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  • il y a 3 jours
Ci Né Ma du mardi 04 novembre 2025

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Transcription
00:00Bonjour, cette semaine, t'as pas changé.
00:09Oui, c'est la comédie nostalgique, hommage aux années 90, dont on vous parle tout de suite avec son équipe.
00:15L'inconnu de la Grande Arche nous transporte là aussi dans les années 80, dans la jeunesse de la construction du monument parisien.
00:22La vague, de son côté, revient sur un épisode plus contemporain, en mode comédie musicale, le mouvement féministe massif de 2018 au Chili.
00:29Tout plein d'autres sorties, dont ce cinquième plan de la jetée et les autres sorties de la semaine.
00:50Trente ans après leur bac, quatre anciens camarades se retrouvent à cause d'un drame, la disparition d'un ami d'enfance.
00:56Et là, forcément, tout remonte à la surface. Les souvenirs, les rancunes, les rêves oubliés.
01:01Télé, one man show, Jérôme Commander a voulu aller pour ce projet un petit peu plus loin que d'habitude.
01:06En fait, j'y ai pris un plaisir fou, je dois dire, et de parler du temps qui passe, du succès qui s'en va pour le personnage de Laurent Laffitte,
01:16pour celui de Vanessa et le mien, des amours dont on n'arrive pas à tourner la page, de dépasser son âge, le père qu'avait, c'est dur à dire,
01:30de dépasser en âge son propre père quand il est décédé. En l'occurrence, 48. Le papa de François Damiens dans le film est décédé à 48.
01:38Et voilà, tous ces sentiments, c'est pas doigt mer le mot, c'est une nostalgie positive.
01:45Le film s'ouvre sur une idée simple mais redoutablement efficace.
01:48Que reste-t-il de nos années 90, de nos rêves adolescents, une fois la cinquantaine approchée ?
01:53Vanessa Paradis, on peut dire que les années 90, c'était pour vous le début d'une nouvelle vie.
01:58Moi, dans les années 90, je vais direct dans le travail.
02:00Pour moi, c'est une énorme émancipation. Je chantais déjà depuis trois ans, mais je me suis mise à faire du cinéma,
02:08à travailler avec des artistes incroyables, et en tant que femme, et de devenir une jeune femme d'ailleurs.
02:15Et donc, voilà, moi, ça veut dire tout ça. C'était énorme.
02:21Vous êtes toujours les mêmes gros bâtards que quand vous étiez méchants et cons.
02:26Excusez-moi, vous en avez encore pour longtemps ? Parce que je dois y aller, moi aussi.
02:31Ah, le coup de pelle qui se sent frit, ça fait mal au cœur.
02:35Et si vous n'avez pas encore la cinquantaine, cette comédie est aussi pour vous, tant le sujet est universel.
02:40Ça a réveillé pas mal de choses pour les comédiens Laurent Lafitte et François Damien.
02:44Moi, je suis peut-être plus vieux que vous, mais moi, c'est plus les années de jeunes adultes, en fait.
02:48Les années 90, pour moi. Enfin, oui, si, quand même.
02:54Donc, c'est beaucoup aussi la saveur des premières fois et de l'indépendance.
03:02Moi, j'ai beaucoup aimé ce moment, les premières fois un peu d'adultes.
03:06J'ai trouvé ça très savoureux.
03:08Et ce qui est beau dans le film de Jérôme, c'est que, évidemment, le film est assez nostalgique,
03:11mais, enfin, surtout très drôle, quoi.
03:14Moi, j'aime bien l'idée de... Je sentais qu'évidemment, Jérôme, c'est un des gars qui a le plus d'humour.
03:19Et je trouvais ça intéressant de partir sur un sujet un peu mélancolique.
03:23Et je pense que c'est important.
03:25Il n'a pas ce truc de vouloir faire rire à tout prix.
03:27Comme on entend parfois des humoristes dire, il faut un rire toutes les trois secondes.
03:30Je trouve ça complètement débile, entre guillemets.
03:32Et ici, ce que je trouvais qui était intéressant, c'est que c'était touchant.
03:35Et puis, c'est universel. On est tous passés par cet âge-là.
03:39Vous n'êtes pas la copine à Colette, Guy ?
03:40Non, je ne suis pas la copine à la Colette, Guy.
03:44Je crois qu'on n'a jamais pratiqué ensemble.
03:46T'as pas changé va vous faire rire par ces situations burlesques.
03:49Mais sans oublier que le temps passe plus vite qu'on ne le croit.
03:55Monsieur le président de la République.
04:00Alors, qu'en pensez-vous ?
04:01C'est très beau.
04:02Monsieur, vous avez remporté le concours de la défense !
04:05Oum !
04:05L'inconnu de la Grande Arche de Stéphane de Moustier retrace la construction de la Grande Arche de la Défense
04:10à travers le portrait de son architecte danois, dont l'idéalisme a été broyé par des considérations politiques et économiques.
04:17Qu'avez-vous construit dans votre carrière ?
04:19Ma maison est quatre églises.
04:21Toute la difficulté résidait dans l'obtention de financements pour un film politique sur un architecte inconnu du public
04:28à qui le cinéaste voulait rendre hommage.
04:30J'appréhendais un peu quand je suis allé voir mon producteur puis quand on allait voir les financiers
04:33parce que je me disais sur le papier un film sur un architecte danois inconnu
04:37pour un bâtiment situé à la Défense, on est mal.
04:40Mais j'avais confiance dans le fait que quand moi j'ai découvert cette histoire
04:46et le récit pour le moins romanesque de cet architecte, j'ai trouvé l'histoire captivante.
04:51Je me suis dit tiens d'un seul coup il y a presque un suspense, est-ce que le bâtiment va sortir de terre ?
04:57Comment ? Avec qui ? Il y a un truc haletant.
05:00Le Président veut que nous inaugurions en même temps le bicentenaire, ce qui nous force à aller vite.
05:04Alors allons vite et faisons bien.
05:06Déjà cette histoire est passionnante et le point de départ de ce grand concours d'architecture
05:13dont on décachète l'enveloppe et d'un coup tout le monde se dit mais c'est qui ce type quoi ?
05:18Et même dans son propre pays personne ne le connaît donc c'est un point de départ presque absurde.
05:23C'est tout à fait concluant.
05:25Le Bon a voté à 1,3 milliard.
05:28Quand j'ai conçu Roissy j'avais 29 ans, plus d'une fois je me suis demandé si j'étais pas un imposteur.
05:32La cohabitation en 1986 allait marquer un tournant dans la réalisation de l'arche.
05:37Les contraintes politiques et économiques vont remettre en question le projet originel.
05:41Dans la vision, dans la manière dont la pensée et la vision se déploient, se heurtent à la réalité financière.
05:50La nécessité de compromis, trouver la liberté à l'intérieur des contraintes.
05:54C'est une histoire qui se passe au début des années 80 mais qui parle de notre époque de différentes manières.
06:02Ça parle de notre époque parce qu'il y a des attributs qu'on a perdus comme la volonté politique, comme la vision.
06:08Et puis aussi parce qu'on avait à l'époque des moyens, on avait presque une grâce budgétaire évidemment qu'on n'a plus.
06:14À l'époque on ne parle plus que de dette.
06:15Et puis aussi parce que c'est la fin de l'âge romantique.
06:19C'est le moment où on bascule dans l'ère libérale extrêmement pragmatique dans laquelle on est toujours.
06:24Un film audacieux, subtil et haletant qui changera votre vision de la Grande Arche et lèvera un voile pudique sur son créateur.
06:31Je dois parler avec Monsieur le Président.
06:34Le cube, c'est l'œuvre de ma vie.
06:35Chili, 2018. Julia est étudiante à Santiago.
06:50Hantée par un souvenir, elle rejoint le mouvement féministe naissant.
06:53C'est le début d'un mouvement de masse porté par MeToo dont elle se retrouve porte-parole sans le vouloir.
06:58La vague et le nouveau film de Chilien Sébastien Lelio, à qui l'on doit déjà une belle cinématographie récompensée d'un Oscar.
07:10Un peu d'un mois après les révolts, les occupations ont terminé, j'ai appris à l'idée que ça pourrait être un sujet intéressant pour être exploré par l'angle de la comédie musicale.
07:31L'homme s'est toujours attaché à dépeindre sur grand écran des portraits de femmes.
07:51Il n'y déroge pas ici, même si la vague est très différente de ce qu'il a fait jusqu'à présent.
07:56C'est un film d'un point de vue d'un premier point de vue.
08:00Il n'y a toujours Gloria, il n'y a toujours Marina, dans le cas de Fantastique, et ici, il n'y a toujours le personnage de Julia.
08:10La caméra n'est jamais loin d'elle.
08:14C'est elle voyage.
08:18Mais c'est aussi, et je pense que c'est ce qui est différent de mes précédents films,
08:22mais c'est aussi le portrait d'une génération.
08:26Et la puissance du collectif est ici galvanisante.
08:40A la manière d'un Emilia Perez de Jacques Audiard,
08:43Sébastien Lélio donne tout pour porter la cause féministe.
08:46Tôt plus haut, avec un film dont on ressort avec une énergie folle.
08:49À Ordi le dimanche, les parents mènent leurs enfants voir les avions à partance.
09:03C'était la cinémathèque, la projection démarre,
09:07et puis je suis très vite troublé par une image, mais ça passe vite.
09:11T'as dit, je crois que c'est moi.
09:13Je crois que c'est moi.
09:14Il n'en fallait pas plus pour que la réalisatrice Dominique Cabrera lance l'enquête.
09:18Jean-Henri, son cousin, se reconnaît enfant dans ce cinquième plan de ce film de 1962,
09:23devenu culte depuis, La jetée de Chris Marker.
09:26L'un des films préférés du cinéaste Terry Gilliam,
09:29qui en fera acheter les droits pour créer l'armée des douze singes en 1995.
09:33Ce jeune garçon, héros à venir du film de Chris Marker,
09:37serait donc représenté par Jean-Henri enfant.
09:39Je me dis tout de suite, je vais enquêter là-dessus, c'est complètement fou,
09:42parce que La jetée, pour moi, c'est un film aimé,
09:48c'est un film qui m'a beaucoup inspirée, c'est un film extraordinaire,
09:51c'est une sorte d'icône du cinéma, c'est un chef-d'œuvre,
09:54et que mon propre cousin, mon oncle et ma tante soient dans ce film,
09:58c'était quand même extraordinaire.
09:59Donc j'ai forcément cherché à savoir si c'était possible.
10:03C'était non seulement possible, mais que ça touchait un point extrêmement important
10:08et sensible pour notre famille et pour moi.
10:11L'allure de Jean-Henri.
10:12Et alors, en gel, je mettrai ma main à couper.
10:15La jetée commence et finit à l'aéroport d'Orly.
10:19Donc Marker tourne la jetée en 1962,
10:25et en 1962, c'est là que notre famille arrive,
10:29venant d'Algérie, on est des pieds noirs,
10:31à l'aéroport d'Orly.
10:32Sûrement, nous n'étions pas loin.
10:36On n'a pas été pris en photo, mais nous n'étions pas loin.
10:38Nous étions en train d'attendre que les pieds noirs descendent de l'avion.
10:43Il y a encore des échos, en fait, à Orly, de ce passé de 1962,
10:46et puis du présent, de l'exil,
10:49parce qu'aujourd'hui, Orly est toujours un aéroport,
10:52donc il y a des personnes qui arrivent,
10:54il y a des personnes qui sont perdues,
10:56il y a des personnes qui sont heureuses de rentrer,
10:57heureuses de partir,
10:58et puis il y a évidemment les exilés d'aujourd'hui qu'on renvoie de France.
11:03Et c'est une des images qui se trouvent dans le film.
11:06Réaliser ce film était un pari fou qui fonctionne.
11:10On se retrouve happé à dérouler le fil de l'histoire
11:12de la création de la jetée aux côtés de la cinéaste,
11:15alors que ce n'était pas forcément gagné dès le départ.
11:18C'est qu'on est plus de 300 000 depuis ce matin ?
11:20Le groupe Facebook sur lequel je me suis inscrit ?
11:22Sur la hausse du gasoil ?
11:24Un couple emporté par un mouvement collectif.
11:26C'est le sujet dans lequel nous entraîne Thomas Kruitov,
11:28cette fois-ci avec ses braises,
11:30en réunissant Virginie Effira et Harriet Walter pour ce drame poignant,
11:34et en nous plongeant au cœur du mouvement des Gilets jaunes.
11:36J'ai rien fait de mal.
11:37Moi je vais sur un rond-point, j'apprends, je rencontre des gens, je lis, j'écoute.
11:40Ça me manque ce qu'on avait avant.
11:44Après avoir parcouru le monde sous toutes ses coutures,
11:46pour nous en rapporter les plus belles images,
11:48Yann Arthus Bertrand nous offre un tour de France,
11:51ou accompagné de Mickaël Pithiau.
11:53Il part à la rencontre des Français pour les photographier,
11:56et donner libre cours à des échanges où l'humain est au centre du discours.
11:59Ça nous revient en sortie vidéo remasterisée 4K.
12:11La culte comédie noirorifique US de Mary Harron,
12:15avec au cast Christian Bale,
12:17et Willem Dafoe avec cet américain psycho.
12:19Et l'ensuite un ambitieux golden boy,
12:21toujours bien propre sur lui,
12:23devenir tueur en série.
12:24Efficace, violent, bourré d'humour noir,
12:27dérangeant,
12:27et surtout,
12:28le film offre une critique impitoyable sur l'Amérique des années 80,
12:31à revoir avec délectation.
12:34La semaine prochaine,
12:35nous découvrons cette incroyable femme des neiges.
12:38Nous sommes touchés par ce premier film d'Isabelle Carré,
12:40Les Rêveurs,
12:41et le gang des Amazones revient en force.
12:44La complicité nivelle les différences.
12:46Il y a de la complicité au sein de l'équipe
12:48de la comédie t'a pas changé,
12:49dont Vanessa Paradis et du casting,
12:52et que nous avons été heureux de rencontrer pour vous.
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