oh, Émilie.
20:18Oh, Émilie.
20:21Vous savez que c'est la première fois qu'on estime 50 dollars ?
20:24D'ailleurs, entre 50 dollars et Émilie Galleray,
20:27le chef indien a fait ce qu'aurait fait tout homme digne de ce nom.
20:30Il a choisi Émilie.
20:32C'est un homme de goût.
20:34Mais c'était... c'était pour...
20:36C'était une sacrée bonne idée, tu sais.
20:37Mais la prochaine fois, vous aurez des idées comme ça.
20:41Parlez-moi avant.
20:42On avait cru bien faire.
20:44Monsieur Gégoldat, vous êtes un brave homme.
20:47Seulement, la prochaine fois, n'en parlez pas à Baker.
20:50Et puis, offrez 500 dollars.
20:54Au minimum.
20:55Bien sûr.
20:56Dites-moi, monsieur Hugues de Renard, vous n'avez pas été très correct, hein ?
21:18Permettez-moi de vous le dire.
21:20Hugues de Renard, amoureux.
21:22Hum, amoureux, amoureux, c'est pas une raison pour être malhonnête.
21:26Et nos 50 dollars ?
21:27Hugues de Renard apportent beaucoup cadeaux pour Dame Blanche.
21:32Ah !
21:34Vous faites bien les choses, hein ?
21:36Oh, vous, j'espère que vous ne m'en voulez pas trop.
21:42Mais vous savez, au fond, ça n'est pas rigolo d'être le mari d'une artiste de Music Hall.
21:47Hugues de Renard souhaite Madame Blanche très heureuse.
21:52Alors lui aussi, très heureux.
21:54C'est pour moi, tout ça ?
21:56Allez, j'ai besoin de m'entendre bien, mais c'est d'abord.
21:58A deux, à deux, à deux, à deux mots.
22:01Qu'est-ce qu'il dit ?
22:02Il dit qu'il n'y aura jamais assez de cadeaux pour la femme blanche.
22:04Et qu'après ta mort, la tribu te célébrera comme une divinité.
22:08D'au bout, d'au bout, d'au bout.
22:10Ah bon, et enfin, enfin, rien de presse.
22:12En tout cas, vous êtes un galant homme, et je vous remercie du fond du cœur, monsieur Aïddechat.
22:17Le Renard.
22:19Ah oui, pardon.
22:19Oh, voilà un homme que j'ai failli épouser, et je n'ai jamais été capable de retenir son nom.
22:26Au fond, il n'y a qu'un nom dont je me suis toujours souvenue.
22:30C'est le tien.
22:32George Washington Baker.
22:38Adieu.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations