- il y a 3 jours
Mardi 4 novembre 2025, retrouvez Xavier de Buhren (Directeur des investissements, Otea Capital), Benoit Peloille (CIO, Natixis Wealth Management), Stéphane Deo (Senior Portfolio Manager chez Eleva Capital et membre de l'Éco à venir), Pierre Ernst (Secrétaire général, LBP AM) et Emmanuelle Mourey (Présidente du directoire, LBP AM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart4Change pour rester à l'écoute des marchés.
00:21Chaque jour, vous nous retrouvez à 17h en direct à la télévision via vos box.
00:25Vous nous suivez en live également sur nos réseaux sociaux et notamment sur le compte LinkedIn de Bsmart4Change.
00:31Et vous nous retrouvez bien sûr en rattrapage chaque soir en replay sur bsmart.fr ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:39Au sommaire de cette édition ce soir, une indigestion de hausse peut-être pour les investisseurs.
00:44Sept mois consécutifs de performances positives pour les actions mondiales.
00:48Et le mois de novembre débute sur une note un peu différente, en tout cas la journée, la séance du jour.
00:54est particulièrement rouge. Rien de dramatique, des baisses de 1%, 2% ici et là sur les grands indices actions à travers le monde.
01:03Pauline Grattel vous apportera un peu plus de détails dans un instant.
01:06Et un bouc émissaire désigné, Palantir, qui ne réussit plus à susciter autant de hype et d'enthousiasme que précédemment,
01:13malgré une publication plus que solide et un relèvement des objectifs annuels.
01:18Là aussi, Pauline Grattel vous donne plus de détails dans un instant.
01:21Discussions à suivre, bien sûr, avec nos invités de Planète Marché.
01:24Dans cette saison de publication de résultats et d'activités, on retiendra également la publication des Donned Red.
01:30Aujourd'hui, sur un plan stratégique à horizon 2028, des Donned Red qui ne convainc pas les investisseurs.
01:37Loin de là, puisque le titre est largement lanterne rouge aujourd'hui au sein du marché parisien,
01:41ayant perdu jusqu'à 10% au cours de cette séance.
01:45Voilà pour les sujets du moment.
01:48Et puis, dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse, nous prendrons la route et le chemin des quatrièmes trophées de l'innovation
01:56organisés par LBPAM qui se dérouleront le 12 novembre prochain.
02:01Et donc, Be Smart for Change est partenaire.
02:03Pour cette quatrième année consécutive, nous recevrons la présidente du directoire de LBPM
02:08et le secrétaire général de LBPM dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse pour amorcer le lancement vers ces quatrièmes trophées d'innovation.
02:27Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, nous retrouvons Pauline Grattel qui vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
02:32Bonsoir Pauline.
02:33Palantir, donc, à la une, qui a publié une excellente copie hier, mais dont la valorisation commence à soulever, c'est un minimum, des interrogations.
02:41Oui, Palantir pèse 500 milliards de dollars en bourse avec des niveaux de valorisation qui défient la loi de la gravité.
02:49Et les analyses de Jeffries, par exemple, sont sceptiques sur cette valeur.
02:52Dans une note, ils indiquent que les chiffres sont excellents, mais la valorisation extrême.
02:57Nous pensons que le rapport risque-rendement à 83 fois le chiffre d'affaires est défavorable et nous préférons investir dans l'IA d'autres façons.
03:05Bon, concernant la publication de Palantir, pas grand chose à dire, Pauline.
03:09Le groupe dépasse les attentes sur tous les points.
03:12Oui, Palantir fait état d'un chiffre d'affaires record qui bondit de plus de 60%.
03:17Les recettes américaines progressent de près de 80% et les revenus commerciaux américains bondissent de plus de 120% sur un an au troisième trimestre.
03:26Enfin, les objectifs sont relevés.
03:28L'action qui bondit de 175% depuis le début de l'année et de 300% sur un an plonge de 9% à l'ouverture.
03:36Ce soir, on attend aussi la publication d'AMD après la clôture des marchés.
03:39Bon, ces interrogations autour de la valorisation de Palantir se diffusent à travers tous les marchés et pèsent sur les grands indices actions aujourd'hui.
03:46Oui, ils étaient tirés par la thématique il y a depuis des semaines.
03:49Mais aujourd'hui, la tendance est rouge partout et Palantir a semé le doute sur les marchés comme on l'évoquait.
03:55Sur le repli des indices en Europe, le DAX et le CAC 40 cèdent plus de 1% avec un CAC 40 autour de 8000 points.
04:01En Asie, même tendance.
04:02Le Nikkei cède plus de 1,5% en clôture et le cospice sud-coréen plonge de 2,5%.
04:09Aux Etats-Unis, les grands indices ont ouvert en repli de plus de 1% pour le Nasdaq.
04:13À part les résultats de Palantir, quelles sont les autres publications qui ont été suivies sur le marché américain, Pauline ?
04:18On a regardé les résultats de Uber qui fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 20% au troisième trimestre.
04:24C'est supérieur aux attentes.
04:26En revanche, la prévision de bénéfices ajustés pour le quatrième trimestre est inférieure aux attentes.
04:31Le titre plonge de 8%.
04:33Pfizer ouvre en hausse de 2% après le relèvement de ses prévisions.
04:37Et malgré un bénéfice en repli de plus de 20%, Spotify enfin est un léger repli après une performance pourtant solide au troisième trimestre.
04:45En France, Eden Raid ne parvient pas à convaincre.
04:47Lors d'une journée investisseur, Eden Raid a dévoilé ses objectifs financiers et présenté son nouveau plan stratégique.
04:54La prévision de la croissance de l'EBITDA à horizon 2028 est inférieure aux attentes des analystes.
04:59Le titre dévise de 10% au pire de la séance.
05:02Un mot de la politique et des politiques budgétaires à travers l'Europe avec le cas du Royaume-Uni où le gouvernement évoque lui aussi des hausses d'impôts.
05:10Oui, c'est la voie ouverte pour le prochain budget par la ministre des Finances publiques, Rachel Reeves.
05:16Elle indique notamment que les Britanniques devront tous contribuer pour relancer l'économie et les finances publiques du pays.
05:21Dans ce contexte, la livre Sterling est au plus bas depuis 6 mois et le rendement britannique à 10 ans se détend autour de 4,40%.
05:29Pas de gros mouvement à signaler sur les marchés obligataires.
05:31Là, on notera quand même que le dollar poursuit son rebond.
05:33Ça fait deux mois que le dollar sera fermé face à un ensemble de devises et notamment face à l'euro, l'euro dollar qui est passé aujourd'hui sous le niveau de 1,15%.
05:42Quel sera le programme de demain sur les marchés pour les investisseurs, Pauline ?
05:44Du côté des résultats, demain, on attend ceux de Novo Nordisk, McDo, Arm et Qualcomm.
05:49Côté macro, les investisseurs prendront connaissance des PMI services en zone euro pour le mois d'octobre et aussi de l'ISM service américain pour le même mois.
05:57Pour rappel, cette semaine aurait dû être celle de l'emploi américain.
06:01Mais le shutdown se poursuit et devient le plus long de l'histoire puisque ça fait 35 jours aujourd'hui.
06:06Du coup, les investisseurs vont se contenter pour l'instant de l'enquête ADP sur l'emploi privé du mois d'octobre.
06:11Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, Pauline Grattel vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
06:16Sous-titrage Société Radio-Canada
06:46du jour, visiblement, vise à faire porter la responsabilité de cette séance négative à Palantir qui n'a pas déçu mais qui inquiète visiblement à travers une valorisation stratosphérique
06:59qui était déjà bien flaguée par l'ensemble du marché et qui ne posait pas de problème jusqu'à hier soir.
07:05Effectivement, c'est assez caractéristique de l'environnement des marchés qui baignent dans un optimisme particulièrement important.
07:16Parce que si on regarde au final, on a la macro, il n'y a pas spécialement de dégradation particulière.
07:20De toute façon, on n'a plus de chiffres depuis le shutdown.
07:23Donc même sur le point négatif qui était l'emploi, on n'a pas forcément de nouveaux chiffres.
07:26Quand on regarde des soft data, il n'y a pas spécialement de dégradation supplémentaire.
07:30On a des chiffres d'inflation qui confortent plutôt la Fed dans les baisses de taux.
07:33Donc sur le volet macro, ça plaide plutôt à l'optimisme.
07:36La géopolitique, ça va un peu mieux avec l'accord entre la Chine et les États-Unis.
07:39Et puis quand on regarde les résultats de société, ça se passe bien.
07:41On a des bons résultats.
07:42Et donc c'est à ce moment-là où on a effectivement des mouvements qui interpellent.
07:47Et on se rend compte que les valorisations peuvent soulever quelques questions.
07:50Donc c'est un peu caractéristique des environnements un peu d'euphorie qu'on a généralement sur les marchés.
07:56Donc il faut y prêter attention.
07:57Parce que quand on regarde dans le détail, aux États-Unis, on a une prime de risque sur le marché d'action qui est à zéro,
08:03qui est même quasiment négative quand on regarde en fonction des différentes mesures.
08:06Quand on regarde les valorisations dans leur ensemble, on valorise une croissance des profits qui est quand même très significative.
08:12Aujourd'hui, sur le niveau de valorisation actuelle, alors peu importe les métriques, on est sur des niveaux très élevés.
08:17Mais on valorise dans l'ensemble du marché américain une croissance des profits qui serait autour de 25%.
08:22Si on regarde les chiffres-là sur le trimestre, on est plutôt à 12.
08:25Les analyses dans le consensus, ils attendent 8-10 dans les 12 prochains mois.
08:30Et nous, dans le cadre du scénario macro, où la croissance américaine perd quasiment un point quand même en 2025 par rapport à l'année dernière,
08:37on est plutôt autour de 5-6% de croissance des profits.
08:39Donc on a du mal à justifier ces 25 prêts par le marché.
08:42Donc ça fait quand même pas mal...
08:44Il y a cette problématique de la concentration autour des valeurs des techs qui explique quasiment 80% de la perte des actions américaines.
08:51Et puis on commence, et effectivement, pas lentille à l'évaluateur de ça, d'avoir un price action qui montre une forme de fragilité.
08:57Je regardais des données quantitatives, mais en 2025, on a eu plus d'une centaine de mouvements sur des entreprises,
09:06un côté de plus de 100 milliards de capitalisation, parce qu'on parle de mastodonte assez important dans la tête.
09:12Plusieurs trillions de dollars.
09:13Voilà, et même de façon plus générale, c'est une année record en termes de mouvements inhabituels.
09:18C'est Meryl qui calculait ça, où on n'a jamais eu autant de mouvements de plus de 2-3 écarts-types sur une même journée de la part de certaines valeurs.
09:27Donc on voit qu'il y a une certaine nervosité, tout le monde veut participer à l'optimisme, tout le monde veut en profiter,
09:32mais on se tient quand même prêt à fuir à la première mauvaise veuille.
09:36Qu'est-ce qui explique ce que vous décrivez parfaitement du marché ?
09:39Est-ce que la présence du retail, massive, de plus en plus massive, explique ces mouvements qu'on peut juger parfois un peu extravagants ?
09:50Palantir, j'imagine, c'est une des boîtes qui est le plus détenue ou jouée par le retail aujourd'hui sur le marché américain, forcément.
09:57Probablement, ça a peut-être tendance à accentuer cette problématique, mais ce n'est pas un phénomène nouveau.
10:02Ces phénomènes d'euphorie sur les marchés sont caractéristiques des fins de cycle.
10:06On l'a vécu en 2000 avec l'éclatement de la bulle TMT.
10:09La principale difficulté, c'est d'essayer de savoir où on en est et s'il est encore bon d'en profiter ou s'il faut essayer de se protéger.
10:15On a fait un petit exercice de valorisation un peu amusant.
10:19On a essayé de valoriser jusqu'où pouvait laisser de bulle.
10:21C'était très compliqué.
10:23Donc avec l'idée qu'elle n'a pas encore atteint son climax ?
10:26C'est ça.
10:26Si on essaie de regarder si il y a encore du potentiel aujourd'hui, si on répète un scénario de bulle type 2000,
10:31on met la prime de risque à peu près au niveau de ce qu'on a vécu fin 1999.
10:35On intègre là-dedans une croissance des profits qui était valorisée à l'époque.
10:38Donc là, ce n'était pas 25, c'était 35%.
10:40Ça donne un S&P qui a 8000 points.
10:42Donc là, grosso modo, il y a un peu plus de 15% encore de potentiel si on rejoue le scénario de 2000.
10:48C'était plus sérieusement le scénario…
10:50Ça donne déjà un repère.
10:52Donc évidemment, tout le monde cherche à en profiter.
10:54Il y a un peu de cupidité là-dedans.
10:55Plus sérieusement, on pense que le scénario qui se profile quand même malgré tout,
10:58c'est qu'à un moment, on a une respiration pour une correction.
11:00En l'occurrence, qu'on se rende compte que les valorisations sont relativement élevées.
11:04L'économie américaine est en train de freiner.
11:07Le fait d'avoir possiblement un poil plus d'inflation persistante
11:10à cause de la thématique des barrières douanières,
11:13c'est une nature accentuée, ce freinage.
11:16Et c'est plus une correction de l'ordre de 15% quand on valorise ça qui se profile.
11:20Si on intègre même un scénario d'un freinage un peu plus appuyé,
11:24sans forcément voir un passage en récession sur un trimestre,
11:28on a bien 20-25% à perdre sur les niveaux actuels.
11:31Il y a effectivement une tentation très forte des prises de bénéfices,
11:35des mouvements qui montrent une certaine fragilité.
11:38Et la volonté d'être un peu raisonnable face à cela,
11:40c'est de, encore une fois, on appuie le message depuis le début de l'année,
11:43d'autre chose que de la tech américaine,
11:45d'avoir diversifié son portefeuille
11:46et d'essayer de garder la tête froide par rapport à ça.
11:49Bon, Stéphane, le cas à Palantir, aujourd'hui, c'est quoi ?
11:53C'est un des premiers canaris dans la mine de l'IA ?
11:58C'est une logique de prise de profit qui paraît légitime.
12:02Palantir, c'est, je ne sais pas, plus 400% en un an, plus 2000% en trois ans.
12:06Enfin bon, bref, ceux qui sont rentrés, même ne serait-ce qu'il y a six mois,
12:09ont gagné déjà beaucoup d'argent dessus.
12:13Et au-delà de Palantir, moi, ce que je note dans les marchés globaux,
12:15c'est qu'encore une fois, beaucoup des grands trades gagnants de 2025
12:19semblent se retourner, en tout cas, se déboucler.
12:22Le dollar monte un petit peu depuis deux mois,
12:25l'or s'est dégonflé sous les 4000 dollars,
12:28la sphère crypto ne s'est jamais vraiment totalement remise
12:30du coup du 10 octobre et de Trump qui a fait vaciller un peu l'édifice.
12:36Tout ça ayant été les grands trades gagnants de 2025.
12:40Moi, je pense qu'il y a deux histoires sur Palantir.
12:42La première histoire, c'est ce que vous dites, c'est une respiration de marché.
12:44C'est-à-dire que je ne pense pas qu'il y ait une bulle.
12:48Pourquoi ? Parce que si vous regardez Nvidia, par exemple,
12:51le PE d'Nvidia, c'est-à-dire la valorisation, a baissé depuis trois ans.
12:55En fait, le marché avait raison de payer très très cher Nvidia
12:58parce que les bénéfices ont progressé plus vite que la performance boursière.
13:03Donc, on n'est pas du tout sur une situation à la 99 ou 2000
13:08où on mettait des valorisations insensées sur tout ce qui bougeait.
13:12Après, il y a quelques exceptions.
13:14Palantir en fait partie.
13:17Mais on a vu une très très belle performance.
13:21Je ne serais pas étonné que beaucoup de gérants veuillent prendre leurs bénéfices.
13:26On est à un gros mois de la fin de l'année parce que la fin de l'année,
13:29c'est mi-décembre.
13:31Est-ce que vous allez prendre des gros risques quand vous avez fait une bonne année ?
13:34Peut-être pas.
13:35Et donc, on peut très bien avoir une respiration de marché.
13:37Ça, c'est un problème purement technique de court terme.
13:41Il y a un deuxième sujet qui me fait un peu peur.
13:43On parle beaucoup de bulles sur le marché.
13:45Action.
13:46Pour moi, ce n'est pas une bulle spéculative.
13:48C'est plus une bulle industrielle.
13:51Je m'explique.
13:52Si vous regardez les hyperscalers,
13:56les hyperscalers, c'est Amazon, c'est Microsoft, Google, etc.
14:00Ils ont prévu entre 400 et 500 milliards d'investissement dans l'IA.
14:06Alors, c'est gentil.
14:07Ça me fait plaisir.
14:08C'est beaucoup d'argent.
14:09Mais 400, 500 milliards, ça veut dire que vous devez faire au moins autant,
14:13si ce n'est plus, en chiffre d'affaires pour rentabiliser ça.
14:17Moi, je veux bien.
14:18Mais pour vous donner un ordre de grandeur,
14:20on estime le marché mondial du software,
14:24c'est-à-dire des programmes informatiques, à 700 milliards.
14:26Donc, pour sortir un chiffre d'affaires suffisamment élevé
14:31pour rentabiliser tous ces investissements,
14:33moi, je suis un tout petit peu dubitatif, pour le dire poliment.
14:37Et donc là, par contre, moi, j'ai l'impression qu'il y a une bulle d'investissement
14:41qui est beaucoup trop élevée.
14:43Et c'est là où Palantir est vraiment le caillou dans la chaussure.
14:47Un peu avancé, oui, c'est ça.
14:47Si Palantir dit, au fait, on n'arrive pas à faire autant de bénéfices qu'attendus,
14:52ça prouve que ces paris qu'on est en train de faire
14:54sont probablement un petit peu trop osés.
14:57Et ça, ça peut être un vrai sujet à moyen terme.
15:00C'est-à-dire le marché qui dit, mais attendez,
15:01il faut dépenser des dizaines, des centaines, des milliards,
15:04et on ne va jamais avoir une rentabilité décente avec ce genre de choses.
15:08À moyen terme, qu'est-ce que ça veut dire, Stéphane ?
15:10Il y a beaucoup de roadmaps qui convergent vers 2030
15:12dans toutes ces dimensions technologiques.
15:15Il y a un point de rendez-vous fixé dans les plans de développement
15:19autour de 2030, peut-être.
15:22Mais j'imagine que le marché va quand même s'interroger avant
15:24pour savoir si on est bien sur la trajectoire 2030
15:28ou si on a déjà dérivé au point de ne pas tenir la trajectoire 2030.
15:33Ça veut dire plusieurs choses.
15:35Ça veut dire qu'à un moment donné, moi, ce qui me fait très, très peur,
15:38c'est qu'après Palantir, on est un hyperscaler qui dit,
15:41mais attendez, je vous ai annoncé 100 milliards d'amassissement.
15:44Je choisissais ce que vous voulez.
15:46Ils sont tous à 100 ou 150 milliards.
15:48Grosso modo, oui.
15:49Et qui vous disent, mais en fait, ça, c'était les prévisions.
15:51On n'a pas vraiment passé les ordres.
15:53Et là, d'un coup, vous allez vous dire, mais attendez, finalement,
15:56ça veut dire beaucoup moins de chiffres d'affaires pour Nvidia.
15:58Ça veut dire beaucoup moins de chiffres d'affaires pour beaucoup de gens.
16:00Et là, vous changez complètement la donne.
16:02À ce stade...
16:03Et là, on n'y est pas encore.
16:05On n'y est pas du tout.
16:06Parce qu'une des dernières communications de Nvidia,
16:09c'était à leur conférence la semaine dernière.
16:11Ils étaient hyper optimistes.
16:12D'habitude, ils guident sur le trimestre,
16:14comme toutes les boîtes à peu près raisonneurs.
16:16Là, ils donnent une visibilité jusqu'à fin 26,
16:18avec un chiffre d'affaires embarqué de 500 milliards.
16:21Ça a l'air d'être de la commande ferme,
16:22quand ils écoutent le management.
16:24Donc, ça veut dire qu'on n'y est pas du tout.
16:26Et c'est pour ça, je pense qu'il y a les deux problèmes.
16:29Il y a le problème...
16:29Donc, c'est-à-dire moyen terme, c'est pas là...
16:31Non, c'est pas demain matin.
16:32Toutes choses égales par ailleurs, c'est pas demain matin.
16:33On peut avoir une correction,
16:35bon, vous l'avez dit, pour des raisons techniques.
16:37Ça, c'est le premier sujet.
16:38Mais ça pose vraiment le problème, pour moi,
16:41de la trajectoire plus à moyen terme.
16:44Après, ça veut dire qu'on aura surinvesti,
16:46comme on l'avait fait pendant la période .com,
16:47et on se retrouve avec beaucoup trop d'infrastructures.
16:50Et c'est super.
16:50Parce qu'on avait construit un Internet
16:52qui était beaucoup trop gros.
16:54Et ça a permis de...
16:55Démocratiser, aviser ce grand V.
16:57C'était la conclusion qu'on avait hier en cadeau.
17:00Il faut faire attention quand on est investisseur,
17:02mais pour l'économie,
17:04ce n'est pas forcément une brise de l'économie.
17:05La bulle qui craque,
17:06c'est les privés de la technologie qui s'effondrent.
17:08Et donc, c'est une massification,
17:10une vitesse grand V de la technologie.
17:12Bon.
17:13Xavier, vos commentaires et analyses
17:14sur cette dimension IA
17:16qui est plus que centrale,
17:18qui porte tout,
17:19à la fois les marchés
17:20et la macroéconomie également désormais.
17:23Oui, peut-être plusieurs chiffres à rappeler,
17:25assez intéressants.
17:26Stéphane en a parlé,
17:27mais c'est 375 milliards
17:29de capex d'investissement
17:31qui vont être dépensés
17:32par les hyperscalers.
17:33Donc, effectivement,
17:34Google, Microsoft,
17:36Oracle,
17:36Meta et...
17:38Amazon.
17:38Et Amazon, exactement.
17:40Et justement,
17:40Amazon,
17:42c'est sur ces 375 milliards,
17:44c'est 125 milliards de dollars.
17:46Juste pour donner un chiffre,
17:47quand on convertit ça en euros,
17:48ça fait à peu près 100 milliards d'euros.
17:51C'est la capitalisation boursière
17:53d'Air Liquide,
17:54créée en 1902,
17:55il y a plus de 120 ans.
17:56120 ans d'investissement,
17:58120 ans de développement.
18:00Et voilà, Amazon...
18:01Ils n'avaient qu'à faire de l'IA.
18:03Mais donc...
18:04Et puis,
18:05une autre marque quand même,
18:07pour...
18:08On fait souvent des parallèles
18:10par rapport à la bulle de la tech,
18:12etc.
18:13Il faut savoir que c'est Hyperscaler
18:15qui font ces programmes d'investissement.
18:17Aujourd'hui,
18:17on a des bilans quand même très sains.
18:18Il y a une génération de trésorerie
18:20qui leur permet,
18:21à hauteur de 70% aujourd'hui,
18:23de pouvoir financer.
18:25Ça, c'est une grosse différence
18:26avec ce qui s'est passé
18:27dans les années 2000
18:28où il y avait 12 IPO par jour
18:31quand ce n'était pas 20 le lundi.
18:33Et tout ça,
18:33c'était autant de dettes
18:34qui étaient levées
18:34pour financer ces investissements.
18:37Donc,
18:37c'est quand même
18:38une différence assez fondamentale.
18:42Et puis,
18:42quand on prend,
18:43on fait l'exercice
18:43de prendre
18:44les plus grandes sociétés
18:46des années 2000,
18:47la valorisation
18:48des plus grandes sociétés
18:49des années 2000,
18:50par rapport
18:50à ces grands hyperscalers
18:52qui font ces investissements
18:55et qui font ce marché
18:56de la tech aujourd'hui.
18:57En 2000,
18:58c'était 52 fois les bénéfices.
19:00Aujourd'hui,
19:00on est plutôt à 27.
19:02Donc,
19:02il y a quand même...
19:03les GAFAM en tant qu'elle
19:04atteignent pas
19:05des PE stratégiques.
19:06et en termes de santé financière,
19:08ça permet ces développements.
19:11Toute la question,
19:12mais c'est comme
19:12dans ces grandes révolutions
19:15technologiques,
19:17industrielles,
19:17etc.
19:18c'est des montants d'investissements
19:19qui sont énormes.
19:20Il y avait une comparaison
19:21qui était faite par Goldman
19:22avec les montants
19:23qui avaient été investis
19:24dans les chemins de fer anglais.
19:26Et en fait,
19:26remis à la valeur d'aujourd'hui,
19:28c'est plus important
19:29que ce qui est dépensé aujourd'hui.
19:30Donc,
19:31voilà.
19:32Donc,
19:32il y a des tendances
19:34et puis il y a un marché adressable.
19:36Et comme tout,
19:36il y a forcément
19:37beaucoup d'investissements.
19:38Il y en a
19:39qui vont avoir
19:40des returns en equity,
19:42des retours
19:42sur investissement
19:44qui vont être
19:45favorables.
19:47Et donc,
19:48et d'ailleurs,
19:49les returns en equity
19:50qu'on observe
19:51sur les premiers investissements
19:52qui ont été faits
19:53par ces hyperscalers
19:54ces dernières années
19:55sont aux alentours
19:57de 26-27%.
19:59Et en moyenne,
20:00on est plutôt à 17%.
20:01Donc,
20:02c'est rentable.
20:03C'est pour l'instant
20:03des investissements rentables.
20:05Donc,
20:05toute la question maintenant
20:06va être
20:06est-ce que
20:07ces sociétés
20:10vont encore avoir
20:12la capacité
20:13à financer
20:13à hauteur de 70%
20:15ces investissements ?
20:16Alors,
20:16elles génèrent
20:16un cashflow monstrueux
20:18mais face à ça,
20:19ce sont des capex monstrueux.
20:20C'est-à-dire qu'à un moment,
20:22entre le cashflow
20:23et les capex,
20:24comment le marché
20:25arbitre,
20:25enfin,
20:25comment le marché
20:26juge la chose ?
20:27Et bien justement,
20:27c'est quelque chose
20:28qui est vraiment
20:29très surveillé
20:30aujourd'hui,
20:31c'est dans quelle mesure
20:33ces sociétés-là
20:34font appel au marché
20:35pour financer
20:36ces prochains investissements
20:37chez Procin CapEx.
20:39Et on le voit d'ailleurs,
20:40toutes les émissions
20:41depuis le début de l'année,
20:42il y a 140 milliards de dollars
20:44qui ont été élevés
20:45pour financer
20:46de l'IA directement
20:47ou indirectement
20:49sur de la dette.
20:50Donc,
20:50voilà,
20:51toute la question,
20:51ça va être
20:51dans quelle mesure
20:52ça prend de l'ampleur
20:54ou pas.
20:55Et conclusion de ça,
20:59le risque
20:59envoie encore
21:00la chandelle.
21:02La preuve,
21:03c'est qu'il y a
21:04des gens
21:04qui sont prêts
21:04à financer ça.
21:08Donc,
21:08c'est à surveiller.
21:09Mais pour l'instant,
21:10ça s'est fait
21:11de façon
21:11« mesurée »
21:13parce que ces sociétés-là
21:14avaient les moyens
21:15et il y a une croissance
21:19et des carnets de commandes,
21:21on l'a vu
21:22sur les publications
21:23de Amazon
21:25et de Google
21:26que toute la partie
21:27cloud,
21:28il y a des carnets
21:29de commandes
21:29énormes.
21:31Donc,
21:31voilà,
21:32c'est vraiment
21:33et je rejoins
21:34ce qui a été dit
21:35par Stéphane
21:36et Benoît,
21:36le marché
21:37à 25 séances
21:39de la fin
21:40après des performances
21:41comme on a connu
21:43aujourd'hui,
21:43il y a besoin
21:43de souffler,
21:44c'est un acte
21:45de gestion
21:45de prendre ses profits
21:46tranquille
21:48et quand on voit
21:50effectivement
21:50ces niveaux
21:50de valorisation
21:51c'est 299 fois
21:54le price earning
21:55de 2025
21:56et à un moment
21:57on ne prend pas
21:58trop de risques
21:59à prendre des profits
22:00aujourd'hui
22:00d'ailleurs le marché
22:01il ne baisse pas tellement
22:02Non,
22:03c'est pour ça
22:04je restais mesuré
22:05j'essayais de rester mesuré
22:06dans mon propos
22:07Après,
22:08il y a quelques éléments
22:09techniques
22:10sur le marché américain
22:12qui montrent
22:13quand même
22:13qu'on peut avoir
22:14quelques signes
22:16notamment
22:16il y a aujourd'hui
22:18plus de titres
22:19qui traitent
22:21sur leurs plus bas
22:21depuis un an
22:22que l'inverse
22:23que titres
22:23qui traitent
22:24sur les plus hauts
22:24ça c'est quand même
22:25des éléments
22:26La participation
22:27la largeur
22:28de la participation
22:29est très faible
22:30On a une divergence
22:30qui est la plus marquée
22:32On a eu une tentative
22:33d'élargissement
22:34de la participation
22:35on commence à y croire
22:36et ça s'est vachement
22:37intéressé
22:37Et dernier point
22:39d'un point de vue technique
22:40aujourd'hui
22:40le S&P 500
22:41est depuis plus de 4 mois
22:43au-dessus de sa moyenne mobile
22:4450 jours
22:45ça ne s'est jamais vu
22:46donc voilà
22:48il y a quelques signaux
22:49de surachat
22:50et de divergence
22:51qui militent
22:52pour une prise de profit
22:53Bon mais c'est vrai
22:53que sur la solidité
22:54de ces hyperscalers
22:55on le rappelait hier
22:56en plateau
22:57alors ça a été
22:58un mauvais virage
22:59pour Meta
22:59celui du Metaverse
23:00ça leur a coûté
23:0140-50 milliards
23:03de dollars
23:04de capi
23:05et puis on va dire
23:06un désert boursier
23:07pendant au moins
23:0812-18 mois
23:09mais ça n'a jamais
23:11remis en cause
23:12la viabilité
23:12de l'entreprise
23:13qui peut perdre
23:1440 milliards
23:15comme ça
23:15et rester une entreprise
23:17majeure
23:17monstrueuse
23:18et centrale
23:19C'est ça justement
23:20qui est l'accord
23:22de rappel
23:22qui fait la différence
23:23avec ce qu'on avait vu
23:24en 2000
23:24c'est qu'on parle
23:25de sociétés
23:25qui sont d'ores et déjà
23:26extrêmement rentables
23:27très solides
23:28etc
23:28mais effectivement
23:30c'est plus un risque
23:31de déception
23:31au-delà des problématiques
23:33qu'on voit
23:33de dynamiques
23:33qui peuvent rappeler
23:34des dynamiques de bulles
23:35on le voit d'ailleurs
23:36dans ces capex
23:37ils sont complètement
23:38circulaires
23:38Nvidia met de l'argent
23:40chez Nei
23:41pour qu'OpenEI
23:42achète des puces
23:43etc
23:43donc ça c'est des mécaniques
23:45qui sont effectivement
23:46qui soulèvent
23:47des vraies problématiques
23:47la tech a aujourd'hui
23:51un rôle
23:52qui est macro
23:52dans l'économie américaine
23:53on parle des montants
23:55400 milliards
23:56de dépenses
23:57de capex
23:58cette année
23:59c'est 40%
24:02de ce qu'on a créé
24:02en PIB
24:03aux Etats-Unis
24:03cette année
24:04donc il y a un rôle
24:06macro
24:07et c'est pour ça
24:07qu'un risque
24:08de déception
24:09et pas forcément
24:10un risque d'éclatement
24:11de bulles
24:11comme on a pu le connaître
24:12un risque de déception
24:13est à surveiller
24:13parce que les conséquences
24:14peuvent être extrêmement
24:14importantes
24:15d'un point de vue
24:15strictement macro
24:17de par le rôle
24:18que jouent ces sociétés
24:19aujourd'hui
24:19dans l'économie américaine
24:20encore une fois
24:21il est réel ce risque
24:23open AI
24:23les deals
24:24des dernières années
24:25c'est 1400 milliards
24:25de dollars
24:26pour une société
24:27qui génère 13 milliards
24:28de revenus
24:28pour l'instant
24:29et dont le fondateur
24:30n'est pas très intéressé
24:31immédiatement
24:31à la rentabilité
24:32et ne révoit pas vraiment
24:33qu'elle soit rentable
24:34avant 2030
24:34donc il y a quand même
24:36vraiment ce sujet
24:36de déception
24:37il n'est pas du tout
24:38à prendre à la légère
24:39dans un contexte
24:40de valorisation pareil
24:41et dans un poids
24:42représenté aussi important
24:44encore une fois
24:45la tech a indirectement
24:48un rôle
24:48à travers la génération
24:49d'effets richesses
24:49pour l'économie américaine
24:50c'est à dire que
24:52cette excellente
24:53performance boursière
24:54ces valorisations
24:55profitent aux catégories
24:56les plus aisées
24:57de l'économie américaine
24:58aujourd'hui
24:59le top 10
25:00des ménages
25:01les plus riches
25:02aux Etats-Unis
25:02représente la moitié
25:03de la consommation
25:04donc un simple risque
25:05de déception
25:06à cause de problématiques
25:07de valo
25:07c'est un sujet macro
25:08tout de suite
25:08exactement
25:09et l'autre problématique
25:11sur ce secteur de la tech
25:12effectivement
25:12c'est le grand
25:13la vraie nouveauté
25:15qui peut-être
25:16appellera un changement
25:17de statut
25:17de perception
25:18de la part des marchés
25:19la tech historiquement
25:20c'est un secteur
25:21plutôt proche
25:21de l'industriel
25:22avec un bêta élevé
25:23beaucoup de volatilité
25:24ça s'est transformé
25:25avec les big tech américaines
25:26en secteur
25:27de grande qualité
25:28croissance
25:29cacherie
25:29etc
25:30et là
25:31on est en train
25:32d'écorner justement
25:33ce statut
25:33très qualité
25:34avec des émissions
25:35de dette importantes
25:36au final
25:36sur Ensemble la tech
25:37ça va être 200 milliards
25:38de levées de dette
25:39cette année
25:39c'est trois fois
25:40ce qu'on a vécu
25:41ces dernières années
25:41et ça
25:43quand on regarde
25:44la problématique
25:44des hyperscalers
25:45ça change le statut boursier
25:47puisque ça devient
25:48des sociétés
25:49très intenses
25:49d'un point de vue
25:50capitalistique
25:51ce qui était une de leurs forces
25:52c'était d'être plutôt
25:52assez light
25:53etc
25:53des sociétés de services
25:54ça ressemble
25:55de plus en plus
25:56à des sociétés
25:57plus traditionnelles
25:57avec une infrastructure
25:58très lourde à financer
25:59etc
25:59et donc ça
26:00à l'avenir
26:01ça ne justifie plus
26:02tout à fait
26:02les mêmes valorisations
26:03ni les mêmes perceptions
26:04de la part
26:05des marchés financiers
26:06donc ça c'est vraiment
26:06un risque important
26:08ce sont nos nouveaux services
26:10aux collectivités
26:11exactement
26:12le point
26:13effectivement
26:14c'est au bout de la logique
26:16ce qu'on sent
26:17sur les hyperscalers
26:18c'est les utilities
26:19à venir
26:20mais attention
26:21la prise de conscience
26:22en termes de valorisation
26:23peut être douloureuse
26:23il y a quand même
26:25des signes de ça
26:26si au regard d'Oracle
26:27le CDS d'Oracle
26:28remonte assez significativement
26:30il y a quand même
26:31une perception
26:32en termes de qualité
26:33qui est en train
26:33de se dégrader
26:34le sujet macro
26:38l'IA prend une place
26:41importante
26:41dans la macro-américaine
26:43c'est un régime soutenable
26:45ça permet
26:46pour l'instant
26:46de compenser
26:47la faiblesse
26:49ou l'anticipation
26:50d'une faiblesse
26:50de la consommation
26:51aux Etats-Unis
26:52par exemple
26:52Stéphane
26:53faiblesse
26:55de la consommation
26:56aux Etats-Unis
26:56il faut vite le dire
26:58il n'y en a pas
26:59pour l'instant
27:01il n'y en a pas
27:01je rappelle
27:02qu'avec les baisses
27:03d'impôts
27:04de Donald Trump
27:05alors c'est un sujet
27:06je suis désolé
27:07un petit peu technique
27:07mais normalement
27:08quand on baisse
27:08les impôts
27:09on paye moins d'impôts
27:10c'est assez logique
27:11jusque là
27:12c'est pas ce qui se passe
27:14en ce moment
27:14donc il a baissé
27:15les impôts
27:16mais pour des raisons
27:16techniques
27:17on continue
27:18à les collecter
27:18donc les ménages
27:20américains
27:20vont recevoir
27:21un chèque
27:21pour rembourser
27:22le trop perçu
27:23au début de l'année prochaine
27:24et alors là
27:26il va falloir être
27:27se mettre en face
27:29de la consommation
27:29américaine
27:30donc non non
27:31je pense que ça tient
27:32il y a un effet
27:33richesse
27:33vous l'avez dit
27:34qui est monstrueux
27:36qui est pharaonique
27:36les ménages américains
27:38n'ont jamais été
27:38aussi riches
27:39donc moi
27:40j'ai un petit peu
27:40du mal
27:41à être pessimiste
27:42sur la consommation
27:43américaine
27:43je comprends
27:44au-delà
27:45pour diversifier
27:46un peu les sujets
27:47je reviens
27:48mais juste au-delà
27:48de l'IA
27:49dans la saison
27:50de publication
27:50qu'est-ce qu'on retient
27:53d'autre
27:53Xavier ?
27:54c'est très très fort
27:55et c'est canon
27:56aux Etats-Unis
27:56encore une fois
27:57il y a une dynamique
27:59de croissance
27:59qui a été très forte
28:00il y a un ratio
28:01que nous on aime bien suivre
28:03c'est le ratio
28:04de publication supérieure
28:05aux attentes
28:06par rapport à celles
28:07qui sont inférieures
28:08le ratio
28:08c'est 64%
28:09des entreprises
28:10du S&P 500
28:11qui ont pour l'instant
28:12publié
28:12sont au-dessus
28:13des attentes
28:13et celles qu'ont raté
28:14c'est 10%
28:16ça ne s'est jamais vu
28:17en dehors du Covid
28:17qui était des périodes
28:20de publication
28:20plutôt anormales
28:24et en gros
28:25quand on lise tout ça
28:26c'est 6% de croissance
28:27avec des marges
28:28aux alentours
28:28de 12%
28:30et sur un an
28:33la croissance
28:33des bénéfices
28:34par action
28:34du marché américain
28:35aux alentours
28:35de 15%
28:36et ça c'est forcément
28:37très déformé
28:38par la bulle de profit
28:39qui entoure
28:40les grandes valeurs
28:42technologiques
28:42forcément d'ailleurs
28:43on le voit
28:44dans ce qui n'a pas marché
28:47dans le marché américain
28:48toute la partie value
28:50et la partie small cap
28:52qui ne sont qu'en hausse
28:53de 10% en dollars
28:55donc on est quasiment
28:56à zéro
28:57négatif
28:58si on applique
28:59le taux de change
29:00on voit bien
29:01que ça
29:01c'est des secteurs
29:03qui n'ont pas vraiment
29:03participé
29:04à cette croissance
29:07là
29:07Stéphane
29:08je ne suis pas tout à fait
29:09d'accord
29:10si je peux me permettre
29:11moi je me souviens
29:12de Greenspan
29:13si vous vous souvenez
29:14à la fin des années 90
29:15qui ne montait pas
29:16les taux
29:16parce qu'il disait
29:17la croissance potentielle
29:18a beaucoup progressé
29:20alors la croissance potentielle
29:21c'est un truc d'économiste
29:22on ne sait jamais la mesurer
29:23surtout en temps réel
29:24et lui il disait
29:25si la croissance potentielle
29:27est beaucoup plus élevée
29:28donc on peut croître
29:29sans inflation
29:30c'était son argument
29:32parce que les marges
29:33des entreprises
29:33ont beaucoup progressé
29:34si les marges
29:36des entreprises
29:36progressent
29:37c'est forcément
29:37que vous faites
29:38des gains de productivité
29:39donc vous améliorez
29:40votre effet
29:42et là
29:43on est exactement
29:44en train de voir ça
29:45donc quand vous parlez
29:46aux économistes
29:47ils ont des modèles
29:47très compliqués
29:48tout ça
29:49qui marche
29:50ou qui ne marche pas
29:51d'ailleurs
29:51mais peu importe
29:52ils ne voient rien
29:53si très bien
29:55mais 10 ans après
29:55oui c'est ça
29:56voilà
29:56mais pour des gens
29:57je ne suis pas la fonction
29:58de l'économiste
29:59d'anticiper
30:00oui
30:00j'avais expliqué
30:01le cas
30:01sauf que moi
30:02je suis sur les marchés
30:04et moi ce que je vois
30:05c'est qu'en fait
30:06bon il y a l'IA
30:07un peu fashion
30:09vous savez dans les réseaux sociaux
30:10etc
30:11il y a plein de choses
30:12qui se passent sous le radar
30:14sur la logistique
30:16par exemple
30:16où l'IA permet
30:17de faire des gains
30:18de productivité monstrueux
30:19sur la distribution d'énergie
30:20où ça permet
30:22d'économiser
30:23beaucoup d'énergie
30:23parce qu'on optimise
30:25plein de choses
30:26il y a beaucoup de secteurs
30:28et c'est déjà une réalité
30:29dans des boîtes
30:29que vous suivez
30:30que vous écoutez
30:31qui en parlent
30:32oui complètement
30:33et puis
30:34il y a l'exemple d'Amazon
30:35qui a licencié
30:37il y a plus d'un million
30:39d'employés
30:39chez Amazon
30:40moi je suis prêt
30:41à vous parier
30:42que d'ici 4-5 ans
30:43il y en aura
30:43beaucoup moins
30:44donc ça
30:45c'est des gains
30:46de productivité aussi
30:47et ça
30:48je pense que c'est
30:49un élément
30:49qu'on a tendance
30:50à sous-estimer
30:51et si ma théorie
30:54parce que c'est juste
30:55une théorie
30:55pour l'instant
30:56dites une thèse
30:58une thèse
30:58ça fait plus chic
30:59ma thèse
31:00n'est-ce pas
31:01cher ami
31:01c'est que
31:02la productivité
31:03s'améliore
31:03donc la tendance
31:04s'améliore
31:05c'est plus du tout
31:06la même histoire
31:07parce que ça veut dire
31:07que vous avez un PIB
31:08beaucoup plus élevé
31:10c'est le pari
31:11parce que
31:11un des points
31:12dans les CAPEX
31:13de l'IA
31:14c'est qu'une des grandes différences
31:15peut-être par rapport
31:16à l'époque TMT
31:17c'est que là
31:18vous avez quand même
31:18deux hyperpuissances
31:19politiques
31:20qui soutiennent
31:22ce développement
31:22c'est-à-dire que
31:23c'est une ligne de combat
31:24technologique
31:25entre les Etats-Unis
31:26et la Chine
31:26et que donc
31:27le politique
31:29pousse
31:29un site
31:30et participe
31:31même
31:31puisqu'on voit
31:32l'état américain
31:32prendre des participations
31:34se rémunérer
31:35sur les ventes
31:35de puces
31:36Nvidia
31:36il y a
31:37un soutien
31:39de la puissance
31:39publique et politique
31:40derrière ce mouvement
31:41les approches
31:43sont vraiment différentes
31:44et opposées
31:44entre les Etats-Unis
31:45et la Chine
31:46en Chine
31:47ce n'est pas du tout
31:48les mêmes montants
31:49qui sont dépensés
31:50qu'aux Etats-Unis
31:52vous avez des systèmes
31:54d'intelligence artificielle
31:55qui sont ouverts
31:56en Chine
31:57quand elles sont
31:57plutôt en environnement
31:58clos aux Etats-Unis
31:59c'est hyper intéressant
32:02parce qu'il y a un moment
32:03on va voir qui a raison
32:04est-ce que c'est la Chine
32:06qui a dit
32:06on peut faire ça
32:07pour beaucoup moins cher
32:08ou est-ce que
32:09effectivement
32:09pour les usages
32:10qu'on n'aura
32:11pas besoin
32:11d'acheter de la puissance
32:12c'est un moment
32:14qui est très intéressant
32:16pour ça
32:17ce qui est très frappant
32:20effectivement
32:21c'est l'accélération
32:23franche
32:23des gains de productivité
32:24aux US
32:24il y a effectivement
32:27la problématique technologique
32:29mais il y a aussi
32:29probablement
32:30la façon
32:31dont on a géré
32:31la pandémie
32:33aux Etats-Unis
32:34on a laissé
32:35les entreprises
32:35virer tout le monde
32:36et qu'elles ont ensuite
32:37justement fait des efforts
32:38de productivité
32:39qui sont en plus
32:40permis par une automatisation
32:42plus prononcée qu'ailleurs
32:43et on voit vraiment
32:44que cette déformation
32:46de la valeur ajoutée
32:46très forte aux Etats-Unis
32:47en faveur des profits
32:48elle est soutenue
32:49par cette dynamique
32:50de productivité
32:51ce qui la rend rassurante
32:52fondamentalement
32:52à long terme
32:53par rapport aux autres pays
32:55donc ça c'est vraiment
32:55un élément frappant
32:56c'est pas uniquement
32:56lié à la tech
32:57il y a probablement
32:57la façon dont on a géré
32:58après il y a un bémol
33:01c'est que c'est aussi
33:01cette espèce
33:03notamment sur les marges
33:04cette espèce de rente Covid
33:05aussi
33:05c'est-à-dire qu'on a
33:07des marges qui ont été
33:08très largement protégées
33:09par l'épargne
33:10par les chèques
33:11qui ont été faits aux ménages
33:12c'est pour ça que là-dessus
33:13je mettrai un petit bémol
33:14parce qu'on sait pas
33:15là actuellement
33:16comment les droits de douane
33:18un peu plus élevés
33:19vont se répercuter
33:20à travers
33:21les marges des entreprises
33:22ou de façon bien tangible
33:24seront transmises
33:25aux consommateurs
33:25le sujet n'est pas
33:26complètement clarifié encore
33:28non et justement
33:29en termes de valorisation
33:29cette génération de profits
33:31un peu inhabituelle
33:32qu'on voit généralement
33:33dans les phases
33:33la dernière fois
33:34on avait vu ça
33:34c'était justement
33:35dans l'euphorie
33:35qui précédait la bulle TMT
33:36justement
33:37d'avoir autant de profits
33:38rapportés aux PIB
33:39on voit qu'elle n'est pas
33:41forcément soutenable
33:42elle va être questionnée
33:43justement avec cette capacité
33:44est-ce que les entreprises
33:45vont avoir la même capacité
33:46à retransmettre
33:47les hausses de prix
33:48qu'elles n'ont pu faire
33:49pendant la pandémie
33:50c'est pas si évident
33:51donc ça c'est effectivement
33:53un vrai sujet
33:53mais à long terme
33:54cette génération
33:54de gains de productivité
33:57fait une vraie différence
33:58en faveur des Etats-Unis
33:59on évoquait hier
34:00d'ailleurs au passage
34:01Robert Solow
34:01prix Nobel 87
34:03alors on voit
34:04des ordinateurs partout
34:05sauf dans les statistiques
34:06de productivité
34:07il dit ça en 87
34:085 ans après
34:09la productivité explose
34:11c'est-à-dire qu'il y a
34:11cette phase
34:12un peu dans l'oeil
34:14du cyclone
34:14effectivement on voit rien
34:15et puis ensuite
34:16ça y est
34:16y compris dans des chiffres
34:17un peu plus macro
34:18les choses
34:19les choses deviennent visibles
34:21à quoi se prépare la Fed
34:24alors déjà
34:26est-ce que Jérôme Poel
34:27maîtrise encore son bord
34:28puisque là on a des dissidences
34:29des deux côtés
34:31ce qui est assez nouveau
34:32quand même
34:32dans l'univers
34:33de la réserve fédérale américaine
34:34et puis
34:36en pré-annonçant
34:38et en ayant confirmé
34:40d'ailleurs
34:40la fin de la réduction
34:42du bilan
34:43qui a été
34:43une politique de réduction
34:44du bilan
34:45qui est venue après
34:45une politique d'expansion
34:47du bilan
34:47massive
34:48est-ce que ça veut dire
34:49que la gestion du bilan
34:50redevient un outil central
34:51de gestion des risques
34:53pour une banque centrale
34:55comme la Fed
34:55et pourquoi ?
34:56Alors sur le premier point
34:57oui j'ai un peu l'impression
34:58qu'il a perdu
34:59la maîtrise du board
35:00ça je pense
35:01que c'est incontestable
35:02après
35:03vous avez la Fed
35:05mais je vous rappelle
35:06que la banque d'Angleterre
35:08a eu un vote
35:09une fois où il y avait
35:10une personne
35:10pour la hausse de taux
35:11une personne pour la baisse de taux
35:12et des gens neutres
35:14donc après
35:15plutôt la paix
35:16de la BOE
35:16d'habitude ce genre
35:18de plaisanterie
35:19bon là
35:20la Fed s'y met
35:22certes
35:22mais ça c'est pas un drame
35:24pour moi
35:24l'indépendance
35:25c'est une autre histoire
35:26je pense que l'histoire
35:27de la fin du QT
35:28alors je suis désolé
35:29c'est un petit peu technique
35:30mais ça vaut le coup
35:31de revenir sur ça
35:33parce que c'est très important
35:34donc la Fed
35:35a décidé de deux choses
35:36la première chose
35:37c'est baisser les taux d'intérêt
35:38alors là
35:39la probabilité
35:40du marché
35:41c'était 99%
35:42donc le marché
35:43était sûr
35:43qu'ils allaient baisser
35:44ils ont baissé
35:45donc on dit
35:46d'accord
35:46c'est fait
35:47c'est fait
35:47enfin pas aucun intérêt
35:49mais aucune surprise
35:50par contre
35:52le QT
35:53donc c'est la réduction
35:54de la taille du bilan
35:55on n'était pas sûr
35:57qu'ils annonceraient
35:58la fin du QT
35:58donc ils ont annoncé
35:59la fin du QT
36:00alors moi je suis un petit peu
36:02rentré dans les chiffres
36:03j'aime bien les chiffres
36:04vous avez des chiffres
36:04vous avez quelque part
36:06dans un recoin
36:07du site web
36:08de la Fed
36:09les SOMA
36:10c'est le portefeuille
36:12de la Fed
36:13tous les trésuries
36:15ce qu'ils possèdent
36:16vous avez un magnifique
36:17fichier Excel
36:18de 1100 pages
36:19etc
36:20vous pouvez calculer
36:22les tombées
36:23c'est à dire
36:23les trésuries
36:24qui arrivent à échéance
36:25donc si un trésuries
36:27arrive à échéance
36:28la Fed va recevoir
36:30un milliard
36:31par exemple
36:32il faut bien
36:33qu'ils réinvestissent
36:34ce milliard
36:34sinon leur bilan
36:36se réduit petit à petit
36:37avec la disparition
36:38des trésuries
36:39tout ça pour vous dire
36:41qu'en moyenne
36:42l'année prochaine
36:43il va falloir
36:44qu'ils achètent
36:4457 milliards
36:45de trésuries
36:46tous les mois
36:47c'est les tombées
36:49auxquelles ils vont faire face
36:50ils vont être propiers
36:51de réinvestir
36:52pour éviter justement
36:53de continuer
36:54de réduire leur bilan
36:54c'est ça
36:55c'est à dire qu'ils ont
36:56ils ont 4000 milliards
36:57enfin un peu plus
36:58donc le programme
36:58d'émission du trésor
36:59est couvert
36:59à 75%
37:01non non
37:03mais ils ont
37:03sur la partie longue
37:04donc ils ont
37:05un bazooka
37:06pour maintenir
37:08les taux longs
37:10à un niveau bas
37:10et Bessint
37:11qui est le
37:12directeur du trésor
37:14secrétaire d'état
37:15au trésor
37:15pardon
37:15est obsédé
37:18par les taux longs
37:19pourquoi ?
37:20pour les mortgages
37:21parce que quand vous empruntez
37:22pour des mortgages
37:23vous pouvez laisser
37:24les faits
37:24dans son fiche
37:25c'est pas ça
37:25qui compte
37:26c'est les taux longs
37:27là ils ont un instrument
37:28merveilleux
37:29pour maintenir les taux longs
37:30à un niveau bas
37:31stable
37:32et pour continuer
37:33à les faire baisser
37:34et donc
37:36moi je pense
37:36qu'effectivement
37:37cette histoire de cutie
37:39elle est un peu passée
37:40enfin on a
37:41un peu trop vite
37:43je pense qu'il y a
37:44vraiment un instrument
37:45de politique
37:46qui a 10 sur le 10
37:47américain
37:48ça veut dire
37:48qu'on va les voir
37:49plus bas
37:49ça veut dire
37:50qu'une fois de plus
37:52je vais me moquer
37:53des économistes
37:53bon je l'ai été
37:54pendant quelques décennies
37:55donc je peux me permettre
37:56on a des bons modèles fondamentaux
37:59qui nous dit que le treasury
38:00c'est plutôt du 5%
38:01là on est en dessous
38:02de 4%
38:03enfin pas aujourd'hui
38:03on est repassé au dessus
38:04mais on va rester
38:05au niveau de 4%
38:06donc on est
38:07un gros point
38:09au dessous
38:10de là où on devrait être
38:11si on essaie vraiment
38:12faire le marché
38:13ça s'appelle du contrôle
38:14de la courbe des taux
38:14c'est très intéressant
38:16d'autant plus
38:17qu'il y a une phrase
38:18de Jérôme Poel
38:18qui était passée
38:19un peu inaperçue
38:19c'est qu'en plus
38:20ils vont faire grossir
38:22la partie de papier
38:23un peu plus court
38:23en termes de maturité
38:24dans le bilan de la Fed
38:25ce qui est un reflet
38:26de fiscal dominance
38:27justement
38:28parce que
38:29le trésor est mis
38:30sur du cours
38:31exactement
38:31et donc on a
38:32un bilan de la Fed
38:33qui va être de plus en plus
38:34adapté
38:34c'est pour ça
38:36que j'évoque
38:37le fait de fiscal dominance
38:38parce que ça facilite
38:39justement
38:40la tâche
38:41pour se financer
38:42pour l'état américain
38:44donc oui
38:44en fait
38:44le bilan de la Fed
38:46est de plus en plus
38:47instrumentalisé
38:48pour permettre
38:48à l'état américain
38:49de s'endetter
38:50donc ça c'est un sujet
38:51qui est assez nouveau
38:52c'est plus
38:52au delà de mettre
38:54Stephen Miran
38:54au bord de la Fed
38:55je pense que c'est
38:56effectivement
38:56beaucoup plus efficace
38:57en termes de logique
38:58de pilotage des taux
39:00et je rejoins complètement
39:00Stephen
39:01si on combine ça
39:02à un freinage de l'économie
39:03parce que malgré tout
39:04même si on n'a plus
39:05les chiffres depuis 3 semaines
39:05on a quand même
39:06un marché de l'emploi
39:07qui se dégrade
39:07quand on fait
39:10des exercices fondamentaux
39:12et nous on est plutôt
39:13effectivement autour
39:13de 3,6 sur le divin américain
39:15il y a un potentiel
39:16à le faire baisser
39:16donc oui effectivement
39:18et c'est pour ça
39:19que les problématiques
39:19de liquidité
39:20qu'on a vu récemment
39:20sur les marchés
39:22sont assez
39:23enfin
39:23sur les marchés monétaires
39:25là cette fois
39:26il existe des instruments
39:27pour éviter le dérapage
39:29pour éviter que ça se passe mal
39:30mais la contrepartie
39:31c'est de faciliter
39:32la tâche
39:32au gouvernement américain
39:33pour continuer
39:34de s'endetter
39:34donc effectivement
39:35ça va être un sujet
39:36très important
39:36et qui peut être
39:37instrumentalisé justement
39:38par l'administration américaine
39:39bon et c'est juste la Fed
39:41ou c'est toutes les banques centrales
39:42qui vont repenser
39:43leur politique de bilan
39:45la BCE
39:45la Banque d'Angleterre
39:47oh non
39:47la BCE
39:48ils sont sérieux
39:48ils ne vont pas faire ça
39:49ah oui
39:49on va continuer
39:51de réduire le bilan
39:52de la BCE
39:52au rythme auquel on le fait
39:53pour l'instant
39:55la BCE réduit son bilan
39:56plus rapidement
39:56que la Fed
39:58jusqu'où on ira
40:00je ne sais pas
40:00non mais plaisanterie
40:01mise à part
40:02je pense qu'il y a une
40:03je peux me tromper
40:05mais la façon
40:06dont ça a été présenté
40:07je pense qu'il y a une vraie
40:08instrumentalisation
40:09et une vraie volonté
40:11de la Fed
40:11d'utiliser
40:12par la Fed
40:13le bilan
40:14pour manipuler
40:16enfin manipuler
40:17ce n'est pas le terme
40:17mais sur les taux longs
40:19alors que la BCE
40:20n'est pas du tout
40:21dans cette logique là
40:21pour l'instant
40:22Maestro
40:23Scott Besant
40:24pour dire les choses
40:26simplement
40:26cet aspect de liquidité
40:28oui parce que c'est
40:28de la liquidité
40:29derrière quand même
40:30qu'on met dans le marché
40:32elle peut se retrouver
40:33sur les taux longs
40:34elle peut se retrouver
40:35ailleurs aussi
40:35à un moment
40:36enfin c'est pas neutre
40:37j'imagine
40:38quand on est investisseur
40:39et quand on gère
40:40des portefeuilles d'actifs
40:41bien sûr
40:42alors la contrepartie
40:43de ces émissions
40:46de monnaie
40:47ça se reflète
40:49sur le cours de l'or
40:49parce qu'un des réflexes
40:52pour les investisseurs
40:53c'est essayer
40:53de ne pas acheter
40:56des actifs
40:58qu'on peut imprimer
40:59et donc ça
41:00c'est une des raisons
41:01pour lesquelles
41:02il y en a plein d'autres
41:03mais sur l'or
41:04et pourquoi l'or
41:05a connu 25%
41:06de hausse
41:07en 2024
41:08et plus de 30%
41:10en euros
41:11aujourd'hui
41:12c'est que ça devient
41:13un actif
41:14stratégique
41:15un actif
41:16géopolitique
41:17c'est aussi
41:17un actif
41:18que vous ne pouvez pas
41:19saisir
41:20alors on a vu
41:20une explosion
41:21des achats
41:22d'or
41:23des banques centrales
41:24depuis la guerre
41:25en Ukraine
41:26et le gel des avoirs
41:27donc ça convainc
41:28pas mal de choses
41:28mais une des choses
41:29c'est un moyen
41:30de se préserver
41:33de dévaluation
41:34etc
41:35et ce que ça veut dire
41:36c'est que les investisseurs
41:37aujourd'hui
41:37doutent de la capacité
41:38des principales économies
41:41finalement
41:41à préserver
41:42la valeur
41:43de leur manuel
41:44après il y a
41:45pas mal d'outils
41:46qui permettent aussi
41:47de piloter un peu ça
41:48mais voilà
41:49ce qu'on peut en dire
41:51en gardant ça
41:52dans notre angle
41:52bon il nous reste
41:53deux minutes
41:53petit fond de table
41:54rapide là
41:55qu'est-ce qu'il est
41:56de bon ton
41:56de faire
41:57pour cette fin d'année
41:59sur les marchés
42:00cristalliser la performance
42:01déjà c'est un peu
42:02le message commun
42:03j'ai l'impression
42:04Xavier
42:04oui
42:05il faut être raisonnable
42:06on atteint des niveaux
42:07de valorisation
42:08qui sont assez tendus
42:09la performance est bonne
42:10ça permet aussi
42:12de garder des liquidités
42:13quand il y aura
42:14une correction de marché
42:15pour pouvoir
42:16ne pas hésiter
42:17surtout à réinvestir
42:18quand il y a des
42:19quand il y a des opportunités
42:21avec des baisses de marché
42:22couvrir les portefeuilles
42:24et les performances
42:25Stéphane
42:26oui alors
42:27sur les indicateurs techniques
42:29je n'ai pas les mêmes
42:29que Xavier
42:30mais c'est la même histoire
42:31il y a pas mal de choses
42:32un peu bizarres
42:33inquiétantes
42:33je ne sais pas comment le dire
42:34et qui sont en train de se passer
42:35donc on est plutôt en train
42:36d'alléger le budget de risque
42:38et puis on avait couvert
42:40le risque dollar
42:41on va enlever
42:43toute la couverture
42:44ah oui
42:44oui si la Fed
42:45baisse un petit peu moins
42:46les taux
42:47mais relance l'économie
42:48avec les taux longs
42:49le dollar a moins de raisons
42:51de baisser
42:51c'est plus de croissance
42:53moins de baisse
42:54des Fed Fund
42:54c'est positif
42:56pour le dollar
42:56ça c'est un vrai changement
42:58par rapport à ce qu'on a vécu
42:59pendant toute l'année
42:59très clair
43:00ça fait deux mois
43:00encore une fois
43:01que le dollar sera fermi
43:02tranquillement
43:02gentiment
43:03la question
43:04dans ce genre de configuration
43:05participer à l'euphorie
43:07ou regarder le train passer
43:08bon voilà
43:09il faut être un peu
43:09un peu à mi-chemin
43:11effectivement
43:11budget de risque modéré
43:13surtout appuyer
43:14la diversification
43:15faire autre chose
43:16que les quelques boîtes
43:17américaines
43:18qui tirent l'économie américaine
43:20surtout que ça paye
43:20ailleurs dans le monde
43:21exactement
43:21c'est ce que j'allais dire
43:22l'europe a rarement aussi bien performé
43:23par rapport aux US cette année
43:24au final
43:25les émergents
43:26il y avait cette année
43:27énormément de choses à faire
43:28même si les grosses valeurs de tech
43:30trustent les headlines
43:32il y avait beaucoup d'autres choses
43:33à faire sur les marchés
43:34et c'est probablement encore le cas
43:35merci beaucoup messieurs
43:36merci d'avoir été les invités
43:37de mes marchés ce soir
43:39Benoît Pellois
43:39le directeur des investissements
43:40de Natixis Wealth Management
43:42Xavier De Buren
43:43directeur des investissements
43:44d'OTA Capital
43:45et Stéphane Deo
43:46gérant chez Eleva Capital
43:52le dernier quart d'heure de Smartbourg
44:00chaque soir
44:01c'est le quart d'heure thématique
44:02le thème ce soir
44:03c'est celui de l'innovation
44:04l'innovation que nous célébrons
44:06avec les équipes de LBP AM
44:09et Be Smart for Change
44:10bien sûr
44:11qui sera à nouveau partenaire
44:12des quatrièmes trophées
44:14de l'innovation
44:14organisées notamment par LBP AM
44:17portées depuis 4 ans par LBP AM
44:18et qui se dérouleront
44:19en ce mois de novembre
44:21à Paris
44:22le 12 novembre précisément
44:23pour en parler
44:24et pour prendre la route
44:25de ces trophées de l'innovation
44:27à mes côtés en plateau
44:28Emmanuel Mouret
44:29président du directeur de LBP AM
44:30et Pierre Hernd
44:31secrétaire général de LBP AM
44:33bonsoir à vous deux
44:34merci beaucoup d'être là
44:36et ravi de vous accompagner
44:38encore dans cet événement
44:39qui a pris beaucoup d'ampleur
44:41au cours des dernières années
44:42on va y revenir bien sûr
44:43Emmanuel
44:43mais c'est l'occasion aussi
44:45de dire un petit mot
44:46de LBPM
44:47je n'ose pas rappeler
44:49que LBPM
44:49s'appelait précédemment
44:51la banque postale
44:51asset management
44:52mais pour montrer
44:53quand même là aussi
44:54toute la transformation
44:55d'une entreprise
44:56d'une société
44:57de gestion d'actifs
44:57qui est un pilier clé
45:00de ce que vous appelez
45:01le grand pôle financier public
45:03c'est ça Emmanuel
45:04je voulais qu'on redonne
45:05un peu quelques éléments
45:05et le rôle de LBPM
45:07du grand pôle financier public
45:09pour l'écosystème tech
45:10et son financement
45:11oui alors tout à fait
45:13donc LBPM
45:13avec sa filiale
45:14la financière de l'échiquier
45:15et ce sont les gérants
45:17pour compte de tiers
45:17de ce grand pôle financier public
45:20donc on a 75 milliards d'actifs
45:22à la fois sur des actifs
45:23cotés et non cotés
45:24et notre job
45:25au quotidien
45:26c'est d'identifier
45:27les projets qui vont gagner
45:29et les pépites
45:30et les champions de demain
45:31donc c'est la raison
45:32de ces trophées de l'innovation
45:33et c'est vrai qu'on appartient
45:34à ce qu'on appelle
45:35le grand pôle financier public
45:36donc c'est la caisse des dépôts
45:38c'est CNP Assurance
45:39la banque postale
45:40la poste
45:40donc des acteurs
45:41très diversifiés
45:42dont l'ADN
45:43la mission
45:44est de favoriser
45:45le développement
45:46des territoires
45:47le développement
45:47des entreprises
45:48en France
45:49et de soutenir
45:50l'innovation
45:51sous toutes ses formes
45:51en particulier
45:52l'innovation technologique
45:54durable
45:55et ce fil conducteur
45:57est décliné
45:57dans tous les métiers
45:59et donc
45:59les trophées d'innovation
46:00c'est une illustration
46:02pour LBPM
46:03Vous êtes une des LBPM
46:05et l'échiquier
46:06vous représentez
46:07une des plateformes
46:08action
46:09une des plateformes
46:10tournées vers la technologie
46:12les plus importantes
46:13aujourd'hui à Paris
46:13Emmanuel
46:14Ah oui alors
46:1435 milliards sous gestion
46:15en action
46:16c'est vrai qu'on doit être
46:18le plus gros gérant
46:19sur ce sujet
46:20avec effectivement
46:21ce creuset autour
46:22de l'innovation
46:23et de la technologie
46:24alors pourquoi les trophées
46:26ça fait 4 ans
46:27que vous portez
46:28et que vous accompagnez
46:29ces trophées de l'innovation
46:30quels sont les objectifs
46:33que vous fixez
46:34avec cet événement
46:35qui est devenu
46:36et je l'ai vécu
46:37en vous accompagnant
46:38par rapport à la première édition
46:40je sais que la quatrième
46:41va vraiment être
46:42un événement de place
46:43Emmanuel
46:44c'est quoi l'objectif
46:46quand on a
46:46un tel événement
46:48entre les mains
46:48alors il y a l'aspect vitrine
46:49ça je n'ai aucun doute
46:51là-dessus
46:52et tant mieux pour vous
46:53et pour les lauréats
46:54mais est-ce qu'il y a
46:55d'autres objectifs
46:56que vous poursuivez aussi
46:57à travers cet événement
46:58bah oui
46:59alors en fait
46:59ça prend de l'ampleur
47:00mais finalement
47:01ça reflète
47:02le caractère absolument
47:04essentiel de l'innovation
47:05dans nos métiers
47:06j'ai même envie de dire
47:07que si on n'est pas capable
47:07d'innover
47:08on va mourir
47:09donc je pense que ça
47:10c'est le premier point
47:11donc c'est vital
47:12alors c'est vrai
47:13qu'au bout de 4 ans
47:14on peut faire un bilan
47:15sur ce que ça nous apporte
47:16beaucoup de choses
47:17mais je vais citer
47:18deux choses en particulier
47:19ça nous permet
47:21tous les ans
47:21de regarder
47:22ce qui se fait
47:23en France
47:24la France
47:24est un vivier
47:25pour les startups
47:26qui est incomparable
47:27on a beaucoup de chance
47:28et des startups
47:29qui sont capables
47:30de passer à l'échelle
47:31avec des solutions
47:32très très différentes
47:33et très innovantes
47:34donc c'est une chance
47:34de regarder ça
47:35tous les ans
47:35ça c'est un des objectifs
47:37très importants
47:38et c'est ce que ça nous apporte
47:39et le deuxième
47:40de façon égoïste
47:41c'est que ça répond
47:42à des besoins
47:44hyper concrets
47:45de nos organisations
47:45donc on a choisi
47:47donc on a choisi
47:47par exemple
47:48un des lauréats
47:49un des derniers lauréats
47:51Frugger
47:52pour pouvoir
47:52évaluer l'empreinte carbone
47:54de notre propre IT
47:55et le groupe
47:57la banque postale
47:57a déployé
47:58auprès de sa clientèle
48:00une carte de paiement
48:00pour malvoyants
48:01qui avait été créée
48:02par Hansom
48:02vous êtes le premier
48:03bien sûr
48:03première édition
48:04je me souviens
48:05édition numéro 1
48:06voilà
48:06première édition
48:08donc vous êtes le premier client
48:09c'est l'horaire en fait
48:10en partie
48:11on peut être les premiers clients
48:14donc ça c'est ce que ça nous apporte
48:16beaucoup
48:16mais on essaie aussi
48:18de donner
48:18en fait on essaie
48:19de contribuer
48:20au rayonnement
48:21de la French Tech
48:22après tout
48:22on est un acteur
48:23public
48:24quelque part
48:25et le rayonnement
48:26de la French Tech
48:26c'est quoi
48:27on espère que la mise en lumière
48:29d'un certain nombre
48:30de ces start-up
48:31va permettre
48:32aux plus prometteuses
48:33d'entre elles
48:33d'arriver jusqu'à
48:35l'introduction en bourse
48:36à la fin
48:36gérants d'actifs
48:37donc on serait ravis
48:38de les accompagner
48:38dans leur IPO
48:39mais c'est un chemin compliqué
48:40et la deuxième chose
48:42de façon modeste
48:43ça nous permet
48:44de donner de l'information
48:46voire de la formation
48:47au plus grand nombre
48:48sur les enjeux prospectifs
48:50sur les enjeux
48:51qui sont les plus importants
48:52notamment sur les ruptures
48:52technologiques
48:53qui sont devant nous
48:54bien sûr
48:54et l'audience
48:55encore une fois
48:56pour participer à ces émissions
48:57est hyper qualifiée
48:58à la fois
48:59non mais
48:59à la fois venant du monde
49:01de la technologie
49:02et de l'innovation
49:03et du monde
49:04de l'investissement
49:05et quand je dis de l'investissement
49:06c'est du VC
49:07c'est de l'investissement
49:08en capital risque
49:08très souvent
49:09le jury est multidisciplinaire
49:12on a des investisseurs
49:13institutionnels
49:14on a des start-upers
49:15on a des gérants d'actifs
49:18des experts sectoriels
49:19en effet c'est très varié
49:20et ça nous donne
49:21ça nous crédibilise
49:23en tout cas
49:23dans nos propres démarches
49:24d'innovation
49:24on va évoquer
49:25cette quatrième édition
49:27avec vous
49:27et les nouveautés
49:28qu'elle apporte
49:29Pierre
49:29mais un mot
49:30des précédents
49:30et puis surtout
49:31moi j'aime toujours avoir
49:32le retour
49:34de ce que sont devenus
49:35alors peut-être pas
49:36tous les lauréats
49:37mais certains d'entre eux
49:38des éditions précédentes
49:40est-ce que leur parcours
49:42valide
49:43les efforts
49:44que vous faites
49:45justement
49:45pour les mettre en avant
49:47d'une certaine manière
49:48Pierre
49:48effectivement
49:49alors peut-être
49:49avant de revenir
49:50sur quelques exemples
49:51sur l'histoire
49:52des vainqueurs
49:54des éditions précédentes
49:55qu'on suit vraiment
49:56avec lesquels
49:57on a une proximité
49:59année en année
50:00et c'est aussi un des enjeux
50:01aussi de ces trophées
50:02c'est de garder
50:02cette proximité
50:03et c'est vrai
50:04que ce qui est très impressionnant
50:05et Emmanuel l'a dit
50:06c'est que
50:06année après année
50:08on s'aperçoit en fait
50:09que l'innovation
50:10au travers de l'organisation
50:11de ces trophées
50:12parce que nous on a la chance
50:12au-delà des vainqueurs
50:14de voir aussi
50:15tout le panel
50:17des candidats
50:17qui sont dans
50:18les différents secteurs
50:19initialement
50:20de la FinTech
50:20mais après on a fait évoluer
50:21sur la GreenTech
50:22puis le secteur
50:23de la S-Tech
50:24et c'est
50:25une vivacité
50:27d'une dynamique
50:27extraordinaire
50:28donc ça c'est vraiment
50:29un point positif
50:29et ce malgré
50:30puisqu'on avait lancé
50:32ces trophées en 2022
50:33pour rappel
50:33c'était en pleine période
50:35de hausse des taux
50:35donc après les levées
50:36de fonds
50:37ont été quand même
50:37plus difficiles
50:38maintenant il y a
50:39une instabilité
50:40politique et fiscale
50:41qui ne rend pas évident
50:42aussi ce secteur-là
50:44mais c'est vraiment
50:45intact au niveau
50:46de cette dynamique-là
50:47alors des histoires
50:48on en a des belles
50:49donc on commence
50:50à avoir des évolutions
50:52très positives
50:53des précédents vainqueurs
50:55je pourrais en citer trois
50:56donc il y a Achille
50:57qui est en domaine
50:59de l'assurance
50:59effectivement
51:00qui suit un peu
51:01dans les pas d'Alan
51:02qui est un autre
51:02aussi à Serreur
51:03qui fait bouger un peu
51:04les lignes
51:05sur le secteur français
51:06donc là
51:07qui vient de rentrer
51:07comme membre
51:09des Next Tech 120
51:12en fait
51:12et qui assoit déjà
51:14sa position
51:14dans ce secteur-là
51:16je peux citer
51:17Patrol
51:17qui a été évacueur
51:18l'année dernière
51:19aussi sur la cybersécurité
51:20qui vient d'ouvrir
51:21un bureau à Londres
51:22après une levée de capitaux
51:23qui avait été faite
51:24quasiment au même moment
51:25que les trophées
51:26l'année dernière
51:26et puis un autre exemple
51:28Synapse
51:28qu'on aime bien
51:29Synapse
51:29c'est de l'IA
51:31pour la médecine
51:33qui vient de lancer
51:35un agent conversationnel
51:36en IA
51:37qui a l'ambition
51:39de concurrencer
51:40ChatGPT en France
51:41et ce qui est passionnant
51:43en fait dans ce secteur-là
51:44il faut avoir en tête
51:45qu'aux Etats-Unis
51:4766% des généralistes
51:48utilisent ChatGPT
51:51dans leur quotidien
51:52donc vous voyez
51:52le potentiel
51:53en fait
51:54de ce vivier
51:56et de ces secteurs-là
51:56donc ça c'est des belles histoires
51:58on a malheureusement
51:58de l'autre côté
51:59quelques histoires
52:00un peu plus difficiles
52:01toujours dans ce domaine
52:02de la santé
52:02c'est des Brentel
52:03qui étaient
52:04à coup de cœur
52:06il y a deux ans
52:07et qui en redressaient
52:08la matière blanche du cerveau
52:09la matière blanche du cerveau
52:10et là on voit aussi
52:11la difficulté
52:11des cycles d'investissement
52:13du retour d'investissement
52:14de la difficulté
52:14de ces secteurs-là
52:15donc vous voyez
52:15essentiellement des belles histoires
52:17mais c'est aussi
52:19la vie d'entreprise en France
52:20l'environnement adverse
52:22aujourd'hui
52:22c'est l'instabilité politique
52:24la fiscalité
52:25demain ce sera autre chose
52:26c'est aussi un écosystème
52:28j'imagine
52:28qui se renforce
52:30à travers
52:31ces moments
52:32d'adversité
52:33et qui vont se poursuivre
52:34il y en aura d'autres
52:35j'imagine demain
52:36parlons de la 4ème édition
52:39qu'est-ce qui va caractériser
52:40cette 4ème édition
52:41et quelles vont être
52:42les nouveautés
52:43est-ce qu'il y a un peu
52:44de sans frais
52:46toujours
52:46toujours des nouveautés
52:48on va essayer
52:49déjà la première chose
52:50c'est qu'on a
52:50cette année franchi
52:52le seuil des 100 candidatures
52:54donc ça c'est quand même
52:55très intéressant
52:56plus de 300
52:57ont initié
52:58la démarche
53:00de devenir
53:01de jouer
53:03en fait
53:03sur les trophées
53:04et bon
53:06le questionnaire
53:06est exigeant
53:07il est en plein été
53:08donc il y a 100
53:09qui ont été jusqu'au bout
53:1050 French Tech
53:1125 Green Tech
53:13et 25 dans le secteur
53:14de la santé
53:14ce qui nous donne
53:15un panel
53:15et ce qui a donné
53:15au panel du jury
53:17vraiment des débats
53:18intéressants
53:19pour les trophées
53:20que vous découvrirez
53:21le 12 novembre prochain
53:22alors après
53:24dans les nouveautés
53:24donc déjà
53:25parlons du jury
53:26en fait
53:26chaque année
53:27on fait évoluer
53:28ça c'est important
53:29pour nous
53:29donc il y a une rotation
53:31pour amener
53:32de l'expertise
53:33notamment sur les sujets
53:34Green Tech
53:34et le secteur de la santé
53:36donc on a par exemple
53:38Marion Le Boyer
53:39qui nous a rejoints
53:39cette année
53:40qui est directrice
53:41de recherche
53:42à l'Inserm
53:42et qui est spécialiste
53:44sur la santé mentale
53:45on a Chloé Pluvot
53:46qui est directrice
53:47d'investissement
53:48d'EDF
53:48donc on a à chaque fois
53:49toujours ce côté
53:50investissement
53:51et expert
53:51on a évidemment
53:54les dotations
53:55c'est important
53:56bien sûr
53:56qui dit
53:57un concours
53:58on ne concourt pas pour rien
53:59voilà
53:59d'accord
53:59grâce à nos partenaires
54:01qui se sont
54:03aussi ajoutés
54:05cette année
54:05on peut présenter
54:07donc une dotation financière
54:10de 10 000 euros
54:10par lauréat
54:12on va avoir également
54:13grâce à OVH Cloud
54:15des crédits
54:17en fait
54:17de cloud
54:18jusqu'à 100 000 euros
54:19pour chaque
54:20lauréat
54:21en fonction évidemment
54:23de leurs besoins
54:24évidemment
54:24voilà
54:25et puis du consulting
54:27du mentorat
54:27toujours
54:28donc ça c'est aussi
54:28un élément très important
54:30pour nous
54:30justement dans cette continuité
54:32en fait
54:32de ces lauréats
54:34de ne pas les laisser
54:35juste le soir
54:36le soir des trophées
54:38et de les abonner
54:38sur le trottoir
54:39c'est vraiment
54:40de se dire
54:40comment on peut aussi
54:42les aider en fait
54:42à les accompagner
54:43bon
54:43moi j'ai noté une nouveauté
54:44parce qu'on était parti
54:46effectivement il y a 4 ans
54:47c'était très tourné
54:48vers la fintech
54:49ensuite ça s'est élargi
54:50à la green tech
54:51à la health tech
54:53donc green tech
54:54health tech
54:54health tech
54:55restent des prix
54:56le prix fintech
54:57est devenu un prix french tech
54:58french tech
54:59c'est ça
54:59la petite subtilité
55:01pour une raison simple
55:03c'est que en fait
55:04les frontières sont parfois
55:05un peu ténues
55:06typiquement l'année dernière
55:07on avait pas trop
55:07qui était sur le secteur
55:08de la cybersécurité
55:09qui était pas vraiment
55:10en fintech
55:11donc voilà
55:12mais cette année
55:12on verrait que ça sera
55:13quand même
55:14le facteur de la french tech
55:15sera quand même une fintech
55:16ce sera quand même
55:16une fintech
55:17et puis un coup de coeur
55:19du jury
55:19évidemment
55:20donc 4 lauréats
55:21vous les retrouvez
55:22évidemment dans Smart Bourse
55:23à l'issue de la cérémonie
55:25cérémonie qui sera tournée
55:26et là aussi
55:27c'est une des nouveautés
55:28de ces dernières années
55:28il y a avant la phase
55:31de remise de prix
55:32une table ronde
55:33sur un sujet
55:35alors
55:35qui était celui
55:36de la santé
55:37l'an dernier
55:38qui fut celui
55:39de l'IA
55:40mais ça remonte
55:41à déjà deux ans
55:42parce que l'IA
55:43c'était il y a deux ans
55:44déjà avec OVH
55:45bien sûr
55:46et Octave Clabat
55:47qui était parmi nous
55:48pour cette table ronde
55:49là cette année
55:50c'est le quantique
55:50pourquoi le quantique ?
55:52Diable
55:53le quantique
55:54alors le quantique
55:55en fait
55:55c'est un thème
55:56qui fait partie
55:57des objectifs 2030
55:59pour la France
55:59qui s'est doté
56:00d'une stratégie nationale
56:02quantique en 2021
56:03donc c'est un thème
56:05qui est important
56:06pour la France
56:06et c'est un thème
56:07qui n'est en fait
56:07pas très nouveau
56:08parce que
56:09les bases
56:10ont été posées
56:11en 1900
56:12mais la recherche
56:15s'est accélérée
56:16uniquement à partir
56:17des années 80
56:18alors je ne prétends pas
56:19être une experte
56:20du quantique
56:21loin de moi
56:22cette idée
56:23mais tout de même
56:23qu'est-ce que ça fait
56:24l'informatique quantique
56:26en fait
56:26l'objectif
56:27est de résoudre
56:28les limites
56:29de l'informatique
56:30actuelle
56:31et ça offre
56:32des alternatives
56:34pour résoudre
56:35des problèmes
56:35qui sont jugés
56:36intraitables
56:37des problèmes
56:38de calcul
56:39surtout
56:39qui sont jugés
56:39intraitables
56:40par nos super
56:41calculateurs actuels
56:43et en réalité
56:45ça n'est pas
56:45que du calcul
56:46ça n'est pas
56:47qu'une niche
56:48ça a déjà
56:48des applications
56:49qui sont concrètes
56:50alors au premier plan
56:52desquelles
56:52la cryptographie
56:53parce qu'en fait
56:54l'informatique quantique
56:56est une vraie menace
56:57pour les systèmes
56:58de chiffrement
56:59actuel
56:59dont il convient
57:00donc de se protéger
57:01de cela
57:02ça a des implications
57:04dans les domaines
57:04de la simulation
57:05on peut par exemple
57:06faire de la modélisation
57:07de molécules en chimie
57:08dans la pharmacologie
57:09et ça aura
57:11peut-être
57:11des implications
57:13dans l'intelligence
57:13artificielle
57:14en accélérant
57:15finalement
57:15des algorithmes
57:16d'IA
57:16on peut imaginer
57:17que le machine learning
57:18à partir de données
57:20massives
57:21soit rendu possible
57:22grâce à l'informatique quantique
57:24donc en fait
57:24le quantique
57:25c'est un sujet
57:26de souveraineté
57:27bien sûr
57:28c'est le sujet du jour
57:29on a la chance
57:30d'avoir des start-up
57:31fantastiques
57:31on va interviewer
57:34Alice et Bob
57:34et Pascal
57:35notamment
57:35on aura BPI
57:37et French Tech
57:38avec nous
57:38justement
57:38et donc c'est un sujet
57:40auquel il convient
57:42de s'intéresser
57:43sans plus tarder
57:44la nouvelle frontière
57:45et puis
57:45tout est question
57:46de puissance
57:47et de fiabilité
57:49de calcul
57:49c'est bien
57:50l'enjeu
57:50des recherches
57:51qui sont menées
57:52notamment
57:52par ces deux start-up
57:53Alice et Bob
57:54et Pascal
57:55qui seront présentes
57:55à l'occasion
57:57de cette cérémonie
57:58le 12 novembre prochain
57:59merci beaucoup
58:00à vous deux
58:00Emmanuel Mouret
58:01Pierre Ernst
58:02président de LBPM
58:03et secrétaire générale
58:04de LBPM
58:05qui était avec nous
58:06pour voilà
58:07initier
58:08et donner
58:08le coup d'envoi
58:09de cette période
58:10qui va nous amener
58:11jusqu'au trophée
58:12de l'innovation
58:13le 12 novembre prochain
58:14et dans la folie
58:15de ces trophées
58:15vous pourrez découvrir
58:16dans Smart Bourse
58:17en exclusivité
58:18les quatre lauréats
58:20qui auront été récompensés
58:21à l'occasion
58:22de cette quatrième édition
58:23c'est rigolo
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58:29Sous-titrage Société Radio-Canada
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