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Rennes : "On a gagné avec des idées qui fonctionnent", Lepaul soutient Beye
RMC Sport
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il y a 7 semaines
Auteur d'un triplé ce dimanche lors de la victoire 4-1 de Rennes face à Strasbourg, Esteban Lepaul était l'invité de Rothen s'enflamme ce lundi sur RMC. Il a notamment apporté son soutien à son coach Habib Beye, qui traverse une période compliquée.
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00:00
Qu'est-ce que ça fait, un premier triplé en Ligue 1 comme ça ?
00:03
Merci de me recevoir, c'est top.
00:05
Écoutez, c'est incroyable, c'était un sentiment que je n'avais pas encore connu.
00:09
J'espère que ce ne sera pas la dernière fois.
00:12
C'était incroyable, franchement, en plus avec un scénario de match qui était parfait pour nous,
00:17
qui nous a permis de nous relancer, de gagner ce match important.
00:21
Donc, tout allait bien.
00:23
Enfin adapté, Esteban, à Rennes, j'imagine que là, ce genre de performance,
00:27
alors tu avais déjà marqué dès ton premier match à l'extérieur,
00:31
mais plus des matchs à l'extérieur, tu avais marqué, c'est tes premiers buts au Roison Park.
00:35
J'imagine que dans l'adaptation, c'est quelque chose qui marque quand même.
00:40
Oui, je l'ai dit hier, j'en avais besoin de ce match référence à domicile
00:46
pour lancer aussi une série de buts à la maison.
00:50
Donc, c'est sûr que c'était important.
00:52
Ça tombe contre le racing encore une fois, malheureusement.
00:56
Mais non, non, c'était bien, c'était important pour moi.
01:00
Et puis, on sait que c'était aussi important.
01:03
Donc, je ne le répéterai jamais assez, mais c'est la victoire de tout le monde.
01:07
Oui, et puis Rosseigneur, on a vu les images, a voulu t'étrangler à la fin.
01:10
Il n'en peut plus de quoi.
01:12
Oui, non, on a eu quelques petites affinités déjà de l'année dernière.
01:17
On a partagé des moments assez sympas.
01:20
Donc, non, c'est de bonnes guerres.
01:21
Dugas, est-ce que Esteban, c'est un profil que tu apprécies comme ça ?
01:24
Un vrai neuf, un joueur d'instinct attiré par le but ?
01:28
Oui, un joueur de profondeur, un joueur de surface.
01:30
Oui, forcément, la qualité de ses buts, surtout.
01:33
Je crois qu'il démontre qu'il a un éventail assez important.
01:39
Donc, c'est vrai que c'est un garçon qui a un avenir.
01:41
C'est vrai qu'on le compare beaucoup du côté de Rennes au Suisse à Alexander Frey,
01:46
qui avait marqué énormément de buts pendant trois ans du côté de Rennes.
01:50
Est-ce que ça a été difficile justement, Esteban, de supporter le coût de ton transfert ?
01:55
Tu as acheté 15 millions d'euros venant du SCO d'Angers.
01:58
J'imagine que ça a dû être difficile aussi pour toi à gérer mentalement le coût du transfert.
02:02
Ça a été une période pas facile parce que c'était tout nouveau pour moi
02:07
d'être transféré avec quand même un montant assez important.
02:13
Ça a duré quelques semaines.
02:16
Donc, non, au final, ça s'est bien passé.
02:18
Je n'ai pas eu trop d'appréhension parce que j'ai dû jouer tout de suite aussi avec Rennes.
02:22
Donc, je n'ai pas eu trop le temps de réfléchir.
02:24
Et puis après, on sait que les chiffres, moi, je n'y prête pas trop attention
02:29
parce que les chiffres, ils deviennent vite démesurés maintenant.
02:33
Donc, c'est des choses auxquelles je ne prête pas attention.
02:34
Mais je me suis très, très vite acclimaté à ce nouveau club
02:38
et je suis très content que ça se passe bien.
02:40
Eric ?
02:41
Cette victoire était hyper importante parce qu'on a suivi l'actualité.
02:47
ces derniers temps et c'était tendu du côté de Rennes.
02:52
On a même parlé, peut-être que le coach, les joueurs avaient lâché le coach.
02:59
La situation, après ce résultat, on a l'impression aussi qu'il vous manquait le déclic
03:06
parce que vous avez fait beaucoup de nuls,
03:08
beaucoup de matchs où vous avez perdu des points sur les derniers moments des matchs.
03:14
Et on avait vraiment l'impression qu'il vous manquait ce genre de match-là,
03:18
le match référence, le match qui lançait vraiment votre saison.
03:21
Est-ce que ça peut être celui-là ?
03:23
Et raconte-nous un peu les coulisses malgré tout de ce qui se passe dans le vestiaire là-bas.
03:26
Très honnêtement, la semaine un peu tumultueuse qu'on a passée,
03:32
c'était assez compliqué à comprendre.
03:33
Mais il y a beaucoup de choses qui ne nous regardent pas
03:35
et qui concernent beaucoup plus les plus hauts grades du stade Rennais.
03:41
Donc nous, le seul truc qu'on voulait, c'était de gagner à Toulouse.
03:44
Malheureusement, en menant 2-0, on était retombé dans nos travers et faire ce match nul.
03:48
Mais voilà, le coach était là encore hier.
03:55
Nous, en tout cas, on voulait gagner ce match.
03:58
On ne prête pas attention trop à ce qui se passe.
04:01
Et on essaye de faire abstraction le plus possible
04:03
parce qu'au final, on a des matchs à gagner.
04:06
Et bien sûr que ce match, c'est un match référence pour nous.
04:10
Il va falloir qu'il nous serve pour la suite
04:11
parce que ça prouve toute la qualité de notre effectif
04:14
et ce qu'on est capable de faire.
04:15
Pour moi, le match de hier, c'est notre vrai niveau.
04:18
Esteban Lepaul, invité de Roten sans flammes dans le Allo Jérôme ce soir.
04:22
C'est particulier, oui, ce climat à Rennes
04:24
parce qu'on ne sait toujours pas si Habib Bey terminera la saison
04:27
sur le banc du stade Rennais, Esteban.
04:29
Ta relation avec lui est également particulière.
04:31
C'est lui qui te voulait absolument.
04:32
Rennes a fait l'effort de te recruter parce qu'Habib Bey te voulait.
04:34
Il te voulait depuis longtemps, d'ailleurs.
04:36
Il t'avait repéré dans les divisions inférieures.
04:38
Son avenir, donc, on le disait, était en suspens.
04:41
On a même dit qu'il allait partir.
04:42
Finalement, il est resté avec le match en semaine.
04:44
Vous en êtes bien sorti.
04:45
Des joueurs importants ont été écartés.
04:47
Comment, toi, tu l'as vécu personnellement ?
04:49
Comment on vit un match quand on se dit
04:51
« Le sort du coach dépend un peu de notre prestation collective
04:54
et aussi de la mienne.
04:55
Il faut que je sois bon pour, entre guillemets, sauver sa tête ? »
04:58
Vous savez, quand on aborde un match, nous, il a fait une causerie qui était très claire.
05:05
Son avenir ne se joue pas sur ce match.
05:09
Et c'était ça le dernier mot de la causerie.
05:12
C'était que nous, on avait un match à jouer, qu'on allait faire du mieux possible
05:14
pour apporter un résultat.
05:16
Donc, je ne vais pas vous mentir que pendant le match, moi, je n'y pense pas trop.
05:23
Enfin, je n'y pense même pas du tout.
05:24
Parce que déjà que le niveau de la Ligue 1 est élevé,
05:28
si en plus je me permets de ne pas trop être concentré,
05:30
parce que je pense à autre chose, le match, je vais me le rendre un peu plus dur.
05:35
Donc non, bien sûr qu'on était conscient de ça,
05:38
mais tout le monde a été hyper concentré.
05:41
Et c'est pour ça qu'on avait quand même fait un bon match,
05:44
malgré ce résultat qui n'était pas en notre faveur.
05:47
Tu sens que c'est derrière, là, toutes ces tensions de vestiaire
05:51
et que maintenant, vous inscrivez dans la durée avec votre coach ?
05:56
Non, mais nous, on a un vestiaire qui vit hyper bien.
06:00
Il n'y a pas de souci dans ce vestiaire.
06:03
Tout le monde travaille très dur la semaine.
06:06
C'est important ce que tu dis,
06:07
parce que c'est vrai qu'il y a eu beaucoup de bruit sur le vestiaire,
06:10
sur des joueurs qui voulaient la tête de l'entraîneur,
06:13
entre des tensions même au sein du vestiaire.
06:16
Donc c'est important, les mots que tu emploies.
06:20
Et bien sûr qu'on te croit là-dessus,
06:22
que le vestiaire vit bien.
06:24
Ça, ça va servir pour enchaîner des bons résultats quand même.
06:27
Bien sûr, mais nous, on a un groupe qui travaille bien
06:30
et qui cravache tous les jours à l'entraînement
06:32
parce qu'on n'était pas satisfait des résultats qu'on avait.
06:35
Et je voyais des gens dépiter des résultats
06:38
malgré les bonnes premières mi-temps à chaque fois.
06:40
Mais on savait que ce n'était pas suffisant.
06:42
Donc nous, en tout cas, on est là, on travaille.
06:45
Et tout s'est bien passé hier.
06:46
Et ça va lancer quelque chose de grand, j'espère.
06:49
Et Stéban, ça veut dire que la position du vestiaire aujourd'hui,
06:52
c'est de se dire, nous, on est à fond derrière Abib Bey.
06:54
Et entre guillemets, si on a un message à faire passer à la direction,
06:57
c'est qu'on veut qu'il reste l'entraîneur du Stade René.
07:00
Mais quoi que les gens puissent penser de cette situation,
07:05
que les joueurs, entre guillemets, le veuillent ou non,
07:07
ce n'est pas eux qui ont le sort du coach entre les mains.
07:09
Quoi qu'il arrive, à cette heure-ci, le coach Bey est notre coach.
07:13
Et on a gagné un match très, très important hier avec la manière,
07:17
avec des idées qui lui sont claires et qui fonctionnent.
07:20
C'est juste que, moi, je considère qu'on a besoin de temps dans le foot.
07:25
Et c'est le seul facteur qu'on n'a pas.
07:28
Donc non, moi, je suis persuadé que ça va bien se passer.
07:32
On l'a prouvé hier avec nos idées à nous,
07:35
qu'on est capable de rivaliser avec, pour moi,
07:37
une des meilleures équipes de ce championnat.
07:39
Et avec toute la qualité qu'on a, il ne va pas avoir de problème.
07:43
Et Stéban, plus sur toi, sur ton positionnement,
07:47
tu préfères jouer tout seul en pointe devant ou à deux ?
07:50
Écoutez, j'ai fait les deux, j'ai beaucoup joué tout seul,
07:53
j'ai joué à deux.
07:55
Là, c'est un peu nouveau de jouer à deux,
07:57
mais non, non, moi, je n'ai pas de...
08:00
Très honnêtement, je suis capable de m'adapter aux deux,
08:04
surtout avec les profils qui sont avec moi à Rennes.
08:07
C'est des profils avec qui c'est très facile de se complémenter.
08:10
C'est quoi ton objectif cette année ?
08:12
Déjà, est-ce que tu t'es mis un objectif de but ?
08:14
Je sais que les buteurs, vous aimez bien jouer avec ça.
08:16
Est-ce que ton objectif, c'est d'être pichichi ?
08:19
Moi, mes objectifs en termes de nombre, je les connais
08:24
et je sais à combien je veux aller.
08:26
Il faut nous le dire, Stéban.
08:28
Ils ne sortiront jamais.
08:30
RMC n'aura pas l'exclusivité que je n'ai donnée à personne.
08:35
En fait, moi, je fonctionne beaucoup par palier.
08:38
Donc là, je suis à huit buts.
08:40
Le premier palier, ça va être d'aller à la barre des dix,
08:42
puis d'aller à la barre des quinze.
08:44
Déjà, moi, je veux aller palier par palier.
08:48
Je ne me fixe pas d'objectifs parce que très souvent,
08:50
quand on se fixe des objectifs et qu'on n'y arrive pas,
08:52
ça peut faire mal à la tête.
08:55
Donc moi, j'avance week-end après week-end,
08:57
action décive avec chaque action décive
09:00
et on verra où ça va finir.
09:01
– Écoute, on te le souhaite, Stéban.
09:04
Moi, juste la dernière,
09:05
et je ne sais pas si tu avais entendu Pedro Paoleta
09:07
qui était dans l'émission la semaine dernière
09:09
ou il y a dix jours,
09:10
et qui disait que ce poste de numéro 9,
09:13
des buteurs comme ça, se perdait un peu.
09:15
Est-ce que tu te sens chanceux aujourd'hui
09:19
d'avoir une équipe qui te fait confiance ?
09:22
– Il y a Paoleta qui l'a dit,
09:24
il y a Sonny Anderson qui l'a dit récemment aussi
09:26
dans une interview avec Osmaïl Bouabdela,
09:28
des profils, des vrais profils d'attaquants,
09:32
des numéro 9.
09:33
Non, je ne suis pas chanceux
09:34
parce que je sais à quel point ça a été dur
09:39
d'en arriver là
09:40
et à quel point j'ai dû travailler
09:41
pour en arriver là.
09:43
Donc pour moi, tout ce qui m'arrive,
09:44
c'est tout sauf de la chance.
09:46
Et le seul truc, c'est que je fais partie
09:49
des attaquants avec un profil un peu atypique,
09:51
mais qui prouve qu'on peut quand même exister
09:53
dans ce championnat de Ligue 1
09:54
qui est très très dur.
09:56
Donc j'espère que ça va continuer.
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