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  • il y a 8 minutes
Après le passage de Boualem Sansal, écrivain retenu pendant un en Algérie, le dirigeant d'un cabinet de conseil Philippe de Gestas s'est déclaré admiratif de ce dernier.

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Transcription
00:00Tout ceci se fait avec des tractations qui se passent en coulisses, avec des discussions, avec des négociations,
00:08qui a des enjeux, et on le sait bien, c'est pour ça qu'on est tous derrière Boilem sans ça,
00:12il y a des enjeux qui dépassent largement la personne, et c'est dur à accepter, mais c'est bien le cas.
00:17Et donc je crois qu'il est normal qu'à ce stade de son retour, la parole soit comme c'est écrit, comme ça a été dit, bridée.
00:25Il me paraît à peu près évident qu'au fil du temps, cette parole va se libérer.
00:30Et on entend quelqu'un qui est extrêmement, moi je trouve qu'il force l'admiration.
00:34C'est quelqu'un qui sort d'un an de détention dans des conditions dont on a parlé, surtout au début de sa détention,
00:39mais simplement d'être privé de liberté, c'est toujours quelque chose d'insupportable.
00:44Et malgré tout, vous voyez, il sait qu'il y a des enjeux, il sait qu'il ne peut pas dire n'importe quoi, que sa famille est restée là-bas.
00:51Et je trouve beau qu'il parle des Algériens, plus exactement qu'il dise tout le mal, entre guillemets, qu'il pense du pouvoir algérien.
01:00Il faut effectivement toujours, j'oserais dire ne pas oublier, que les premières victimes de la dictature algérienne qui dure,
01:07qui dure, qui dure, qui dure depuis tant d'années, cette dictature, c'est les Algériens qui en sont les premières victimes.
01:14Et je trouve qu'il y a une vraie force d'âme. Je pense que maintenant, il faut être soulagé, se réjouir.
01:21En plus, un grand esprit est de nouveau libre, une grande parole est nouveau libre.
01:25Il va pouvoir nous faire profiter à nouveau de cet équilibre et de son intelligence.
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