- il y a 19 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 06/11/2025.
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00:00Musique
00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue.
00:16On a le sourire quand même, il y a du basket.
00:19Malheureusement, une défaite du Paris Basketball sur le score de 86 à 82.
00:24Ce n'est pas la semaine pour un club français de rencontrer le Bayern,
00:26parce que c'est le Bayern qui l'a emporté.
00:28Pour débréver cette rencontre, des spécialistes de la balle jaune ou pas d'ailleurs,
00:32Raymond Domenech qui a vu Orange d'ailleurs.
00:35Oui, c'est ce que je voulais dire.
00:39Déjà, le bec et les baskets, très bien.
00:43Autour du plateau, il a vu l'Azvel avec les frères, non, avec Gilles.
00:46Il y a longtemps.
00:46Gilles Durand.
00:48Il a vu leur balle.
00:49Burkiser.
00:50Bob Burkiser.
00:51C'est quand on connaît le basket, on le connaît depuis longtemps.
00:55Ok, attendez, vous adressez à quelqu'un qu'on n'a pas encore présenté.
00:58C'est l'espion de l'équipe du soir.
00:59Guillaume Dufy et sa superbe voix.
01:01Bonsoir.
01:02Bonsoir, jolie veste.
01:03Merci beaucoup.
01:04La couleur est ?
01:05Pas jaune.
01:06Moutarde.
01:07D'accord.
01:07Pas comme moutarde.
01:08Non, la réponse est la couleur est bizarre.
01:11Labil Jélide, bonsoir Labil.
01:13Labil, vous, vous êtes un spécialiste de l'embrouille en basket.
01:16On va voir ça et on va vérifier votre réputation.
01:18Etienne Didot, 1m33, il est sous le panneau, il règne.
01:22Bonsoir, Etienne.
01:23Bonsoir.
01:23Bonsoir.
01:24Enfin, Régis Testelin.
01:25Un spécialiste de basket.
01:26Ok, très bien.
01:27Non, c'était lui la balle jaune.
01:29L'espion du soir, c'est celui qui nous fait le bonheur de sa visite et le bonheur de ses commentaires avec M. Lacombe.
01:35Paul de son prénom et Roi d'Abottrette.
01:37Bonsoir.
01:37Bonsoir à vous.
01:38Toujours un plaisir d'être sur ce plateau.
01:39Oui, oui, on ne parlera pas de Zerbi, on est désolés.
01:42Ce n'est pas grave, je reviendrai.
01:43Virginie Saint-Sylé dans la place.
01:45Virginie, bonsoir.
01:46Bonsoir Mémé, bonsoir.
01:47Alors, comment résumer cette course-poursuite qui s'est mal terminée pour le Paris Basketball ?
01:52On a eu des Parisiens qui ont couru après le score tout le match.
01:55Ce n'est qu'à la fin du troisième quartan qu'ils sont passés devant pour la première fois,
01:58grâce notamment à l'efficacité de Nazirifi.
02:01Ça n'a pas duré longtemps.
02:02Les Allemands ont recollé dès le début du quatrième.
02:05Rattan Meiz bouscule les Parisiens en enchaînant les trois points.
02:08Il les assomme même.
02:09Robinson manque le tir de la victoire.
02:12Le Bayern met le panier derrière.
02:14Défaite de Paris 86 à 82.
02:24Ok, très bien.
02:25Les images continuent car nous ne sommes plus d'endroits à l'info.
02:27Nous bombons le torse car les images évidemment sont libres de droit car nous sommes diffuseurs.
02:31Nous allons nous rendre du côté de la salle du Paris Basketball
02:35pour y retrouver Léopold de Cavalière.
02:38Bonsoir Léopold.
02:40Bonsoir.
02:43La défaite, elle est cruelle ou Paris a raté son match ?
02:46Pardonnez-moi de pèter les pieds dans le plat.
02:49Non, je pense que la défaite est cruelle.
02:52Alors effectivement, notre match est perfectible.
02:54Mais en deuxième mi-temps, on a su réagir.
02:56C'est quelque chose qui nous manquait lors des derniers matchs.
02:58Et on a vu le visage d'une équipe qui a changé dans le bon sens.
03:02Et je pense qu'il faut qu'on construise sur ça.
03:04On peut avoir des regrets ce soir.
03:05Mais on peut aussi tirer des satisfactions.
03:08Ça se joue ?
03:08C'est la réussite au quatrième quart ?
03:11C'est ça ?
03:11La réussite offensive ?
03:13Oui, on sait que dans cette compétition, on joue contre des joueurs qui sont de très
03:19haut niveau, d'une qualité exceptionnelle.
03:21Et Ratan Mace nous l'a montré ce soir.
03:23En mettant des tirs très compliqués, Dinwiddie aussi.
03:26On aurait pu peut-être un peu mieux s'adapter et essayer de l'envoyer un peu vers le panier
03:29et voir ce qu'il aurait pu faire.
03:32Sur ça, on peut avoir des regrets, c'est sûr.
03:34Donc voilà, après on va prendre le temps de voir le match dans son intégralité
03:37et de faire un retour vidéo.
03:39C'est votre impression comme ça à la sortie du match ?
03:41Il y avait moyen de mieux défendre sur ce génie canadien ?
03:47Il y avait moyen de mieux défendre sur Ratan Mace, c'est sûr.
03:50On peut aussi regarder la première mi-temps où elle n'est vraiment pas parfaite.
03:54Et on peut se permettre de partir au vestiaire à la mi-temps avec moins d'écart peut-être
03:59et être dans le match un peu mieux en deuxième mi-temps.
04:01Vous avez pris pas mal de rebonds, Léopold.
04:03Alors quand on dit que finalement ça s'est joué sur la réussite offensive,
04:06est-ce qu'on se dit, merde, moi j'ai fait mon boulot
04:07et puis les copains n'ont pas fait leur boulot ?
04:08Est-ce que vous êtes dans cet état d'esprit-là ou non ?
04:11Vous allez nous dire, ben non, c'est l'équipe et tout ça et tout ça.
04:13Je suis désolé Léopold, mais voilà, ces questions me viennent comme ça.
04:16A vous regarder.
04:19Ouais, je pense qu'il y a très peu de joueurs qui vous répondraient
04:21c'est la faute des autres et pas la mienne.
04:23On est une équipe, on est une famille,
04:25donc on prend tous nos responsabilités dans cette défaite.
04:28Et voilà, après on va avoir des retours vidéo collectifs,
04:30des retours vidéo individuels pour savoir ce que chacun pouvait faire mieux
04:33et ce qu'on pouvait faire mieux sur le plan collectif.
04:35Mais cette défaite, c'est autant la mienne que celle de mes coéquipiers.
04:38Ok, on est rassuré sur l'état d'esprit.
04:40Léopold, je vous passe quelqu'un que vous avez peut-être croisé,
04:43Erwan Abotrette.
04:43Erwan, vous lui posez quoi comme question ?
04:45Oui, on se connaît, c'est la petite famille du basket.
04:47Léopold, comment on peut expliquer,
04:49vous qui êtes une équipe où l'intensité est le maître mot,
04:53comment pendant 20 minutes sur la première mi-temps,
04:55comme ça vous n'arrivez pas à vous y mettre ?
04:56Alors la maladresse, ok,
04:58mais quand il y a un manque de combat comme ça,
05:00en première mi-temps, comment tu l'expliques ?
05:05Ils ont laissé jouer un jeu qui était un peu similaire au nôtre,
05:09ils ont joué notre jeu mieux que nous en première mi-temps.
05:12Et ça, on ne doit pas pouvoir le permettre.
05:13On doit être vraiment les meilleurs sur le jeu intense, le jeu rapide.
05:17Et voilà, ça se joue sur des aspects techniques.
05:20Je pourrais t'en parler, mais ça va être un peu barbare.
05:23On aurait dû stopper leur transition un peu mieux
05:24et mettre un peu plus de friction aussi.
05:27Mais je ne dirais pas que c'est forcément le combat.
05:29Je pense que c'est les aspects techniques qui leur ont permis de jouer vite
05:31alors que nous, on voulait les ralentir.
05:33Qu'est-ce qui s'est dit à la pause, justement, pour avoir un autre visage ?
05:35Qu'est-ce que vous vous êtes dit et qu'est-ce qu'a dit votre coach ?
05:39On a parlé des rebonds, on a parlé des points en transition qu'on pouvait stopper.
05:43Je ne me rappelle plus de tout ce dont on a parlé à la mi-temps,
05:46parce qu'entre-temps, il y a une seconde mi-temps.
05:49Mais grosso modo, c'était surtout l'état d'esprit et les transitions défensives.
05:52Un petit mot et juste une petite séquence avec Charlie Courant sur les vestiaires.
05:59Là, c'est un soir de défaite.
06:00Tout le monde fait un petit peu la gueule.
06:04Comment vous vivez ça, là ?
06:06Forcément, l'ambiance n'est pas folichonne.
06:11Pour autant, on est dans une compétition où tout s'enchaîne très vite.
06:16On rejoue dans deux jours en championnat de France et il faut savoir passer à autre chose.
06:20Ce soir, forcément, on va y penser.
06:22Dès demain, il faut passer à autre chose et préparer la suite.
06:25C'est aussi ça, le haut niveau.
06:27Il n'y en a pas beaucoup, tu vois.
06:28Ils sont où, là ?
06:30On a des responsabilités après le match.
06:33Il y en a certains qui sont VIP pour voir les partenaires.
06:35Il y en a d'autres qui sont en salle de musculation.
06:36On a deux groupes.
06:38Après, ça alterne.
06:39Ceux qui étaient en musculation partent au VIP et ceux qui étaient au VIP vont en muscul.
06:42Merci beaucoup, Léopold.
06:44Merci d'avoir joué le jeu, d'avoir ouvert le vestiaire.
06:47Je sais que le Paris Basketball joue le jeu, mais à fond sur la transparence.
06:51On aura d'ailleurs des petites discussions.
06:52Merci, Léopold.
06:53Bonne saison.
06:54On souhaite que ça progresse, je vous cite, sur cette deuxième mi-temps.
07:00Merci beaucoup.
07:00On se revoit mardi.
07:01Ok, Léopold ?
07:02Salut.
07:03Merci, au revoir.
07:03A bientôt.
07:04Ciao.
07:04Contre le panneau.
07:06Pas des fêtes cruelles, donc.
07:08Des fêtes logiques pour vous ?
07:09Quand tu cours tout le match après le score, même si à un moment tu reviens, tu laisses
07:15des plumes et puis sur les dernières secondes, tu manques un peu de lucidité.
07:21Après, il expliquait que sur les deux derniers matchs, l'équipe n'avait pas su réagir.
07:26Le problème, c'est que Paris entame très très mal ses matchs.
07:29Si tu cours toujours après le score, tu ne vas pas y arriver.
07:31C'est un sport de combat aussi.
07:32En première période, les Allemands avaient des chutes ouverts incroyables.
07:36Ils ont été hyper adroits à trois points.
07:38Ils sont même heureux de ne pas rentrer à la pause avec moins 15, moins 20.
07:43Ils sont à moins 11, ils sont tranquilles.
07:45Des matchs comme ça, je ne regarde pas autant que vous.
07:49Il faut être méchant un peu, non ?
07:50Non, mais ça se gagne toujours au délai des quarts.
07:54Oui, souvent, mais si Justin Robinson, il met le panier à trois points, grand ouvert.
07:58Non, mais bien sûr, bien sûr.
07:59En fait, Paris, il n'y a pas que des 6.
08:02Paris, ils ont le tir de la gagne.
08:03Ils ont le tir de la gagne, ils sont à moins 2.
08:05Justin Robinson, qui est l'un des meilleurs joueurs avec Nadirifi l'équipe, il est grand ouvert à trois points.
08:09Si Médans, on est là à se dire, Paris, le cœur qu'ils ont, incroyable.
08:12À la mi-temps, ils étaient à la rue, ils sont revenus.
08:14Donc, ça se joue quelque part à un détail, mais ça, c'est l'adresse.
08:17C'est un adversaire direct, il y a 4-4 après une journée.
08:19Ça, c'est une lecture, mais le problème, c'est que ce panier n'est pas rentré et qu'il y a plein de choses.
08:23Après, leur style de jeu, il est tellement énergivore.
08:25C'est-à-dire que la manière de coacher de coach Tabellini, c'est qu'il prend un 5, il le met, il change les 5, il remet les 5 autres.
08:32Moi, ce qui m'interroge un petit peu sur cette façon de faire, sur cette nouvelle manière de coacher...
08:35C'était le cas déjà l'an dernier avec Thiago Splitter.
08:37Pas autant que ça.
08:38Pas autant, c'était pas aussi radical.
08:39Tout le match, il a fait 5, 5, 5 quasiment tout le temps.
08:42Les deux meilleurs joueurs de cette équipe-là sont Adjirifi et Justin Robinson.
08:45Ils ont dû jouer 5 minutes ensemble.
08:47Jouer de cette manière-là où on ne jure que par l'intensité, on se prive, à mon goût, je trouve, de choix tactiques intéressants.
08:54De tenter des paires, des trios, de jouer à 4 à 5 et de faire un peu ce jeu d'échec qui est propre au basket.
09:01Selon ce que propose l'équipe-là, c'est on met les 5, j'en mets 5 autres, j'en mets les 5, j'en mets 5 autres.
09:05Et je trouve que tactiquement, ce soir, coach Tabellini n'a pas su s'adapter face à Gordon Herbert.
09:10Erwann, mais est-ce que vous reprochez, si on va dire le parti pris de cette équipe et de ce club, le run-and-gun, c'est-à-dire on court, on shoot, il n'y a pas beaucoup de préparation.
09:19C'est ce que moi j'ai découvert l'an dernier avec leur fabuleuse saison.
09:22Tout à fait, c'est Thomas Isalo qui avait amené ça il y a deux saisons.
09:25L'année dernière, Thiago Splitter était arrivé, il s'était mis dans les chaussons complets du coach finlandais.
09:29Donc ça marchait, ils avaient quand même un joueur qui s'appelait TJ Short qui était un lieutenant sur le terrain, un patron, qui était presque un coach en plus sur le terrain.
09:38Je mets la balle là, on garde, on court, mets-toi là.
09:40Ils ne l'ont pas ce joueur cette année.
09:41Justin Robinson qui l'a remplacé est un joueur direct, qui est un joueur de 1 contre 1, qui est un joueur qui aime attaquer les espaces.
09:48Ce n'est pas un lieutenant, il a d'autres qualités, mais ce n'est pas ce mec-là.
09:51Donc en fait, moi j'ai assez peu, je suis peu enclin à comparer ce qu'ils ont fait sur les deux dernières années avec ce qu'ils font aujourd'hui avec ce coach italien-là,
10:00où il veut absolument jouer vite, vite, vite, et je trouve parfois trop vite.
10:05Nabil, je sais que vous avez regardé pour un joueur qui a joué à Dallas, au Lakers, et qui jouait du côté du Bayern, c'est Spencer Dinwiddie.
10:14Je ne sais pas si je prononce bien son nom, Dinwiddie ?
10:16Très bien.
10:16Je progresse, allons-y.
10:18J'ai une curiosité un peu du Mercato, puisqu'il y avait eu des news sur lui, on a vu qu'il avait signé du côté du Bayern,
10:23ce qui prouve aussi que ce tournoi et cette compétition, ça attire quand même des joueurs estampillés à NBA de très bons niveaux,
10:29parce que moi j'ai passé quelques nuits avec lui, alors ce n'était pas la star ultime à Dallas ou au Nets,
10:34mais en tout cas, c'était un joueur qui, quand il prenait le feu, il mettait des fois des 25, entre 25 et 30 points,
10:38et là d'ailleurs, juste avant le tir ouvert à 3 points, c'est lui qui marque, en plus dans une position assez compliquée,
10:44il aurait pu même avoir la...
10:45Le panier plus simple à faute.
10:47Et Erwann, je voulais te poser une question, quand il a le shoot ouvert à la fin,
10:50parce que finalement, c'est vrai qu'en dépit de tout ce qu'on dit...
10:52Vous parlez de Justin Robinson.
10:53Non, oui, c'est ce qui m'intéresse.
10:55Est-ce que, à ce moment-là, tu ne vas pas attaquer le panier pour assurer le coup ?
11:00Parce qu'il y a quand même de l'espace, j'ai bien regardé.
11:02Alors, évidemment, c'est tentant de prendre les 3 points,
11:04mais quand on regarde les stats, ils ne sont pas chauds sur les 3 points Paris ce soir,
11:07c'est d'ailleurs là-dessus que ça s'est joué.
11:08Sur tout le reste, il y a match, sauf sur les 3 points, c'est 26%.
11:121 sur 6 pour Eiffel, je crois.
11:1444.
11:15Est-ce que tu n'as pas à chercher le panier, et pourquoi pas la faute,
11:17parce que des fois, tu peux aussi avoir un 2 plus 1,
11:20ou est-ce que tu prends le shoot ouvert comme ça, en sachant que si tu rates, c'est terminé ?
11:24Moi, je pense que c'est le tir qu'il faut prendre,
11:26parce qu'est-ce qu'on est sûr que Justin Robinson, elle, va voir mieux que ce tir ouvert à 3 points ?
11:32Je ne suis pas sûr, tu dis attaque le cercle,
11:33mais Justin Robinson, il fait 1m85, s'il va attaquer le cercle,
11:37il va prendre tous les mecs de 2.10, 2.15 des joueurs allemands.
11:40Il peut aller chercher la faute.
11:42Oui, mais la faute, dans ces moments-là, il ne te les donne pas beaucoup.
11:44Donc, pour moi, un tir grand ouvert, où il est seul, où il y a 2 mètres, il faut prendre.
11:49Pour moi, je ne suis pas convaincu qu'il aurait eu un meilleur tir que celui-là.
11:52Et puis, vous me parlez de roublardise ou d'alternance en attaque.
11:55Ce que nous a expliqué Erwan, c'est que non, c'est tout droit, on tire, on shoot et tout ça.
11:59Il n'y a pas fondamentalement de vie tout droit ou d'alternance.
12:02S'il ne le prend pas, celui-là, à mon avis, il va à l'encontre complètement de ce que cherche son coach.
12:06Avoir un tir ouvert pour le pari basketball à ce moment-là du match, je pense qu'ils ne peuvent pas arriver mieux.
12:10Et sur Nadirifi, parce qu'on disait que c'était, tu disais à juste titre,
12:13c'est un des joueurs les plus excitants.
12:14D'ailleurs, sur le troisième quart de temps, c'est lui qui est un peu le game changer, qui les fait remonter.
12:18Est-ce que des fois, il ne force pas trop les tirs impossibles ?
12:21C'est son jeu.
12:22Aujourd'hui, Nadir, il est certes jeune, il est sur un poste de meneur où on le voit gagner un petit peu plus en contrôle.
12:27Maintenant, les qualités de Nadir, c'est les qualités de ses défauts.
12:29On ne peut pas dire bravo Nadir parce que tu es fantasque quand ça tombe dedans
12:33et dire ah non, Nadir, ça ne nous va pas quand ça ne tombe pas dedans.
12:36Mais donc, on sait pourquoi on prend Nadir, on sait qu'on lui donne les rênes.
12:40C'est ce qu'a fait le pari basketball cet été après le départ de TJ Short.
12:43C'est tuer le numéro un.
12:45Donc voilà, il faut le prendre avec ses qualités, ses défauts.
12:48Et pour l'instant, quand même, il est fait plus gagner que perdre.
12:51Ok, mes amis.
12:52Dans quelques minutes, nous allons parler de football.
12:55C'était bien, mais je suis un peu frustré.
13:01Ça ira mieux mardi contre le Pana.
13:03Comment ?
13:03Ça ira mieux mardi contre le Pana.
13:05Cette ironie mordante.
13:06C'est le retour de TJ Short à Paris.
13:07Ce soir, dans l'équipe de Greg, on a eu un petit truc assez incroyable.
13:17On a assisté à l'échauffement en direct de Nadir Ify.
13:20Le joueur était sonorisé, il était interviewé dans l'EDG, notamment par la bande.
13:24Ce soir, c'était Benoît Cosset qui est officier.
13:27On réécoute un peu parce que là, il y a quelque chose, une ouverture, une transparence qui nous a, on va dire, un peu interpellé.
13:33On y va.
13:34Est-ce que vous pouvez nous raconter ce que vous faites là, la petite routine de Nadir Ify avant un match ?
13:40C'est quoi ?
13:42Petite routine, tranquillement mise en route, prise de contact de la salle, prendre les sensations du ballon, c'est important.
13:52Et voilà, tout simplement, le mettre dans le match tranquillement.
13:56Ce genre de situation qui est quand même assez inédite, est-ce que ça peut vous perturber ou pas du tout ?
14:02Ou au contraire, est-ce que ça peut servir de promotion pour le sport et pour l'homme que vous êtes et le basketteur que vous êtes ?
14:09Je pense à l'image du club et de moi-même.
14:14On a toujours fait des choses assez spéciales.
14:17On a été les premiers à innover quelque chose par notre style, notre communication, etc.
14:24Donc je pense que c'est bien pour le basket français et pour avoir un média comme l'équipe qui diffuse un match au roulet comme ça, c'est très cool.
14:34Alors cette transparence, ça vous plaît ?
14:36Ça ouvre d'assister comme ça à une routine, à un échauffement ou c'est un gadget ?
14:40Parce que parfois on vous propose des choses et puis vous nous dites, ce soir ça a été diffusé sur la chaîne de l'équipe.
14:46Allez-y, parlez en tout cas, mes amis !
14:50Je ne sais pas, je n'avais pas vu la séquence personnellement et je trouve ça vachement sympa.
14:53C'est un vrai insight quoi.
14:56Et en plus c'est un moment important de l'avant-match quand même, on est dans l'échauffement non ?
15:00Et connaître le caractère du joueur, il y a plein de personnes, moi le premier, je ne connais pas ces joueurs-là.
15:06Et du coup d'avoir sa sensibilité, il te parle, voir s'il est naturel, pas naturel, s'il est spécial.
15:10Moi je trouve que c'est sympa.
15:12Ça, Etienne et Raymond, d'avoir accepté dans les vestiaires, ça vient évidemment.
15:17Non mais allez-y, chauffe-moi, des choses comme ça sur les transparences.
15:20Allez-y, chauffe-moi, c'est bien. L'autre jour j'ai vu, c'était, j'allais dire à Bercy, à...
15:25À Nanterre.
15:26À Nanterre ?
15:26À Vida Saréna.
15:27Oui, et dans les salons, on voit l'échauffement des joueurs.
15:31Ça dure une demi-heure, trois quarts d'heure, et on voit toutes leurs séances de préparation et d'échauffement.
15:36Oui, de stretching aussi, mais pas de raquettes.
15:38Non, pas de raquettes, parce qu'ils font toute cette préparation-là. Je trouve que c'est intéressant.
15:43Mais là, vous êtes en tant qu'on va dire amoureux de sport, mais en tant qu'acteur du sport.
15:48Est-ce que vous auriez ouvert les vestiaires ?
15:52C'est des habitudes. Si tout le monde le faisait, ça serait normal.
15:57Mais seriez-vous le premier à commencer, donc ?
16:00L'échauffement.
16:01Oui, l'échauffement, comme on a fait.
16:03Moi, je pense que oui.
16:04Sonoriser quelqu'un et dire, vas-y, explique-nous ce qu'il se passe.
16:06Sonoriser, non. Je veux dire, mais voir l'échauffement, voir le caméra dedans, voir ce qu'il fait.
16:11Non, parce qu'il faut quand même qu'il se prépare et qu'il ne peut pas, lui, tout seul, expliquer.
16:15L'échauffement, il est collectif.
16:17Le basket, l'échauffement, il est presque là.
16:18Quand on se revoit, il faut surtout.
16:19C'est des gammes.
16:20C'est des gammes.
16:20On se le fait.
16:21Et j'ai l'impression que dans le foot, on n'est pas tout à fait dans le même registre.
16:27On ne peut pas aller soi-même expliquer.
16:30Les entraînements à huis clos, Raymond.
16:31Viens-toi.
16:33Il y a comme un voile de reproche dans la bouche de l'âme du sujet.
16:37C'est parce qu'il n'a toujours pas compris qu'il y a l'entraînement à huis clos.
16:39C'est quand on prépare des schémas tactiques qu'on met en place et qu'on ne veut pas que les journalistes de notre propre pays donnent l'information.
16:46Trahissent.
16:47Vous pouvez y aller.
16:48C'est ce que je veux dire.
16:48T'as bien fait, t'as bien fait de le brancher.
16:49Donnent l'information.
16:50Mon métier, c'est d'informer, pas l'équipe adverse, c'est d'informer les lecteurs, les téléspectateurs.
16:54Donc l'équipe adverse.
16:55Et donc l'équipe adverse.
16:56Oui, c'est vrai que l'entraîneur slovaque va lire l'équipe le matin.
17:00Évidemment.
17:01Évidemment.
17:01Étienne Didot passe dans ce débat à l'adjoint de notre président.
17:08Erwan, vous comprenez nos échanges parce qu'on sent que tout est possible.
17:12Et puis finalement, quand on commence à dire tiens et pourquoi pas se baliser.
17:15Mais l'entraînement a ouvert depuis très longtemps.
17:18Est-ce qu'il montre les schémas tactiques qu'il met en place ?
17:21Non, alors même sur les temps morts, il y a une règle parce qu'en fait, au basket, il y a les caméras sur le temps morts.
17:26Il ne faut pas filmer la plaquette.
17:27Voilà, merci.
17:27On n'a pas le droit de filmer les temps.
17:28Par contre, et Raymond, là, ça ne va pas te plaire, c'est que la NBA, ils font ce qu'on appelle les mic-up.
17:34Et on entend les joueurs parler entre eux à l'échauffement.
17:36Alors, ce n'est pas du live parce qu'on ne sait jamais ce qu'ils disent.
17:38Donc, ils peuvent couper.
17:39Et je me souviens que moi, j'ai eu la chance d'être accrédité.
17:41Mic-up, c'est micro ouvert ?
17:42Oui, tout à fait.
17:43Oh, mic-up.
17:44Ok, ok.
17:45Continue.
17:46Et moi, j'ai eu la chance d'être accrédité sur des matchs NBA.
17:49Et alors, depuis le Covid, beaucoup moins pour ceux qui n'ont pas les noms des endroits.
17:53Mais moi, j'avais accès aux vestiaires.
17:55Avant match, il y a 20 minutes pour la presse, vestiaire.
17:58Tu rentres, il y a les mecs qui...
17:59Alors, les stars, elles vont au soin et tu ne les vois jamais.
18:02Mais tu as accès aux vestiaires.
18:03Et fin de match, tu as accès aux vestiaires avec toutes les stars.
18:05Tu voyais les joueurs français, toi.
18:06Erwan, justement, on a accès à...
18:09Qu'est-ce que vous avez appris ?
18:10Parce que souvent, on dit, on ouvre et finalement, on découvre quelque chose qui est un secret,
18:15mais une réalité totalement banale.
18:18Alors, un peu, mais il y a quand même une proximité avec les joueurs.
18:20Moi, un truc qui m'avait marqué, c'est me retrouver le premier match, c'était Lakers-Rockets.
18:25J'étais dans le vestiaire des Rockets.
18:26Et qui j'ai vu à l'époque se changer à un mètre devant moi avec 12 journalistes autour de lui ?
18:30James Harden.
18:31Et le mec, il se change à deux à l'heure.
18:33Et il se retourne.
18:34Et là, il y a 12 micros.
18:35Et là, il y a une espèce de proximité qu'on ne peut pas retrouver dans une conférence de presse.
18:39Et j'ai trouvé ça, en tout cas.
18:41Et je pense que les joueurs sont habitués à ça.
18:44C'est OK pour eux.
18:45Ça fait partie du business.
18:47Régis Testelin, notre plus vénérable journaliste sur le plateau.
18:50Ça vous rappelle des moments, ça ?
18:51Moi, ça me rappelle à la Baie-des-Champs, quand on allait voir l'AGO-Serre.
18:56Et que Guirou, il ouvrait la porte du vestiaire.
18:58Que tu rentrais, que tu avais ton cahier, ton stylo.
19:01Que les mecs, ils étaient à poil avec la serviette autour du douche.
19:03Ils sortaient de la douche.
19:04Et puis, tu choisissais ton joueur.
19:07Tu allais t'asseoir sur le banc à côté du joueur.
19:08Et puis, tu faisais l'interview avec lui.
19:09Il te racontait le match.
19:11Et puis, Guirou disait, bon, encore huit minutes.
19:12Ils vont attraper froid, machin de truc.
19:14Et puis, c'était...
19:14Vous étiez combien de journalistes ?
19:16Je ne sais pas, on était sept ou huit dans le vestiaire.
19:17Sept ou huit.
19:18Maintenant, quand il y en a 14 avec tout le monde...
19:20Enfin, à Haute-Champs, il y en a toujours sept ou huit.
19:22Oui, toujours.
19:24Même moins.
19:25Le NBA, pour le coup, il y a une vingtaine de journalistes.
19:27Oui, mais les vestiaires, tu les connais, les vestiaires ?
19:30Ah oui, ils sont immenses.
19:30Ils font 40 mètres.
19:31C'est la Baie-des-Champs, le vestiaire.
19:32La Baie-des-Champs, c'est les toilettes des vestiaires américains.
19:36Non, mais je dirais, mais c'est comme ça dans tous les clubs de débat.
19:38Président, pardonne-moi de vous couper,
19:41mais j'ai l'impression que vous êtes un réformateur,
19:43mais un réformateur qui bloque un peu, dans ce débat-là.
19:46Non, je suis un réformateur réac.
19:49Je n'en aurais pas aussi.
19:51Je pense qu'on peut évoluer, que le foot peut ouvrir un peu plus.
19:56Mais il y a des limites.
19:57Tout ce qui est schéma tactique, je ne comprends pas
20:00que les journalistes continuent à nous demander
20:03de leur montrer comment ça se passe.
20:05C'est tout.
20:05Parce que le jeu nous intéresse aussi.
20:07On fait ce métier parce qu'on aime ce qui se passe sur le terrain.
20:10Sinon, on ferait autre chose.
20:11À la limite, tu sais, à une époque,
20:13quand j'ai commencé entraîneur,
20:16on avait un, voire deux journalistes.
20:18Ils venaient avec nous à l'entraînement.
20:20Ils assistaient aux conférences de presse.
20:23Tu demanderas à quelques-uns.
20:25Ils étaient avec nous.
20:26Mais tu savais qu'ils n'allaient pas le raconter à l'extérieur.
20:29Ils avaient le contact.
20:30Ils savaient ce qu'il fallait dire et ce qu'il ne fallait pas dire.
20:33Maintenant, vous êtes dans une telle concurrence
20:34que vous allez tout dire.
20:36Et ça, on ne peut pas nous le faire.
20:37Non, on ne dit pas tout, Raymond.
20:38Tu sais très bien qu'on ne dit pas tout.
20:39Tu sais très bien qu'on ne dit pas tout.
20:40Pas la vie privée.
20:42C'est quand même beaucoup.
20:43Mais tout ce qui est tactique,
20:44nous, on veut le garder et on veut le protéger.
20:47C'est un rappel.
20:47On l'a dit, quand il entraînait à Jacques Seau,
20:49il nous donnait la composition d'équipe le jeudi.
20:50Il nous disait surtout,
20:51mettez deux, trois erreurs dans la compo
20:53pour perturber l'adversaire.
20:55Merci, Roland.
20:58Raymond, on a déjà eu cette discussion-là
21:00sur les huis clos,
21:01notamment sur la veille de match.
21:03où vous me disiez, en fait,
21:04ce qui m'embête le plus,
21:06ce qui m'emmerde le plus,
21:07c'est finalement,
21:09ce n'est pas la compo,
21:10parce que nous, en fait,
21:10on cherche des compos de départ.
21:13C'est les organisations sur les phases arrêtées.
21:16Oui.
21:16En fait, mais jamais,
21:17je ne sais pas,
21:18jamais il y a eu un journaliste
21:19où j'ai lu un papier,
21:21les corners,
21:23les couffrants,
21:24les machins.
21:24avant un match,
21:25j'ai jamais eu ça, Raymond.
21:28J'ai jamais eu ça.
21:28On en a vu sur les entraînements.
21:30Nous, c'est la compo qui nous intéresse.
21:31Et savoir si tu vas jouer à trois derrière
21:33ou à cinq ou à quatre ou à huit.
21:35À cinq en général.
21:37Ça a une incidence sur l'adversaire,
21:40sur le choix de l'organisation.
21:41Après, c'est deux prismes différents.
21:42Forcément, le prisme d'un entraîneur
21:44et le prisme d'un journaliste,
21:45même si on a les meilleures intentions.
21:47Moi, je peux comprendre aussi
21:48qu'un entraîneur,
21:48il dit, mais non,
21:49il faut que je protège un peu
21:50aussi mes intérêts.
21:51Je ne suis pas sûr
21:52qu'un jour,
21:52on arrive à être d'accord là-dessus.
21:53En tout cas, c'est un truc,
21:54pour moi, c'est culturel.
21:55Je vois aux Etats-Unis,
21:56c'est culturel.
21:57Les journalistes
21:58qui sont là depuis longtemps
21:58et les coachs
21:59qui sont là depuis longtemps,
22:00ils savent des limites
22:00à ne pas dépasser.
22:01Et tout le monde fonctionne
22:02en bonne intelligence.
22:04Et puis, ça...
22:06L'entraîneur,
22:07je n'aime pas généraliser,
22:08mais il y a un petit côté parano.
22:10Galtier, cette semaine,
22:11a craint un espionnage
22:13des Sud-Africains
22:14à Marcoussi.
22:15Fabien Galtier.
22:15Donc, il a fermé
22:16à un moment
22:16une séance d'entraînement
22:17parce qu'il y avait
22:18les jeunes Sud-Africains,
22:19les U20
22:19qui étaient aussi à Marcoussi
22:20et ils ne voulaient pas
22:21que les coachs Sud-Africains
22:23se mélangent journalistes.
22:24Marcoussi est revenu
22:25marque à trace.
22:26C'est quelque chose
22:27que vous ne pouvez pas entendre, ça ?
22:28Qu'un entraîneur
22:29puisse protéger son système tactique ?
22:31Ah bon, d'accord.
22:32Donc, on est tous d'accord, alors.
22:33Non, mais par exemple...
22:34Parce que là,
22:34tu veux la compo,
22:36mais tu sais très bien
22:37que l'entraîneur
22:37ne va pas avoir envie
22:38de te la donner.
22:38Enfin, c'est complètement logique.
22:39En début de semaine,
22:41chercher à avoir
22:42la bonne composition d'équipe,
22:43ça fait partie de mon métier.
22:44Oui, mais toi,
22:45tu comprends très bien
22:46que l'entraîneur...
22:47Là, tu dis...
22:47Ah, vous fermez tout !
22:48Vous êtes chiant !
22:49Mais tu sais très bien
22:49que l'entraîneur,
22:50il ne va pas...
22:50Entre fermer une séance
22:52avec un aspect tactique
22:54et fermer toute la semaine,
22:55ce qui arrive aujourd'hui beaucoup,
22:57où tu n'as le droit
22:57uniquement qu'à un quart d'heure
22:58ou le jeudi
22:59quand les mecs font du tennis-ballon,
23:00excuse-moi,
23:01voilà,
23:02je n'ai pas choisi ce métier
23:03pour faire des...
23:04Non, mais non,
23:04par tel jour de match...
23:05Pour choisir 15 minutes
23:06pour avoir 15 minutes d'entraînement.
23:07On parlait échauffement de match
23:09et d'ailleurs,
23:09tu l'as bien dit,
23:10en NBA,
23:10il n'y a pas le droit
23:10de regarder, etc.,
23:12le tableau,
23:13même en France, etc.
23:14Donc, c'est bien,
23:15il protège ça.
23:15Après, le débat,
23:16il est sur parler à l'échauffement,
23:18dire un mot comme ça.
23:19Lui, c'était deux heures
23:20avant le match,
23:20il a le droit de dire
23:21qu'il est en train
23:21de faire trois appuis.
23:23Ce n'est pas beaucoup plus
23:24que le football, tu vois.
23:25C'est bien,
23:26on apprend de la personnalité,
23:27c'est sympa,
23:27mais ça ne dérange pas.
23:29Merci, mes amis,
23:30pour ce débat passionnant
23:31sur l'ouverture,
23:32l'ouverture et la transparence.
23:34Virginie,
23:35encore au boulot,
23:35puisque après avoir disserté
23:37sur le match perdu
23:38par le Paris,
23:39il y avait les deux autres
23:40clubs français
23:40qui étaient en lice,
23:41Monaco et Lasbel.
23:42Monaco est allé chercher
23:43la victoire en prolongation
23:45face au Maccabi Tel Aviv.
23:47112-107,
23:48c'est le score final.
23:50Mike James,
23:50meilleur scoreur
23:51de la rencontre,
23:52il termine avec 34 points
23:53devant Lonnie Walker,
23:55l'arrière de l'équipe israélienne.
23:57Troisième succès d'affilée
23:58pour la Roca Team,
23:59qui est quatrième
24:00au classement ce soir.
24:01Et puis Lasbel,
24:02s'incline sur le parquet
24:03de Fenerbahce.
24:04Match globalement brouillon
24:06des villes urbanaies,
24:06privés de pas mal de joueurs.
24:08Troisième défaite consécutive
24:09en Euroleague.
24:10Ils sont derniers ce soir.
24:11La marche était trop haute
24:12contre le champion d'Europe
24:13en titre.
24:14Les Turcs ont enchaîné
24:15les tirs de loin
24:15pour s'envoler
24:16dès le deuxième quart-temps.
24:17Badouine en chef de file,
24:18Lasbel s'incline 67-81.
24:21Non, Lasbel, Erwan,
24:23il ne faut pas compter dessus.
24:24C'est une équipe
24:27qui joue bien au basket,
24:28mais qui est forcément
24:29moins armée
24:30que Monaco et Paris.
24:31Il y a pas mal de blessés
24:33en ce moment.
24:33Puis il y a un petit peu
24:34des problèmes en interne aussi.
24:36Avec l'Euroleague notamment.
24:38Je trouve que c'est une équipe
24:39qui essaie...
24:39Pierre-Yves Poupé
24:40essaie de faire
24:40des belles choses.
24:41Il y a un endo de colo,
24:42c'est certainement
24:43sa dernière saison.
24:44Je n'ai vraiment pas envie
24:45de tirer sur l'ambulance.
24:46Donc voilà,
24:46on va leur donner
24:47toute la force qu'on a.
24:47Monaco ?
24:48Monaco,
24:49ils sont finalistes
24:50de l'Euroleague
24:50l'année dernière.
24:51Ils sont surdimensionnés
24:53pour le championnat de France.
24:55Mais ce qu'ils veulent faire
24:56quand on parle avec eux,
24:57pour le coup,
24:57parce qu'eux nous parlent,
24:59vraiment,
25:00c'est qu'ils veulent gagner
25:02l'Euroleague.
25:02Je t'embête.
25:03Nous aussi,
25:03on parle de nos ambitieux.
25:04Ils veulent gagner l'Euroleague
25:06et leur début de saison,
25:07en tout cas,
25:08montre parfaitement
25:09qu'ils veulent aller au bout.
25:10C'était Erwan Abotrec
25:11qui est en train
25:11de vexer notre président.
25:12Erwan,
25:13il va vous demander
25:13simplement,
25:14sans vraiment de sortir
25:15et de quitter ce place.
25:19Ah, ça y est.
25:19Ce n'est pas la première fois
25:20que ça m'arrive.
25:22Merci à vous.
25:22Erwan,
25:23merci beaucoup.
25:24Morale de l'histoire,
25:25Raymond,
25:25t'aurais dû être dans le basket,
25:26ça tire moins sur l'ambulance.
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