Dans Le Grand RDV, sur CNEWS, le vice-président des Républicains François-Xavier Bellamy estime que «Le régime algérien fait preuve d'une déloyauté évidente», dans le cadre de la détention de Boualem Sansal. Il poursuit en affirmant avoir du mal à croire en la stratégie diplomatique actuelle.
00:00Rappelons-le, Boilem Sansal est âgé, il est malade, il est retenu aujourd'hui, détenu pour une seule et unique raison,
00:08pour la liberté dont il a fait preuve, pour sa liberté d'expression.
00:12Et sans trop y croire, nous voulions malgré tout espérer qu'effectivement, il pourrait être gracié.
00:19C'était tout l'objectif de la méthode que revendiquait l'Élysée.
00:23Aujourd'hui, l'Élysée dit encore espérer une grâce présidentielle, peut-être plus personnelle que dans cette occasion collective.
00:32Je ne sais pas, je me borne avec bien d'autres, avec Kamel Daoud, avec Noël Lenoir, avec tous les membres du comité de soutien de Boilem Sansal,
00:42à regarder avec une immense déception les mois perdus et la déloyauté évidente du régime algérien.
00:50Et je crois qu'il faut, il aurait fallu depuis longtemps sans doute tirer les leçons de cette déloyauté.
00:56Seule, la manière forte, me semble-t-il, peut fonctionner.
00:59Je veux encore espérer que l'Élysée a des assurances, mais je ne peux que constater que ce silence qui est montré aujourd'hui par le sommet de l'État,
01:09parce que le président de la République et le ministre d'Affaires étrangères n'ont tout simplement pas réagi à l'annonce du maintien en prison de Boilem Sansal.
01:17De diplomatie, où la diplomatie agit silencieusement ?
01:21Je ne peux qu'espérer, pour la vie de Boilem Sansal, que cette stratégie fonctionne,
01:26mais pour le dire de manière très claire, très simple, très franche, j'ai de la peine à y croire.