- il y a 5 jours
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 02/11/2025.
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00:00On va parler du Paris Saint-Germain, parce qu'il y a ce match, honnêtement, je pense que tout le monde attend cette rencontre entre le Bayern qui marche sur l'eau, tout simplement, c'est un 15 sur 15, toutes compétitions confondues, 15 matchs, 15 victoires, un football offensif de qualité, honnêtement, on se régale, et puis de l'autre côté, il y a le Paris Saint-Germain qui est très performant en Ligue des Champions, un peu moins en Ligue 1, toujours ses problèmes de blessure, on le sait maintenant, Désiré Doué sera forfait pour cette rencontre, il a été blessé face à l'Orient, et puis, cette séquence que tout le monde a vue d'Ousmane Dembélé sur la rencontre,
00:30d'hier, face à Nice, où il se plaint d'une douleur aux ischios, vous pouvez aller sur le site, l'équipe.fr, Loïc Tanzy, qui suit le Paris Saint-Germain pour le journal, donne quelques informations, il a pu s'entraîner, aujourd'hui, Ousmane Dembélé, ce n'est pas une rechute, donc il y a une incertitude autour d'Ousmane Dembélé, la question est toute simple, faut-il s'inquiéter pour le PSG avant le match face au Bayern, président, à cette question, 4 chroniqueurs ne sont pas d'accord, super duel dans l'équipe du soir, jingle.
00:54Je ne sais pas, je le voyais comme ça, je ne suis pas allé le chercher.
01:02J'aimerais bien que Raymond lance l'équipe.
01:03Ah, on le fera mon Ludo, vos désirs sont des ordres, pas de soucis.
01:07Je vais voir le rôle d'acteur.
01:09C'est vrai qu'on ne s'en sert pas, c'est dommage, c'est un brillant d'acteur.
01:12De mes qualités.
01:12Mais bien sûr, au-delà de votre beauté naturelle, de votre charisme, de tout ça, bien évidemment.
01:17Alors, j'ai la team des noms, pas d'inquiétude, c'est Johan et Ludo, qui commencent ?
01:21Je peux commencer.
01:22Oula !
01:24Je suis un artiste, je sais.
01:25Moi, j'ai dit que je n'étais pas inquiet.
01:30Non, eux, ils ne sont pas inquiets et vous, vous êtes inquiet.
01:33Oui.
01:34Et toi, tu n'étais pas inquiet.
01:36Ok.
01:38C'est les arguments qui...
01:39Non, non, mais c'est une journée compliquée.
01:42Écoutez, votre étoile, c'est possible que je n'ai pas été très...
01:47Donc, j'ai la team des oui.
01:48Oui, oui, je suis inquiet, monsieur.
01:50Alors, à mon avis...
01:51Je vais commencer, Arnaud.
01:53Et, Régis, prenez beaucoup de temps.
01:55Prenez beaucoup de temps.
01:58On va commencer par Io, 30 secondes ou plus.
02:01Non, il ne faut pas être inquiet pour Paris.
02:03Non, pas du tout inquiet.
02:04Le 1er octobre, ce n'est pas il y a 10 ans, c'est il y a à peine un mois,
02:07le Paris Saint-Germain était extraordinaire contre le Barça.
02:09À Barcelone, il n'y avait pas Dembélé, ni Varadzkelia, ni Doué, ni Marquinhos, ni Joao Neves.
02:15Titulaires, Mayoulou et Embaï.
02:16Mayoulou qui avait marqué.
02:17Le Paris Saint-Germain était mené 1-0 et le Paris Saint-Germain a regressé la situation
02:20avec un jeu flamboyant, formidable.
02:22Ramos qui sort du banc et qui marque l'entrée de Enchantou.
02:25Le Paris Saint-Germain arrive toujours à se réinventer.
02:27Il fait une nouvelle saison absolument incroyable, différente de la saison passée.
02:31Mais il y a toujours droit dans les yeux, il y a toujours ce football épatant.
02:34Franchement, il n'y a pas à avoir peur.
02:35Régis ?
02:36Inquiétant, mais soucieux, oui.
02:39Vu les performances de Paris en championnat, où ils sont un peu dans le dur sur les performances,
02:44ils ont du mal à gagner leur match.
02:46À contrario, en Ligue des Champions, ils font des matchs incroyables.
02:49Et puis la liste des blessés qui se renouvelle toutes les semaines.
02:52Donc il y a quand même beaucoup d'incertitudes sur la nature des blessés.
02:55C'est une nature avant tout musculaire.
02:58à des postes importants, des joueurs importants.
03:01Vous allez jouer contre le Bayern qui, sur 15 matchs, un vaincu,
03:04qui est une véritable machine aujourd'hui.
03:06Vous avez le droit de vous poser des mauvaises questions ou d'être soucieux.
03:12Oui, ça peut l'être.
03:14Maintenant, on est toujours un peu surpris avec Paris.
03:16Mais aujourd'hui, on a le droit de se poser la question.
03:20Fludo ?
03:20Non, mais dans un Paris à deux visages, on a vu le visage Ligue des Champions.
03:24Et le visage Ligue des Champions, c'est une tuerie absolue, c'est une boucherie.
03:27Donc il n'y a pas de raison de s'inquiéter à ce niveau-là.
03:30D'autant plus que Paris à domicile est généralement toujours très, très bien.
03:33Il perd très peu de matchs en Ligue des Champions au Parc des Princes.
03:38Et puis dernièrement, on peut faire un point de comparaison
03:40puisque le Bayern vient de battre les Vertus Seine 3-0 à domicile.
03:44N'oublions pas que le Paris Saint-Germain, on met le double, voire plus, à les Vertus Seine.
03:49Donc ça peut nous donner des arguments pour ne pas être inquiet.
03:52Pour conclure, Arnaud ?
03:53Moi, je suis très inquiet.
03:54On n'a rien à vous cacher parce qu'écoutez mes camarades,
03:58on a l'impression qu'il suffit qu'ils appuient sur un bouton.
04:00Ce n'est pas la lumière, ce n'est pas on-off.
04:02Hop, d'un seul coup, ils basculent, ils mettent la tenue Ligue des Champions.
04:04Là, ils jouent la meilleure équipe d'Europe du moment,
04:06qui est supérieure au Barça, évidemment qui est supérieure à les Vertus Seine.
04:09Et il y a tellement de blessés, tellement de joueurs en plus
04:11qui ne sont pas blessés mais qui sont moins forts physiquement
04:14que ça peut mal tourner.
04:16J'ai laissé un peu plus de temps.
04:17Finalement, vous êtes rentré dans votre super duel, Arnaud.
04:19Si vous aussi, vous êtes inquiet pour le Paris Saint-Germain
04:23avant ce match de choc,
04:26cette grande rencontre face au Bayern Munich,
04:28vous votez pour Arnaud et Régis.
04:31Si au contraire, tout va bien, zen, tranquille,
04:33vous votez pour Yo et Ludo.
04:35Frésident.
04:37Je suis d'accord avec Arnaud.
04:39Merci.
04:39J'ai l'impression que l'image du bouton on-off, ça vous a plu.
04:44Mais oui, c'est ça.
04:45Du jour au lendemain, parce qu'ils ont réussi leur match de Coupe d'Europe,
04:50ils doivent réussir le prochain.
04:51Parce qu'en Coupe d'Europe, ça marche.
04:53Et le reste, ça ne marche pas.
04:54Et quand ça ne marche pas, sur plusieurs matchs,
04:56comme disait Régis, avec des blessés,
04:59avec des joueurs qui sont un petit peu moins bien,
05:02des difficultés à gagner des matchs, même en championnat.
05:05Oui, on peut se poser la question.
05:07Non, c'est l'ensemble du groupe.
05:08Ce n'est pas, en plus, ce qui était un petit peu en difficulté.
05:11Donc, inquiet, non, parce que ce n'est pas un match décisif.
05:15Mais oui, on peut se poser la question.
05:16Sans parler du caractère décisif, c'est sur la forme du moment des Parisiens.
05:19Sur la forme du moment.
05:20Et quand on voit la forme du Bayern et la forme de Paris,
05:23on peut se poser des questions.
05:25Ce n'est pas le Barça.
05:26Ils ne vont pas s'aligner à la ligne médiane et défendre à l'envers.
05:30Ils défendent un peu mieux.
05:32Jean-Vanie, dans la période, quand vous arrivez au mois d'octobre,
05:34mi-octobre, quand vous avez eu une préparation tronquée,
05:37comme celle qui a été le PSG.
05:38Là, ce n'est carrément pas de prépa, Régis.
05:39Il n'y a pas eu de préparation.
05:41Donc, il a composé avec des préparations individuelles des uns et des autres.
05:45Et plus de tout ça, il y a eu des blessures musculaires qui sont additionnées.
05:51Et là, vous arrivez au mois d'octobre.
05:53Bien souvent, nous, octobre-novembre, on n'est pas toujours tranquille.
05:57Parce qu'il y a une forme de fatigue, mais alors une fatigue psychologique ou physique.
06:01Comme ils n'ont pas eu de préparation, à un moment, il y a des disparités qui se font entre les joueurs.
06:07Les formes, les méformes, parce que tout le monde n'a pas le même temps de jeu.
06:10Ils ont fait attention à tout ça.
06:12Et là, vous jouez le Bayern qui marche sur l'eau aujourd'hui.
06:16Ils sont énormes.
06:17Eux, ils ont fait une préparation.
06:19Et puis, on a la sensation que c'est une machine aujourd'hui.
06:22Ça avance, il y a beaucoup de vitesse, il y a beaucoup de maîtrise dans leur jeu.
06:29Alors, Ludo et Io, ils ont dit parce que c'est la Ligue des Champions.
06:33Et Arnaud, il a raison.
06:35Et je rejoins aussi.
06:35Je veux dire, c'est un match de Ligue des Champions.
06:37Alors après, ce n'est pas un match décisif.
06:39Donc, sur l'aspect comptable, il n'y aura pas de...
06:41Non, il n'y a pas le feu au lac.
06:42Il n'y a pas le feu au lac.
06:43Donc, peut-être pour cette raison, ça va le faire.
06:47Quand tu le fais une fois, je suis assez d'accord.
06:49Mais quand ça fait trois fois que tu le fais,
06:51c'est-à-dire qu'on sent quand même qu'en Ligue 1, il y a une gestion.
06:54Il y a une gestion du 15 points d'avance à la fin, en fait.
06:57Même dans le management de Louis Enrique, sur les compos.
06:59Je le sens.
07:00Sur les compos.
07:01Mais Ludo, tu le sais, toi.
07:02Les matchs de championnat, les matchs de Ligue des Champions.
07:03Quand tu les as...
07:04Je sens que les joueurs, ils sont maintenant...
07:07Il y a une intelligence, une gestion émotionnelle et physique
07:11qui fait qu'ils savent qu'ils ont un petit temps d'avance en Ligue 1.
07:14Donc, pour l'instant, ils sont en train de refaire du frais un petit peu,
07:17essayer de gérer les temps des uns et des autres.
07:19Il fait aussi ce qu'il aime bien,
07:20c'est-à-dire les six premiers mois, le côté laboratoire
07:23pour incorporer quelques jeunes,
07:26pour redonner de la confiance à certains.
07:28Il fait ça, en fait, Louis Enrique, souvent.
07:30Et après, quand ça devient sérieux,
07:32quand il faut, à un moment donné,
07:33enclencher sur la deuxième partie de saison,
07:35il met son 11, on y va.
07:36Mais là, quand tu vois les trois premiers matchs de Ligue des Champions,
07:39ils ne l'ont pas fait une fois, ils ne l'ont pas fait deux,
07:41ils l'ont fait trois fois avec Brio.
07:43C'est un modéré quand même.
07:44Tu n'as pas le bouton on-off, mais il y a quand même...
07:47C'est un modéré.
07:47Pourquoi vous modérez, Arnaud ?
07:49Parce que la Talenta, ils sont...
07:51Ce n'est plus la Talenta qu'on a connue,
07:53ne serait-ce qu'avec Gasperini.
07:55L'Everkusen, ce n'est quand même pas non plus
07:57le même L'Everkusen qui était champion d'Allemagne
07:59il y a un an et demi.
07:59D'accord, mais on passait sept quand même, c'est...
08:01Non, mais d'accord, mais il y a des soirs comme ça où...
08:04Et le Barça ?
08:05Le Barça, c'est différent, je suis d'accord.
08:07Mais le Barça...
08:08Yo, il attend !
08:09Non, mais le Barça, c'est différent !
08:10Le Barça, c'est différent, c'est un rendez-vous un peu mythique, historique.
08:15Il y a une rivalité.
08:17Si, oui, mais je pense qu'en face, ils sont plus forts.
08:19Oui, mais Arnaud, quand l'an passé, le Paris Saint-Germain rencontre le tirage au sort Liverpool ?
08:23Oui.
08:23Liverpool, pareil, les trois premiers mois de la saison, ils sont extraordinaires, fantastiques.
08:26À cette époque-là, Yoann, c'est la meilleure équipe d'Europe et Mohamed Salah est favori pour le Ballon d'Or à cette époque-là.
08:32Exactement, et encore une fois, ce n'est pas parce que je veux absolument avoir raison dans le débat,
08:34mais je trouve que quand même, le Paris Saint-Germain, je trouve toujours des ressources.
08:39Le Paris Saint-Germain a été extraordinaire contre le Liverpool.
08:40Mais à l'époque, Dembele qui est hors zone, hors sol, est-ce qu'un autre jour, une prochaine fois dans sa carrière, il sera à nouveau hors sol ?
08:48Et tu vois qu'Akimi est toujours extraordinaire, Nounou Mene, ce n'est pas toujours extraordinaire.
08:50Si, mais c'est des garçons.
08:52Mayoulou, t'as de la dimension qu'après Mayoulou.
08:53Mais attention, Mayoulou, il marque en finale de Ligue des Champions, il marque en coupe du groupe des clubs, il marque contre...
08:58Oui, mais si aujourd'hui, tu te dis que c'est Mayoulou qui va porter le Paris Saint-Germain, ce n'est pas lui rendre service.
09:02Juste parce que forcément, ça sera un autre thème un petit peu plus tard sur la notion de, en Ligue 1, les équipes attendent parfois un peu plus le Paris Saint-Germain.
09:11Raymond, sur l'opposition pure de ce que propose le Bayern Munich, même s'ils sont très forts,
09:16est-ce que ce n'est pas un style qui peut davantage convenir aux qualités des Parisiens ?
09:20Même s'il manque Désiré Doué, il y aura Bradley Barcola, Ousmane Dembélé ne devrait pas être titulaire, mais il peut rentrer.
09:26Gwarachkelya, est-ce que sur l'opposition tactique, ce n'est pas un bon match pour Paris ?
09:31Le Bayern a le ballon aussi.
09:33Ils le gèrent bien et ils mettent de la vitesse.
09:36Vous ne pensez pas que Paris préfère ce type d'équipe-là ?
09:39Il y aura plus d'espace, c'est une certitude.
09:41Moi, je ne suis pas d'accord avec ça, Jérôme.
09:44Je ne suis pas du tout d'accord avec ça.
09:45Moi, je ne pose que des questions, je n'ai mis aucun avis là.
09:49Allez-y, Régis.
09:50On prend l'exemple de la finale, la Coupe du Monde des clubs.
09:54Chelsea.
09:55Chelsea, on aurait pu croire que ça pouvait leur convenir.
10:00Chelsea leur ont imposé quelque chose, un défi athlétique.
10:02Ils sont allés chercher partout.
10:04Ils ont été les chercher, ils ont mis le ballon dans la défense.
10:06Parce que Paris, dès que le ballon est un peu derrière, ils ont abusé un peu de jeu long Chelsea.
10:09Mais il leur a imposé ça.
10:11Le Bayern, ils sont capables d'imposer ça.
10:13Parce qu'ils ont les joueurs pour imposer ça.
10:15Donc, je ne suis pas certain que le jeu du Bayern peut convenir à Paris sur certaines situations.
10:20Là, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
10:22À partir du moment où il y a une équipe, Chelsea leur en fait du mal.
10:25Moi, ça m'a marqué.
10:27Mais ils les ont secoués.
10:28Ils les ont secoués.
10:31C'était la bonne stratégie.
10:32Moi, je regardais mon télé, je dis, ah oui.
10:36Honnêtement, depuis un an et demi,
10:38moi, je trouve que c'est l'équipe qui a fait le plus de mal au Paris Saint-Germain.
10:41Mais de loin, quoi.
10:42Surtout les comportements du jeu.
10:43Mais Paris aussi, ils commencent à être sur les rotules aussi.
10:45Oui, bien sûr.
10:46Après, je comprends très bien, c'était une finale.
10:47Mais tu sentais aussi que Paris...
10:49Mais moi, j'avais juste un autre petit argument.
10:51Offensivement, le Bayern extraordinaire, évidemment.
10:53Tous les noms, il y a une manière de jouer ensemble.
10:54Paré Ken, Wies Dias, Michael Olizé, même Niabry revient très bien.
10:57Nous, on a quand même deux des meilleurs latéraux du monde.
10:59Quand tu vois les latéraux...
11:00Vous dites nous, c'est le Paris Saint-Germain.
11:00Le latéraux du Bayern.
11:02Et j'ai un respect infini pour Guerrero, Bouet, Leimer, Stanisic, Bischoff.
11:08Je ne vois pas en quoi c'est supérieur au Paris Saint-Germain.
11:10La défense centrale.
11:11Et j'ai un respect infini pour Ta, pour Opa Mekano et pour Kim.
11:15En quoi la défense du Paris Saint-Germain ?
11:16C'est pour te dire aussi...
11:17Oui, évidemment, ce Bayern est formidable.
11:18Ce Bayern est extraordinaire.
11:20Mais même le milieu terrain...
11:21Non, mais il y a des périodes.
11:23On est dans des bonnes phases, dans des moins bonnes phases.
11:25Giovanni, j'aimerais bien que vous me donniez votre avis sur ce match-là.
11:28Voilà.
11:29Moi, je ne suis pas...
11:31Non, parce que vous avez dit que vous ne pouviez pas votre avis.
11:33Et je me suis dit que ça pourrait être pas mal.
11:34On l'est quand même.
11:36Surtout que vous serez au mal, j'imagine.
11:38Bien sûr.
11:38Pas de poids en plus.
11:39Bien sûr.
11:40Je ne suis pas inquiet pour le Paris Saint-Germain.
11:45Dans la mesure où j'ai un peu le même ressenti que Ludo.
11:49Ce n'est pas le bouton on-off.
11:50Mais j'écoute de manière très religieuse Louis-Sénriquet.
11:54C'est une relation qui a mis du temps à se tisser.
11:55Mais j'apprends à lui faire confiance.
11:56Et honnêtement, dans le discours, on sent qu'il fait bien passer auprès de ses joueurs la notion de marathon sur les 34 journées du championnat.
12:04Et qu'ils n'ont à aucun moment envie de revivre ce qui s'est passé la saison passée sur les points en Ligue des champions.
12:11Et tu sens qu'ils ont envie de se mettre au plus vite à l'abri, de prendre plus de points.
12:17Donc, ça ne veut pas dire qu'ils vont gagner face au Bayern.
12:19Mais je n'ai aucun doute sur le fait que, même s'il y a l'absence de désiré doué, Kouzman Dembele ne débute pas.
12:24Ils seront au rendez-vous dans l'intensité, psychologiquement.
12:28Je pense qu'ils vont envoyer un grand match.
12:29Ça ne veut pas dire qu'ils vont gagner.
12:30Je peux faire la critique de…
12:32Oui, bien sûr.
12:33Il suffit qu'ils aient envie, le PSG.
12:36C'est ça, voilà.
12:37Ils ont envie, ce match-là, ils ont envie plus que d'autres matchs.
12:39Je ne dis pas que ça veut dire qu'ils gagnent, Raymond.
12:41Ce n'est pas un argument.
12:43Si, la détermination, ça compte, Raymond.
12:45Et les autres, ils n'ont pas envie.
12:47Mais tout le monde a envie.
12:48Oui.
12:50Raymond.
12:50Dans le rapport de force, on ne peut pas dire qu'il y a une équipe qui a envie et l'autre qui n'a pas envie.
12:55Vous avez été joueur.
12:56Oui, des fois, on a envie, mais l'adversaire, il a toujours envie.
12:58Oui, mais parfois, on a un peu moins envie sur certains types de rencontres.
13:01J'adore cette superbe.
13:01Comment ils n'auraient pas envie, le Bayern, de jouer ce match-là contre le champion de l'Europe ?
13:05Raymond, vous ne répondez pas à la question.
13:06C'est votre spécialité.
13:07Vous avez un passé de joueur.
13:08Non, mais là, c'est moi qui interroge.
13:12Alors, Ludo, vous avez un passé de joueur.
13:13Il y a des matchs, on a un peu plus envie que d'autres.
13:15Il y a des matchs, vous n'aviez pas envie, Ludo ?
13:17Disons que le degré de motivation était moindre.
13:20C'est moche.
13:21Non, mais ça arrive.
13:22C'est humain.
13:23C'est humain.
13:23C'est humain.
13:24Ton tour de Coupe de France au mois de janvier, il n'est pas comme ton match, ton affiche de Ligue 1 ou ton gros match de Ligue des Champions.
13:33Et nous, entraîneurs, on se casse la tête.
13:37Les couches sont des privés.
13:38Nous, il y a des émissions parfois.
13:40Je ne dis pas que c'est bien.
13:43Parce qu'en fait, ce qu'il faut mettre en avant aussi, c'est que le Paris Saint-Germain est tout le temps régulier.
13:48Ils ne font plus de cadeaux.
13:49Enfin, quand ils sont bien, ils font rarement de cadeaux à l'adversaire.
13:53Et ça a été prouvé la saison dernière où, sur tous les matchs, ils ratatinent tout le monde.
13:57Ils ne jouent jamais à l'économie, on va dire.
13:59Peut-être que là, ils ne s'attendaient peut-être pas à cette vague de blessure si tôt.
14:04En fait, vous pouvez imaginer que ça allait être un petit peu compliqué parce qu'ils ont quand même chargé la mule sur la saison dernière.
14:10Mais autant, je pense qu'ils ne s'y attendaient pas.
14:12Donc, il y a forcément eu une gestion de crise sur le physique.
14:15Ils n'avaient pas prévu de faire autant tourner.
14:18Donc, pour moi, ça se vaut ce que vous avez dit.
14:21La volonté de prendre des points tout de suite en Ligue des Champions pour être peinard.
14:24Et en Ligue 1, de gérer ces 15 points d'avance.
14:27Mais vous savez, quand il y a autant de blessures dans un affectif avec des joueurs aussi importants,
14:33les autres joueurs qui sont présents dans l'équipe, Vitinha par exemple,
14:38tous ces joueurs qui jouent régulièrement à Kimi,
14:40ils élèvent encore plus le niveau de jeu pour amener encore l'équipe plus haut.
14:44Et il y a une part du risque qui est encore supplémentaire par rapport à ces joueurs-là sur l'aspect athlétique.
14:51On ne se rend pas compte de tout ce qui est regardé par rapport aux joueurs qui jouent et des joueurs qui ne jouent pas.
14:56Il y a des données qui sont faites pendant les matchs mais qui sont incroyables.
15:01Il peut y avoir des répercussions même par la suite.
15:04Et alors, moi, je trouve qu'il tombe très bien le match quelque part contre le Bayern
15:07parce que sur l'aspect comptable, il n'y a aucun risque en fait.
15:11Ils sont bien libérés.
15:11Ils vont jouer libérés.
15:13Retour de Martignos, retour de Neves, retour de Fabien Ruiz.
15:17Est-ce qu'ils commenceront, est-ce qu'ils ne commenceront pas ou pas ?
15:19Je pense que Ruiz, Neves et Vitinha, les trois seront là.
15:23Juste, j'avais une petite relance sur la défense parisienne
15:25parce que sans en faire offense, Lucas Chevalier et Elias Abarni
15:28ne réalisent pas le meilleur début de saison de leur carrière.
15:32En revanche, Toussaint Riquet, lui, sur le comportement défensif de son équipe,
15:35il est très content. On l'écoute.
15:36Je pense qu'on a amélioré la manière que nous défendons.
15:41On a concedu plus de buts de ce que nous méritons.
15:45Je suis content. Je pense qu'on est en train d'améliorer ça.
15:49Pendant toute la saison, on va voir que les numéros
15:53ou le nombre de buts qu'on concede, ce sera, j'espère, moins.
16:01Mais je suis plus content cette année que l'année dernière
16:04en ce moment de la saison.
16:06Est-ce que vous êtes d'accord, Arnaud, avec Luis Enrique ?
16:10Sur la progression ? Parce que lui, clairement, il nous dit
16:12qu'il trouve que son secteur défensif progresse.
16:16C'est difficile de...
16:17Il partait loin en même temps.
16:18Non, je ne dirais pas ça, mais c'est difficile de lui donner tort
16:22puisqu'il a quand même prouvé qu'il avait des certitudes
16:24et qu'on avait du mal, nous, à se mettre à sa place.
16:28Parce que déjà, on n'est pas à sa place, tout simplement.
16:29Et l'année dernière, quand lui avait ce discours ultra positif
16:33en disant, mais on va y arriver, on va gagner des champions,
16:35on le regardait, on se disait, mais elle sort déjà de la poule.
16:38Surtout vous.
16:39Surtout moi, effectivement.
16:41Donc, aujourd'hui, on est quand même obligé
16:44de se raccrocher un peu à ce qu'il raconte.
16:46Après, j'imagine que dans sa réflexion,
16:49il tient compte aussi de ce que lui apporte Lucas Chevalier
16:52au moins dans sa façon de jouer.
16:54Exactement.
16:54Il est très content Lucas Chevalier.
16:55Ce n'est pas qu'il défend mieux, c'est qu'il défend différemment
16:58par rapport à la saison de l'art, par rapport au bloc.
17:01Parce que Chevalier, il est beaucoup plus haut dans le jeu.
17:03Vous trouvez qu'il défend mieux en avançant, Réjus ?
17:04Oui.
17:05Ils ont gagné 10 mètres, pratiquement.
17:07Alors, il y a une prise de risque,
17:09mais ils défendent d'une façon différente que la saison dernière.
17:12Je pense que c'est plus ça que le rendement, mon ami.
17:14Et puis, on va voir avec Marquinhos-Pacho, là.
17:16Oui, Zabarni, il lui a donné le jeu.
17:17Oui, là, tu as la 10 mètres qui se connaît très bien.
17:21Tu as la ligne de 4 titulaire.
17:24Donc là, c'est pour ça que pour moi, en termes d'insécurité,
17:30il n'y a pas le quoi s'alarmer parce que tu retrouves ta défense type.
17:33Non, la question qu'on peut se poser, c'est est-ce que même avec les joueurs,
17:37avec tous les joueurs, en jouant le Bayern, on ne peut pas être inquiet ?
17:41Vous, contre le Bayern actuel, même avec l'équipe type,
17:45cette équipe du Bayern, elle peut faire peur à toutes les équipes d'Europe.
17:49Vous la redoutez énormément ?
17:50Oui, complètement.
17:51Qu'est-ce qui vous impressionne ?
17:53La vitesse, l'engagement, les prises de risques,
17:58c'est une équipe qui joue, qui provoque, qui use l'adversaire.
18:01En boulie, c'est aussi comme chez nous, c'est-à-dire qu'il n'y a aucune équipe,
18:05il n'y a quasiment toutes les équipes du championnat
18:07qui sont impactées psychologiquement par le Bayern de Munich.
18:11On rappelle les deux que vous avez joué au Verder.
18:13Il n'y a aucune équipe qui se permet de venir les harceler,
18:16de les mettre sous, un peu ce que vit Paris en Ligue 1,
18:18on y reviendra tout à l'heure, mais disons qu'ils ont une marge de manœuvre
18:21pour pouvoir étaler leurs talents.
18:25On ne les met pas en réduction de temps et d'espace, on va dire.
18:27Donc, ils ont aussi dans leur championnat...
18:29Ça va leur faire du rôle avec Paris.
18:31C'est fort possible.
18:32C'est pour ça que l'opposition va être très agréable.
18:34Ils ont aussi gagné leur match de Coupe Europe.
18:36Ils ont aussi gagné...
18:37Ils n'ont pas gagné que le championnat.
18:40Bien sûr, bien sûr.
18:41J'y étais au Mondial des Clubs, je peux vous dire que le match bascule très très serré
18:46et le match bascule du bon côté, mais...
18:48C'était un beau match.
18:49Pour le coup, oui.
18:50C'est deux équipes qui sont...
18:50Juste, Tanguy, on a la compo, l'équipe type du Bayern ?
18:53C'est la compo de ce week-end où ils avaient énormément fait tourner,
18:57l'équipe de Vincent Kompany, sur cette victoire face au Bayern Leverkusen,
19:00avec notamment Harry Kane, Michael Olizé, Luis Diaz et Dayo Upamecano qui avaient été lits sur le banc.
19:05Upamecano n'a même pas joué.
19:06Donc il sera son nom titulaire face au PSG.
19:08Et on va écouter Vincent Kompany qui parle de la forme de son équipe.
19:11Forcément, un entraîneur heureux.
19:18Mardi, l'intensité sera à son maximum face au PSG.
19:22C'est ce qui se fait de mieux en Europe actuellement entre nos deux équipes.
19:25Vous m'avez souvent demandé quand Harry Kane ou Luis Diaz auraient un peu de repos
19:28et c'était important de le faire aujourd'hui.
19:30J'espère qu'on n'aura pas à le faire trop souvent.
19:32Mais maintenant, on peut aborder le match contre Paris, l'esprit léger, sans se soucier des problèmes physiques.
19:40Alors, Johan m'a gentiment demandé la parole.
19:43Vu que je suis quelqu'un de sympa, je vais lui donner.
19:44Allez-y, Johan.
19:45Pour une question, en plus, il y a trois personnes, entraîneurs ou anciens joueurs, qui ont fait les deux.
19:49C'est comment le PSG arrive à faire avec deux latéraux qui ont un peu révolutionné ce rôle ultra-offensif,
19:55toujours à l'attaque avec Nuno Mendes et Hakimi.
19:57Et comment cette équipe arrive à s'en sortir aussi bien défensivement, alors qu'ils sont tout le temps comme des fusées.
20:01Donc là, finalement, ils se retrouvent à deux défenseurs.
20:03Comment ils arrivent à s'en sortir, selon vous ?
20:06Qui va y aller ?
20:07Ils font des compensations, en fait.
20:08Oui, mais quand même, il y aura trois derrière.
20:09C'est-à-dire que quand il y en a un qui va, l'autre, il va un peu moins, il resserre dans l'axe.
20:13C'est-à-dire qu'à la perte de balle, tu as tout de suite de la densité axiale,
20:15ce qui te permet de couper l'accès direct pour l'adversaire au but.
20:19Donc les autres sont obligés de remanœuvrer.
20:21Donc tout le monde a le temps de se repasser.
20:23Et quand parfois les deux y vont, tu as des garçons assez intelligents,
20:26comme Fabienne Ruiz, comme Joao Neves, ou Vitinha, qui viennent faire les compensations.
20:32Des fois, tu as des prises à deux avec les ailiers qui viennent donner un coup de main.
20:35C'est un travail d'équipe, en fait.
20:37C'est la définition parfaite du travail d'équipe.
20:40Il y a plusieurs choses.
20:41Alors effectivement, la compensation est la chose la plus importante.
20:43Après, c'est des latéraux.
20:45C'est des problèmes de largeur, après.
20:47On dit souvent, le bloc équipe, on ne parle que de la profondeur.
20:49Mais il y a un bloc équipe, ça existe aussi dans la largeur.
20:53Et ils ont un principe défensif qui est fort, c'est leur réaction à la perte.
20:57Donc ça permet aussi, peut-être, et souvent, les latéraux de monter très très haut.
21:01En plus, c'est les joueurs qui sont dans ce profil-là.
21:05En fait, quand vous avez des joueurs autour, quand ils ont perdu le ballon,
21:07entre 3 et 5 secondes, il y a quand même du temps.
21:10Tout de suite, oui.
21:10Entre les 3 et 5 secondes, vous avez le temps, à nouveau, de vous réorganiser
21:14à travers une compensation.
21:16Des joueurs qui n'ont pas participé.
21:17Et là, ils ont des joueurs très intelligents.
21:21Après, c'est toujours la relation entre le joueur latéral et le joueur excentré.
21:28On ne parle que des latéraux.
21:31Moi, quand je parle des latéraux, on parle souvent de la doublette.
21:34Comment elle fonctionne, la doublette ?
21:36Le latéral plus le joueur qui est devant lui.
21:38Si la doublette, elle fonctionne sur l'aspect offensif,
21:40elle va fonctionner aussi sur l'aspect défensif.
21:42Et ce n'est pas toujours le cas.
21:44Et là, il faut admettre que ça fonctionne.
21:46C'est peut-être la raison pour laquelle Hakimi...
21:49Et sincèrement, celui que Varaski est là de son côté,
21:53il est quand même bien aidé.
21:55Oui, il défaut beaucoup.
21:56Même Bradley Barcolas fait beaucoup d'efforts.
21:58Mais le Géorgien, il est quand même, pour ça,
22:01c'est exceptionnel.
22:02Il est capable de faire en effort défensif.
22:04Et puis, ils ont les deux.
22:06Ils vont à 2000 à l'heure quand même.
22:07Et puis, ils ont le temps de revenir.
22:09Donc, qu'ils peuvent rattraper les coups.
22:13S'ils allaient moins vite, peut-être qu'ils n'iraient pas aussi loin.
22:16Mais ils ne participeraient pas ou de la même manière.
22:18Tandis que là, ils savent qu'ils peuvent revenir.
22:21C'est un tas de super duels extrêmement serrés.
22:24Mais c'est une victoire de Régis et Arnaud
22:26qui n'étaient pas convaincus au début.
22:27Sans surprise.
22:28Avec Régis et Brouard qui ont gagné ce super duel.
22:33Restez bien avec nous pour la suite de l'équipe du soir.
22:35Dans quelques instants, des images de Ligue 1.
22:37Et oui, on va savoir tout ce qui s'est passé aujourd'hui
22:39grâce à Tanguy Le Séville.
22:41A tout de suite.
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