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  • il y a 4 semaines
Alors que trois policiers ont été blessés, dont un gravement, après un refus d'obtempérer dans le Vaucluse, Bruno Bartoccetti est révolté : «Il y a un refus d'obtempérer tous les quarts d'heure en France».

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Transcription
00:00On emploie souvent le terme « refus d'obtempérer ».
00:02Moi, j'emploie le terme « mise en danger de la vie d'autrui, tentative d'homicide ».
00:06Vous savez, au moment où on se parle, à 4h30, cette nuit, à Nîmes,
00:10trois policiers à nouveau ont été blessés sur un « refus d'obtempérer »,
00:14en fait, un individu qui a foncé délibérément sur une voiture de police.
00:18Donc, je peux vous en parler toute la journée.
00:19C'est régulièrement qu'on a des policiers.
00:22Mes collègues sont blessés sur ces « refus d'obtempérer ».
00:25Et à la sortie, on a le soutien, le soutien de notre ministre de l'Intérieur,
00:29bien évidemment, le soutien de toute la population.
00:32Mais qu'est-ce qui se passe ?
00:33Eh bien, ces « refus d'obtempérer » sont de plus en plus fréquents.
00:37Vous nous posez la question, je vais vous dire qu'effectivement,
00:40on en a de plus en plus.
00:41Vous posez la question d'aller parquer,
00:43ils ne pourront pas nier le fait qu'on enregistre de plus en plus de « refus d'obtempérer ».
00:47Alors, le « refus d'obtempérer », si on ne reste que là-dessus,
00:50parce que pour moi, j'insiste bien, on est sur des tentatives d'homicide,
00:53et j'espère que cet individu de la zone de Provence
00:57qui a été interpellé sera très sévèrement sanctionné.
01:00Lorsqu'on parle de « refus d'obtempérer »,
01:02vous avez le législateur qui se retranche derrière la loi en disant
01:06« on va durcir la loi, de un an on va passer à deux ans de prison ferme,
01:10un maximum ».
01:11Mais l'application, en fait, elle se résume à quoi ?
01:13À des rappels à la loi, des convocations à justice,
01:16six mois ou un an après, avec un mois de sursis,
01:18quand on retient le refus d'obtempérer.
01:20C'est franchement intolérable, c'est quand même insupportable,
01:23aujourd'hui, dans notre société, de voir que policiers,
01:27gendarmes, policiers municipaux, nous exerçons notre travail
01:30dans un danger quotidien.
01:32Vous avez un refus d'obtempérer tous les quarts d'heure en France.
01:35Voilà ce qu'il y a à retenir, c'est un véritable fléau,
01:38c'est une catastrophe pour une société qui, aujourd'hui,
01:42a sa police qui est exposée à tous les dangers.
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