- il y a 2 jours
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 22/09/2025.
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02:00Le triomphe d'Ousmane Dembélé, la première question, est-ce que c'est un sacre très émouvant, le plus émouvant ?
02:07Alors qu'ici, vous regardez, là on est en direct au Théâtre du Châtelet, comme ça on va vous proposer de suivre Ousmane Dembélé dans sa rencontre face aux médias.
02:14Et on m'a dit peut-être que nous aurons peut-être la chance de l'avoir pendant 2-3 minutes, notre nouveau lauréat français.
02:21C'était vachement émouvant non-Piard ? Et vachement incertain ?
02:26J'ai une pensée déjà pour Valentine qui était en train d'essayer de me maquiller et pile au moment où ils ont annoncé le nom d'Ousmane Dembélé dans les loges.
02:32Et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, donc elle a dû tout refaire.
02:36Et oui, c'était incertain, honnêtement, moi j'avais, il y a un supporter qui m'a envoyé un message aujourd'hui en me disant qu'il allait croiser Ousmane Dembélé devant le Georges V et que Ousmane était très tendu.
02:48Et en fait, je me suis dit, ça se trouve, il vient d'apprendre qu'en fait non, c'était pas lui et j'ai eu mal au ventre pendant tout le classico.
02:57Donc ça a été une libération.
02:58Alors, toute l'après-midi, il y a eu des fuites, c'était amusant, tout le monde savait que soit c'était Yamal, soit c'était Dembélé, soit il allait avoir une grosse surprise,
03:05c'est ce que nous annonçait Marca, on a eu ça, mais évidemment, non, non, la règle, c'est que les lauréats ne sont pas avertis à prendre leur victoire ou leur défaite en direct.
03:15C'est bien.
03:16Émouvant ?
03:17Oui.
03:18Émouvant le speech, l'annonce, moi ça ne m'a pas fait une grande émotion, mais le speech, j'ai trouvé émouvant, les larmes d'Ousmane à la fin.
03:27Ah bah la maman, tout de suite.
03:28Ouais, non, mais tout, le speech, je trouve tout hyper nature, ça transpirait la sincérité, j'ai trouvé ça sympa, et les larmes à la fin, tout bien.
03:37On va aller voir quelqu'un qui a vu le triomphe d'Ousmane Dembélé de très très près, c'est France Piron.
03:42Je suis dans votre chambre, France, mais un peu plus tard.
03:44Bonsoir France.
03:45Salut Mémé, je voulais absolument vous raconter un petit truc, parce que ça fait plusieurs ballons d'or qu'on fait maintenant sur la chaîne,
03:54et c'est la première fois que je vois ça, Ousmane Dembélé qui a été pris bien sûr par la frénésie des journalistes, des flashs, des photos, etc.
04:01Les dernières interviews, autant vous dire qu'il les a bâclées, qu'il suffoquait, qu'il était un petit peu sur les rotules,
04:05et il a demandé, et tout l'entourage a demandé à ce qu'on lui fiche la paix, on l'a en visuel, là il s'est assis, tranquille, avec personne autour, pas de caméra,
04:11donc on n'a pas le droit de le filmer pendant, allez on lui laisse 5 minutes, mais il a eu vraiment besoin de souffler,
04:15tellement il s'est retrouvé à bout de souffle, et il n'a pas l'habitude de ce traitement-là, mais il va reprendre du poil de la bête, je vous promets.
04:20France, on vous croit, mais le caméraman qui est derrière ne peut pas faire un petit plan pour nous montrer Ousmane tout seul,
04:25en train de se reposer, de se requinquer ? Ça aurait pu être sympa, je suis désolé, je fais la réelle, mais là vous m'avez un peu...
04:31Non, non, c'est trop loin.
04:31Mais il nous a demandé de ne pas le filmer, je peux essayer.
04:34Ah d'accord, ok, ah bah oui, il a gagné le ballon d'or, donc il va être filmé.
04:37Je peux me mettre devant, mais vous allez voir qu'il y a beaucoup de monde qui le protège et que vous ne verrez pas grand-chose.
04:41Oui, d'accord, ok, donc il est dans le coin là-bas.
04:43Ok, d'accord, merci beaucoup France, on vous croit, ne vous inquiétez pas.
04:46Il y a quelques années de ça, ça a été Karim Benzema qui venait de triompher, qui disait que c'est le ballon d'or du peuple.
04:51Moi, la formule m'est revenue avec Ousmane Nemelé, il a rendu hommage à toutes ses écoles de foot, tous ses clubs de foot.
04:58C'est un mec normal, quoi, qui vient, qui triomphe, qui... Non ?
05:01Sauf que lui, il n'y avait pas de formule, justement.
05:03Avec Karim Benzema, il y avait une formule préparée.
05:06Non, comme tous les autres, en fait. Ils viennent de nulle part et puis ils arrivent des stars.
05:09Je ne vais pas souvenir des ballons d'or qui soient tous nés avec des cuillères en or ou en argent.
05:14Non, mais si 8 ballons d'or, Cristiano, 5 ballons d'or, là on a l'impression que c'est l'émergence de quelqu'un qui...
05:21Voilà, qui n'était pas prépare.
05:24Évidemment.
05:25Modric, quand il a eu le ballon d'or, tu connais le parcours de Luka Modric ?
05:29Non.
05:30C'est un enfant de la guerre, c'est un réfugié.
05:32Il a pris à jouer au football pendant les guerres de l'ex-Yougoslavie.
05:37Il tapait contre la porte d'un garage de la ferme de son grand-père qui a été abattu par des snipers.
05:42Enfin, je veux dire, Luka Modric, il a une vie et un destin avant le football qui est assez extraordinaire, quoi.
05:49Donc, je veux bien que ce soit Benzema, le ballon d'or du peuple, parce qu'il a eu ce taxe de communication.
05:56Mais tu regardes, mais Florian Albert, le hongrois, tu regardes Macho Pouz.
06:03Je veux dire, mais si Ronaldo, ils n'étaient pas prévu qu'ils aient eu un ballon d'or.
06:06Mais si Ronaldo, ils ont tous des destins cabossés, quoi.
06:09Je trouve que c'est un mec normal.
06:11Un mec qui vient, enfin, on peut s'identifier.
06:13Moi, je me suis dit, moi, au génie de Messi, au génie de Ronaldo, c'est un peu pour ça.
06:18Écoutez, on ne va pas faire un débat là-dessus.
06:21Ousmane Dembélé, sur son trio, en fait, Yann Dido, j'aimerais vous entendre.
06:24Au-delà de son enfance et de leur parcours depuis tout petit, je trouve qu'il y a même six mois, il n'était pas préparé à ça, on va dire.
06:32Donc, c'est de là que je trouve que c'est exceptionnel.
06:36Et il dégage une fraîcheur qui est magnifique.
06:39Moi, j'ai adoré son discours, j'ai adoré tout ce qu'il a dit.
06:42Ce n'était pas théâtral, en fait.
06:44Ce n'était pas quelque chose qu'il avait surpréparé.
06:46Et bon, les larmes, etc.
06:47Il n'y avait pas de... tout était naturel.
06:51Et c'est plus dans sa fraîcheur que j'ai envie d'insister.
06:55J'ai adoré.
06:55On entend la voix de France, on découvre les images en direct.
06:59France qui nous disait que Ousmane en a un peu marre de répondre aux questions.
07:03Peut-être à toujours les mêmes questions.
07:05Et ce requin qu'avant, peut-être, de refaire sa tournée médiatique.
07:10Moi, on est là, on est dans notre chambre, là, à coucher.
07:13On les a débriefés, ces matchs d'Ousmane Dembélé.
07:14Si je vous avais dit qu'en décembre, au mois de décembre,
07:17qu'on débriefait les matchs de Ligue des Champions...
07:19Personne ne pouvait le savoir.
07:21Moi, j'avais une formule, il commence comme Maradona
07:23et il finit comme Gilles Sunou.
07:24Parce que, franchement, c'était...
07:26Il part de loin.
07:28Il n'a jamais été dans les 30 finalistes de sa carrière.
07:30Le dernier à avoir fait ça, il faut remonter à Georges Oué en 1995
07:34pour avoir un premier nommé vainqueur.
07:37Oui, mais parce qu'on avait changé la règle aussi.
07:40Oui.
07:40Avec Ousmane Dembélé, ça n'a absolument rien à voir.
07:43Parce que, vous voyez, on rappelle, avant, c'était réservé aux Européens.
07:46C'était un exemple pour dire qu'on est en 2025
07:49et la dernière fois que c'était produit, c'était en 1995.
07:51Donc, ce n'est pas tous les ans.
07:53Je ne fais pas une comparaison entre Ousmane Dembélé et Georges Oué.
07:56Il y a eu une métamorphose incroyable dans sa saison
07:58qui s'est jouée en deux temps.
08:01Le premier temps, c'est quand Louis-Saint-Riquet décide de le faire jouer avant centre.
08:06Et le deuxième temps, et on en parlait avec Étienne avant l'émission,
08:10c'est la vision qu'on avait un peu tous les deux,
08:11c'est que, subitement, ce garçon qui avait l'habitude de tout frapper au-dessus
08:15à 10 mètres en force dès qu'il arrivait devant le but,
08:18il mettait tout à côté,
08:19il s'est mis à changer son adresse, son taux de réussite devant le but.
08:25Il s'est mis à placer, à jouer des petits filets, à enrouler des ballons
08:29et à jouer de façon beaucoup plus intelligente,
08:31beaucoup plus simple, beaucoup plus lucide et beaucoup plus efficace.
08:34Moi, c'est comme ça que j'ai vu l'évolution.
08:35Bon, jusqu'à la victoire en Ligue des Champions qui, évidemment, fait basculer le truc.
08:38Mais ça, plus ça, plus ça. Et puis, la courbe a été ascendante.
08:43Je reviens, Régis, parce que vendredi soir, vous étiez là, on a fait un débat.
08:48Et vous, la victoire d'Ousmane Dembélé, vous n'étiez pas un anti-Dembélé,
08:51mais elle ne coule pas de source.
08:53Il y avait quelque chose qui était vraiment dans un grand suspense.
08:56Pour moi, il y avait d'autres favoris. Je pensais qu'Yamal aurait plus de voix
09:01dans le jury mondial. Je pensais qu'il cocherait plus de cases,
09:05notamment la case joueurs frissons. Je pensais que Rafinha serait un peu plus haut.
09:09Après, je ne connais pas les cas. Peut-être qu'il y a eu vraiment un match
09:12et qu'il s'est joué à quelques voix. Et puis, je pense qu'il y avait un déficit
09:15de notoriété internationale chez Dembélé.
09:19Pour moi, Dembélé, ce n'est pas quelqu'un de très connu dans le monde entier.
09:22Joucault, parce qu'il est dans son exercice médiatique préféré en conférence de presse.
09:26Ousmane Dembélé, vainqueur du Ballon d'Or 2025.
09:28Prochaine question. Monsieur Devon.
09:32Bonjour, Baptiste Bécard de l'AFP.
09:34Vous êtes arrivé au sommet du foot mondial. Félicitations à vous.
09:38Quand on atteint le sommet comme ça, qu'est-ce qu'on se dit pour la suite ?
09:41Votre entraîneur, Louis-Henriquet, il y a quelques semaines, vous rendez hommage,
09:43mais ajoutez immédiatement, il peut encore faire mieux cette saison.
09:47Oui, c'est ça. Et heureusement que j'ai un entraîneur comme Louis-Henriquet
09:51qui me met la pression à chaque fois.
09:55Et quand tu as goûté à tout ça, les victoires collectives, les victoires individuelles,
10:00tu as envie de rester en haut.
10:01Donc cette année, on est encore motivés.
10:04On en a un groupe jeune avec le Paris Saint-Germain.
10:07Et vivre une Ligue des champions, une victoire en Ligue des champions, c'est exceptionnel.
10:11On espère revivre ça avec tout ce staff, tous ces joueurs-là.
10:17Question suivante.
10:19Monsieur, deuxième rang.
10:21Bonsoir, Ousmane.
10:23Julien Fongan pour Radio France.
10:24Félicitations.
10:25Vous l'avez dit, ce n'était pas un de vos objectifs de gagner le ballon d'or.
10:31Quel regard vous portez sur tout ce chemin parcouru, justement, depuis le début de votre carrière ?
10:36Vous l'avez dit, il y a eu des hauts, il y a eu des bas.
10:37Vous finissez avec ce trophée.
10:39Merci.
10:40Oui, c'est ça.
10:41Après, si ça vient, c'est bien.
10:43Mais voilà, comme le coach le dit, la mentalité de l'entraîneur, lui, c'est n'enriqué.
10:50Les titres collectifs, c'est le plus important et ça s'amène à avoir des titres individuels.
10:57Donc voilà, la chose qu'il faut faire, je pense, c'est se focaliser sur l'équipe.
11:03Faire des passes décisives, marquer des buts, défendre, attaquer, etc.
11:09Et voilà, après, c'était récompensé, c'est bien.
11:11Après, dans ma carrière, j'ai eu énormément de moments difficiles et de bons moments aussi.
11:19Mais c'est la vie de tous les jours, que ce soit un footballeur ou la vie normale, c'est comme ça.
11:23Il y a des épreuves dans la vie qu'il faut surmonter.
11:26Et voilà, je les ai surmontées.
11:29Prochaine question.
11:31Monsieur, troisième mois.
11:33Bonsoir Haussmann, c'est Eric Chasseur pour RTL.
11:36Félicitations.
11:37Vous parliez des récompenses collectives.
11:40Le PSG sacré, meilleure équipe de la saison.
11:43Luce Enrique, meilleur entraîneur.
11:44Gianluigi Donnarumma, meilleur gardien également.
11:47Voilà, ça vient clôturer finalement, cette saison extraordinaire du Paris Saint-Germain.
11:51Tous ces trophées glanés par le Paris Saint-Germain.
11:54Oui, c'est ça.
11:54C'est exactement ça.
11:55Dommage que tous les joueurs, l'entraîneur, le directeur sportif ne sont pas là ce soir.
12:01Il y avait bien plus d'importance, surtout pour le club.
12:05Mais voilà, ça clôture une très belle année 2024-2025.
12:11Je pense qu'on a dominé le football mondial.
12:15Et on est très heureux et on va essayer de revivre ça, bien sûr.
12:20Parce que c'est beau.
12:24Ousmane Dembele.
12:25Voilà, on va le laisser tranquillement répondre aux questions des journalistes.
12:30On a les critères pour le ballon d'or.
12:32Un peu de méthodologie.
12:35Premier critère pour le plus important.
12:37C'est les performances alors que l'Aminyamal sort et rentre direction Barcelone.
12:42Les performances individuelles, les caractères décidifs et impressionnants.
12:45De l'aspect collectif et les trophées remportés.
12:48Trois, la classe et le fair-play.
12:52Joe, voilà.
12:54Quand j'élumère le critère comme ça,
12:57on me dit que Dembele,
12:59le triomphe de Dembele est logique.
13:02Ou il y a débat, ou il y a discussion.
13:04Non, moi je suis très content pour lui parce qu'il le mérite.
13:07Moi, si ça avait été Yamal, il le méritait pareil.
13:09Donc là, c'est Dembele, tant mieux.
13:10C'est un Français.
13:11Moi, je trouve qu'il le mérite largement.
13:13Mais quand on regarde les critères,
13:14je l'ai dit hier déjà,
13:15je pense que moi, l'Aminyamal sur la saison m'impressionne plus
13:19par rapport à ses qualités, ses gestes et ce qu'il a fait.
13:22Il gagne tout autant, sauf la Ligue des Champions, bien sûr.
13:25Mais ils sont éliminés en demi face à un inter incroyable.
13:28Voilà, donc après,
13:30pour moi, je ne crie pas au scandale.
13:32Ce qu'a fait Dembele, c'est énorme.
13:34Moi, ce qui m'intrigue, en fait,
13:37c'est le changement de Dembele.
13:39Parce que ça fait 10 ans qu'il joue à peu près
13:41comme il a fait sur le début de saison
13:44jusqu'en décembre, on va dire,
13:45début janvier.
13:46Et après, ce déclic qui a fait que...
13:48Parce que s'il a le Ballon d'Or aujourd'hui,
13:50c'est parce qu'il a eu ce changement en janvier.
13:52Donc voilà, après, ça a fait 3-4 mois incroyable
13:54au niveau des stats.
13:55Après, il a été incroyable quand même
13:56au niveau du collectif,
13:58comme il en parle régulièrement.
14:01Donc c'est un très beau Ballon d'Or.
14:02Vous voulez nous interrompre, Bernard, pour dire quoi ?
14:04Non, je voulais ajouter une chose.
14:06Disons les choses franchement.
14:07Si c'est le Ballon d'Or des romantiques
14:09de la Primojeu, tu le donnes à la Mini Gamal.
14:12Si c'est le Ballon d'Or des pragmatiques
14:13et des résultats collectifs,
14:16tu le donnes à Ousmane Dembele.
14:17Non, c'est pas qu'un besogneux.
14:19Non, non, c'est parce qu'il est spectaculaire aussi.
14:20Là, on parle de caviar et caviar.
14:23Mais moi, je te parle d'une certaine idée du jeu.
14:26Ça fait penser un peu au Ballon d'Or.
14:28C'était en 2001, si je ne fais pas de bêtises,
14:30de Michael Owen.
14:33C'était Oliver Kahn qui avait fini 3e.
14:35Et puis le 2e, c'était Raoul, de mémoire.
14:37Ils avaient gagné la Ligue des champions,
14:38les municois.
14:40Et en fait, on l'avait donné à Owen
14:41parce que ça venait récompenser
14:43la saison à 5 trophées de Liverpool.
14:47Moi, je l'ai analysé...
14:47Non, tu dis le romantisme sur Hermal
14:49comme s'il jouait juste au football.
14:51Non, mais s'il avait gagné...
14:52Il avait quand même gagné quelques titres.
14:54Non, mais s'il avait gagné la Ligue des champions,
14:55je pense qu'il n'y aurait pas débat.
14:56Tu vois ce que je veux dire ?
14:57Ah, ça, c'est un autre débat.
14:58Non, mais c'est ça que je veux dire.
14:59Écoute bien, là, on parle de caviar et caviar.
15:00Je ne dis pas canon.
15:01Mais donc, ça veut dire qu'on met les trophées
15:02avant tout le reste.
15:03Mais je pense que...
15:04C'est un problème parce que là,
15:05dans les critères de Mémé,
15:06on parle...
15:07Le premier truc, c'est les...
15:08Les performances individuelles,
15:10les caractères adhésifs et impressionnant.
15:11Et impressionnant.
15:11Mais il a fait...
15:12Là-dessus...
15:13Il a fait une super saison, quoi.
15:14Ah oui.
15:15Rien à dire.
15:16Dembélé, comme...
15:17Oui, bien sûr.
15:17Il a fait une super saison.
15:18Mais moi, j'aurais mis Yamal en tête
15:21sur ce premier critère.
15:23Mais voilà.
15:23Mais je pense que ce que Jou a raison,
15:25et là où je suis un peu d'accord avec lui,
15:27c'est que j'ai l'impression
15:27que le trophée collectif
15:29remporté par une équipe
15:30est le truc, maintenant,
15:31qui est devenu critère numéro un.
15:33Et la Coupe du Monde
15:34remportée par Messi,
15:36par l'Argentine,
15:36tu lui donnes le ballon d'or à lui.
15:38Pourquoi ?
15:39Parce que l'Argentine gagne la Coupe du Monde.
15:40La Coupe du Monde,
15:41je le mets au-dessus du reste.
15:43D'accord.
15:43Parce que c'est une fois tous les 4 ans,
15:44tu vois.
15:44D'accord.
15:45La Ligue des Champions,
15:45c'est tous les ans.
15:46Mais le problème, c'est que
15:46maintenant, c'est la Coupe du Monde,
15:47l'Euro,
15:48et maintenant,
15:48ça va être la Ligue des Champions aussi.
15:50Et j'ai l'impression
15:50qu'on le corps envers ça.
15:51La Ligue des Champions,
15:52c'est un peu d'or,
15:52je pense que c'est tous les ans.
15:53Mais ça écrase tout le jour.
15:55Ça écrase tout la Ligue des Champions.
15:56Aujourd'hui, c'est écrasé.
15:57Les amis, je reprends juste la main.
16:00On va pister Ousmane Dembélé
16:02jusqu'au bout de la nuit.
16:03Enfin, jusqu'au bout de la nuit,
16:04n'écoutez pas.
16:04On va finir par les coucher,
16:06tout comme Ousmane Dembélé d'ailleurs.
16:07Allez, à tout de suite.
16:20Ousmane Dembélé,
16:21Ballon d'Or 2025.
16:22Voilà, ce soir,
16:23ça a été un triomphe.
16:24Sous la pluie,
16:25voilà,
16:26il est en train de quitter
16:26le théâtre du Châtelet.
16:28Ousmane Dembélé,
16:30donc,
16:31il arrive parmi les Français.
16:33Il y a eu Raymond Coppa,
16:35il y a eu Michel Platini,
16:36il y a eu Jean-Pierre Papin,
16:37il y a eu Zinedine Zidane,
16:39il y a eu Karim Benzema
16:40et il y a Ousmane Dembélé.
16:43En attendant,
16:44il y en a un peu plus.
16:44C'est dingue.
16:45Mais oui, c'est dingue
16:46parce que tous ceux
16:47que tu as cités,
16:48il y a des années
16:48et des années de carrière
16:49au plus haut niveau derrière,
16:51qu'ils soient Benzema,
16:52Platini, Coppa, Zidane.
16:53Et là,
16:54Ousmane,
16:54il y a eu une saison
16:55et voire même
16:56deux tiers de saison.
16:58Quatre mois.
16:59Peut-être pas quatre mois.
17:00Il a fait quelques trucs
17:02au Borussia Dortmund,
17:03il a fait quelques trucs
17:04au Barça aussi avant.
17:04Oui, oui,
17:05mais c'était comme ça.
17:06Oui, d'accord.
17:07C'était comme ça.
17:08Un talent phénoménique.
17:08Jamais dans les 30 finalistes.
17:10Jamais dans les 30 finalistes.
17:11Oui, comme Georges Brière,
17:1294.
17:13Jamais dans les 30 finalistes.
17:15Les autres récompenses,
17:18les autres lauréats,
17:19mademoiselle Bonmati
17:21qui a fait le contrat
17:23d'Ousmane Demelé.
17:24Aitana Bonmati
17:25qui remporte son troisième
17:27ballon d'or d'affilée.
17:28C'est un record
17:29qui la place
17:30au sommet du foot féminin.
17:32Chef d'orchestre
17:33du FC Barcelone
17:34et de la sélection espagnole.
17:35Elle a été élue
17:36meilleure joueuse
17:37de l'Euro 2025,
17:38meilleure joueuse
17:39de la campagne
17:39de Ligue des Champions.
17:41Elle a encore tout raflé
17:42sur le plan national
17:43avec le Barça.
17:44Elle a perdu en finale
17:45de l'AC1
17:46et en finale de l'Euro.
17:49Mais elle inscrit son nom
17:51une nouvelle fois
17:51au palmarès.
17:56Oui, exactement.
18:00Le trophée Copa ?
18:01Le trophée Copa,
18:02pas trop de suspense.
18:03Lamine Yamal,
18:04deuxième année consécutive.
18:06Titré en Ligue A,
18:07évidemment,
18:08en Coupe du Roi,
18:08en Super Coupe d'Espagne,
18:10demi en Ligue des Champions.
18:11Il remporte logiquement
18:13le trophée
18:14de meilleur jeune joueur.
18:17Du côté des femmes,
18:18trophée Copa
18:19pour Vicky Lopez,
18:20la jeune joueuse
18:22de 19 ans du Barça
18:23qui remporte
18:24le premier trophée
18:26Copa féminin.
18:28Phénomène de précocité,
18:2948 matchs,
18:3015 buts,
18:303 passes d'E.
18:31Elle aussi a remporté
18:32le championnat d'Espagne,
18:33la Coupe de la Reine,
18:34Super Coupe d'Espagne
18:35et était finaliste
18:36de l'Euro.
18:37Meilleur gardien,
18:39là aussi,
18:39pas trop de suspense.
18:41Exactement.
18:42Gianluigi Donnarumma,
18:43le portier italien
18:44qui s'est offert
18:45un deuxième trophée
18:46Yachin,
18:464 ans après son premier sac
18:48en 2021.
18:51Et le trophée
18:52Yachin féminin
18:53est pour Anna Hampton,
18:55l'anglaise sacrée
18:56au niveau national
18:57avec Chelsea
18:58et victorieuse
19:00de l'Euro 2025
19:01avec son pays.
19:02Elle a remporté
19:03la première édition
19:04de ce trophée féminin.
19:06On vient sur la scène
19:07quelques minutes,
19:08la conférence de France
19:08de Smynne Néméli
19:09qui quitte le théâtre
19:10du Châtelet.
19:11Il a répondu
19:11à une question
19:12sur son dauphin.
19:14Lamin Yamal,
19:15on écoute
19:16Ousmane Néméli.
19:18Lamin Yamal
19:19jouait toute la saison.
19:21C'est un jeune extraordinaire,
19:23un joueur extraordinaire
19:24qui a énormément
19:25de maturité.
19:27Je pense que
19:27lui aussi,
19:28si toutes les planètes
19:29s'alignent,
19:30il va aussi gagner
19:31beaucoup de trophées
19:33comme le Ballon d'Or.
19:33et ça a été
19:36une belle concurrence.
19:37Après,
19:37il y a eu
19:37d'autres joueurs aussi.
19:39C'était une belle bataille.
19:42Ousmane Néméli
19:43qui a des mots
19:46plutôt sympas
19:46mais c'est
19:47quelqu'un
19:47d'extrêmement sympathique
19:48pour son dauphin.
19:50Lamin Yamal.
19:51Néméli,
19:5128 ans,
19:52j'ai grainé
19:53les anciens
19:53Leroy français,
19:54Copa, Platini,
19:55Papin, Zidane,
19:56Benzema.
19:56La suite maintenant,
19:58c'est quoi de Dembélé ?
19:59Il accède à un nouveau statut.
20:03Mais vous pensez
20:04qu'il peut réaliser
20:04encore une saison
20:05comme il nous a réalisé
20:07ou on ne sait jamais
20:08avec Ousmane ?
20:09On ne sait jamais.
20:10Si tu gagnes
20:10la Coupe du Monde déjà,
20:11tu seras très bien placé,
20:12non ?
20:13Oui.
20:13Puisque ce sera
20:14dans le jury de 2026
20:16la Coupe du Monde.
20:17Oui.
20:17Ce qu'il a dit d'ailleurs
20:18dans son discours,
20:19il a dit
20:20qu'on sait que c'est
20:20la dernière saison
20:21du sélectionneur
20:23Didier Deschamps
20:23et on veut lui ramener
20:24la Coupe du Monde.
20:24Mais qui gagne
20:25un deuxième ballon d'or,
20:27OK, c'est ce qu'on lui souhaite.
20:29Mais qui maintienne
20:30le niveau
20:31qu'on a vu
20:32entre janvier
20:33on va dire
20:33et juin,
20:35on n'est pas sûr
20:36aujourd'hui.
20:36On n'est pas sûr
20:37parce que...
20:38Je pense que
20:39s'il est épargné
20:40par les soucis physiques,
20:41pour moi,
20:41il a eu le déclic.
20:42On disait
20:43décembre-janvier,
20:44le déclic,
20:45il l'a eu.
20:47Et son rythme de croisière,
20:50s'il n'est pas embêté
20:51avec les blessures,
20:52pour moi, ça y est,
20:52il est arrivé
20:53à son âge,
20:54à une maturité
20:55footballistique.
20:57Je ne pense pas
20:57que ça puisse lui échapper.
20:59Etienne,
20:59est-ce qu'il faut
20:59totalement écarter
21:00une sorte de parenthèse
21:02enchantée ?
21:03Non, mais il sera dépendant.
21:04Dans le succès,
21:05il a été très dépendant
21:06de son club
21:06et de son équipe.
21:07Donc, il le restera
21:09dépendant des résultats
21:10du Paris Saint-Germain.
21:11Si le Paris Saint-Germain
21:11fait une saison
21:12un ou deux tons en dessous
21:13que celle de cette saison,
21:15il n'aura pas
21:16les mêmes retours.
21:17Ça, c'est classique.
21:18Oui.
21:18Après, je pense que
21:19ce n'est pas non plus
21:20un miracle
21:21ce qui s'est passé
21:21pour Dembélé
21:22parce que j'ai regardé
21:23un peu les chiffres
21:24de ses jours d'absence
21:25pour blessure
21:26sur les huit dernières saisons.
21:27Les quatre saisons
21:28qui précèdent son mariage
21:29en 2021,
21:30il est blessé
21:31genre 99 jours
21:32en quatre saisons.
21:32Vive le mariage.
21:33Et les quatre saisons
21:34qui suivent son mariage,
21:35non mais c'est important.
21:36Les quatre saisons
21:36qui suivent son mariage,
21:38ça baisse de 73%
21:39le taux de jours d'absence.
21:42Et en fait,
21:43je pense que
21:43ce n'est pas un hasard
21:45si en janvier
21:46il commence à être
21:46aussi performant.
21:47C'est parce qu'en fait,
21:48ça fait des années
21:48que petit à petit,
21:49il a adapté
21:50son hygiène de vie
21:52à la vie
21:53d'un footballeur
21:53de très haut niveau
21:54et ce n'était pas le cas avant.
21:55On sait très bien,
21:56il jouait vidéo toute la nuit,
21:57enfin voilà,
21:58il n'avait pas une hygiène de vie
21:59au niveau.
21:59Ça remonte à quelques temps ça.
22:01Oui, ça remonte à quelques temps
22:02mais le corps,
22:03il met combien de temps
22:03à comprendre
22:04que maintenant ça y est,
22:06vous faites attention à lui,
22:08etc.
22:08Et en fait,
22:09finalement,
22:09c'est une progression logique
22:10si on regarde un peu
22:11les choses comme ça.
22:12Ce qui lui manquait
22:13au final,
22:14maintenant,
22:14au début de la saison dernière,
22:16c'était le déclic mental
22:16de se dire
22:18est au niveau
22:19pour avoir le niveau.
22:21Même au-delà du...
22:22Je trouve,
22:22même au-delà
22:23des problèmes physiques,
22:25il a vraiment eu
22:25le déclic aussi
22:26de son football.
22:27Parce qu'il peut maintenant,
22:28il n'est plus blessé.
22:28Il y a eu des périodes
22:29où il n'était pas blessé
22:30et il n'avait pas cette maturité
22:33dans le jeu.
22:33Il n'avait pas cet engagement,
22:34il n'avait pas ce calme.
22:35C'était ce déclic
22:35de se dire
22:36ça y est.
22:36Tiens, moi j'ai encore un doute
22:38sur maintenant le plus dur,
22:40c'est ce qu'il a vécu ce soir.
22:42On l'a vu
22:43pendant toute la cérémonie,
22:44on avait un peu mal pour lui
22:45dès qu'il y avait
22:46des plans de coupe.
22:47Il lui a dit
22:47maintenant ça va être
22:48la digestion
22:49de son nouveau statut.
22:50Voilà.
22:51Maintenant,
22:51il est mal d'or.
22:52Ce n'est pas un jeune
22:53qui débute.
22:54Il a joué dans des très grands clubs
22:55comme le Borussia Dortmund,
22:56au FC Barcelone.
22:57Je veux dire,
22:58les critiques qu'il a essuyées,
22:59il ne faut pas avoir
22:59la mémoire courte.
23:00Pendant des années,
23:01des années au Barça,
23:02il s'en est toujours relevé.
23:03Ce qu'il a dit aussi
23:03dans son interview,
23:04il a dit voilà,
23:05moi je suis passé
23:05par des moments terribles,
23:06très très durs
23:07où je me suis retrouvé en bas.
23:08Et c'est quand même
23:09la force des champions
23:10d'exception,
23:11c'est la théorie du Robin.
23:12Mais lui,
23:13il l'a prouvé.
23:14Donc de dire que là,
23:15il va exploser en plein vol
23:16parce qu'il est ballon d'or,
23:19il rentre à la cour
23:19des seigneurs
23:20pour l'éternité,
23:21je n'y crois pas trop.
23:22Moi,
23:22j'étais plus inquiet
23:23il y a 20 ans
23:23pour Ronaldinho,
23:24tu vois par exemple,
23:25qui avait un talent exceptionnel.
23:26Moi, je me rappelle...
23:27Ronaldinho,
23:28on se disait,
23:28il gagne le premier,
23:30il est là pour gagner
23:312, 3, 4 ans.
23:31Il va en gagner à l'appel.
23:32Et d'ailleurs,
23:32je me rappelle
23:33du discours de Michel Platini
23:34parce que c'était
23:35le cinquantenaire
23:36du ballon d'or.
23:37Le cinquantenaire
23:37ou le cinquantenaire
23:38du ballon d'or.
23:39Et Michel Platini,
23:40il lui avait dit,
23:40il lui avait dit,
23:41écoute-moi bien,
23:41Erroni,
23:42on se revoit dans les années à venir
23:43et je vois absolument
23:44que tu gagnes
23:44plusieurs ballons d'or.
23:46Et il rigolait.
23:46Et lui, après,
23:47il n'a pas eu...
23:48Ce n'est pas qu'il a explosé
23:49avec le ballon d'or,
23:49c'est que voilà,
23:50il n'en a finalement
23:51gagné qu'un.
23:52Donc ce qui est valable
23:53pour Dembélé,
23:55ce qui a été valable
23:56pour Nadinho
23:56pour d'autres raisons.
23:58Je ne vois pas pourquoi
23:58ça ne serait pas valable
23:59pour Dembélé
23:59et l'inverse aussi.
24:01Non mais si la question est
24:02est-ce que Dembélé
24:03peut en gagner plusieurs,
24:05moi, à cette question,
24:06j'ai un doute quand même.
24:09Parce que Pierre disait
24:09tout à l'heure,
24:10ce n'est pas un miracle,
24:11mais moi,
24:11je pense qu'on n'est quand même
24:12pas loin du miracle
24:12sur le six derniers mois.
24:14Et la récidive,
24:16il faudrait vraiment...
24:18Mais non.
24:19Je ne mettrais pas ma maison
24:19sur un deuxième ballon d'or.
24:20Si la France gagne
24:21la Coupe du Monde
24:22en Dembélé,
24:22même si le PG
24:24ne gagne pas
24:24la Ligue des Champions
24:25finit dans le dernier carré
24:27et qu'il nous fait
24:27encore une saison
24:28plus que correcte,
24:29ce sera un candidat
24:30crédible au ballon d'or.
24:31Mais après,
24:31avec une concurrence nouvelle
24:32qui est là pour des années,
24:34c'est celle de la mine gamale.
24:35On se fait un petit plaisir.
24:36C'est une soirée électorale
24:37pour nous,
24:38notre ballon d'or.
24:39Donc, on suit
24:39le nouveau président
24:40de la République,
24:40Ousmane Dembélé
24:41avec un mototaxi
24:42à la trace.
24:43Voilà.
24:44Vous commentez ces images
24:44parce que les gens se disent
24:45mais ils suivent des motards.
24:46Oui, mais on suit
24:47des motards
24:48qui suivent Ousmane Dembélé.
24:50J'aumique.
24:50Moi aussi,
24:51je suis un peu partagé
24:52dans le sens où
24:52on peut avoir un doute.
24:54Après, je me dis
24:55que finalement,
24:56j'ai l'impression
24:56que ce nouveau poste
24:58que Louis-Sendrique
24:59lui a attribué,
25:01je pense que ça change
25:02le joueur en fait.
25:03C'est un nouveau joueur
25:03Dembélé.
25:04Et quand ce nouveau joueur
25:05est arrivé,
25:06il a réussi à être décisif.
25:07Donc, je ne vois pas
25:08pourquoi ça ne continuerait pas.
25:10Donc, je suis plus
25:11dans cet avis-là
25:11parce que pour moi,
25:12jusqu'à présent,
25:12il a fait de très bonnes saisons
25:13un peu aléatoires
25:14par rapport
25:15à des pics de forme.
25:17Mais c'était toujours
25:18le joueur de côté,
25:19de couloir
25:19qui allait percuter,
25:20qui donnait beaucoup
25:21de passe-dé,
25:22qui marquait quelques buts
25:23dans la saison.
25:23Mais c'était ce joueur-là.
25:24C'est-à-dire,
25:25on lui donnait le ballon
25:25et il y allait.
25:26Et là, aujourd'hui,
25:27ce n'est plus le même joueur.
25:28Donc, c'est ce qui fait pour moi
25:29qu'il a réussi
25:29à avoir ce ballon d'or,
25:31c'est qu'il a changé de poste.
25:33Et s'il reste dans ce positionnement
25:34là, un peu devant,
25:35un peu libre
25:36dans toute l'attaque,
25:37notamment parisienne,
25:38je pense qu'il peut continuer
25:41à être assez régulier
25:42dans ce domaine-là.
25:43C'est-à-dire qu'il a une équipe
25:44très costaud
25:44autour de lui aussi.
25:45Mais c'est pour ça.
25:47Tout le monde comprend le jeu,
25:48etc., ensemble.
25:49Donc, je pense que c'est besoin.
25:50Après, pour la Coupe du Monde,
25:51s'il gagne...
25:52En équipe de France, il est plus
25:52excentré.
25:53Voilà.
25:54Ça, c'est notre problème.
25:55Mais si il y a la Coupe du Monde,
25:56tu penses que si la France
25:58gagne la Coupe du Monde,
25:59Dembélé serait devant Mbappé ?
26:00Au niveau de l'aura mondiale...
26:02Ah, mais on ne sait pas !
26:03C'est impossible de savoir.
26:04Non, on ne sait pas
26:05ce qu'il va se passer.
26:05Ce n'est pas impossible.
26:06Ça dépend de la saison.
26:08Ça dépend de la saison.
26:09Ah oui, ça dépend de la saison.
26:10C'est deux, mais...
26:11C'est un peu parti comme ça.
26:12Oui, mais ça dépend.
26:13Si Mbappé met un but
26:14et que Dembélé en met cinq...
26:16Je ne suis pas sûr.
26:17Qu'est-ce que tu sous-entends ?
26:18Dans le sens, tu crois
26:19qu'Mbappé, au niveau mondial,
26:20il n'est pas largement au-dessus
26:21de Dembélé ?
26:22Ah, ben, si.
26:23Là, Dembélé revient un petit peu...
26:25D'ailleurs, Kix a-t-il félicité Dembouze ?
26:29Eh oui, c'est un petit peu
26:30la réaction qu'on attendait lui aussi
26:32qui lorgne ce ballon d'or.
26:34Ousmane Dembélé,
26:35c'est les émotions, mon frère.
26:37Tu le mérites, fois mille.
26:38Voilà le petit post
26:39qu'il a mis sur ses réseaux sociaux.
26:41Sachant qu'avant la cérémonie,
26:43il avait fait tout un post
26:44pour expliquer que c'était
26:45Ousmane Dembélé
26:46qui méritait de l'avoir.
26:48Et rapidement, pour vous dire aussi,
26:49on a guetté la presse espagnole
26:50qui est très fair-play ce soir
26:52sur la victoire d'Ousmane Dembélé
26:53face à la Mini Yamal
26:56à part le quotidien catalan sport
26:58qui a préféré mettre en lumière
27:00Aïtana Bonmati
27:01qui a remporté le ballon d'or féminin.
27:03Mais ça, c'est...
27:04Voilà, pas de vol,
27:05pas de scandale.
27:06Tout va bien.
27:07C'est quand même surprenant
27:07qu'un Mbappé,
27:08il n'ait pas soutenu
27:09la Mini Yamal,
27:10son compagne du Barça.
27:12Donc, en ça,
27:13on m'aurait étonné.
27:14Là, je ne suis pas mécanicien
27:15mais j'ai eu l'impression
27:16qu'il y a eu un petit problème technique.
27:18Peut-être un petit problème de carbure.
27:19Il a grillé un feu rouge.
27:21La voiture de tous les émulés.
27:23Il va où ?
27:24Ce serait important de le savoir quand même.
27:25Là, il va où ?
27:26Là, il va vers la nuit.
27:28Vers son avenir.
27:29Il va vers la nuit.
27:30On est remarquablement...
27:31On a oublié de remettre
27:32de l'essence dans le scooter.
27:33C'est l'état.
27:34Louis Sénar qui est meilleur coach,
27:35je vois ça.
27:36Oui, là, il n'y avait pas de suspense.
27:38On égrène encore
27:38quelques petites choses.
27:39Louis Sénar qui est meilleur coach,
27:41ce qui est normal.
27:41Voilà.
27:42Camille joue la main.
27:43C'est un an comme un autre.
27:45Le trophée de meilleur entraîneur
27:47pour les femmes,
27:49c'est Sarina Wigman,
27:50la sélectionneuse anglaise
27:52qui l'a eue.
27:53Meilleur club masculin,
27:54pas de surprise non plus,
27:56c'est le PSG.
27:57Meilleur club féminin,
27:59Arsenal.
27:59Le trophée,
28:00Gert Müller,
28:01est pour Victor Giocheres
28:03qui a été le meilleur buteur
28:05de l'année.
28:05Du côté des femmes,
28:07c'est la polonaise Ewa Pajor.
28:09Et puis,
28:09le prix Socrates
28:10a été décerné cette année
28:12à l'association de Louis-Henriquet
28:14pour la fondation Shana.
28:16Sa fille disparue
28:17qui y aide les enfants
28:19atteints de graves maladies.
28:20Cero Gerasi,
28:2121e de ce Ballon d'Or 2025
28:23a réagi à la victoire
28:24d'Ousmane Dembele.
28:29Oui, en compagnie de Cero.
28:31Cero, première nomination,
28:3321e au classement des Ballons d'Or.
28:34C'est après une saison incroyable.
28:36C'est une belle satisfaction,
28:37j'imagine.
28:39Ce n'est pas question
28:40de 21e ou pas.
28:42Après, c'est plus le fait
28:43d'être ici.
28:45C'est une fierté pour moi
28:48parce que le travail
28:48a été reconnu.
28:51Après, franchement,
28:5221e, 30e, 3e,
28:56dans tous les cas,
28:56tu n'as pas de trophée.
28:58Donc, voilà,
28:59le travail a été reconnu.
29:00Je suis ici.
29:01Ousmane, il a gagné.
29:04Je suis très content pour...
29:05C'est un beau Ballon d'Or ?
29:06Oui, bien sûr,
29:07je suis très content pour lui,
29:08pour sa famille.
29:10Il a bossé pour ça.
29:12On est tous très contents pour lui.
29:14Merci beaucoup.
29:17C'était Cero Guérassi
29:19qui est à Jusset.
29:19Oui, il était content
29:21d'être là.
29:22Tiens, on va aller voir
29:23le patron de France Football.
29:24Je n'ai pas content
29:24de ne pas avoir gagné.
29:25Mais non,
29:26l'important,
29:27c'est la victoire.
29:27Vincent Garcia,
29:29le patron de France Football.
29:30un petit peu de promo.
29:31Samedi,
29:32France Football exceptionnel,
29:34spécial Ballon d'Or
29:34avec les votes en détail.
29:36Bonsoir, Vincent.
29:39Salut, Mémé.
29:40Alors,
29:40on n'a pas le droit
29:41de donner les écarts,
29:42les choses comme ça.
29:43Mais j'ai une petite question.
29:45Je l'attends
29:46pour la tendance.
29:48Ousmane Dembélé,
29:49est-ce qu'il a gagné
29:50largement
29:50comme Benzema
29:51en 2022
29:53où le scrutin
29:55est vachement serré
29:55comme Rodri Vinicius
29:57l'an dernier ?
29:58Une tendance, Vincent ?
30:02Si je dois
30:03vous donner une tendance,
30:05il n'y a pas eu
30:06de match.
30:07Honnêtement,
30:08Ousmane l'a remporté
30:09assez largement.
30:12Et comme vous disiez,
30:15c'est à retrouver
30:16dans France Football samedi
30:17avec tous les détails
30:19des votes,
30:19tous les détails
30:20de points.
30:21Mais non,
30:22Ousmane,
30:23je crois,
30:23a emporté largement
30:24l'adhésion
30:26de nos jurés
30:26du Ballon d'Or.
30:29C'est un Ballon d'Or
30:31qui fait a priori
30:32autorité
30:33auprès de nos jurés.
30:36Et voilà,
30:37pour répondre
30:38à votre question.
30:39Dembélé comptait
30:40huit jours
30:40du Paris Saint-Germain.
30:41On a fait beaucoup,
30:42beaucoup,
30:42beaucoup sur
30:44la dispersion des voix.
30:47Donc,
30:47il n'y a pas eu
30:47de dispersion de voix
30:48ou pas tant que ça,
30:49finalement ?
30:50Non,
30:53pas tant que ça,
30:53puisque Vitinia
30:54a récolté quand même
30:55quelques premières places.
30:59Achraf,
30:59Hakimi aussi,
31:00mais vraiment
31:01peu nombreuses.
31:03Et vraiment,
31:04Ousmane Dembélé
31:05a fait
31:06vraiment
31:07quasiment
31:08carton plein,
31:09enfin,
31:09pas carton plein,
31:09mais
31:09a remporté
31:12largement
31:12les suffrages
31:13et sur tous
31:14les continents,
31:15en fait.
31:15Sur tous les continents,
31:16que ce soit
31:17en Afrique,
31:18en Europe,
31:19en Amérique du Sud,
31:20en Amérique du Nord,
31:22voilà.
31:22Donc,
31:24un ballon d'or
31:25clair et net.
31:26Vincent,
31:26hier,
31:26la préfecture des Bouches-du-Rhône
31:28a reporté au MPG
31:29à ce soir 20h.
31:30Racontez-nous
31:31votre journée d'hier.
31:32Vous avez arraché les cheveux,
31:33vous avez changé les trucs.
31:35Racontez-nous
31:35ce qui s'est passé
31:36dans une organisation
31:37d'une cérémonie comme ça.
31:38Alors,
31:41si vous avez deux heures
31:42devant vous,
31:43je peux vous raconter
31:44vraiment ma journée,
31:45donc je vais essayer
31:45de faire vite.
31:47C'était une journée
31:48très compliquée,
31:49évidemment,
31:50à gérer.
31:52Bon,
31:52après,
31:53il y a un peu tout,
31:54il y a la faute à pas de chance
31:55parce que,
31:56que ce soit le classique
31:58ou la cérémonie
32:00du ballon d'or,
32:00on a chacun avancé
32:01la date
32:02cette saison
32:03et donc,
32:04on se retrouvait encore
32:05pour le coup,
32:07la veille,
32:08il y avait le classique
32:09la veille du ballon d'or.
32:10La faute à pas de chance
32:11parce qu'il y avait
32:11des conditions climatiques,
32:13évidemment,
32:14dantesques dans le sud.
32:17Chacun a joué ses intérêts,
32:18que ce soit l'OM,
32:19on peut les comprendre aussi,
32:21que ce soit la Ligue,
32:23chacun a vu d'abord
32:24ses intérêts
32:24et je pense que
32:26le fait quand même
32:28d'avoir gardé le suspense
32:29sur le ballon d'or,
32:31sur ce coup-là,
32:33ça ne nous a pas aidé
32:34parce que le Paris Saint-Germain,
32:35je pense,
32:36s'ils avaient su
32:37l'issue
32:38de cette cérémonie,
32:40je pense qu'ils auraient
32:41tout fait
32:42pour ne pas jouer
32:43ce soir
32:44mais là,
32:45ils étaient un peu
32:45entre deux chaises,
32:47ils se disaient
32:47bon,
32:48on ne va peut-être pas insister
32:49pour reporter le match
32:49à une date ultérieure,
32:52en décembre,
32:52si on ne gagne rien demain.
32:54Donc voilà,
32:55après,
32:56c'est malheureux
32:57mais c'est comme ça.
32:57l'an dernier,
32:58il y avait le Real
32:59qui avait fait faux bon
33:03à la dernière minute,
33:04est-ce qu'il y a eu
33:04un désistement,
33:05une annulation
33:06à la dernière minute
33:06aujourd'hui ?
33:07Maintenant,
33:07vous pouvez parler,
33:08il y a prescription.
33:08Merci Mémé
33:12de me rappeler
33:12des bons souvenirs
33:13ce soir.
33:16Ce soir,
33:18à part cette histoire
33:19quand même
33:19de classique
33:21qui,
33:22à la base,
33:23tous les joueurs du PSG
33:23devaient venir,
33:25c'était la plus grosse délégation,
33:27il y avait huit nommés,
33:28enfin huit et demi même
33:29avec Donnarumma
33:30qui n'est plus au PSG
33:32mais qui a gagné
33:33un prix ce soir.
33:35Donc,
33:36non,
33:36il y avait huit nommés
33:38qui devaient venir,
33:41une grosse délégation.
33:42Bon,
33:42la délégation était quand même
33:43très importante ce soir
33:44mais moins de joueurs présents
33:45évidemment,
33:45il y avait beaucoup de familles,
33:47la famille d'Ousmane
33:48qui est venue,
33:50les amis,
33:50les proches d'Ousmane
33:51qui sont venus très nombreux.
33:53Ça a libéré des places
33:54pour eux
33:54mais on aurait évidemment
33:56aimé avoir tous les joueurs
33:57du PSG
33:57mais bon,
33:57c'est comme ça.
33:59À chaque fois,
33:59il y a évidemment
34:00des fuites,
34:01plus ou moins vraies
34:02cet après-midi.
34:05Hier soir,
34:06Dembele était annoncé vainqueur
34:07cet après-midi,
34:08Marca a annoncé
34:09une surprise
34:09sans dévoiler
34:10l'identité du vainqueur.
34:11Vous êtes sensible
34:12aux fuites
34:12quand on prépare
34:13ou alors non,
34:14vous avez la tête
34:15dans le guidon
34:15ou non ?
34:16Vous regardez un peu
34:17comme ça ?
34:18Au réel,
34:18un peu,
34:18ils sont sensibles.
34:23Non,
34:24non,
34:24évidemment,
34:24je regarde.
34:25Je regarde
34:26dans la journée,
34:27j'ai regardé,
34:28je regardais ce week-end
34:29évidemment.
34:30Après,
34:31bon,
34:31ceux qui ont annoncé
34:32Dembele,
34:32Ballon d'or,
34:33bon,
34:34je pense que
34:34jusqu'au verdict,
34:38ils ont jeté
34:38une pièce en l'air.
34:39C'était pile ou face.
34:41C'était évidemment
34:41qu'on essaie
34:42les deux favoris,
34:43c'était Yamal et Dembele.
34:44Donc moi-même,
34:45j'aurais pu tweeter
34:46sans être rédacteur
34:47en chef de France Foot
34:48Dembele,
34:49Ballon d'or,
34:49il y a une semaine,
34:50je n'aurais pas pris
34:50trop de risques.
34:51J'avais une chance
34:52sur deux,
34:53mais oui,
34:55bien sûr que je suis sensible
34:56à ce qui peut se dire
34:57et c'est jamais bon
34:59d'avoir des fuites aussi
35:00parce que ça peut tendre
35:01aussi les relations
35:02avec les clubs,
35:03surtout si les infos
35:05qui sortent
35:05sont mauvaises.
35:08Donc voilà,
35:09mais bon,
35:09ça n'a pas été trop le cas,
35:10donc j'ai l'impression,
35:11donc je suis plutôt satisfait.
35:13Bon,
35:13on lit France Football,
35:15on l'achète samedi
35:15pour une édition spéciale,
35:17collecteur,
35:18sur tous les résultats
35:20du Ballon d'or 2025
35:21qui consacre donc
35:22Ousmane Dembele.
35:23Merci Vincent
35:24d'avoir passé un petit moment,
35:25voilà,
35:26bon repos
35:27et puis voilà,
35:28à très bientôt,
35:29vous les verres.
35:30Merci,
35:31bravo monsieur le directeur.
35:31J'ai un France Football bouclé,
35:32mais bonne soirée.
35:34Ok,
35:34merci.
35:35Salut Vincent,
35:36salut.
35:38Autre débat,
35:39tiens,
35:39nous allons refaire
35:40le palmarès,
35:4130,
35:42au Ballon d'or,
35:44est-ce qu'il y a
35:44un classement
35:45qui vous étonne ?
35:46Voilà,
35:47je vous ai donné
35:47les 30,
35:49on va faire un petit
35:49un petit habillage ensemble
35:51et vous allez me dire
35:52s'il y a un truc étonnant,
35:54trop haut classé
35:55ou pas assez bien classé.
35:57Vous n'avez pas la liste,
35:59Jo ?
35:59Non.
35:59Mais moi,
36:00il me semble qu'il y avait
36:00quelqu'un qui,
36:01voilà.
36:02Et tu la connaissais pas.
36:02Moi,
36:02j'ai un qui mi-sixième,
36:03j'ai pellerie onzième,
36:04j'ai une quatrième.
36:05Moi,
36:05j'en ai un aussi.
36:07Bah,
36:07Pierre.
36:08Moi,
36:09j'aurais peut-être vu
36:10Joao Neves plus haut,
36:11mais je ne veux pas
36:11être trop gourmande.
36:12Ok,
36:12Neves plus haut.
36:14Il était combien,
36:14Neves ?
36:1519e.
36:16Joao Neves,
36:17Régis ?
36:18Moi,
36:18je rebondis sur ce que
36:19vient de dire Vincent
36:20de Vincent Garcia
36:21à l'instant
36:21qui a annoncé
36:22un triomphe de Dembélé
36:23et ça,
36:24pour moi,
36:24c'est une énorme surprise.
36:25Je ne m'attendais absolument pas.
36:26Je m'attendais à un truc serré
36:27et absolument pas à un triomphe.
36:29La surprise,
36:30donc,
36:30Ousmane Dembélé.
36:31Etienne Nido ?
36:32La surprise de l'écart.
36:34Oui,
36:34bien sûr.
36:35Fabien Ruiz,
36:3524e.
36:36Fabien,
36:37Bernard ?
36:38Je pensais
36:39qu'Akimi
36:41serait plus haut.
36:43Hakimi,
36:43sixième.
36:44Jo ?
36:45Je suis surpris.
36:45Oui,
36:45Hakimi,
36:46c'est une surprise,
36:48Pedri,
36:49onzième.
36:50Pedri,
36:51onzième.
36:52Non,
36:53mais après,
36:53on surfe sur des vagues.
36:54Je suis désolé,
36:55mais par exemple,
36:56moi,
36:56Vitignia,
36:57je trouve qu'il fait une saison énorme.
36:58Pour moi,
36:59ce n'est pas au-dessus de...
36:59Il n'y a pas huit places d'écart
37:01entre Pedri,
37:02sur la saison,
37:03et Vitignia.
37:04De retrouver Pedri
37:05à la onzième place,
37:06pour moi,
37:07Pedri,
37:08c'est tout
37:08ce qui correspond au football.
37:10Et en fait,
37:11pour moi,
37:11le ballon d'or
37:11devrait récompenser
37:12aussi cette caractéristique-là
37:14et de le retrouver
37:15à cette position
37:18là,
37:19ça me paraît incroyable en fait.
37:20Ça a été le cas
37:20dans une période récente
37:22avec Rodri.
37:25Rodri,
37:25l'envers mien,
37:26qui a été lui...
37:26Oui,
37:27non,
37:27mais je veux dire,
37:28et quelque part aussi
37:29Lucas Maudry.
37:30On parle de celui-là,
37:31de classement.
37:32Là,
37:32pour moi,
37:32onzième Pedri.
37:33Non,
37:33mais j'essaie de te consoler
37:34parce que je te sens chafouin.
37:36J'essaie de détendre l'atmosphère
37:37pour te faire sourire.
37:39Je n'y arrive point.
37:40Moi,
37:40je trouve ça incroyable.
37:42Si Pedri avait gagné
37:43l'Aigle des champions,
37:44il serait peut-être
37:44troisième
37:44et Vitignia
37:48conférence aussi
37:48puisqu'ils sont quand même
37:49excellents.
37:50Donc,
37:50le palmarès,
37:50c'est très important.
37:51Oui,
37:51bien sûr.
37:52Je te dis que la Ligue des champions
37:53crasse tout depuis que j'ai l'avis.
37:55C'est dans les critères,
37:55les trophées remportées.
37:56Bien sûr pour moi.
37:57Pour moi,
37:58ce n'est pas bien sûr
37:58de dire que le palmarès
37:59est si important.
37:59C'est dans les critères.
38:00Non,
38:01je te parle de la Ligue des champions.
38:02Ce n'est pas la même chose.
38:02Deuxième critère.
38:03Oui.
38:03A Kimi,
38:04sixième.
38:05Vous pensiez qu'il allait,
38:06on va dire,
38:07peut-être,
38:08être sur le podium.
38:09qui est à Kimi.
38:10Oui,
38:10parce qu'il a fait
38:11une saison absolument
38:12exceptionnelle
38:13et c'est vrai
38:13qu'on pensait tous
38:15qu'il serait au moins
38:16sur le podium.
38:17Et moi,
38:18je ne l'aurais plus vu.
38:19Mais après,
38:19là,
38:20on parle de caviar et caviar
38:21encore une fois.
38:22Mais si on est un peu
38:23chafouin,
38:23je pensais,
38:24oui,
38:24qu'il serait sur le podium
38:25à Kimi.
38:26Etienne,
38:26vous,
38:26c'est Fabien Ruiz,
38:2824e.
38:29Oui,
38:30en queue de peloton
38:30pratiquement.
38:31Je suis vraiment étonné
38:32parce qu'il a fait
38:33une saison exceptionnelle.
38:35Il a mis des buts importants.
38:38Il a travaillé.
38:39Il a fait des matchs
38:40exceptionnels.
38:41Il a gagné un titre exceptionnel.
38:44Que ce soit avec sa sélection
38:45ou avec son club,
38:46il a été simplement
38:48fantastique pour moi.
38:50On voit ses buts.
38:52Ils sont magnifiques.
38:53Il a des moments
38:53très importants
38:54pour son équipe.
38:5624e.
38:57Pour moi,
38:57dans les 15,
38:59il pouvait l'être largement.
39:00Et Mac Tominey ?
39:01C'est d'accord,
39:02je te rejoins.
39:03Mac Tominey,
39:0318e ?
39:04Devant Fabien Ruiz ?
39:06Oui.
39:07Par exemple,
39:09C'est vrai,
39:12c'est difficile.
39:12Après, Fabien Ruiz,
39:13il paye la durée
39:16de son adaptation
39:18au Paris Saint-Germain
39:18qui, je pense,
39:19laisse un peu des traces.
39:20Et c'est là,
39:21ces derniers mois
39:22que les gens
39:23commencent à prendre conscience
39:24de ce que c'est
39:24au niveau du football.
39:26Mais tu vois,
39:26il avait cette image
39:27de Diesel, en fait.
39:29Il a eu du mal
39:29à démarrer la saison dernière.
39:31Il s'est blessé à l'épaule.
39:31Ça a duré assez longtemps.
39:33Quand il est revenu,
39:34il a eu du mal
39:34à vraiment montrer son football.
39:35et je suppose
39:36que c'est ça
39:37qu'il paye aujourd'hui.
39:38Pour moi,
39:38il a été aussi important
39:39que les deux autres.
39:41Vraiment.
39:41Je les mets à la même hauteur.
39:43Meilleur joueur de Serie A,
39:44il va faire le titre à Naples.
39:46Oui.
39:47Non, mais j'ai dit ça
39:48pour Mac Tominey,
39:49l'influence qu'il a eu.
39:49On ne parlait pas de la nuit,
39:51mais on n'est pas pressé.
39:52Donc, si vous voulez,
39:52le déclassement d'Éric Allende,
39:54par exemple,
39:54aussi, il est spectaculaire.
39:56Parce qu'il était sur le podium.
39:58On l'annonçait
39:58comme l'outsider de Mbappé.
40:01Alors, Erling Allende.
40:02Parce que si vous commencez
40:03avec Éric Allende...
40:04Si c'est Éric.
40:06Il a changé
40:07l'orthographe de son prénom.
40:09Ce n'était pas de A.
40:10Alors, il a rajouté
40:11le nom de famille
40:12de Jean-Philippe
40:13de sa mère derrière.
40:14Il met 40 buts.
40:15Oui, mais le déclassement.
40:16C'est un collectif qui va moins bien.
40:17Il y en a qui ont mis 45 buts
40:20et qui sont 7e, par exemple.
40:21Non, non, mais...
40:22Qui ont fait une saison
40:22très, très, très moyenne.
40:24Non, mais...
40:25Ils ne font pas qu'il y a rien.
40:26Non, mais...
40:26Non, mais Allende, 26e,
40:28je trouve ça incohérent.
40:29Je suis désolé
40:29de voir Mbappé 7e aussi.
40:31Ce n'est pas possible, en fait.
40:33C'est le soulier d'or.
40:33Si le critère, c'est 45 buts.
40:35C'est le soulier d'or.
40:35Non, c'est Guillaume Kéras.
40:36Pardon ?
40:37C'est Guillaume Kéras.
40:37Pourquoi ?
40:38Ben, le soulier d'or...
40:39Celui qui a mis plus de buts en Europe,
40:47c'est comme ça que se passe
40:48ce soulier d'or.
40:48Je ne sais pas.
40:49Pour moi, celui qui a mis
40:50le plus de buts en Europe,
40:51c'est Guillaume Kéras.
40:53Il va t'expliquer.
40:54Tu marques un quentuplé
40:55contre la Moldavie.
40:57Tu marques un quentuplé
40:58contre la Moldavie.
40:59C'est pareil que tu mets
41:005 buts contre Liverpool.
41:01Voilà, Guillaume Kéras.
41:02On a eu tort de jouer
41:03dans le champ de la Portugais.
41:06Et donc, il y a un indice
41:07qui dégrade le nombre
41:08de buts de Guillaume Kéras
41:09par rapport à un championnat
41:11dit majeur comme la Liga
41:12ou évolue.
41:13Et là, ce soir,
41:14ils ont récompensé
41:17le meilleur buteur aussi.
41:18Oui, Guillaume Kéras.
41:19C'est Guillaume Kéras.
41:19C'est Guillaume Kéras.
41:20Il n'y a plus de buts, c'est lui.
41:22Neves, 19ème.
41:23Mais il y en avait 9
41:25des Parisiens.
41:26C'est pour ça que je dis
41:26que je ne veux pas être
41:27trop gourmande.
41:27Mais je pense que
41:28ce n'est pas exactement
41:29la même chose que pour
41:30Fabien de Ruiz.
41:30Mais Neves, sa vraie éclosion
41:32où il explose aux yeux du monde,
41:34c'est très récent en fait.
41:37Je pense que l'année prochaine,
41:39s'il continue comme ça.
41:40Comment ?
41:41Dembélé aussi.
41:42Oui, mais Dembélé,
41:43les gens étaient encore
41:44en train de voter.
41:45Mais tu vois par exemple
41:45le doublé sur retourné,
41:47enfin triplé dont deux retournés
41:48qu'il a mis récemment.
41:50Ça, c'est le genre de truc
41:50qui marque.
41:51Mais là, les votes étaient clos.
41:52Mais ça marque
41:53pour le ballon d'or
41:54de Toulouse-PSG ?
41:56Non, non, non.
41:56Avec deux retournés ?
41:57Non, les votes étaient clos.
41:58Les votes étaient clos.
41:59C'est ce que je dis.
42:01Les votes étaient clos.
42:02Non, elle dit que ça marquera
42:02pour cette saison.
42:03Non, mais non.
42:04C'est beaucoup trop loin des votes.
42:05Ce que je veux dire,
42:06c'est que si ça arrivait
42:07à peu près au moment des votes
42:08et si on voyait son rayonnement,
42:10maintenant,
42:10on commence à le comprendre aussi.
42:12Et l'année prochaine,
42:13pour moi,
42:13il sera largement au-dessus de 19ème.
42:15À Benfica,
42:16avant qu'il ne vienne
42:16au Paris Saint-Germain,
42:18j'avais eu le plaisir
42:18de le voir jouer.
42:19C'était un régal des yeux.
42:20Bien sûr.
42:21Déjà, pas besoin d'être au PSG.
42:23Je veux dire,
42:23il ne s'est pas révélé au PSG.
42:25Il n'était pas 19ème à Benfica,
42:27il n'était pas 19ème
42:28dans le ballon d'or.
42:29Il s'est peut-être affirmé
42:31au plus haut niveau,
42:32mais c'était déjà
42:33un joueur extraordinaire
42:34au Benfica-lisbonne.
42:35Et on finit par le meilleur,
42:37Régis Testelin.
42:38Vous avez écouté
42:39Vincent Garcia,
42:40le triomphe très large
42:42d'Ousmane Dembélé
42:43par rapport à la concurrence
42:44et par rapport à
42:45l'Aminyamal,
42:46son dauphin.
42:46On pensait qu'il y allait avoir.
42:48On imaginait un scrutin
42:49beaucoup plus serré.
42:50Un peu tous, non ?
42:51Je ne pense pas être plus serré.
42:53Je pensais que le rapport de force
42:54serait...
42:55Je ne sais pas.
42:56Je pensais que ce serait
42:57beaucoup plus serré.
42:58Quand Vincent nous dit
42:59qu'il n'y a pas eu de match,
43:01moi, ça me surprend
43:02qu'il a fait un raz-de-marée
43:03dans tous les continents,
43:04partout,
43:04unanimité,
43:06carton plein.
43:07Bravo à lui.
43:07C'est magnifique.
43:08Mais je ne m'attendais
43:09vraiment pas à un truc comme ça.
43:10L'importance d'une victoire
43:11en Ligue des Champions
43:11puisque Douai,
43:12qui a émergé encore
43:13un peu plus sur le tard,
43:14il est 14e.
43:14C'est fou qu'il n'y ait pas de match
43:15entre Dembélé et Yamal.
43:16C'est fou qu'il n'y ait pas eu de match.
43:18C'est à ce point-là
43:19que la victoire
43:20en Ligue des Champions,
43:21elle te...
43:22Mais vous ne voulez pas le croire.
43:23Vous ne voulez pas me croire.
43:23Mais si, je...
43:24Vous ne voulez pas me croire.
43:25Vous ne le croire d'autant plus.
43:26Donc, ça veut dire
43:26que les mecs ne regardent pas
43:27les matchs, en fait.
43:28Parce que les deux demi-finales...
43:30Non, mais les deux demi-finales
43:31de Yamal
43:31aller au tour contre l'Inter,
43:33c'est...
43:34C'est chef-d'oeuvre.
43:35C'est chef-d'oeuvre, quoi.
43:36Oui, mais il est éliminé, donc...
43:38Ah oui.
43:39Mais il est éliminé.
43:39Pardon, moi.
43:40Ne vous excusez pas.
43:42Moi, je suis comme les Marseillais,
43:43je respecte les règles.
43:44Les limites.
43:45Ah ben tiens, justement...
43:46En fait, on va quand même suivre
43:48les prochains ballons d'or.
43:49Il faut qu'ils gagnent
43:50la Ligue des Champions,
43:50on est bien d'accord.
43:51Il n'y a pas une grosse compétition.
43:53L'an prochain, c'est la Coupe du Monde.
43:54Donc, c'est la Coupe du Monde.
43:55L'an prochain, c'est la...
43:56Puis l'Euro.
43:57Il y a l'Euro qui compte.
43:58Oui, oui.
43:58Donc, une année sur deux,
43:59c'est que la Ligue des Champions
44:00qui compte.
44:01Ben oui, mais...
44:02C'est pas nouveau.
44:04Dembélé, donc.
44:05Mélanov, quand il gagne en 86,
44:07il ne doit jamais être ballon d'or.
44:08Le meilleur joueur d'Union soviétique
44:09et de très loin,
44:10c'est Alexander Zavarov.
44:11Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
44:12Ils viennent jouer une finale
44:14de Coupe des Coupes
44:15au stade de Gerland.
44:17Ils mettent une 3-0,
44:19une pire monstrueuse
44:19à l'Atlético de Madrid.
44:21Après, il brille avec l'URSS
44:22et c'est lui qui est ballon d'or.
44:24Et le mec, il doit être ballon d'or
44:25et le meilleur joueur d'Union soviétique,
44:27c'est Alexander Zavarov.
44:29Et à un moment,
44:30les gens,
44:31ils regardent ces matchs-là, quoi.
44:32C'est peut-être dur,
44:34mais c'est comme ça.
44:34Dembélé, donc, ce soir,
44:36il a un sacré triplé.
44:37Il est ballon d'or
44:38tout en ayant gagné
44:39la Ligue des Champions,
44:40ça vous le savez.
44:40Puis, il faisait partie
44:42de la bande à des champs en 2018.
44:43Donc, ils sont 10, simplement,
44:45à avoir réalisé ce fabuleux triplé.
44:48Et le deuxième français
44:49avec, évidemment,
44:50Zinedine Zidane en 98.
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