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  • il y a 2 semaines

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00:00On va parler de l'audiovisuel public. Alors je sais que ça dérange la direction de l'audiovisuel public et notamment de France Télévisions de parler de l'audiovisuel public, mais force est de constater qu'il va y avoir quand même une commission d'enquête parlementaire sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l'audiovisuel public.
00:21C'est juste notre argent. Pardonnez-nous, pardonnez-nous Madame Nernot de juste savoir ce que vous faites de notre argent et de l'argent des Français. Et c'est un sujet qui est évidemment passionnant. C'est un sujet qui est passionnant mais qui n'a pas besoin d'avoir... C'est un débat qu'on va dépassionner. On va être évidemment dans l'équilibre et dans la mesure et dans la bienveillance et on salue nos chers confrères du service public.
00:45Pourquoi je vous dis ça ? Parce que ce week-end, vous avez le rapporteur de la commission parlementaire dédiée à l'audiovisuel public qui a pris la parole. Que dit-il ? Il veut faire toute la lumière sur une potentielle dérive des fonds publics, des potentiels conflits d'intérêts et sur l'objectif de neutralité du service public.
01:04Vous pouvez prendre votre téléphone, réagir en direct sur Europe 1, Elliot Deval et vous. On est jusqu'à 13h ensemble sur Europe 1 en direct et on parle de l'audiovisuel public. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous considérez qu'aujourd'hui tout cet argent, plus de 4 milliards d'euros donnés à l'audiovisuel public chaque année, est-ce que c'est trop ? Est-ce qu'il faut le privatiser ? Est-ce que ça correspond finalement à ce que vous pensez, ce que vous voyez ? N'hésitez pas à prendre votre téléphone.
01:33Charles Aloncle, donc le rapporteur de cette commission qui charge Mme Delphine Ernotte.
01:40Mais j'aimerais qu'elle réponde à la fois de sa gestion à la tête de France Télévisions où la Cour des comptes a épinglé 80 millions d'euros de déficit qu'elle a cumulé depuis qu'elle est à la tête de France Télévisions.
01:50Je pense que n'importe quel patron d'entreprise publique ou privée aurait été remercié pour un tel bilan.
01:57Donc il y aura beaucoup de questions qui porteront sur sa gestion de France Télévisions.
02:03Avec un certain nombre d'échecs, de Salto à France TV Slash, à France Info TV, à la réorganisation de France 3 dont les audiences sont en train de chuter.
02:11Mais aussi à ses éventuels conflits d'intérêts.
02:13Elle a fait monter par exemple une personne qui était son directeur de cabinet, M. Sidbon Gomez, qui ne le cache pas est un militant.
02:20Il a été directeur de campagne d'Eva Jolie. Il a été directeur de campagne de Cécile Duflo.
02:24Et aujourd'hui, il concentre la direction des programmes et la direction de l'information.
02:29Il est le patron de plus de 4000 journalistes chez France Télévisions.
02:32Alors que lui-même n'a pas de carte de presse, n'a jamais été journaliste et n'a jamais caché dans son jeune parcours d'avoir été un militant.
02:40Je peux vous dire, ça ne va pas plaisanter pendant cette commission d'enquête parlementaire.
02:44Olivier Vial.
02:44Oui, d'autant plus qu'en fait, on voit depuis des années qu'il y a une dérive.
02:49Parce que cette question de la neutralité, elle est extrêmement importante.
02:52Dès lors que c'est les Français qui payent avec leurs impôts le financement de ces différentes chaînes,
02:59qu'on s'aperçoit que la gestion est effectivement hasardeuse.
03:02Il y a un rapport de la Cour des comptes qui est sorti, qui montre les dérives scandaleuses,
03:07notamment des frais donnés à certains salariés.
03:11la manière dont beaucoup d'argent a été dépensé.
03:15Mais c'est surtout la politisation accrue.
03:17Parce qu'on se plaint aujourd'hui, nous, de voir déjà que certaines personnes à l'antenne sont très marquées à gauche.
03:26Sauf que ce qui est intéressant, c'est qu'à l'intérieur de France Télévisions,
03:29les syndicats, eux, regrettent que ces personnes-là ne soient pas encore suffisamment à gauche.
03:34On a le cas, par exemple, de Léa Salamé qui est au JT de 20h,
03:38se retrouvé attaqué par la CGT qui lui reproche d'avoir,
03:41notamment sur certaines manifestations, d'avoir dit des choses
03:45et notamment d'avoir insisté sur les violences dans les manifestations.
03:48Donc on a de plus en plus une pression d'une partie des salariés
03:52qui est encore plus à gauche que les présentateurs que déjà en trouvent très à gauche.
03:56Ce qui se passe, c'est que ce n'est pas tant la neutralité,
03:58mais c'est la pluralité dans l'audiovisuel public que les téléspectateurs attendent
04:03où les auditeurs à France Inter, à France 5, à France 3, France 2.
04:09Et puis il y a aussi la gestion de l'argent.
04:12Charles Laloncle donne le rapporteur un chiffre qui quand même est vertigineux.
04:16C'est-à-dire que vous êtes patronne de France Télévisions,
04:19vous avez 80 millions d'euros de dettes depuis que vous avez commencé,
04:22et vous êtes maintenu.
04:23Attendez, dans n'importe quelle, il a raison de dire ça,
04:27dans n'importe quelle entreprise,
04:28vous êtes renvoyé Manu Militari et Joachim Leflocumad.
04:32On nous explique que les comptes de l'État sont vides,
04:36et en même temps, quand on ouvre le capot,
04:38comme dirait notre ami Pascal,
04:39on découvre dans l'audiovisuel public Gabji sur Gabji,
04:42alors on pourrait citer d'autres chiffres,
04:433,8 millions d'euros de budget taxi par an,
04:4653 voitures de fonction,
04:47un salaire moyen de 6 000 euros qui va jusqu'à 400 000 euros par an,
04:50dans le cas de Mme Ernotte,
04:51des coûts de réception qui sont multipliés par 5.
04:55En deux ans, je ne suis pas sûr que la qualité des programmes
04:56et le nombre de téléspectateurs a été multiplié par 5.
04:59C'est 400 000 euros par an ?
05:00Exactement.
05:01Écoutez, ça donne envie d'être directeur de France à l'Élysée.
05:03Et surtout, vous l'avez dit, Elliot,
05:04le problème dépasse la seule gestion des finances de l'audiovisuel public.
05:08C'est le fait, en effet, qu'on a une caste qui se prend pour une élite
05:11et qui est prête à tout pour garder le contrôle du récit,
05:14pour expliquer aux Français qu'ils ne voient pas ce qu'ils voient,
05:16qu'ils ne vivent pas ce qu'ils vivent.
05:17D'ailleurs, Mme Ernotte l'avait dit,
05:18elle avait dit qu'elle ne voulait pas représenter la France telle qu'elle est,
05:21mais telle qu'elle aimerait qu'elle soit.
05:24Donc, je pense qu'il y a urgence.
05:25Est-ce que le politique rappelle l'audiovisuel public à l'ordre en matière de la récit ?
05:29En un mot, Mathieu Hock,
05:31parce qu'après, on parlera de la polémique de la semaine,
05:34à savoir la présence de fillettes voilées à l'Assemblée nationale.
05:37De toute façon, ce ne sont jamais aux Français de se serrer la ceinture,
05:40mais c'est à l'État de se serrer la ceinture.
05:42C'est un principe fondamental.
05:44Et moi, je ne suis pas forcément sur la ligne de la privatisation,
05:46mais je peux poser quand même une question aujourd'hui.
05:48Comme vous l'avez rappelé, Elliot,
05:49l'audiovisuel public, ça coûte 4 milliards d'euros par an aux Français.
05:53La France met 5 milliards d'euros sur nos prisons.
05:55Est-ce qu'il ne faudrait pas rééquilibrer l'argent ?
05:57C'est quoi nos priorités aujourd'hui
05:59entre avoir un service public de l'audiovisuel
06:01et donner plus de moyens à nos prisons
06:03dont on sait très bien qu'elles en manquent ?
06:05C'est une question qui est légitime de se poser.
06:06Vous avez entièrement 8 milliards d'euros,
06:09c'est le budget alloué au ministère de la Culture.
06:14Dans ce budget,
06:15c'est la moitié qui est donnée à l'audiovisuel public.
06:17Vous savez que sur les 8 milliards d'euros,
06:20pour le patrimoine par exemple,
06:22c'est 13% seulement du budget
06:23qui est alloué au patrimoine.
06:26Vous avez tout compris.
06:27Si vous ajoutez 6% qui va dans le pass culture,
06:29ça fait beaucoup.
06:30Écoutez, ça crépasse.
06:31Merci.
06:32Merci.
06:33Merci.
06:34Merci.
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