- il y a 17 heures
Ci Né Ma du mardi 02 décembre 2025
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00:00Bonjour, direction la Normandie pour cette émission où l'on fait connaissance avec Gérald Le Conquérant.
00:12Vous verrez, il ne fait pas dans la demi-mesure.
00:15Five Nights at Freddy's devient désormais une saga horrifique avec l'arrivée de ce second opus dont on vous dit tout.
00:21Un film revient sur un moment crucial de la vie de mère Teresa, c'est Teresa.
00:24On parle aussi de famille avec Dites-lui que je l'aime, de Roman Boringet.
00:28Et les enfants vont bien avec Camille Cotin et plein d'autres sorties en salles et vidéos.
00:36Jamais une vache par monde est toute blanche ou toute noire.
00:39Sinon on risque quelque chose de très grave les enfants, c'est le grand remplacement.
00:44Après le très déjanté barbaque, Fabrice Eboué revient avec Gérald Le Conquérant.
00:49Une comédie noire de haute volée qu'il nous livre sous la forme d'un mockumentaire façon strip-tease.
00:54Gérald, vous êtes un amoureux de Guillaume Le Conquérant et vous projetez de lui offrir un parc d'attraction à son nom ?
00:57Parc d'attraction identitaire, rien à voir avec Disney.
01:01Mickey est un rat comme tous les américains.
01:03Et pour y parvenir, il est prêt à aller loin, très loin.
01:07Dès le début, le ton est posé par un Fabrice Eboué en très grande forme.
01:10Son idée de départ, aussi surprenante que captivante, trottait depuis un moment dans sa tête.
01:14Ça fait longtemps que je me dis, je veux parler de la Normandie.
01:17J'ai parlé d'entre guillemets de ma négritude à travers certains films, donc de mon côté paternel.
01:22Et je me suis dit, je veux parler de la Normandie.
01:24J'ai ça dans un coin de la tête.
01:26Et dans mon dernier spectacle, à un moment, je râlais.
01:29J'avais de mon fils au parc Assyrix.
01:32Ils ne servent même pas, ils servent des nus coca, des burgers.
01:34Ils pourraient mettre, je ne sais pas, de la cervoise ou des burgers de sanglier.
01:37Et donc, à un moment, je me dis, tiens, c'est marrant.
01:42Ce côté parc où il faudrait un parc qui ressemble à son titre, finalement.
01:49Et petit à petit, en me disant ça, je me dis, ce serait marrant.
01:52Un mec qui veut être plus normand que le normand et qui rêve de faire un parc
01:55qui représente réellement la Normandie.
01:57Le parc sera le berceau de la renaissance de notre identité.
02:00Ton parc, il ne sera jamais. Ouvre les yeux.
02:02Tout le monde se fout de ta gueule.
02:05Mets un euro sur ton parc.
02:06La Normandie, c'est moi !
02:08Les scènes délirantes et hilarantes s'enchaînent à un rythme trépidant
02:11dans le sillage d'un personnage à la fois attachant, troublant
02:14et qui, petit à petit, finit par faire peur,
02:17autant par sa folie que par son obsession viscérale.
02:19J'ai maté beaucoup de striptease, de choses comme ça,
02:22où il y a toujours ce truc de folie des grandeurs,
02:25de gens qui ont des projets qui les dépassent largement.
02:28Et ce qui est intéressant, moi qui suis un grand consommateur de striptease,
02:31c'est que ces personnages, il y a la folie des grandeurs,
02:34mais il y a donc un côté très pathétique parce que tu sais éperdument
02:37qu'ils n'y arriveront jamais, comme celui qui veut faire une secoupe volante.
02:39Bon, bah, tu te doutes bien que ça ne va pas aller très loin.
02:42Mais ils ont un côté attachant à un moment,
02:44parce que tu te dis, bah, c'est beau, quelqu'un qui rêve.
02:47Et c'est le cas de sa femme, finalement, elle dit, c'est beau, il rêve,
02:49tant qu'il arrive à ce qu'on gère le quotidien, il n'y a pas de souci.
02:53Mais évidemment, ça va largement le dépasser.
02:55Cerise sur le gâteau, Franck Dubosque, natif normand lui aussi,
02:59fait deux courtes apparitions savoureuses en jouant son propre rôle.
03:02Moi, je l'aime quand je le vois avec mon fils, c'est incroyable.
03:04Qu'est-ce que vous faites ?
03:05Je fais des explosifs.
03:06Tu sais faire des explosifs, toi, t'as appris ça comment ?
03:08C'est un ami sur Telegram.
03:09Au final, Fabrice Eboué réussit une nouvelle fois à parler du monde d'aujourd'hui
03:12avec humour, noirceur, mais aussi et surtout avec une vraie justesse.
03:16Une pépite.
03:17Tu veux bien me parler des cauchemars que tu fais ?
03:26Nous sommes un an après les événements du premier opus de Five the Knights at Freddy's,
03:30sorti lui il y a deux ans et qui a été un véritable carton dans les salles.
03:34L'ancien agent de sécurité, Mike, et Vanessa, l'agent de police,
03:37ont encore du mal à se remettre de ce qu'ils ont vécu.
03:39Les studios Blumhouse, spécialisés dans l'horreur sur grand écran,
03:43reprennent de nouveau la licence du jeu vidéo.
03:44Et ici, c'est par Abby, la jeune sœur de Mike, que l'histoire recommence.
03:56Félix Hittier a fait un petit zoom avec Emma Tami,
03:59toujours aux commandes de ce second film pour nous en dire plus.
04:02Où est-ce que tu comptes fuir ?
04:16Et alors, que trouve-t-on dans ce second opus ?
04:33Allez, toujours plus d'horreur, plus d'animatronique.
04:54Évitez juste de renverser le pop-corn lors des moments de frayeur avec ce deux.
04:58Il n'y est pour rien.
05:03Bonjour, maire Teresa !
05:05Tous ces bouches, ces enfants, puis ces cadavres partout, et nous toutes, ici.
05:12Teresa de Théona Strugar-Mitewska n'est absolument pas un biopic traditionnel.
05:17Le film nous plonge dans le Calcutta de 1948,
05:20durant les sept jours qui précèdent la formation de l'Ordre des missionnaires de la charité,
05:24par celle qui n'est pas encore devenue mère Teresa.
05:26Je suis une femme dans un système dirigé par des hommes.
05:30Moi, je suis prise au piège ici.
05:33À quoi servent ces murs dans cette prison,
05:36attendant confortablement que le monde change ?
05:38Si vous voulez savoir la mère Teresa après,
05:43vous pouvez lire un livre, vous pouvez aller à la Wikipédia,
05:47tout est là.
05:48Donc, qu'est-ce qu'on peut offrir que ce n'est déjà pas déjà known ?
05:52Oui, le personnage derrière le mythe,
05:58mais aussi qui elle était avant qu'elle a été la mère Teresa que nous connaissons.
06:07Il faut soi-même donner l'exemple, si on veut que les autres le suivent.
06:11À l'origine du film, il y a un documentaire réalisé par la cinéaste,
06:15il y a 15 ans, Teresa et moi.
06:16Quand j'ai fait ce documentaire,
06:19j'ai découvert ce personnage qui était tellement puissant.
06:22Ce veut dire d'un simple et modeste servi en coton.
06:31Il y a un, il y a un !
06:31Il y a un, il y a un !
06:31Il y a un !
06:31Il y a un hier un !
06:31Il y a un there !
06:32Il y a un hier !
06:32Il y a un !
06:33Il y a un hier !
06:33Il y a un hier !
06:33Il y a un peu !
06:34Il y a un chère !
06:34Il y a un hier !
06:35Il y a un hier !
06:36Et puis, je commenais à découvrir et à découvrir cette femme
06:40avec des problèmes comme nous,
06:42avec un gros problème,
06:44avec beaucoup de l'opportunité,
06:46avec beaucoup de souffrance,
06:47d'emp lentement,
06:47et c'était pour moi un surprise.
06:49Et c'est aussi ce qui est pour moi,
06:51où j'ai l'entendu, où j'ai pu se connecter à elle.
06:54Elle était en train de travers beaucoup de difficultés
06:58et elle a continué de bouger et de faire.
07:01Vous êtes déjà une mère pour tous.
07:03S'il était encore à prouver que Nomi Rapace
07:06était une actrice dont l'implication n'a d'égal que son talent,
07:08voyez le film pour en être certain.
07:10Je pensais parfois, quand on filme,
07:12je me souviens de ce qu'elle pense,
07:15où elle est, qui nous regarde.
07:18Et puis je jouais ce jeu,
07:20en regardant, en pensant que les Mères se regardent sur nous.
07:32Peut-être avais-je surtout l'angoisse
07:34qu'en m'identifiant à cette mère défaillante,
07:37je chute, comme toi.
07:38En 2019, l'élu Clémentine Autain publie un récit biographique
07:42au sujet de son abandon par sa mère.
07:44La comédienne et réalisatrice Romane Borringer le découvre.
07:47J'ai envie d'en faire un film.
07:48Ce n'est pas étonnant que cette histoire vous touche.
07:51Vous aviez quel âge quand votre mère vous a abandonné ?
07:53Dès les deux premières lignes,
07:56j'ai eu l'impression que chaque mot de son livre
08:02révélait le sujet de mon film.
08:06Donc j'ai immédiatement su que,
08:09de près de manière intérieuse, obligatoire,
08:12que c'est comme si le vivre levait de voile
08:17sur ce que j'avais besoin et envie de raconter aussi ma...
08:21Mais comment vous pourriez adapter ça ?
08:23Et donc, après l'amour flou,
08:25Romane Borringer se lance dans l'aventure d'un film
08:27qui épouse à la fois la forme du documentaire et de la fiction,
08:30en retraçant les deux parcours de vie.
08:32Ça a été comme un immense puzzle
08:34qui s'est reconstitué pendant l'écriture.
08:37Et après, mon ambition, c'était vraiment
08:39de meiller ces quatre récits
08:42pour qu'ils soient pluriels
08:44et pour que cette histoire devienne universelle.
08:47Dites-lui que je l'aime.
08:48Par l'intime, Romane Borringer
08:49livre une partie de son histoire,
08:51de celle de Clémentine Autain,
08:52qui ne laisse personne indifférent.
08:53« J'ai rompu la chaîne de l'abandon.
08:57Il y a de la beauté là-dedans. »
09:00« Qu'est-ce que tu fais là ? »
09:01« J'ai pas le droit de venir voir ma sœur sans rendez-vous. »
09:04« Bah si, t'as le droit. »
09:05« Hello, ma mère. »
09:06Impossible de la retrouver.
09:08En grande précarité avec deux enfants
09:10après le décès de son époux quelques années plus tôt,
09:12Suzanne fait le choix de fuir sans rien dire à quiconque,
09:15de partir et de laisser ses enfants à sa sœur.
09:17« J'ai l'impression que votre sœur,
09:19elle était à bout et qu'elle est partie. »
09:22« Suzanne ? »
09:22« Ça ressemble plus à une disparition volontaire
09:24qu'à une disparition inquiétante. »
09:25« Donc vous n'allez pas aller la chercher ? »
09:28« Non. »
09:29Nathan Ambrosioni,
09:30tout jeune réalisateur de 26 ans
09:32avec déjà deux autres films à son actif,
09:34dont Tony en famille avec déjà Camille Cotin,
09:36signe « Ses enfants vont bien ».
09:38Nous l'avons rencontré à la RAS Film Festival.
09:40« J'avais envie de parler de disparition volontaire. »
09:42« C'est en 2019 que je comprends
09:43qu'on a le droit de disparaître en France. »
09:44« C'est 15 000 personnes par an qui font ce choix-là. »
09:47« Ça me fascine. »
09:48« Je comprends que j'ai envie de parler de ceux qui restent. »
09:51« Et qu'en parlant de ceux qui restent,
09:53je pourrais parler d'une famille qui se construit
09:54et qui s'interroge, qui se questionne
09:56et comment l'amour va naître de cette disparition. »
10:00« J'avais envie de faire un film qui tend vers la lumière
10:02et je pense qu'il fallait que je trouve le bon axe. »
10:05« Et voilà, c'était le faire avec Camille,
10:07c'était raconter l'histoire de ses enfants aussi. »
10:10« Et ouais, c'est comme un drame à l'envers. »
10:13« On commence par le plus dur et le film s'efforce
10:17de nous guider vers la lumière. »
10:18Un film intensément touchant,
10:20le jeune réalisateur fait de nouveau mouche
10:22et met l'index sur un sujet en prolongement
10:24au « Dites-lui que je l'aime » de Romane Boringet.
10:29« Dire que des gens ont vécu dans cette maison. »
10:31« Oui, et un jour ils sont partis
10:33et ils ne sont jamais revenus. »
10:34Noël arrive et ses souris entendent bien le fêter
10:36comme il se doit dans cette maison abandonnée.
10:38Sauf qu'une famille vient l'occuper au même moment.
10:40Voici la belle idée de ce film familial à souhait
10:42en provenance de Norvège et très réussie
10:44mais l'emprise de vues réelles et images de synthèse.
10:47C'est drôle et de circonstances pour les fêtes.
10:49« Ce sont des humains. »
10:51« Reste pas là ! »
10:53« Vite, dans le trou ! »
10:54« Je suis beaucoup de mal dans ma vie
10:59et je ne suis pas capable de se mal. »
11:02Ce documentaire sorti dans les salles la semaine dernière
11:04fait l'objet de nombreuses séances
11:05dans toute la France avec échanges.
11:07On y suit trois femmes dans la plus grande précarité.
11:10Elles sont sans-abri dans l'Amérique de Trump.
11:12Inégalités économiques et sociales,
11:14violences domestiques et droits des femmes
11:15sont au cœur du sujet puissant
11:17et donc des débats peut-être un près de chez vous.
11:21On prolonge les échanges à Royan,
11:23en Charente-Maritime cette semaine jusqu'au 7 décembre.
11:26Un festival de films en avant-première
11:27avec les équipes de nombreux films
11:29qui explorent la société
11:30attendus dans les salles dans les semaines à venir.
11:32Le tout dans le cadre de la cité balnéaire,
11:34de la côte de beauté.
11:35Que demander de mieux ?
11:37On connaît Spielberg, réalisateur bien sûr.
11:39On connaît moins le producteur
11:41aux multiples idées qu'il a initiées
11:42et confiées la réalisation à d'autres
11:44comme le film d'horreur Poltergeist
11:46ou ses horribles petites bestioles sauvageuses
11:48dès lors qu'elles ont mangé minuit et drôles,
11:50les Gremlins,
11:51ou encore le film d'aventure familiale,
11:53les Goonies.
11:54Pour les fêtes de fin d'année,
11:55ces films arrivent rassemblés
11:56dans un coffret remasterisé 4K Ultra HD.
11:58La bonne idée de ressortir en version
12:01remasterisée Ultra HD 4K,
12:03ce The Mist.
12:04Si La Ligne Verte et Les Evadés
12:05sont deux films qui sont restés
12:07en mémoire du cinéaste américain,
12:09ce The Mist, sorti en 2005
12:11et adapté d'une nouvelle de Stephen King,
12:13est moins connu.
12:13Et pourtant,
12:14au-delà de cette histoire d'invasion mortelle
12:16se cachant derrière une brume épaisse,
12:18l'auteur nous livre une critique de notre société
12:20avec une chute qui ne laisse pas indemne,
12:22différente de celle de Stephen King
12:24que l'auteur lui-même a jugé meilleure.
12:25L'édition existe en deux versions noir et blanc,
12:28telles que la voulait le réalisateur
12:29et celle en couleur,
12:31sorti dans les salles
12:31et avec une pléthore de bonus passionnants.
12:34La semaine prochaine,
12:35la chasse reprend pour notre plus grand plaisir.
12:37Toute l'équipe de Chasse Gardée 2 sera à nos côtés
12:39où on découvre cette petite cuisine de Mehdi
12:41qui fait partie de nos coups de cœur,
12:43tout comme cette condition.
12:44Je n'écris pas mes spectacles,
12:46j'ai un blanc qui écrit à ma place.
12:48L'humoriste qui aussi entre scène et cinéma
12:49ne ménage pas son humour,
12:51comme dans ce Gérald le Conquérant
12:53cette semaine dans les salles
12:54dont nous vous avons parlé.
12:55Sous-titrage Société Radio-Canada
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