Peu avant le drame qui s’est déroulé à Lille, où un automobiliste sous protoxyde d’azote a mortellement fauché un étudiant de 19 ans, la fondation Vinci alertait sur l’augmentation des accidents imputables à cette substance. Et dans cette enquête, on apprend notamment que des jeunes sous-estiment les risques liés à cette consommation.
00:03La fondation Vinci Autoroute alerte sur une augmentation des accidents de la route imputable au protoxyde d'azote.
00:11En cause, la méconnaissance des jeunes sur le sujet, 10% des 16 à 24 ans,
00:16considère que prendre cette substance en conduisant n'est pas dangereux.
00:20Et pourtant, sa consommation est extrêmement dangereuse, notamment au volant.
00:24Les effets immédiats sont désorientation temporospatielle, donc une perte totale de repères, de limites.
00:31Pour certains, ça peut être des bouffées délirantes, ils sont vraiment dans des situations où ils s'imaginent poursuivis,
00:37ils s'imaginent vraiment hyper en danger.
00:39Dans le détail, 9% des moins de 25 ans ont déjà été passagers d'une voiture dont le conducteur a pris du protoxyde,
00:466% ont déjà pris du protoxyde en conduisant et 6% en ont déjà consommé avant de prendre le volant.
00:53Un fléau qui pourrait s'arrêter si certaines mesures étaient prises.
00:57A la fois la pression de contrôle, donc on attend des tests qui soient homologués,
01:02pour pouvoir démontrer qu'il y a eu consommation de ce type de produit.
01:07Il va falloir évoluer sur la réglementation en intégrant la consommation de ce type de produit dans la liste des drogues associées à l'homicide routier, notamment.
01:19La fondation Vinci Autoroute a annoncé lancer une campagne de sensibilisation.
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