00:00Oui, le discours anti-français, c'est quand même le carburant du régime algérien et c'est la seule source de légitimité de l'Algérie, de ce pouvoir qui n'est pas élu démocratiquement.
00:12Donc c'est la rente mémorielle et surtout le discours anti-français sont le carburant quotidien du pouvoir algérien.
00:22Ça veut dire qu'espérer un jour une relation d'égal à égal, comme on dit, entre ces deux pays reste un vœu pieux selon vous ?
00:29C'est difficile, j'y croyais au début. J'y croyais lorsque j'étais ambassadeur à Alger, j'étais payé pour cela, pour développer les relations.
00:39J'y croyais et je pensais, notamment au cours de mon second mandat, qu'on pouvait avancer avec aussi bien quelqu'un comme le président Macron,
00:48comme à Alger, il y avait quand même des personnalités qui recherchaient une relation apaisée, normalisée avec la France, mais aujourd'hui je n'y crois plus.
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