- il y a 6 minutes
- #midinewswe
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il est presque midi, oui, il est presque midi, je suis ravi de vous accueillir, de vous retrouver pour votre Midi News week-end.
00:07Je vous présente notre équipe du samedi dans quelques instants, mais tout de suite, on commence par un tour complet de l'information.
00:13Avec Sandra Tchumbo, que j'ai eu le plaisir de retrouver comme tous les samedis dorénavant. On commence par ce petit tour de l'info.
00:19Et on démarre avec ses propos d'Emmanuel Macron. Il a déclaré les bijoux volés au Louvre seront retrouvés.
00:26Le président français l'a réaffirmé hier lors d'un déplacement au Mexique.
00:30Vous le voyez, nous avons commencé à interpeller une partie de la bande qui a mené ce vol.
00:34Les bijoux seront retrouvés, ils seront arrêtés, ils seront jugés.
00:38Le président français a également promis une meilleure sécurisation du musée parisien.
00:42A l'international, la dépouille rendue ce vendredi à Israël par le Hamas, c'est celle de Lior Rudev, 61 ans.
00:49Cet otage israélo-argentin a été tué le 7 octobre 2023 à Nir et Yitzhak.
00:54Il tentait de protéger ce kibbutz proche de la bande de Gaza.
00:58Cinq corps d'otages doivent encore être remis par le mouvement palestinien, soit 28 au total.
01:04Et puis James Watson, pionnier de l'ADN, est décédé à l'âge de 97 ans.
01:08Le prix Nobel américain a révolutionné la science en avril 1953 avec son collègue Francis Crick.
01:14Leur travail a aussi bien révolutionné la recherche médicale que l'agronomie ou les biotechnologies.
01:19Un accomplissement majeur terni par des propos racistes dans les années 2000.
01:23Vous avez terminé ?
01:25J'ai terminé.
01:26On se retrouve dans ?
01:2730 minutes.
01:27Eh bien dans 30 minutes avec plaisir et joie.
01:30Je vous présente tout de suite notre équipe du samedi.
01:33Sarah Salman, avocate, bonjour.
01:35Bonjour Thierry.
01:36Ravie de vous retrouver.
01:37Vous donnez fidèle de cette émission, je le remarque.
01:41Sabrina Birlin-Bouillet, notre spécialiste police-justice est avec nous avec une information qu'on va développer immédiatement dans quelques instants.
01:47Samy Biadjoni, essayiste, est avec nous aussi.
01:50Bonjour.
01:51Elodie Huchard.
01:52Bonjour.
01:53C'est vous qui l'ai occupé le fauteuil demain ?
01:54Exactement.
01:55Vous faites bien de me le rappeler Thierry.
01:57Je vous le rappelle.
01:57Voilà.
01:58Parce que demain je ne suis pas là, j'ai piscine.
01:59C'est vrai.
02:00Exactement.
02:00Et puis notre ami Amine Elbaï.
02:03Bonjour.
02:03Moins de deux, vous étiez en retard, mon cher.
02:05En tant que Sabrina.
02:06Oui, voilà.
02:07J'étais sur le repas.
02:08J'ai l'excuse.
02:09Exactement.
02:10Vous avez une excuse.
02:10Allez, pour commencer justement cette information que nous vous disposez depuis ce matin, ma chère
02:15Savina Birlin-Bouillet, on en parlait hier.
02:18Je veux parler de Salah Abdeslam, condamné, je le rappelle, à perpétuité incompressible
02:23pour sa participation aux attentats du 13 novembre 2015.
02:27On évoquait hier qu'il consultait tranquillement de la propagande islamiste depuis sa cellule
02:32avec des clés USB fournies notamment par sa compagne.
02:34Et là, changement avec un rebondissement dans cette enquête.
02:38Racontez-nous.
02:39Oui, tout à fait.
02:40L'enquête se précise autour de Salah Abdeslam et de son utilisation de clés USB depuis
02:45sa cellule de prison.
02:46Clés USB qui contient des documents de propagande djihadistes.
02:50Le parquet national antiterroriste nous révèle ce matin que cette enquête préliminaire,
02:55d'abord ouverte pour recel d'objets illicites à détenus.
02:58C'est étendu désormais.
03:00C'est une enquête pour l'association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation
03:04d'un crime contre les personnes.
03:06Cela veut dire quoi ?
03:07Et bien que possiblement, Salah Abdeslam était en lien avec des individus dont le but
03:12était de préparer un acte terroriste.
03:15Et tout cela depuis sa cellule, lui qui est détenu, je vous le rappelle, à la prison
03:18de haute sécurité de Vendin-le-Vieil.
03:21Autre information.
03:22En plus de Salah Abdeslam qui a déjà été placé en garde à vue à deux reprises
03:27depuis mardi, sa compagne elle aussi est placée en garde à vue.
03:30Garde à vue toujours en cours, même si on est au-delà des 96 heures.
03:34Cette garde à vue peut aller jusqu'à 144 heures, donc six jours, puisque ce dossier
03:38relève du terrorisme.
03:39J'ajoute que deux autres personnes ont été placées en garde à vue du chef d'association
03:44de malfaiteurs terroristes.
03:45Garde à vue là aussi toujours en cours.
03:47Et on comprend avec ces dispositions prises par la justice l'importance et la gravité
03:52de cette enquête.
03:53Ça change du tout au tout.
03:55Par rapport à ce qu'on évoquait hier, on est loin.
03:57On monte d'un cran en termes de gravité.
03:59Indiscutablement.
03:59Et c'est une information très très très importante que vous nous donnez là.
04:03Elodie Huchard, Gérald Darmanin, garde des Sceaux, suit le dossier depuis le départ
04:07avec une énorme attention évidemment.
04:09Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a eu quelques défaillances.
04:11Les défaillances, elles dataient de son prédécesseur, si je puis me permettre.
04:15Oui, les défaillances des prédécesseurs d'ailleurs du garde des Sceaux.
04:20Effectivement, c'est à l'époque où Didier Migaud était ministre de la Justice qu'il
04:24avait été accepté que Salah Abdeslam ait un ordinateur.
04:27Ce qui peut déjà poser problème.
04:29On se rend compte qu'effectivement, il y a eu des défaillances de sécurité.
04:32Sabrina le rappelait.
04:33Où il a pu se procurer justement notamment cette clé USB.
04:36Dès l'arrivée du ministre de la Justice à Vendôme en décembre dernier, il a été
04:39décidé qu'évidemment l'ordinateur lui était retiré, qu'il n'a rien à faire avec
04:43un ordinateur et qu'il fallait véritablement renforcer la sécurité autour de Salah Abdeslam.
04:48C'est pour ça qu'une enquête a été ouverte.
04:50C'est pour ça que le parquet national antiterroriste a été également saisi.
04:54Et on rappelle qu'il a un régime particulier.
04:56Alors certes, il est à Vendôme-le-Vieille, pas dans la partie des narcotrafiquants parce
04:59que la loi a été conçue pour les narcotrafiquants.
05:03Et qu'en l'occurrence, Salah Abdeslam n'en est pas un.
05:05Mais il est à l'isolement.
05:06Donc certes, il n'a pas les parloirs hygiaphones comme les narcotrafiquants.
05:09Mais évidemment, il n'a pas d'unité de vie familiale par exemple et pas d'activité.
05:13Ce qu'il faut aussi comprendre, c'est que plus globalement dans la justice et dans les
05:16prisons, on le voit si on se réfère à Éric Dupond-Moretti ou à Dizier Migaud qui
05:20certes est resté moins de temps.
05:21C'est qu'on a eu plutôt des ministres, je ne dirais peut-être pas jusqu'à dire,
05:26pour détenus.
05:26Mais en tout cas, qui n'étaient pas forcément choqués.
05:28Qu'il y ait du carte dans la cour d'une prison.
05:30Qu'il y ait des activités ludiques.
05:32Tout ça a été supprimé par l'administration de Gérald Darmanin.
05:36Et donc, évidemment, ça prend du temps parce qu'il y a beaucoup de retard qui a été
05:39pris.
05:39Et idéologiquement, on voit qu'en tout cas, ça tranche avec Didier Migaud ou Éric Dupond-Moretti
05:43notamment.
05:44C'est le moins qu'on puisse dire.
05:45Merci pour ces précisions et cette analyse politique, ma chère Elodie Huchard.
05:48Sarah Salman.
05:49La clé USB, il n'avait pas le droit de l'avoir.
05:51En revanche, l'ordinateur, c'est une circulaire de 2009 qui prévoit que pour s'instruire
05:54et pour étudier, les détenus, s'ils ont l'accord du directeur de l'établissement pénitentiaire,
05:59peuvent l'avoir.
05:59Ça aussi, ça pose question.
06:01On leur laisse un ordinateur s'ils ont l'accord.
06:03Il avait cet accord.
06:04Pourquoi on laisse un ordinateur à une des personnes les plus dangereuses de France ?
06:08C'est aussi quelque chose qui devrait quand même nous interroger.
06:10Il est dans le quartier, vous le disiez, des détenus particulièrement surveillés.
06:15Sous le régime de l'isolement.
06:17Et donc, il change de cellule régulièrement et on lui laisse, avec l'accord de la direction,
06:21un ordinateur.
06:22Donc, si on ne lui avait pas laissé l'ordinateur, il aurait pu préparer ce projet dans sa tête,
06:26mais pas matériellement.
06:27Alors, dans les faits, ce qui se passe, c'est que tous les trois mois, en effet, il change
06:30de cellule.
06:31Et à ce moment-là, le service informatique de la prison réquisitionne l'ordinateur
06:36et fouille.
06:37Et c'est là qu'ils ont trouvé des traces de clés USB sur son ordinateur personnel.
06:42Samy, quelle est votre réaction ?
06:44En plus, il s'adonnait à des leçons plus-plus sur l'islamisme.
06:49C'est ce qu'il appelle s'instruire.
06:52Voilà, exactement.
06:53Non, mais je peux comprendre que ça peut interpeller un grand nombre de personnes, sachant
06:57que le 13 novembre 2025, on va commémorer...
07:00Il laisse un ordinateur qui soit validé par l'administration pénitentiaire.
07:03Bien sûr.
07:03Et je me mets à la place des familles des victimes.
07:04Et quand on écoute les familles des victimes, je comprends qu'elles soient complètement
07:08révoltées.
07:08Évidemment.
07:09Et quand on voit le changement de cap entre le débat qu'on a pu avoir, les débats
07:13qu'on a pu avoir hier et ce que vous nous donnez comme informations aujourd'hui,
07:16évidemment, on n'est plus du tout dans le même cap.
07:18Il dit qu'il suivait ses cours, mais il ne s'agissait pas de cours d'islamisme
07:23avancé, bien évidemment, au départ.
07:25Enfin, je pense qu'il faut dissocier deux choses.
07:28Il y a les droits de l'homme dans leur conception la plus large.
07:31Et ces droits de l'homme prévoient effectivement le droit à l'instruction.
07:34Il s'agit de peines incompressibles à perpétuité.
07:36Je pense qu'on peut entendre quelqu'un et accès à de l'information.
07:41Ce qu'on ne peut pas...
07:42À mon avis, il faut véritablement dissocier les choses.
07:44Ce qu'on ne peut pas accepter, c'est des...
07:47Mais après le Louvre, je crois qu'on commence à être habitués.
07:50Ce sont des pratiques en termes de cybersécurité dignes des années 70
07:53où on peut introduire une clé USB.
07:55Dans n'importe quelle entreprise, ou grande entreprise,
07:57on n'introduit plus de clés USB.
07:58C'est très simple.
07:59Par ailleurs, ces ordinateurs sont coupés du réseau.
08:01Donc, ils ne présentent pas de risque en tant que tel.
08:03Si vous préchargez du contenu, ce n'est pas là le problème.
08:05Le problème, c'est notre capacité à encadrer, à protéger,
08:09à avoir le bon niveau d'exigence.
08:10Notre problème, c'est qu'on a laissé effectivement quelqu'un
08:14se re-radicaliser alors qu'on nous a expliqué
08:16qu'il était en processus de déradicalisation.
08:18Oui, on le voit bien.
08:19On l'a bien compris.
08:20Très réussi, disons.
08:21C'est très réussi.
08:22Effectivement, ça marche.
08:23Sabouina ?
08:23Ça montre aussi le risque du parloir physique.
08:27En effet, les narcotrafiquants, eux, c'est un parloir avec IGFAN.
08:30Cette vitre qui empêche tout contact physique.
08:32Lui, non.
08:33Il avait un parloir qui permettait sans doute la proximité
08:37de recevoir cette clé USB et de l'échanger, du moins.
08:42Ce qui est intéressant, c'est qu'on a appris ce matin,
08:45avec nos informations, que ce week-end a été décidé
08:48que c'est fini maintenant pour lui.
08:50En tout cas, en ce moment, le parloir physique,
08:52ce sera un parloir avec IGFAN, ce qui lui déplaît fortement
08:54puisqu'il dit que les pénitentiaires, les surveillants pénitentiaires
08:58essayent de le pousser à bout pour qu'ils commettent des actes violents.
09:01Voilà le discours qu'ils entendent aujourd'hui
09:04à la prison de Vendin-le-Vieille.
09:05Enfin, personne n'a cité à consulter des sites, etc.
09:08Voilà, je dis ça, une fois que j'ai dit ça.
09:11Amine, je ne vous ai pas interrogé.
09:13Je vous signe également que le procureur national antiterroriste
09:17affirme que la menace djihadiste est la plus importante
09:19à la fois dans son volume et dans le niveau de préparation
09:21des passages à l'acte.
09:22Et ça s'accroît depuis trois ans.
09:25Si vous voulez, cher Thierry, il faut distinguer deux éléments
09:27sur ce sujet, qui d'ailleurs, moi, me touche
09:29dans ma plus forte sensibilité, puisque j'ai été confronté
09:33face à l'islamisme.
09:34Et j'ai moi-même une sœur en prison détenue
09:37pour des faits d'association de malfaiteurs
09:39en relation avec une entreprise terroriste.
09:40Il y a le volet pénal.
09:42Et sur le volet pénal,
09:44Salah Abdeslam, pardonnez-moi,
09:47a déjà été condamné à la perpétuité incompressible.
09:51Donc en réalité, il est prêt aujourd'hui à tout.
09:54Et vous avez un individu violent responsable
09:56du plus grand commando dans notre histoire contemporaine
09:58dans le cadre d'une attaque terroriste sur notre sol.
10:02Et évidemment, l'administration pénitentiaire
10:04doit prendre toutes les mesures qui s'imposent
10:06face à cet individu radicalisé.
10:09Mais il y a aussi le volet administratif.
10:11Et moi, c'est plus ce volet administratif
10:12qui m'intéresse.
10:13Parce que sur ce volet administratif,
10:15il n'existe pas de quartier de lutte
10:17contre la criminalité terroriste.
10:20Il existe des QLCO contre la criminalité organisée.
10:24En réalité, sur la lutte contre le terrorisme,
10:26il existe deux quartiers en prison.
10:28Un quartier d'évaluation de la radicalisation
10:31qu'on appelle le CARE.
10:32Un quartier de prise en charge de la radicalisation
10:34qu'on appelle le QPR.
10:36L'isolement n'a jamais été...
10:37L'isolement administratif strict
10:40qui a été décidé pour Salah Abdeslam,
10:42n'a jamais été une politique pénitentiaire
10:44de prise en charge de la radicalisation.
10:46Ce n'est uniquement une politique
10:47qui permet, en fait, dans le temps,
10:51de reporter les mesures
10:53en vue d'évaluer à long terme
10:55son admissibilité dans un quartier
10:57d'évaluation de la radicalisation.
10:58Mais il va falloir aussi se poser,
11:00en réalité, la question
11:00de la prise en charge
11:02des détenus radicalisés en prison.
11:03Parce que moi, c'est ce que je fais au quotidien.
11:05Moi, chaque semaine,
11:07je vais rencontrer des détenus radicalisés
11:09dans les prisons.
11:12Et chaque semaine, en fait,
11:12j'ai un peu le même témoignage.
11:14C'est qu'en fait,
11:15on ne fait que reporter les effets
11:16de la patate chaude.
11:18On redistribue la patate chaude
11:19au service de renseignement intérieur,
11:22au ministère de l'Intérieur,
11:23qui, eux, ne doivent uniquement
11:24qu'anticiper leur sortie de prison.
11:28Il n'y a pas de lien, aujourd'hui,
11:30aussi grave soit-il,
11:31il n'y a pas de lien
11:31entre la direction des renseignements pénitentiaires
11:34et la direction du renseignement de l'Intérieur.
11:38Ce sont deux services
11:39qui ne communiquent pas ensemble.
11:40Et pour ceux qui ne seraient pas convaincus,
11:42regardez aujourd'hui
11:43la façon dont Nicolas Sarkozy,
11:45qui est actuellement à l'isolement
11:46à la prison de la Santé,
11:48se trouve,
11:49puisqu'il est protégé
11:50par deux agents
11:51du ministère de l'Intérieur.
11:52Et cette mesure-là
11:53avait d'ailleurs choqué
11:54toute l'administration pénitentiaire.
11:56Parce qu'encore une fois,
11:57les Français doivent savoir
11:58que nous avons deux administrations
12:00qui agissent
12:01pour le même objectif
12:03et qui ne communiquent pas ensemble.
12:04Donc, voilà pourquoi
12:05il peut y avoir aussi
12:06un certain nombre de failles.
12:08Et je crois que
12:08ces mesures-là
12:09auraient pu être anticipées
12:10par un parloir à Ijiaphone
12:11depuis très longtemps,
12:13par un régime
12:14de fouille à nu
12:15intégrale systématique
12:16compte tenu de la personnalité
12:17de M. Salah Abdeslam
12:18et aussi
12:19compte tenu de son statut
12:21de détenu particulièrement surveillé
12:23qui aurait nécessité ici
12:24de surveiller
12:25comment et dans quelles conditions
12:26il a obtenu
12:27cette clé USB.
12:28Cette clé USB, d'ailleurs,
12:29qui ne contenait pas de cours,
12:30mais qui contenait
12:30les vidéos d'Omar Omsen,
12:3219HH,
12:33qui était en fait
12:33typiquement
12:35la doctrine et la propagande
12:36de tous les djihadistes
12:37candidats partis en Syrie
12:39depuis la France.
12:41Serwina,
12:42vous voulez réagir quelque chose ?
12:43Oui, c'est compliqué
12:44pour la pénitentiaire
12:44de toucher à certains éléments
12:46comme le parloir
12:47avec Ijiaphone.
12:48Pourquoi ?
12:49Parce que plus on leur retire
12:50des droits
12:50à ces détenus si particuliers,
12:52plus ils se plaignent
12:54auprès de leurs avocats
12:54qui font remonter
12:55des décisions
12:56et qui expliquent
12:57que ça paraît
12:58des conditions inhumaines.
12:59Et parfois,
13:01le tribunal donne raison
13:02à l'avocat de ces détenus.
13:03La Cour européenne
13:04des droits de l'homme
13:04souvent,
13:05un traitement inhumain
13:06est dégradant
13:06parce que ce sont
13:07des personnes
13:07qui restent détenues
13:09et qui ont des droits
13:10malgré tout.
13:11C'est vrai que la Cour européenne
13:12des droits de l'homme
13:12sanctionne dans ce cas-là
13:13la France.
13:14On a été sanctionnés
13:15à plusieurs reprises.
13:15C'est aussi pour cela
13:16qu'ils font quand même attention.
13:18Comme dans le cas
13:19de Redouane Feil,
13:19par exemple.
13:20On avance les amis.
13:21On va revenir encore
13:22une fois ce samedi
13:24sur ce qui s'est passé
13:24à la Philharmonie de Paris
13:25jeudi
13:26avec des images sur Alice
13:28totalement lunaire.
13:29On vous en a beaucoup parlé
13:30hier.
13:31Donc,
13:31quatre manifestants,
13:32je parle sous votre gouverne,
13:32ma chère Sabrina,
13:34pro-palestiniens
13:35ont donc été placés
13:35en garde à vue
13:36dont un fiché S.
13:38On va peut-être y revenir
13:38dans quelques instants
13:39avec vous.
13:39Mais d'abord,
13:40on rappelle des faits
13:41avec Godaig Bey.
13:42Des fumigènes allumés
13:51dans la foule
13:51et de violents affrontements
13:53entre les spectateurs.
13:54Par trois fois hier soir,
13:56le concert de l'Orchestre
13:57Philharmonique d'Israël
13:58a été interrompu à Paris
14:00par des militants.
14:01Ce spectateur,
14:02dans l'Assemblée
14:03au moment des faits,
14:03raconte sa frayeur.
14:04J'ai eu tout su très très peur
14:05et mon premier réflexe
14:07c'était de me lever
14:08et d'essayer d'étendre
14:09ce fumigène
14:09qui mettait en danger
14:10des centaines de personnes.
14:13Les cris,
14:14c'était Israël assassin,
14:15génocide.
14:17Selon le parquet de Paris,
14:18trois hommes et une femme
14:19ont été placés
14:20en garde à vue
14:20pour participation
14:22à un groupement
14:22en vue de commettre
14:23des violences
14:24ou dégradations
14:25et organisations
14:26de manifestations
14:27non déclarées.
14:28L'un des individus
14:29interpellés,
14:29âgés d'une vingtaine d'années
14:31et fiché S
14:32pour ses liens
14:33avec la mouvance contestataire.
14:34La Philharmonie de Paris
14:35a annoncé portée plainte
14:37et dans un communiqué,
14:38elle condamne fermement
14:39ces incidents.
14:40Rien ne peut justifier
14:41de telles actions.
14:42Quelles que soient
14:42les opinions de chacun,
14:43il est tout à fait inadmissible
14:44de menacer la sécurité
14:46du public,
14:46des personnels
14:47et des artistes.
14:48De son côté,
14:49la ministre de la Culture
14:50Rachida Dati
14:51a réagi sur X.
14:53La violence n'a pas sa place
14:54dans une salle de concert.
14:56La liberté de programmation
14:57et de création
14:58est un droit fondamental
14:59de notre République.
15:01Une fois le calme
15:01revenu dans la salle,
15:03en réponse aux provocations,
15:04l'orchestre philharmonique
15:05a entonné
15:06l'hymne national israélien.
15:07C'était une belle façon
15:16évidemment de conclure
15:17cette séquence.
15:19On revient sur les profils
15:20peut-être Sabouina ?
15:21Oui, quatre individus
15:22ont été placés en garde à vue.
15:23Ils sont principalement
15:24mis en cause
15:25pour participation
15:26à un groupement
15:27en vue de commettre
15:28des violences
15:29ou des gradations.
15:29Ils sont trois hommes
15:31et une femme.
15:31Ils sont qualifiés
15:32de militants pro-palestiniens
15:34par le ministre de l'Intérieur
15:35Laurent Nunez.
15:36Dans le détail,
15:37voici ce que l'on sait
15:38de leur profil.
15:39Déjà, on apprend
15:39que l'un des suspects
15:40est fiché S
15:42pour ses liens
15:42avec la mouvance
15:43contestataire
15:45selon une source
15:46proche du dossier.
15:46Puis, concernant
15:47leur identité,
15:48les trois hommes
15:48sont tous les trois français.
15:50Ils s'appellent Yassir,
15:51Ahmed et Manel.
15:52Ils ont entre 20 et 30 ans
15:54et je vous le disais,
15:55l'un des interpellés
15:56est déjà fiché S.
15:58Sarah, ce qui s'est passé
15:59c'est totalement dingue.
16:02Je le disais tout à l'heure,
16:03on est à quelques jours,
16:04on va commémorer
16:05le 13 novembre.
16:07On est dans une salle
16:08de concert,
16:08la Philharmonie.
16:10Et on rentre
16:11avec des fumigènes
16:13alors qu'on savait
16:13puisque la CGT
16:14ne souhaitait pas
16:16que ce concert se déroule.
16:17Il y avait des mesures
16:18de sécurité.
16:19On verra peut-être
16:19l'image,
16:20je ne sais pas
16:20si on l'a,
16:21mais de contrôle,
16:23on a su,
16:23on l'a voir.
16:24On voit cette image,
16:25on a confisqué
16:26des parapluies,
16:27des bouteilles d'eau,
16:28etc.
16:29Mais ils tentent
16:30de justifier leur attitude
16:31en disant,
16:31compte tenu de la situation
16:32Israël-Gaza,
16:34c'est bien ça.
16:35Sauf que quand on regarde
16:35le chef d'orchestre,
16:37là, Fshani,
16:38il est pour la solution
16:39à deux États,
16:39il est contre
16:40Benjamin Netanyahou
16:41et donc ce gouvernement.
16:42Donc même cette justification
16:44qui ne devrait même
16:45pas exister,
16:46eh bien ça tombe à l'eau.
16:47Ça veut dire que c'est un prétexte
16:49pour venir bordéliser
16:50un lieu où il y a des juifs.
16:52C'est ça la réalité.
16:53Et des gens qui sont opposés
16:55à Benjamin Netanyahou,
16:56il y en a beaucoup.
16:57Et quand bien même,
16:58on ne va pas faire un parallèle
16:59entre la situation là-bas
17:01et des personnes
17:01qui n'ont absolument
17:02rien demandé,
17:03qui venaient juste
17:03assister à un spectacle.
17:05Donc c'est parfaitement
17:06scandaleux.
17:07Il ne faut pas non plus
17:08sous-estimer le danger
17:10des fumigènes.
17:11Parce que l'utilisation
17:12de fumigènes
17:13dans un lieu fermé,
17:14c'est un risque réel
17:16d'incendie.
17:16C'est un risque majeur.
17:17Et Jean-Luc Mélenchon
17:18dit simplement
17:18que c'était une manifestation
17:20qui s'est...
17:20Oui, on va revenir
17:21sur l'aspect politique.
17:22C'était un peu tendu.
17:23Je vous propose,
17:24je vous donne la parole,
17:25mais je vois qu'on écoute
17:26le témoignage,
17:26parce qu'on a recueilli
17:27beaucoup de témoignages
17:27de spectateurs, etc.
17:29Et hier,
17:30on écoutera également
17:30tout à l'heure
17:31Laurence Farré qui était.
17:33Écoutez le témoignage
17:34de cette spectatrice
17:35qui assistait au concert.
17:38On sentait qu'il y avait
17:39une atmosphère un peu...
17:42Il n'y avait pas
17:43d'esprit délétère,
17:44mais on sentait
17:45qu'il y avait
17:45une relative tension.
17:47Il y a eu trois incidents.
17:48Un premier avec une personne
17:49qui était en bas.
17:50Ils se sont bien positionnés.
17:51Je pense que c'était orchestré.
17:53Moi, je suis convaincue
17:54de complicité,
17:56même à l'intérieur.
17:58Une première personne
18:00qui a jeté
18:01une petite alarme
18:02qui a fait
18:03beaucoup de bruit
18:03et qui a interrompu
18:04le spectacle.
18:05Il y a un vigile
18:06qui n'a pas eu besoin
18:08de faire sortir
18:09cette personne
18:09qui est partie d'elle-même
18:10et qui a ensuite
18:11fait sortir cette petite alarme.
18:13Il y a eu ce deuxième incident
18:14qu'on voit partout
18:15sur les réseaux sociaux
18:16qui a fait le buzz
18:16avec ce fumigène.
18:19Cette personne était isolée
18:20mais avait véritablement
18:22l'intention de perturber.
18:24Je pense que les gens
18:25ont été plus inquiets
18:26par la fumée du fumigène
18:28et l'orchestre aussi
18:30puisque l'orchestre
18:31a décidé de sortir.
18:31Il y a eu ensuite
18:33un troisième assinome
18:34qui s'est révélé
18:35être beaucoup plus estompé.
18:37Apparemment,
18:37c'était une personne,
18:38une femme
18:39qui a sorti
18:39un drapeau palestinien.
18:42Alors,
18:42Amine Elbey,
18:43évidemment,
18:44on verra
18:44quelles sont
18:45les conclusions
18:45de l'enquête.
18:48Complicité
18:48ou pas complicité,
18:50on le verra.
18:51Et tout ça,
18:51il faut être très prudent.
18:52Amine Elbey est là,
18:53donc je suis d'une grande prudence
18:56évidemment dans ce que j'affirme
18:57mais on peut potentiellement
18:59le subodorer aussi.
19:00Écoutez,
19:00moi j'estime,
19:01cher Thierry,
19:02qu'il y a eu des failles
19:03ce soir-là
19:03dans le schéma
19:04et dans l'organisation
19:05du maintien de l'ordre.
19:07Il y a,
19:07sur le site internet
19:08de la préfecture de police
19:10de Paris,
19:11deux arrêtés
19:12qui avaient été édictés
19:13par le préfet de police.
19:14Un premier arrêté
19:15qui autorisait le survol
19:16du périmètre
19:18de la Philharmonie
19:19de Paris
19:20par drone
19:21pour surveiller
19:22pour surveiller
19:24effectivement le périmètre
19:25et assurer
19:26la sécurité
19:26des spectateurs.
19:28Et il y avait aussi
19:29un deuxième arrêté
19:29qui a été édicté
19:30par le préfet de police
19:31qui interdisait
19:33notamment
19:33le port d'engin pyrotechnique
19:35et instituait
19:36différentes mesures
19:37de police ce soir-là.
19:39Donc moi,
19:39à un moment donné,
19:40la question
19:41qui doit aussi se poser
19:42dans le débat public,
19:43c'est aussi
19:44la responsabilité
19:45de l'autorité de police
19:46à assurer
19:48l'ordre public
19:49extérieur
19:50à la Philharmonie.
19:51Parce que la question
19:52qui se pose aussi,
19:53c'est comment
19:53ces fumigènes
19:54ont pu rentrer
19:55au sein de la Philharmonie ?
19:56Comment des manifestants
19:57qui avaient appelé
19:58depuis des heures
19:59et des jours avant
20:00justement,
20:02tout le monde savait
20:03qu'il allait y avoir
20:03effectivement des représailles.
20:05On aurait pu
20:06en amont
20:07davantage mobiliser
20:08la sécurité.
20:08Ce qui est dingue,
20:08c'est quand vous avez montré
20:09la photo,
20:10il y a eu des contrôles
20:10effectués,
20:11mais les fumigènes
20:12sont passés à l'as.
20:12Il y a eu des contrôles
20:13effectués par la sécurité
20:15intérieure,
20:16par des mesures
20:16de palpation
20:17avant d'entrer
20:18dans la salle.
20:19Mais la question
20:20qui se pose,
20:20c'est aussi
20:20ce qu'il y a autour.
20:22Parce qu'avec autant
20:24de mesures réglementaires
20:26qui violent
20:27quand même
20:27nos libertés publiques,
20:29ce n'est pas rien.
20:30Vous savez,
20:30l'autorisation de survol
20:31de la Philharmonie
20:32par drone
20:33qui a été autorisée
20:33ce soir-là,
20:34ça a été autorisé
20:35en vertu de la loi CILT,
20:36de la loi de sortie
20:37d'état d'urgence,
20:38de la loi contre le terrorisme.
20:39C'est-à-dire que l'État
20:40a quand même sorti
20:41les gros moyens juridiques.
20:43Sauf que derrière,
20:44les textes,
20:45l'application de la loi
20:46ne suit pas.
20:48Et c'est aussi
20:48ce sujet-là
20:49qu'il faut remettre
20:50sur la table
20:50parce qu'il faut
20:51à un moment donné
20:51aussi nommer les coupables.
20:54Samy,
20:54je vous donne la parole
20:55dans quelques instants.
20:56Je veux qu'on écoute
20:56l'ambassadeur d'Israël
20:57en France
20:58qui était notre invité
20:59hier exclusif
21:00dans Punchline,
21:02Joshua Zarka
21:02qui assistait d'ailleurs
21:03à ce concert
21:04et qui a réagi
21:06hier soir dans Punchline.
21:08Ce n'est pas le public
21:09parce que le public,
21:10je pense clairement
21:11en a assez de tout ça.
21:12Ce n'est pas le public
21:13mais c'est encore une fois
21:13des acteurs politiques
21:15qui ont besoin
21:17de ce conflit
21:18pour continuer
21:19d'exister politiquement.
21:20Ils en ont simplement besoin
21:21et ils le font
21:22sur le dos d'Amir,
21:24ils le font sur le dos
21:24de la Philharmonie d'Israël,
21:26ils le font sur le dos
21:27du public
21:28qui vient écouter
21:29de la musique.
21:30Les Français
21:30en ont assez
21:31de cette instrumentalisation
21:33cynique
21:34de ce qui se passe
21:35en Israël
21:36et de l'instrumentalisation
21:39qui est faite
21:40par certains partis politiques
21:41du conflit israélo-palestinien
21:43à des fins politiques
21:44cyniques en France.
21:46Simplement,
21:46je pense que le public
21:47en a assez.
21:48Joshua Azarka,
21:49invité hier dans Punchline
21:51qui réagissait évidemment.
21:52Samy ?
21:53Oui, alors deux éléments
21:54déjà de manière
21:55tout à fait surprenante.
21:57Une partie des observateurs
21:58et de la classe politique
21:59n'a vu
21:59dans ce qui s'est passé
22:01de gravissime
22:02pour toutes les raisons
22:02qui ont été...
22:03C'est la géométrie variable,
22:04vous le savez bien.
22:04Oui, mais n'a vu
22:06qu'un pauvre homme
22:07se faire violenter
22:08par une foule.
22:08Oui, mais ça,
22:09c'est une certaine...
22:10Pardon ?
22:11Une certaine partie
22:11de la classe politique.
22:12Oui, j'imagine
22:13que vous serez la calme.
22:14Oui.
22:15Donc, on a des postures
22:17qui révèlent en fait
22:18ce qu'il se produit
22:19aujourd'hui.
22:20Les gens sont incapables
22:21désormais de traiter
22:22paisiblement.
22:24Ce n'est pas nouveau,
22:25mais là,
22:25on franchit des étapes.
22:26La question du conflit
22:27israélo-palestinien,
22:29israélo-kazaoui,
22:30israélo-hamas.
22:31C'est-à-dire qu'il y a
22:32finalement une grande
22:34désormais tout ce qui est
22:35attaché à l'image d'Israël,
22:37fusse de la culture,
22:39est un acte politique,
22:40devient un acte politique
22:41et est condamné pour cela
22:43et visé par des actions
22:44dures pour cela.
22:45Je voulais simplement
22:46souligner quelque chose.
22:47Pour moi,
22:48il y a la situation singulière,
22:50mais c'est aussi
22:51à recontextualiser
22:52dans ce que je vais appeler
22:52l'extension du domaine
22:54de la lutte
22:55et du domaine
22:56de l'activisme.
22:57On a laissé prospérer aussi
22:59depuis probablement
23:01plus de cinq ans
23:02des actions
23:03qui étaient des actions
23:04que certains
23:04qualifient de pacifistes
23:05mais qui ont été
23:06des actions qui ont été
23:07menées dans des lieux
23:07culturels comme
23:08les épandages de peinture
23:10sur des tableaux historiques
23:13et à peu près
23:14sans gravité.
23:15C'est-à-dire que finalement,
23:16ce genre d'actions,
23:17tout le monde le sait,
23:18elles sont très médiatiques
23:20donc très utiles
23:21du point de vue
23:21de la communication
23:21des causes défendues
23:23et elles induisent
23:24très peu de conséquences.
23:26Je crois que nous sommes
23:27aussi responsables
23:28à ce titre-là
23:28de ne pas avoir été fermes.
23:30Il est désormais
23:31nécessaire
23:32que l'on agisse différemment.
23:34Alors,
23:35les réactions politiques,
23:36évidemment,
23:37je le disais,
23:37elles sont à géométrie variable.
23:39Ce qu'il y a de dingue,
23:39c'est qu'avec les filles,
23:41ils ont une stratégie
23:42jusqu'au boutiste
23:43sur le sujet.
23:45D'ailleurs,
23:45un rassemblement
23:46a été organisé
23:46hier devant le commissariat
23:48du 19e arrondissement,
23:50Sabouina,
23:50où étaient interrogés
23:52et les interpellés.
23:52Comme d'habitude,
23:53il y avait des drapeaux
23:54des filles palestiniens.
23:55En même temps,
23:56c'est leur cœur
23:57de métier.
23:58On a même vu,
23:59je ne vous ai pas passé l'image,
24:00mais Sophia Chiquérou
24:02qui s'est même filmée
24:03devant le commissariat
24:04et évidemment,
24:06avec toujours le même discours.
24:07Je vous propose d'écouter
24:08d'ailleurs ce que disait
24:09Manon Aubry hier,
24:11interrogée par Romain Desarves.
24:12Ah oui,
24:13des propos,
24:14oui,
24:14mais toujours la même chose.
24:17Et je le disais hier.
24:18C'est normal que ce soit
24:18la même chose
24:19puisque c'est le cœur
24:19de leur programme.
24:20Elle a été élue
24:21au Parlement européen,
24:22notamment sur la cause palestinienne.
24:25Et vous savez,
24:26j'accorde toujours d'importance,
24:27je le disais hier,
24:28sur le fond et la forme.
24:30Et la forme,
24:32il fallait regarder
24:32et observer
24:33le regard
24:34de Madame Aubry
24:37à l'intention
24:39de Romain Desarves
24:39qui l'interrogeait.
24:40Ça voulait tout dire.
24:41Vous repassez la séquence
24:42et vous avez tout compris.
24:43On écoute Manon Aubry.
24:45Le porte-parole
24:46de la Philharmonie de Paris
24:50a dit très clairement
24:51que c'était des représentants,
24:53une forme d'ambassadeur
24:55d'Israël
24:56et qui aujourd'hui,
24:58vous le savez comme moi,
25:00Israël qui commet
25:01un génocide
25:02dans la bande de Gaza.
25:03Il y a un mandat d'arrêt
25:04de la Cour pénale internationale
25:06qui a été lancé
25:07il y a deux ans
25:08de cela
25:09contre Benjamin Netanyahou
25:10qui commet des crimes de guerre,
25:11des crimes contre l'humanité.
25:13Ce n'est pas n'importe quel artiste,
25:15ce sont des artistes
25:16qui représentent
25:18l'État israélien.
25:19Non, je ne le condamne pas
25:21et je vous dis aujourd'hui
25:22le meilleur moyen
25:23que ce type d'incident
25:24ne se reproduise pas,
25:25c'est que le gouvernement israélien
25:27arrête de massacrer
25:28tout un peuple.
25:30Voilà,
25:30elle ne bouge pas.
25:31Alors je voulais juste...
25:32Surtout que précisément
25:32le chef d'orchestre
25:34est contre
25:34Benjamin Netanyahou.
25:36Déjà pendant la crise
25:37sanitaire de 2020,
25:38il s'était opposé
25:39à Benjamin Netanyahou.
25:40Donc on parle d'une personne
25:41qui est opposée
25:43au gouvernement israélien.
25:44Donc j'enlève
25:45le fond du raisonnement,
25:47ça ne tient même,
25:47ça ne tient pas la route.
25:48Alors pour rebondir
25:49à ce que vous disiez
25:50à Benjamin Netanyahou
25:50parce qu'on n'avait pas
25:51prononcé son nom,
25:52c'est Émouy Caron
25:52qui a communiqué.
25:53C'est lui dont vous vouliez parler.
25:54Vous ne l'avez pas dit ?
25:55Non, Émouy Caron
25:56mais ce n'est pas le seul.
25:57Oui, ce n'est pas le seul
25:57mais on va voir
25:58ce que dit Émouy Caron
25:59justement et ça fait sens
26:00et ça me dit
26:00je pensais que vous alliez
26:01prononcer le nom.
26:02Alors les seules violences
26:04que je vois sur ces images
26:05sont celles exercées
26:06contre un homme
26:07à l'action pacifique
26:08qui semble par ailleurs âgé
26:10et qui a fait tabasser
26:12qui se fait tabasser
26:13par une foule hors de contrôle
26:15sous les applaudissements.
26:16Cette scène est extrêmement choquante.
26:18Soutien total aux personnes
26:19qui ont manifesté
26:20hier à la Philharmonie de Paris
26:21contre la présence
26:22de l'Orchestre Philharmonique
26:23israélien
26:23en présentant
26:24un État génocidaire.
26:27Vous vous rendez compte ?
26:27La rhétorique
26:28est absolument sans appel.
26:32On est dans ce que j'expliquais
26:33dans le processus
26:34d'hyperbolisation
26:34c'est-à-dire qu'on vient
26:36étendre des faits
26:37qui ont une portée politique
26:38tout à fait minime
26:39parfois même antagoniste
26:41à la réalité
26:42et puis on vient justifier
26:44ensuite l'injustifiable.
26:46Non mais pour eux
26:46tous les juifs
26:48puisque c'est ça
26:48sont responsables
26:49de ce qui se passe
26:51en Israël
26:52en Palestine
26:53à Gaza.
26:53Tous les juifs sont responsables
26:54donc après tout
26:55ils cherchent des prétextes
26:56mais la seule réalité
26:57c'est parce que
26:58ce sont des personnes
26:59de confession juive.
27:00Il y a un moment
27:00il ne faut pas tourner
27:01alors que ça aurait très bien pu
27:02être beaucoup
27:02beaucoup plus grave
27:03avec ses films
27:04dans une salle
27:05fermée etc.
27:06Je ne sais pas
27:07si les gens mesurent
27:09ce qui aurait pu se produire.
27:10Les amis
27:10on marque une pause
27:11on se retrouve dans quelques instants
27:12vous restez avec nous
27:13ou pas Samouina ?
27:14Pas certain
27:14Je cherche d'autres informations
27:16Vous cherchez d'autres informations
27:17et dès que vous en avez
27:18vous revenez
27:18Vous allez en être
27:20tous les quatre
27:21Sarah
27:21En tous les cas
27:23merci de votre grande fidélité
27:24encore une fois
27:25C News était première chaîne
27:26d'information hier
27:27merci à vous encore
27:28Il est 12h30
27:54quasiment pas tout à fait
27:55ma chère Sandra Tumbo
27:56c'est le moment
27:58c'est le moment de faire
27:58un tour de l'info
27:59Et on démarre avec cette question
28:00Salah Abdeslam
28:01prépare-t-il un attentat
28:02depuis sa cellule
28:03la justice enquête
28:04sur des soupçons
28:05de projets terroristes
28:07condamnés à la perpétuité
28:08incompréhensible
28:09après les attaques
28:10du 13 novembre 2015
28:11à Paris
28:11sa compagne
28:12lui aurait fourni
28:13des clés USB
28:14avec de la propagande djihadiste
28:15cette dernière fait partie
28:17des trois personnes
28:17toujours en garde à vue
28:18dans cette affaire
28:19Chine échappe à une suspension
28:21en France
28:22mais reste sous étroite surveillance
28:24le géant du e-commerce asiatique
28:26a supprimé de son site
28:27tous les produits illicites
28:28entre autres
28:29des poupées sexuelles
28:30d'apparence enfantine
28:31et des armes de catégorie A
28:32ce mercredi
28:33les pouvoirs publics
28:34a des données 48 heures
28:35à la plateforme
28:36pour se mettre en conformité
28:37avec la loi
28:38et puis à l'international
28:39l'Ukraine s'est dite
28:40visée par une nouvelle attaque russe
28:42la nuit dernière
28:43bilan au moins un mort
28:44et des coupures de courant
28:45dans tout le pays
28:46les infrastructures énergétiques
28:47ont été visées
28:48dans plusieurs régions
28:49de Kharkiv
28:49au nord-est
28:50et Odessa au sud
28:51l'armée russe est en passe
28:52de s'emparer de Pokrovsk
28:54à l'Est
28:54où elle a intensifié
28:55ses bombardements
28:56contre les installations
28:57gazières notamment
28:58Merci beaucoup Sandra
29:01L'équipe du samedi
29:02Sarah Salman est à nos côtés
29:03Amine Elbey est à nos côtés
29:05Samy Biazzoni est à nos côtés
29:07Si vous voulez bien
29:08on va prendre la direction
29:09de la scène Saint-Denis
29:10avec une scène totalement
29:12surréaliste là aussi
29:13c'est incroyable
29:13ça se passe bien en France
29:14vous êtes en France
29:15on est en 2025
29:17et voilà à quoi on assiste
29:19à une tentative d'enlèvement
29:21en pleine rue
29:21menée par de faux policiers
29:22au Bourget
29:23deux suspects ont été interpellés
29:24et heureusement
29:25ce sont des véritables policiers
29:26qui étaient non loin de là
29:27qui sont intervenus
29:28si ça ne vous dérange pas
29:30avant d'ouvrir le débat
29:30on va peut-être voir le sujet
29:31Amine Elbey
29:32vous me l'autorisez ?
29:33Annelise Bauché
29:34nous raconte cette affaire
29:35C'est une scène
29:43d'une rare violence
29:44Trois hommes
29:45le visage dissimulé
29:46munis de faux brassards de police
29:48tentent de kidnapper
29:49un conducteur à l'arrêt
29:50alors que les individus
29:51l'extirpent de force
29:52de son véhicule
29:53la victime crie
29:54et se débat
29:55plusieurs passants
29:56passent devant
29:57sans réaction
29:57quand une femme
29:58tente d'intervenir
29:59et se fait violemment frapper
30:08alors que les malfaiteurs
30:13tentent de faire entrer
30:14de force la victime
30:15dans le coffre
30:15d'une voiture
30:16des policiers
30:17présents sur la zone
30:18interviennent
30:18in extremis
30:19les suspects
30:20s'enfuient à pied
30:20deux sont interpellés
30:22le troisième est en fuite
30:23des tentatives
30:24de kidnapping
30:25ultra violentes
30:26qui se multiplient
30:27selon les syndicats
30:28de police
30:28on peut voir
30:29qu'il y a quand même
30:29de la préparation
30:30comme par exemple hier
30:33où les individus
30:34ont des serflex
30:35ils ont des tasers
30:36ils ont des armes
30:37donc c'est des
30:38des vraies opérations
30:40criminelles
30:41qui sont des fois
30:41décriminalisées
30:43à savoir que les individus
30:44passent des fois
30:45en correctionnel
30:45alors que
30:46pour nous
30:47c'est des opérations
30:48qui sont préparées
30:49qui sont totalement
30:50criminelles
30:51sur place
30:51les policiers
30:52découvrent une arme
30:53de poing
30:53avec six cartouches
30:54la victime
30:55blessée au visage
30:56a été transportée
30:57à l'hôpital
30:57Amine
30:59je le disais
30:59on est en France
31:01pas très loin de Paris
31:02et on assiste
31:03à ce type de scène
31:04aujourd'hui
31:05oui
31:05sur le territoire
31:07même de la Seine-Saint-Denis
31:08alors
31:08on peut s'interroger
31:10sur le fond
31:10de ce qui est de napping
31:11quel est le fond
31:12est-ce qu'il existe
31:14un narcotrafic
31:15est-ce qu'il existe
31:16un différent
31:17de fonds économiques
31:18l'on peut s'interroger
31:19l'enquête
31:19le démontrera
31:20mais une fois de plus
31:21et une fois encore
31:22le risque
31:24comme l'a rappelé
31:24ce syndicat
31:25de police
31:26c'est que l'affaire
31:27soit décriminalisée
31:28et que ces individus
31:30ne connaissent que
31:30la correctionnelle
31:31avec ces aménagements
31:32de peine
31:33avec la perspective
31:34possible d'une libération
31:36à terme
31:36avec ce droit éternel
31:38à la seconde chance
31:39moi je rêve
31:40d'un pays
31:41d'un pays capable
31:42d'apporter une réponse
31:43ferme
31:43la prison
31:44et l'incarcération
31:45immédiate
31:46et le renvoi
31:47de ces individus
31:48devant une cour d'assises
31:49parce qu'on a affaire
31:50ici à une criminalité
31:52organisée
31:53avec en amont
31:54effectivement
31:56une préparation
31:57d'un projet criminel
31:58des faux policiers
31:59qui ne se comportent pas
32:00comme tels
32:00mais du moins
32:01en ont l'apparence
32:02alors merci
32:03merci aux forces de l'ordre
32:05d'être intervenus
32:06parce que cette fois-ci
32:06les vrais policiers
32:07eux ont risqué leur vie
32:08pour sauver cet individu
32:10et la loi de l'état
32:12la loi de l'état de droit
32:13doit s'appliquer
32:14partout
32:15et pour tous
32:16vous savez Paul Lamarre
32:17qui vient souvent témoigner
32:19qui a exercé
32:20ce même métier
32:20que j'exerce
32:21on n'est pas de la même génération
32:24vous et moi
32:24quasiment
32:26mais on fait ce métier
32:27depuis longtemps
32:28avec Paul
32:28et c'est vrai que
32:29vous êtes gentil
32:30mais c'est vrai qu'on se dit
32:31avec Paul Lamarre
32:33on n'a jamais été amené
32:35à commenter
32:36ce type de fait
32:37mais aujourd'hui
32:39on les commente
32:39de plus en plus
32:40il y avait eu des enlèvements
32:41dans le cadre
32:41de la crypto-monnaie
32:42et déjà on disait
32:43mais c'est complètement fou
32:44c'est surréaliste
32:45et des faux policiers
32:46il y a de plus en plus
32:47de cambriolages
32:47qu'utilisent des faux policiers
32:49en réalité
32:49utiliser les habits
32:50enfin l'uniforme des policiers
32:52ça se fait malheureusement
32:53de plus en plus
32:53parce que ça inspire confiance
32:55et donc c'est toute
32:56une préméditation
32:57mais là on assiste
32:58et ça se multiplie
32:59ce type
32:59je peux vous avouer
33:00quelque chose
33:00pour habiter dans un quartier
33:02ce type de kidnapping
33:03c'était toujours
33:04une hypothèse
33:05quelque chose de possible
33:06mais le caractère visible
33:08de ces kidnappings
33:09dans l'espace public
33:10n'existait pas
33:11là ici
33:12on est en fin de journée
33:13généralement
33:14il y a des gens qui passent
33:16et bien sûr
33:17mais avant ça se faisait
33:17de manière très cachée
33:18désormais
33:20on agit à visage découvert
33:22pourquoi ?
33:24parce que peut-être
33:24que l'on sait
33:25que la réponse
33:26sera imprécise
33:28incomplète
33:29voire même
33:29nous serions peut-être
33:30à la fin impunis
33:31mais vous voyez
33:32quand vous voyez
33:33ce type de scène
33:34on attaque le Louvre
33:35en pleine journée aussi
33:36avec les rayons élévateurs
33:37plus c'est gros
33:39plus ça passe
33:40et plus ça passe
33:40mais c'est une réalité
33:41quand vous arrivez quelque part
33:42sans courir de façon très calme
33:44vous attirez moins l'attention
33:45que si vous le faites
33:46à 5h du matin
33:47et que vous êtes paniqué
33:47et à fort sûr
33:48quand vous avez des brassards
33:49de policiers
33:50ça peut inspirer confiance
33:52je crois que c'est
33:54Marcel Aimé
33:54qui avait une jolie phrase
33:55qui disait que
33:55les plus grands secrets
33:56se teraient dans la lumière
33:58alors effectivement
33:58c'est une modalité d'action
34:00moi ce que je relève
34:02parce que pardon
34:03il ne s'agit pas
34:04d'une grande préméditation
34:05des grands voltigeurs
34:09du banditisme
34:10il s'agit
34:11d'actions
34:12low cost
34:13véritablement
34:14comme le Louvre le fut
34:16et en fait
34:16c'est le symptôme
34:17de quelque chose
34:18de plus profond
34:18qui est que désormais
34:20nous sommes
34:20un état
34:21déclassé
34:23je le crois
34:24incapable
34:25finalement
34:26d'avoir des dispositifs
34:27de sécurité
34:27des dispositifs judiciaires
34:28vous savez
34:29non seulement
34:29vous serez très probablement
34:31pas jugé par
34:32une cour d'assises
34:33mais par une autre
34:34et puis en plus
34:35dans 3 ans
34:35vous avez une justice
34:37qui n'est pas capable
34:37de traiter
34:38avec la bonne célérité
34:38je crois qu'il est désormais
34:40nécessaire
34:41d'analyser un peu différemment
34:42ce qu'il se produit
34:43il ne s'agit pas simplement
34:44de dire
34:44il y a un ensauvagement
34:45dans la société
34:46il y a toujours eu
34:46des kidnappings
34:47en revanche
34:48ce que cela signifie
34:51c'est véritablement
34:52le déclassement
34:52nous commençons à avoir
34:54désormais
34:54cela c'est nouveau
34:55vous verrez
34:56des formes
34:57de plus en plus fréquentes
34:58d'impossibilité de l'état
35:00de réagir à la juste mesure
35:01et donc de modalités d'action
35:02qui sont à cette hauteur là
35:04vous trouvez
35:04des modalités
35:05que vous retrouvez
35:05dans des pays
35:06qui sont moins développés
35:07de la préméditation
35:08low cost
35:09pour le Louvre
35:09ils ont quand même
35:10dérobé 88 millions
35:11c'est low cost
35:12mais efficace
35:13ils ont pardon
35:14dérobé un préjudice
35:15et vous avez vu
35:16qu'Emmanuel Macron
35:16l'investissement
35:18n'est pas à la hauteur
35:18du 80
35:18c'est l'anticipation
35:20et vous avez vu
35:22qu'Emmanuel Macron
35:22a déclaré
35:23depuis le Mexique
35:25il est certain
35:26qu'on va retrouver
35:26des bijoux
35:27pour le moment
35:28il n'y a pas de nouvelles
35:28des bijoux
35:28peut-être qu'il y a des informations
35:29que nous n'avons pas
35:30peut-être qu'il y a des informations
35:31que nous n'avons pas
35:32allez direction
35:32la Vendée
35:32avec un sujet
35:33qui semble vous passionner
35:34c'est l'exaspération
35:35d'une commerçante
35:36qui en a à ras-le-bol
35:38de voir son commerce
35:39victime de cambouillolage
35:40elle interpelle aujourd'hui
35:41le Premier ministre
35:41pour que ses publications
35:43soient autorisées dans la loi
35:44puisqu'elle a décidé
35:46de diffuser les photos
35:47alors effectivement
35:48c'est pas légal
35:49je parle chez deux avocats
35:51un an d'emprisonnement
35:5245 000 euros d'amende
35:53si ça ne vous dérange pas
35:53on voit le sujet
35:54de Jean-Michel Decaze
35:54on en parle juste après
35:55évidemment
35:56Jean-Michel Decaze
35:57je ne suis pas seul
36:00de Chaland en Vendée
36:01est truffé de caméras
36:03en entrant
36:03le voleur
36:04avait oublié ce détail
36:06je pense qu'il était
36:06vraiment intéressé
36:07par le culinaire
36:08puisqu'il s'est intéressé
36:10d'abord à ce premier rayon
36:12mais c'était trop proche
36:12de la caisse
36:13et trop proche
36:13de ma vendeuse
36:14qui était à côté
36:14l'homme va voir
36:16un peu plus loin
36:17et c'est au rayon des poils
36:18qu'il tente
36:19d'en cacher une première
36:20un peu trop grande
36:21puis un second modèle
36:23qui entre
36:24sous son t-shirt
36:25cette vidéo
36:25quelque peu cocasse
36:26la propriétaire
36:28n'a pas hésité
36:29à la poster
36:29sans flouter le visage
36:31sur Facebook
36:32en 40 minutes
36:33il a été reconnu
36:34on a eu un premier appel
36:36où une personne
36:38le connaissait très bien
36:39le voleur
36:40a été dénoncé
36:40par une connaissance
36:41nom, prénom, adresse, profession
36:43le poste
36:44sans floutage
36:45du visage
36:46est totalement interdit
36:47par le code pénal
36:48au nom
36:48de la protection
36:49de la vie privée
36:50j'ai écrit à monsieur
36:51Retailleau
36:51puisque c'est un vendéen
36:53de coeur
36:53monsieur Lecornu
36:54également
36:55j'ai écrit à monsieur
36:56Darmanin
36:56voilà
36:57j'ai vraiment
36:58je voulais un peu
36:59qu'alerter
37:00on va dire
37:01tous ces hommes politiques
37:04pour qu'ils puissent
37:04réfléchir
37:06à faire évoluer les choses
37:07le voleur
37:08a rendu l'objet
37:09sans l'avoir nettoyé
37:10mais il pourrait attaquer
37:12devant les tribunaux
37:13la directrice du magasin
37:14l'homme
37:15a perdu son travail
37:16suite à la publication
37:18de cette vidéo
37:19il faut oser quand même
37:21avec le t-shirt
37:22et le short
37:22et mettre la caisse froide
37:24ou la poêle
37:25sous le t-shirt
37:26Samy
37:26je laisserai mes camarades
37:28réagir sur la question
37:29de la diffusion des images
37:31simplement
37:32ce qui est intéressant
37:33dans les modalités d'action
37:34vous voyez quelque chose
37:35d'assez nouveau
37:36notamment aux Etats-Unis
37:37dans des villes comme Portland
37:37des villes qui ont
37:38ce qu'on appelle
37:40defense the police
37:40qui ont arrêté de financer
37:42leur police un temps
37:42qui sont des villes
37:43de l'acceptation de l'autre
37:45de l'acceptation
37:45des circonstances
37:47vous avez des modalités d'action
37:48qui sont très simples
37:49des personnes entrent
37:50dans un supermarché
37:51volent devant tout le monde
37:51repartent en marchant
37:52en souriant aux gens
37:53personne n'ose intervenir
37:54plus c'est gros
37:55plus ça passe
37:55au-delà du plus c'est gros
37:57ça dit quelque chose
37:58de plus fondamental
37:59on est à un moment
38:01très particulier
38:02c'est-à-dire
38:03l'impunité
38:04et en fait
38:05c'est plutôt le sentiment
38:06d'une forme d'impunité
38:07généralisée
38:08pas besoin de s'embêter
38:09à avoir des protocoles
38:10très compliqués
38:10lorsqu'on peut procéder simplement
38:11en 2016
38:13il y a une dame
38:13dans une salle d'attente
38:14d'un dentiste
38:14qui avait volé une sacoche
38:15le dentiste avait publié
38:17la vidéo sur les réseaux sociaux
38:19et elle l'avait poursuivie
38:20en justice
38:21en demandant des dommages intérêts
38:22donc c'est vraiment
38:23mais oui
38:25mais on n'a pas le droit
38:26de le faire ça
38:26non
38:26évidemment
38:27c'est pas la première fois
38:28qu'on a le débat
38:28un an d'emprisonnement
38:3045 000 euros d'abande
38:31donc on n'a pas le droit
38:31mais bon
38:32on voit le résultat
38:33on peut comprendre
38:34l'exaspération aussi
38:35à force de se faire cambrioler
38:36on donnait
38:38voilà
38:38oui là c'était pas un cambriolage
38:40bien sûr
38:40c'est voilà
38:41mais malheureusement
38:42cette femme a l'impression
38:43de faire partie
38:44de cette seconde France
38:45cette France où la victime
38:48devient délinquante
38:49et où le délinquant
38:50devient victime
38:51parce qu'au fond des fonds
38:53évidemment
38:53elle s'est fait justice
38:54elle-même
38:54et en diffusant
38:55ces images sans floutage
38:56elle est admissible
38:58à une sanction civile
38:59et pénale
38:59alors que pendant ce temps
39:01les moyens d'enquête
39:02consacrés pour retrouver
39:03ce voleur
39:04et bien
39:04sont longs
39:05parce qu'il y a
39:06beaucoup beaucoup d'enquêtes
39:07et les policiers
39:07n'ont pas assez de moyens
39:08et donc
39:09la vérité dans tout cela
39:11c'est qu'au même titre
39:12que les propriétaires
39:13qui vont eux-mêmes
39:14déloger leur squad
39:15et bien ce sont toujours
39:16les victimes
39:17qui une fois de plus
39:18sont doublement punies
39:19voilà où se trouve
39:20aujourd'hui la double peine
39:21et voilà pourquoi
39:22il faudrait aussi
39:22fluidifier notre droit
39:23le simplifier
39:24pour faire en sorte
39:25que les victimes
39:26soient réellement protégées
39:28y compris
39:28dans la protection
39:29de leur patrimoine
39:30on va parler de nos amis
39:32agriculteurs
39:34nous sommes avec
39:35Jérôme Bell
39:36qui doit être connecté
39:38éleveur
39:39Jérôme Bell
39:39que personne n'a oublié
39:40avec sa casquette
39:41bonjour
39:42cher Jérôme Bell
39:44je voulais absolument
39:45vous avoir
39:46vous êtes une figure
39:48de cette mobilisation
39:49agricole
39:49personne n'a oublié
39:50vos échanges
39:52votre mobilisation
39:52sur la 64
39:53en Haute-Garonne
39:54et je voulais vous avoir
39:55parce que
39:56Emmanuel Macron
39:57a parlé sur le Mercosur
39:58et le moins qu'on puisse dire
40:00c'est que
40:00ça suscite un grand nombre
40:02de réactions politiques
40:03Elodie Huchère
40:03est avec nous
40:04et surtout
40:06ça vous agace
40:07très fortement
40:08Jérôme Bell
40:09quand vous avez entendu
40:10les propos tenus
40:11par Emmanuel Macron
40:12vous vous êtes dit quoi ?
40:13Il se moque de nous ?
40:15Vous vous êtes surpris
40:15parce qu'au départ
40:16il avait plus ou moins condamné
40:18puis en fait
40:19aujourd'hui
40:20la porte est plus ou moins
40:21ouverte
40:22quel est votre état d'esprit
40:23Jérôme Bell ?
40:24Mais qu'est-ce que
40:26je me suis dit
40:26je ne me suis pas dit
40:27il se moque de moi
40:28parce que
40:29je n'ai pas eu
40:30cette réflexion
40:31si poliment
40:32je me suis dit
40:33ils nous prennent vraiment
40:33pour des cons
40:34et ils nous prennent vraiment
40:35pour des cons
40:36et ça suffit
40:37ça suffit parce que
40:39il y a trop longtemps
40:40qu'on nous balade
40:41alors nous dire blanc devant
40:42et noir derrière
40:42je pense que
40:44les agriculteurs français
40:45ne sont plus aptes
40:46à entendre ces discours-là
40:48on veut une position ferme
40:51finalement
40:51mais ils n'en ont pas
40:52donc
40:53je pense que
40:55d'ici quelques temps
40:56je ne sais pas pourquoi
40:57mais mon petit doigt
40:57me dit que
40:58ça va
41:00les agriculteurs
41:02vont au nouveau
41:03montrer leur mécontentement
41:05et peut-être
41:05très fortement
41:07et très solidairement
41:08C'est toujours très compliqué
41:11ce Mercosur
41:13j'aimerais qu'on soit
41:14très pédago
41:14pour les téléspectateurs
41:16qui nous regardent
41:17concrètement
41:18si une Mercosur part
41:19c'est quoi les conséquences
41:20très précises
41:21en quelques éléments
41:23je vous demande
41:23d'être très
41:24très simple
41:25et très limpide
41:26évidemment
41:27Jérôme
41:27Le premier
41:30ce sera le sentiment
41:31de trahison
41:31après vraiment
41:32les conséquences
41:33c'est qu'aujourd'hui
41:34on va accepter
41:36d'importer de la viade
41:37d'exporter
41:37de la céréale
41:39et des produits
41:41alimentaires
41:42que les français
41:43vont manger
41:44et bien souvent
41:44les français
41:45qui ont un budget
41:46très restreint
41:47parce qu'ils ne pourront
41:48pas s'acheter
41:48de la qualité française
41:49et c'est importer
41:51des produits
41:52qui ne respectent
41:52aucune norme
41:53environnementale
41:54aucune norme sociale
41:55et aucune norme
41:57sanitaire
41:58que nous en France
41:59on nous impose
42:00voire plus loin
42:01en Europe
42:01mais surtout nous
42:03en France
42:03Jérôme
42:04vous avez une pensée
42:05peut-être
42:05pour les générations futures
42:06lorsque vous évoquez
42:07ce type de
42:08ce type de produit
42:09qui risque de débarquer
42:10etc
42:11c'est un peu ça aussi
42:12on en a déjà parlé
42:13ensemble
42:13c'est tout simplement ça
42:15c'est qu'aujourd'hui
42:16qui va avoir accès
42:19à cette nourriture
42:20à bas prix
42:21ça sera tout simplement
42:22les collectivités
42:23et les collectivités
42:24ceux qui font manger
42:25qui font le plus de repas
42:27dans les collectivités
42:27qui mangent le plus de repas
42:28et bien ça sera
42:29les enfants
42:30ça sera les générations futures
42:31qui vont manger
42:33du poulet aux hormones
42:35des céréales
42:36au GM
42:37et tout y quanti
42:40et surtout
42:41au niveau environnemental
42:42quand on parle
42:43quand on parle
42:43de la forêt amazonienne
42:45alors j'ai pas été trop
42:45à l'école
42:46mais on m'a toujours dit
42:47que la forêt amazonienne
42:48était tout simplement
42:50le poumon de la planète
42:51et bien le poumon
42:52de la planète
42:52aujourd'hui
42:53on est en train
42:53de le découper
42:54pour tout simplement
42:55faire pousser
42:56de la céréale
42:57au GM
42:57et du bœuf aux hormones
42:59et du poulet aux hormones
42:59que vont manger
43:00les enfants français
43:02dans nos collectivités
43:03et le plus gros danger
43:04il est là
43:04c'est la santé
43:05de nos enfants
43:06dans les années futures
43:07Jérôme
43:08je vous pose la question
43:09directement
43:09je ne sais pas
43:10si vous y avez songé
43:10ou pas
43:11est-ce que vous avez
43:11envie de claquer la porte
43:13en disant
43:13j'abandonne mes bêtes
43:15que vous aimez tant
43:16et vous postez souvent
43:16je vous suis d'ailleurs
43:18sur les réseaux sociaux
43:19est-ce que vous avez décidé
43:20de peut-être dire
43:21je claque la porte
43:22c'est autre chose
43:22parce qu'il y a
43:24un grand nombre
43:24de vos collègues
43:25qui sont dans cet état d'esprit
43:26il ne faut pas se mentir
43:27c'est ça la réalité aussi
43:28il y a beaucoup
43:29de résilience
43:30les gens n'en peuvent plus
43:32les céréales
43:33c'est de plus en plus dur
43:35en plus avec les nouvelles taxes
43:37qu'on veut nous imposer
43:37sur les anglais
43:39la taxe carbone
43:39mais oui
43:40moi le premier
43:41ce matin
43:43je vais être honnête
43:43un vélage s'est mal passé
43:45j'ai un beau qui est décédé
43:47je me dis tout simplement
43:48on se fait chier
43:50le temps n'est pas là
43:51et en plus
43:52on est trahi
43:52par les gens
43:53qui devraient nous soutenir
43:54dont nos hommes politiques
43:56donc oui
43:56et c'est beaucoup
43:57l'état d'esprit
43:58d'ailleurs il y a une étude
43:59qui est sortie
44:00il y a plus de 50%
44:02d'agriculteurs
44:03qui ne croient plus
44:03à venir de l'agriculture
44:04et je pense que
44:05ces gens-là
44:06quand ils seront à bout
44:07la révolte va être
44:08vraiment très forte
44:10et les gens n'auront plus
44:12à perdre
44:12et j'entraîne
44:13beaucoup des conséquences
44:14je reviens
44:16à la jeunesse
44:17de notre échange
44:17Jérôme
44:18vous parlez de cette colère
44:20est-ce que
44:20vous vous êtes appelé
44:21entre vous
44:22après cette déclaration
44:23d'Emmanuel Macron
44:25en disant
44:25bon
44:25on retourne sur le terrain
44:27on va se mobiliser
44:29ou est-ce que c'est
44:31c'est dans vos têtes
44:32mais est-ce qu'il y a déjà eu
44:33des échanges hier
44:34il y en a
44:36il y en a
44:37et depuis ce matin
44:38le téléphone
44:38ne chauffe
44:39et peut-être
44:40que d'ici peu
44:41d'ici peu
44:42les actions
44:43vont repartir
44:44de plus belle
44:45et des actions
44:46je le dis
44:46des actions d'agriculteurs
44:48tous les mains dans la main
44:49et ça sera
44:50mais on l'avait montré
44:51en janvier 2024
44:52qu'ensemble
44:53on pouvait être fort
44:53et moi je disais
44:55ensemble on risque rien
44:56et bien
44:56à nous les agriculteurs
44:57et bien de prouver
44:58qu'ensemble on risque rien
44:59mais je pense que
45:02on va dire
45:05allez je vais être honnête
45:06un peu avec vous
45:06la région Occitanie
45:07est peut-être en train
45:08de se mobiliser fortement
45:10et oui
45:11quand je vous posais la question
45:12j'avais plus ou moins
45:12la réponse
45:13je le présentais aussi
45:15merci Jérôme Belge
45:17quelque chose me dit
45:18qu'on n'a pas fini
45:18d'échanger vous et moi
45:19je ne sais pas
45:20mais je peux me tromper
45:20merci et bon courage
45:22en tous les cas
45:23et merci pour votre sincérité
45:24merci beaucoup
45:26Elodie
45:27le moins qu'on puisse dire
45:28cette petite phrase
45:30d'Emmanuel Macron
45:31prononcée
45:32pas chez nous évidemment
45:33il est au Mexique
45:34a suscité
45:34un grand nombre de réactions
45:36oui on va revenir justement
45:37sur les propos
45:38auxquels a réagi l'agriculteur
45:39c'est en deux temps
45:40d'abord Emmanuel Macron
45:41s'est dit plutôt positif
45:42sur la possibilité
45:43d'accepter donc le traité
45:45du Mercosur
45:46parce qu'il explique
45:46qu'il y a des clauses
45:47de sauvegarde
45:47qui ont été obtenues
45:48par la France
45:49et qu'elles seraient suffisantes
45:50immédiatement
45:51les agriculteurs s'agacent
45:52mais pas que les agriculteurs
45:54c'est un ministre de l'agriculture
45:55aussi Annie Gennevard
45:56qui a dit sur les réseaux sociaux
45:57aujourd'hui
45:58même s'il y a des avancées
45:59le compte n'y est pas
46:00parce qu'évidemment
46:01il faut encore peser
46:02pour obtenir davantage d'avancées
46:04et puis du coup
46:05Emmanuel Macron
46:06a un peu rétro-pédalé
46:07en disant qu'il restait vigilant
46:08qu'effectivement
46:09il fallait attendre
46:10des réponses claires
46:11il s'est expliqué
46:12en disant
46:12nous avons commencé
46:13à être entendus
46:14par la commission
46:14c'est ce qui fait
46:15que j'ai pu dire
46:15que j'étais plus positif
46:16quand elle a présenté
46:17un élément nouveau
46:18par rapport à l'accord initial
46:19avec une clause
46:20de sauvegarde agricole robuste
46:22mais évidemment
46:22il dit rester vigilant
46:24plus largement
46:24ce qu'il faut comprendre
46:25c'est qu'Emmanuel Macron
46:26mais comme d'ailleurs
46:27quasiment tous les partis politiques
46:29hormis peut-être
46:30la droite qui a œuvré
46:31pour la loi Duplomb
46:32quand il y avait
46:33des barrages
46:34et des agriculteurs
46:34dans la rue
46:35tout le monde
46:36adorait les agriculteurs
46:37tous les partis politiques
46:38promettaient
46:39qu'ils allaient évidemment
46:40les soutenir
46:41ce qu'on remarque
46:41c'est que quand le soutien
46:43doit se traduire
46:44par exemple
46:44ne serait-ce qu'en loi
46:45avec la loi Duplomb
46:46une loi qui est soutenue
46:47par les agriculteurs
46:47ben là il n'y a vraiment
46:48plus personne pour les soutenir
46:49donc effectivement
46:50à un moment donné
46:52du soutien de façade
46:53où tous les politiques
46:54tous partis confondus
46:55se rendent sur les barrages
46:57quand il faut voter des choses
46:58qui peuvent les aider
46:59à l'Assemblée
46:59il y a tout de suite
47:00moins de monde
47:00il n'y a plus personne
47:01et je trouve
47:02sincèrement
47:02je ne sais pas si
47:03Géant Bell nous écoute
47:04si c'est encore connecté
47:05mais je trouve
47:06que les agriculteurs
47:06font preuve
47:07d'une grande
47:08grande patience
47:09mais oui
47:10parce que
47:10parce que personne n'oublie
47:11Gabriel Attal
47:12c'est ça
47:13et souvenez
47:13les manches relevées
47:15le pied sur
47:16sur une boîte de foin
47:19et je vais solutionner
47:21tout cela
47:21et quand M. Barnier
47:22est arrivé Premier ministre
47:23en disant
47:23hop hop hop hop hop
47:24je n'ai pas les moyens
47:26de tenir mes engagements
47:28et surtout
47:28les engagements
47:29proposés
47:31par Gabriel Attal
47:32moi je peux me tromper
47:34mais je pense
47:34qu'il me semble
47:35que même M. Bègle
47:36qui nous écoute
47:37avait aussi reçu
47:39des engagements
47:40de la part du gouvernement
47:41ça fait quand même
47:41des mois et des mois
47:42que le gouvernement
47:43balade un peu
47:44les agriculteurs
47:45et puis cet accord
47:45Union Européenne
47:46Mercosur
47:47il y a eu différents
47:48gouvernements maintenant
47:49qui se sont succédés
47:51et aucune garantie
47:52effective n'a été
47:53proposée aux agriculteurs
47:54d'autant plus que
47:54le sujet était revenu
47:56sur la table
47:57à l'occasion du renouvellement
47:58des représentants agricoles
47:59dans les chambres
48:00dans les chambres
48:02de
48:02chambres d'agriculture
48:03dans les chambres d'agriculture
48:04et donc
48:05les politiques
48:06de droite comme de gauche
48:07tout le monde s'était mobilisé
48:08y compris à Paris
48:09il y a moins d'un mois
48:10une manifestation
48:11s'était organisée
48:12devant l'Assemblée nationale
48:13à l'occasion
48:14d'une manifestation
48:15organisée par la FNSEA
48:16par la Confédération Paysanne
48:21donc là encore
48:22il y a des batailles
48:23syndicales
48:25par les syndicats
48:26d'agriculteurs
48:26mais les engagements
48:27politiques
48:28qui ont été tenus
48:28par le gouvernement
48:29étaient les mêmes
48:29la question qui se pose
48:31c'est quid de la situation
48:32parce qu'à un moment donné
48:34la patience des agriculteurs
48:35a des limites
48:36et ça risque d'exploser
48:37cher Thierry
48:38Jérôme
48:39j'ai vu que vous étiez
48:39toujours là
48:40donc j'en profite
48:41je rappelais cette image
48:42vous vous souvenez
48:43de cette image
48:44de Gabriel Attal
48:45je me souviens très bien
48:47il faut quand même
48:48éclaircir
48:48et dire des vérités
48:49les engagements
48:51qu'avait pris
48:51Gabriel Attal
48:52sur les bottes de paille
48:54qui avait fait en parler
48:55l'indemnation
48:57de la MHE
48:59de la maladie hémorragique
49:00épisodique
49:00et la détaxation
49:02du GNR
49:02il faut être honnête
49:04ça a été mis en place
49:05et ça a été appliqué
49:05c'est après
49:06tout le reste
49:07qui n'a pas été mis en place
49:08dont les corrélations
49:09de retenues culinaires
49:10vous savez
49:11dès qu'aujourd'hui
49:11on a une loi
49:12et c'est la loi française
49:14qui interdit
49:15de faire des retenues culinaires
49:16où c'est que
49:17il y a de l'eau
49:18c'est ça qui est complexe
49:19donc après
49:20c'est des lois
49:20à faire changer
49:21et je vous rejoigne
49:22moi quand je vois
49:23tous ces députés
49:24ces hommes politiques
49:25qui sont venus
49:26et qui nous ont dit
49:27on est prêt
49:28on est avec vous
49:29et le jour où il fait voter
49:30pour la plupart
49:31ils sont absents
49:32donc c'est ces gens-là
49:33aussi
49:34qui ont ce double discours
49:36et après
49:37il y a tout le temps
49:38une excuse
49:38qui me fait bondir
49:40et rappelez-vous
49:41le 3 juin 2024
49:43on avait bloqué
49:43la chaîne des Pyrénées
49:44avec des agriculteurs
49:46espagnols
49:46on était plus heureuse
49:47de mille
49:47sur la chaîne des Pyrénées
49:49parce que moi
49:49j'avais compris une chose
49:50c'est que c'est l'Europe
49:51aujourd'hui
49:5270% des lois
49:53agricoles françaises
49:54sont décidées par Bruxelles
49:56donc alors
49:57le gouvernement français
49:59et les politiques français
49:59ont tout simplement
50:00l'excuse
50:01ah mais nous
50:02on ne peut rien faire
50:02il faut voir avec Bruxelles
50:04alors peut-être
50:05que les agriculteurs français
50:06vont aller voir à Bruxelles
50:07ce qui se passe
50:08et les agriculteurs européens
50:10parce que vous le savez tous
50:11on a des réseaux sociaux
50:13on a tous des téléphones portables
50:15maintenant
50:16et on a facilement
50:17contact avec les agriculteurs
50:18d'autres pays
50:19et dans les autres pays
50:21c'est la même problématique
50:22donc si la vraie problématique
50:23c'est Bruxelles
50:25et bien on ira à Bruxelles
50:26et s'il faut bloquer
50:28de paralyser le Parlement européen
50:29c'est pas ce que les agriculteurs
50:31seront prêts à le faire
50:32et s'il faut aller plus loin
50:34et bien on ira plus loin
50:35il n'y a pas de souci
50:35mais maintenant
50:36oui on nous prend pour des cons
50:37oui ça a trop duré
50:39et oui la situation
50:40est très grave
50:41et les doubles discours
50:42on n'en veut plus
50:43voilà
50:43on veut des actes
50:44Votre franc parler
50:45Jérôme Bale
50:46si connu
50:47merci
50:48et encore une fois
50:49je pense qu'on va être amené
50:50à se reparler
50:51Élodie rapidement
50:52Oui parce que ce qu'il dit
50:53est très intéressant
50:53parce qu'on a parlé
50:54de Gabriel Attal
50:55et de Michel Barnier
50:55c'est une chose
50:56mais ce qui compte
50:57ce sont les parlementaires
50:58c'est-à-dire qu'on rappelle
50:59véritablement
51:00cette loi du plomb
51:01où Julien Dib
51:02a dû d'ailleurs faire en sorte
51:03qu'elle soit rejetée
51:04parce qu'en fait
51:05elle allait être totalement détricotée
51:06donc bien sûr
51:07que les engagements pris
51:08par les premiers ministres
51:09comptent
51:09mais il ne faut pas non plus
51:11se réfugier trop facilement
51:12derrière
51:12Michel Barnier n'a pas tenu
51:13les engagements
51:14ce sont les parlementaires
51:15derrière
51:15qui n'ont pas été favorables
51:17à cette loi
51:17qui allait aider
51:19les agriculteurs
51:20d'une certaine manière
51:20Samy, deux mots
51:21oui un rappel rapide
51:23l'accord a déjà été conclu
51:24on est dans la phase
51:25de ratification par les Etats
51:27donc on est dans une phase
51:27d'ajustement
51:28là on a l'impression
51:29de reprendre tout à zéro
51:30il ne s'agit pas
51:31d'un élément
51:32ex nihilo
51:34ou d'un débat ex nihilo
51:35c'est la première chose
51:36la deuxième c'est que
51:37il n'y a pas que l'agriculture
51:39malheureusement
51:40il y a d'autres contreparties
51:40industrielles
51:41et donc le débat
51:41est plus large
51:42il ne faut pas le réduire
51:43la troisième chose
51:44c'est qu'effectivement
51:45tout se joue en Europe
51:46donc les bottes de paille
51:47il faut ainsi
51:48de la communication politique
51:49il faut à un moment
51:49faire preuve de réalisme
51:50et des actes
51:51et des actes
51:52merci les amis
51:52c'est la fin de ce Midi News
51:54merci de m'avoir accompagné
51:55pour cette heure d'info
51:56c'est toujours un bonheur
51:57de vous avoir
51:57David Bouinet était là
51:58Aurélie Loucano était là
52:00Nathalie Le Pelletier était là
52:01Pierre-Yves Bastille était là
52:02Sandra Tumbo était là
52:03Stéphane Fatoreto
52:04à la programmation
52:05merci aux équipes
52:05on a dit tout de suite
52:06c'est Michel Longfray
52:07et Laurence Ferrari
52:08et moi j'aurais le plaisir
52:09de vous retrouver
52:09et de vous accompagner
52:10à 17h pour Punchline
52:12et demain c'est vous
52:13Elodie Huchard
52:14pour Midi News
52:14et pour Punchline aussi
52:15et oui
52:16bah oui merci
52:17à tout à l'heure
52:18Sous-titrage Société Radio-Canada
52:20Sous-titrage Société Radio-Canada
52:21Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
1:19
|
À suivre
22:17
13:12
0:40
2:24:50
4:30
1:38
2:13
2:29:47
20:46
46:57
Écris le tout premier commentaire