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  • il y a 2 heures
L’enquête sur la détention illicite d’une clé USB, contenant de la propagande jihadiste, par Salah Abdeslam a été élargie ce samedi. Trois personnes sont en garde à vue, a appris CNEWS auprès du Parquet national antiterroriste (Pnat), dans le cadre d’une enquête pour «association de malfaiteurs terroriste en vue d’un crime contre les personnes». Pour le politologue Luc Gras, «quand on est en prison, on ne doit pas pouvoir continuer ses activités».

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Transcription
00:00Je veux simplement dire que les Français ne comprennent pas comment ça se peut
00:05que dans les prisons françaises, il y ait des ordinateurs qui puissent circuler,
00:08il y ait des clés USB qui puissent circuler, etc.
00:10On ne comprend pas.
00:12À partir de là, il y a vraiment un problème.
00:14Ce n'est pas une question de coûts, ce n'est pas une question financière,
00:17il y a une question de rigueur.
00:18C'est-à-dire que quand une personne est en prison,
00:20normalement elle ne devrait pas pouvoir accéder à des ordinateurs.
00:23Je crois que même l'ancien président de la République qui est actuellement à la santé,
00:26je ne suis pas sûr qu'il dispose actuellement d'un matériel de cette nature.
00:30Il y a un problème.
00:31Quand on est en prison, normalement, on ne doit pas pouvoir continuer ses activités.
00:35Ce n'est pas possible.
00:36Sauf à considérer que les services ont un intérêt à ce que les gars continuent à communiquer
00:42pour qu'on puisse aller chercher plus avant les différentes ramifications des mouvements terroristes.
00:48Mais autrement, ça ne devrait pas avoir lieu.
00:51En prison, on ne devrait pas pouvoir communiquer avec l'extérieur.
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