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  • il y a 2 jours
Dans cette interview exclusive de 2018 sur TV5Monde – L’Invité, Nathalie Baye se confie avec sincérité sur sa relation avec Johnny Hallyday. Elle évoque un Johnny à la fois passionné, attachant et parfois jaloux… notamment d’Alain Delon. Un témoignage rare qui lève le voile sur la personnalité complexe de la légende du rock français.

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Transcription
00:00Bonjour Nathalie, Nathalie, waouh, quelle actrice, quel personnage que j'ai la joie d'avoir devant moi.
00:25Alors je disais 4 Césars, mais ça ne résume pas une carrière.
00:28Deux fois César de la meilleure actrice, la reconnaissance du métier.
00:31C'était une passion pour vous depuis le départ de dire un jour je serai.
00:35Alors vous vouliez être danseuse au départ.
00:36Oui, au début j'ai fait effectivement une carrière pour la danse, la danse classique.
00:42Et puis qu'est-ce qui s'est passé ?
00:45J'ai arrêté, tout simplement.
00:49Et j'ai été vers la comédie.
00:53Et la comédie et le cinéma.
00:55Et alors on pourrait parler de tant de films, on va essayer, mais combien de partenaires, combien de rencontres ?
01:01Comme ça on se rend compte que c'est passé tout ça très vite ?
01:05Très vite, oui.
01:06Très vite, très vite et en même temps avec un plaisir.
01:10Je ne me suis jamais lassée de mon métier et de mon travail que j'ai fait.
01:15J'ai toujours eu du plaisir, j'ai eu la chance de travailler avec des personnes de grands talents et qui m'ont appris beaucoup de choses.
01:24Oui, tu veux dire, on pourrait être Truffaut dès le début.
01:27J'ai commencé par Truffaut.
01:28Quand même, grand réalisateur français.
01:31Oui, oui, oui.
01:33J'ai eu de la chance.
01:36J'ai eu de la chance.
01:37J'ai eu des, je ne sais pas, je n'ai rien fait de particulier pour, je n'ai jamais été essayer de faire des choses extraordinaires pour essayer d'avoir des choses.
01:50Non, j'ai eu de la chance et puis j'ai été bien entourée.
01:55Truffaut, c'était un souvenir.
01:56C'est arrivé à impressionner de voir un réalisateur comme ça quand on était comme vous, une jeune actrice.
02:02Je n'avais pas vraiment, je ne connaissais pas grand chose dans le cinéma.
02:08Je ne pensais pas du tout que j'allais faire du cinéma.
02:11Je pensais que j'allais faire du théâtre, que j'allais, voilà, j'espérais de, en tout cas, de faire quelque chose dans le métier artistique comme ça.
02:21Mais je n'ai pas pensé que j'allais faire du cinéma.
02:23Et puis, j'ai eu la chance d'avoir Serge Rousseau, qui était quelqu'un qui s'est occupé de moi dans la, dans la, dans la, dans la, chez Armédia, la société.
02:36Et puis, j'ai, et puis, et puis, je, je, j'ai eu la chance de rencontrer des chambres, des personnes formidables.
02:42Et très vite, Truffaut.
02:43Oui.
02:43Et Truffaut, la première fois qu'il m'a vu, il m'a dit, il m'a posé des questions, etc.
02:49Puis, il m'a dit, je ne sais pas, je pense que ça n'a pas marché, mais il revenait demain.
02:55Et je suis revenue le lendemain.
02:57Et il m'a fait faire une lecture.
03:01Et après, il m'a, il m'a, il faut que je tienne bien le micro, je sais.
03:08Donc, il m'a fait faire une lecture.
03:10Et puis, et puis, en définitive, après, il m'a, il m'a dit, il est parti dans une, dans une pièce à côté.
03:18Il est revenu avec une paire de lunettes épouvantables qui m'a mis sur le nez.
03:21Et il me dit, ça y est, c'est vous qui feriez ma Joël.
03:25Et j'étais désespérée parce que j'étais horrible avec ses lunettes.
03:30Et comme je n'y connaissais rien, j'avais l'impression que c'était ça, que c'était foutu, quoi.
03:36Mais alors, après, il va y avoir Godard, sauf qui peut la vie.
03:40Alors, ça, personnage Godard, c'est, on ne peut pas faire plus excentrique.
03:45Oui, mais c'est un, j'ai eu beaucoup de plaisir de travailler avec lui.
03:49C'était quelqu'un de très particulier, mais de très attachant, très, oui, très, très différent, on va dire, différent de beaucoup des réalisateurs que j'ai vus.
04:04Mais que je l'ai beaucoup aimé.
04:06C'était un homme qui m'a appris beaucoup.
04:09Oui, et vous allez le retrouver plus tard, avec Johnny, un détective.
04:16Détective, oui.
04:18Ah oui, oui, j'étais contente de pouvoir, avec Johnny, j'étais contente que Johnny travaillait avec lui.
04:24Il voulait Johnny travailler avec Godard, c'était classe.
04:26Oui, oui, oui, il avait envie.
04:28Ah ben oui, c'est ça.
04:29Non, non, et puis c'était, et puis Godard a été tout de suite d'accord, ça l'a intéressé.
04:37C'était un homme très, Godard, c'était quelqu'un qui était, tout le monde pense que c'était un type très, très bizarre, etc.
04:44Et tout, mais c'était en même temps un type très intelligent et qui avait quand même des idées assez formidables.
04:50Et alors Johnny, il était comment quand il s'agissait d'aller tourner avec Godard ?
04:53Il avait un peu la pétoche ?
04:54Oui, je ne sais pas s'il avait la pétoche, mais il était content.
04:59Il était content parce qu'il rentrait dans un autre monde que celui qu'il connaissait, la musique, etc.
05:05Et tout, donc c'était, il était, oui, il était, il était intéressé.
05:11Oui, et alors, ah ben évidemment, tout le monde le sait.
05:12C'était un homme intelligent, Johnny, c'était quelqu'un qui était, en fait, on ne fait pas une carrière comme la sienne, si on est idiot.
05:20Et c'était un, c'était aussi un vraisemblable, mais c'était assez, c'était assez, ça me semblait tout à fait normal, à vrai dire, parce que je connaissais bien les trois.
05:31Oui, oui.
05:32Vous êtes restée proche de Johnny, jusqu'au bout ?
05:35Ah oui, bien sûr.
05:36Vraiment ?
05:36Ah oui, oui, ah oui, ah oui, ah oui, oui.
05:38Il y avait des moments où vous vous retrouviez, des confidences, vous aviez des contacts ?
05:42Ah oui, oui, oui, oui, moi je l'ai aimé jusqu'au bout, oui, ah oui, oui.
05:48Vous l'avez aimé jusqu'au bout ?
05:49Ah oui, oui, oui, oui, c'est quelqu'un qui a beaucoup compté dans ma vie.
05:53Oui, évidemment.
05:54Très attachant.
05:55Oui, et le papa de Laura, évidemment.
05:57Oui, bien sûr, le papa de Laura.
05:59C'était un bon papa ?
06:00C'était un très bon papa.
06:03Oui.
06:03On a une idée, parce que rock'n'roll, machin et tout, mais c'était un homme qui était très sensible, très intelligent.
06:12J'aurais pas pu aller avec un imbécile, ça c'est sûr.
06:15Et c'était un homme intelligent, très sensible, très, oui, oui, très attachant.
06:20Vous avez toujours été là, vous dire, même, et compris pour le défendre, si on le critiquait ou si on l'attaquait.
06:24Ah oui, oui, je ne supportais pas.
06:25Oui.
06:25Parce que les gens, ils parlent de quelqu'un très connu, mais qu'ils ne connaissent pas, si vous voulez.
06:37Donc tout ça est très ridicule.
06:42Oui.
06:43C'est vrai que, alors vous allez tourner, on va en parler avec Alain Delon, évidemment, de notre histoire.
06:48Vous aviez Laura qui était petite à ce moment-là, pendant le tournage.
06:51Johnny, vous voyez partir le matin pour aller rejoindre Alain Delon, il était un peu, non, un peu jaloux, non ?
06:57Ça l'énervait, elle, légèrement.
07:00C'est vrai.
07:00Alors que je m'en fichais complètement, quoi, d'Alain Delon, c'était pas le problème.
07:06Oui, mais lui, Johnny, quand même...
07:08Ben oui, ça l'a gassé un petit peu, quand même.
07:10Ah oui, et alors c'est vrai qu'il vous disait, prépare moi, un ragoût de mouton...
07:13Ah oui, oui, tout le temps, il me demandait des trucs invraisemblables pour être sûr.
07:17Ah oui, pour être sûr qu'il ne se passe rien.
07:19Mais c'est vrai que c'était deux caractères, Johnny et Delon.
07:23Ah oui, c'était pas tout à fait la même chose, mais il s'observait comme ça,
07:33mais il y avait quand même un respect mutuel.
07:38Oui, il y en avait un qui était plus rigolo que l'autre, non ?
07:41Il y en avait un qui était plus rigolo que l'autre.
07:44Oui, oui, bien sûr, il y en avait...
07:45Johnny ?
07:46Oui, oui, oui.
07:48Oui, oui, oui.
07:49Johnny était drôle.
07:50Oui, parfois malgré lui.
07:52Ah oui ?
07:53Non, mais il pouvait être drôle.
07:55En tout cas, il aimait rire.
07:57Oui, oui.
07:58Et alors, vous avez dit à Angoulême où on est là, Delon, lui, par contre, il n'avait pas fait l'école du rire.
08:02Ça, c'est vous qui avez dit ça.
08:03Oui, oui, il n'a pas fait l'école du rire.
08:06Mais il était très attachant.
08:08Il était très attachant, voilà.
08:10Il était très...
08:12C'était quelqu'un de fragile aussi.
08:17Vous savez, toutes ces personnes-là, elles sont beaucoup plus fragiles qu'on ne le croit.
08:23C'est l'histoire d'un homme qui donne la main à une femme.
08:32Qu'est-ce que vous voulez de plus ?
08:39Un sourire.
08:40Il tourne notre histoire de Bertrand Blier dans l'univers de Bertrand Blier, quand même pas très particulier.
08:46Il joue un personnage, Delon, là, qui casse son image.
08:49Il veut le faire, il coproduit le film.
08:51Il veut ce film.
08:52Oui, oui, oui, oui.
08:54Oui, parce qu'il veut prouver quand même qu'il fait aussi autre chose que son métier de chanteur.
09:00Oui.
09:00Et c'est important aussi pour un acteur de montrer qu'on n'est pas...
09:05On vous met tout de suite, on vous colle une image.
09:08Oui.
09:08Delon, il avait une image.
09:10Oui, il avait une image.
09:10C'était pas la vraie pour vous ?
09:16Il était...
09:17Delon, je pense que c'était un homme qui était assez sombre, assez angoissé.
09:26Johnny était beaucoup plus solaire, beaucoup moins angoissé qu'Alain.
09:37Oui.
09:37Mais ils avaient tous les deux des fêlures quand même.
09:39Oui, bien sûr.
09:40Johnny, l'enfance, c'était une fêlure.
09:42Oui, oui, oui.
09:43Oui, oui, oui.
09:45Il en parlait, Johnny, de son père, de tout ça ?
09:49Assez peu, mais j'avais réussi de lui donner... On a été voir ses parents. On a été voir sa mère. Et je pense que ça a été quelque chose de positif.
10:04Oui, oui. Du reste, sa mère, je l'avais trouvée très charmante. Je l'avais trouvée très gentille.
10:12Non, non, mais c'était... Vous savez, c'était loin. Tout ça, je vous raconte des trucs, c'est lointain, maintenant.
10:19Oui, mais Delon, pour revenir à lui, oui, il vivait un peu avec les morts. Il vivait avec tout ça.
10:25Ah oui, oui, il est beaucoup plus sombre.
10:26Il est beaucoup plus sombre, alors que Johnny, il n'est pas du tout comme ça.
10:28Oui, oui. Et alors, tourner avec Alain, c'est vrai, vous avez raconté une anecdote.
10:33C'est que vous, jeune actrice, vous alliez à la supérette devant le studio de tournage.
10:39Ça le rendait dingue.
10:40Et un jour, il vous croise sortant du Monoprix, là.
10:44Ah oui, oui. Parce que j'avais... C'est l'heure qu'il me croise.
10:47On était juste en face du... Comment ça s'appelle ?
10:52Du studio.
10:55Du studio, du studio. J'attendais, j'attendais. J'en avais marre, j'en avais marre.
10:59J'ai dit, tiens, je vais en profiter pour aller faire des courses.
11:02J'habitais à l'étang la ville à ce moment-là. J'allais faire des courses, etc.
11:07Et Alain me voit sortir pour aller.
11:11Alors, il me dit, mais vous allez où ?
11:12Je lui dis, je vais aller au Monoprix en face, j'ai des courses.
11:15Mais une actrice comme vous, je ne sais pas quoi, une star, ne peut pas aller à Monoprix.
11:21Ah ben, j'ai dit, j'aimerais bien savoir pourquoi.
11:24Et alors, il m'a vu partir. Il était fou de rage.
11:28Et il a suivi. Il était derrière une vitre, je ne sais plus quoi.
11:32Il regardait si j'allais rentrer, si j'allais sortir, si je n'étais pas enlevé.
11:37Il était un peu hors vérité, quoi. Il était...
11:47Il était de long.
11:49Il était de long.
11:50Il jouait à être de long ou il était...
11:52Non, non, il était de long. Il ne jouait pas. Il ne jouait pas.
11:55Il ne jouait pas.
11:56Il était, pour lui, un acteur, c'est quelqu'un qui reste... Il était sombre, Alain.
12:01Mais attachant, vous dites.
12:03Très attachant.
12:05Un jour, je m'ennuyais. On attendait. Vous savez, au cinéma, on attend beaucoup, beaucoup.
12:09Je m'ennuyais et je tape à sa caravane.
12:17Et je lui dis, Alain, c'est Nathalie, je peux venir ?
12:21Oui.
12:22Alors, je rentre, je rentre.
12:25Et j'ai dit, mais qu'est-ce que vous faites ?
12:30Rien.
12:30Je lui dis, c'est quoi, ce que vous regardez ?
12:33Rien. Je lui dis, je peux regarder ?
12:35C'est son portefeuille.
12:37J'ai ouvert tout, j'ai regardé tout.
12:39Il était... Il était... Il m'a laissé faire complètement.
12:43Il avait quelque chose de très...
12:46Il était... A vrai dire, c'était quelqu'un de très attachant.
12:51Et de très...
12:53Triste.
12:57Il avait une tristesse.
12:58Il y avait quelque chose de...
13:02Je ne sais pas.
13:03Il y avait...
13:04J'étais très émue par... Je me souviens de cette petite anecdote.
13:08C'était très émouvant.
13:10Il était...
13:12C'était un homme assez...
13:14Très seul, à vrai dire.
13:15Oui.
13:17Très admiré, etc.
13:18Mais incroyablement seul.
13:19Oui. Comme Johnny aussi, quelque part.
13:21Johnny était seul.
13:23Beaucoup moins.
13:23Johnny se sentait seul.
13:26Pas tant que ça.
13:28Il n'y a pas...
13:29C'est deux hommes très différents.
13:33Johnny était beaucoup plus solaire.
13:36Beaucoup plus solaire.
13:38Il y avait des... Comme tout le monde, il y avait des moments de...
13:40De Dan, de côté...
13:42Mais autrement, il était beaucoup plus solaire.
13:44Oui.
13:45C'est des souvenirs incroyables avec Johnny.
13:48Oui.
13:48Toujours.
13:48Oui, oui, oui, oui, oui.
13:50Oui, oui.
13:51On a eu des moments merveilleux.
13:53On a beaucoup...
13:54On a beaucoup ri.
13:56Et...
13:57Oui.
13:58J'ai eu des...
13:59Très beaux moments avec lui.
14:01Oui.
14:01Mais à un moment donné, la vie vous a séparée ?
14:03Qu'est-ce qui s'est passé ?
14:04Oui.
14:04Il y a un moment comme ça.
14:06Je...
14:06Je...
14:07C'est comme ça.
14:10Et c'était heureux quand même ?
14:12Oui, oui.
14:13Il n'y avait jamais de...
14:13Il n'y a pas eu de bagarre, de dispute, de trucs.
14:17C'était...
14:17C'était comme ça.
14:18Oui.
14:19Ce qui est incroyable dans votre carrière, Nathalie.
14:21Vous allez dans des...
14:22Alors, on pourrait parler de Pierre Grenier-Dioffer.
14:24Vous allez avoir César, du meilleur second rôle avec ce film, avec Piccoli, Lanvin.
14:31C'est incroyable.
14:31Vous allez dans des films d'auteurs.
14:33Vous allez chercher des choses incroyables, des personnages incroyables.
14:37Heureusement.
14:38Parce qu'autrement, on fait toujours la même chose.
14:39C'est épouvantable.
14:41Il faut avoir...
14:41Il faut garder...
14:42Il faut garder le désir.
14:46Et il ne faut pas faire du business, quoi.
14:49Il faut faire des choses qu'on a envie de faire.
14:54Autrement, s'il n'y a plus de désir et de...
14:57Et de vraiment, de sincérité, moi, je n'y vais pas.
15:05Oui.
15:05Un jour, Steven Spielberg vous propose de jouer dans son film « La mère de Leonardo DiCaprio ».
15:12Oui.
15:12Ce n'est pas une proposition qu'on a tous les jours, ça.
15:15Non, non.
15:16Mais c'était très joyeux.
15:17Oui.
15:17« Attrape-moi si tu peux ».
15:19Oui, « Attrape-moi si tu peux ».
15:20De Spielberg avec Tom Horx.
15:22Avec une distribution incroyable.
15:24Et une équipe...
15:28Spielberg était un homme absolument...
15:30Je suis sortie de la caravane où on m'avait mis pour...
15:33Je suis sortie de la caravane, je sors de ma caravane, je sors, je rentre dans une personne que je n'avais pas vue.
15:42C'est des Spielberg.
15:43Ah oui.
15:45On a tout de suite...
15:47On a ri et il y a tout de suite eu une entente formidable.
15:51Oui.
15:52Et alors, il y a une jeune réalisatrice avec qui vous allez tourner, un film qui s'appelle Thomas.
15:58Ah oui.
15:59Alors, cette jeune réalisatrice s'appelle Laura Smet.
16:03Ah ben oui.
16:04C'est vrai.
16:05Et vous allez jouer la première fois où Laura fait un film, un court-métrage qui a été présenté ici au Festival d'Angoulême.
16:12Oui.
16:12Et vous jouez comme ça, dans le film de votre fille.
16:17Ah oui, oui, j'avais oublié ce truc-là.
16:19Ça fait quoi de jouer dans le film de sa fille, de Laura ?
16:23Ben c'est merveilleux.
16:25C'est chouette.
16:26C'est gay.
16:28Oui.
16:28Ah oui, oui.
16:31Ah oui, ma fille, j'ai une passion pour ma fille.
16:33Oui.
16:34Oui.
16:35Elle est incroyable, Laura.
16:36Ah oui, elle est...
16:37Il a fallu qu'elle se construise.
16:39Oui.
16:39C'est pas facile d'être la fille de Johnny, de Nathalie Baye.
16:41Bien sûr, bien sûr, bien sûr.
16:43Mais elle est intelligente, elle est bosseuse, elle est très sincère.
16:50Elle fait pas semblant, Laura.
16:51Et non, je suis très fière de ma fille.
16:56Oui, oui.
16:57Il y a beaucoup de rire ensemble.
16:59Vous êtes quelqu'un de...
17:00Oui.
17:00Ah oui, ah oui.
17:01D'abord, le rire, c'est quand même une...
17:04C'est merveilleux de rire.
17:06Il y a tellement de personnes qui sont...
17:09Qui n'arrivent pas à rire, qui n'arrivent pas de...
17:12Non, le rire, il ne faut pas se forcer à rire.
17:14Il ne faut pas...
17:15Le faux rire, il n'y a rien de plus épouvantable.
17:18Mais quand on a la possibilité de rire, il ne faut pas se gêner.
17:24Oui, oui.
17:24Elle est très proche de son frère de David.
17:27Ah oui, oui, oui.
17:28Très proche.
17:29Oui, oui.
17:30Il s'aime beaucoup.
17:32Ils se soutiennent.
17:34Oui, oui.
17:35Oui.
17:36Comme vous, vous êtes proche de Sylvie Vartan.
17:38Ah, moi, j'aime beaucoup Sylvie.
17:40Je la vois un peu moins souvent parce que d'abord, là, en ce moment, elle est aux Etats-Unis.
17:43Oui, mais de toute façon, tout ça, on s'apprécie beaucoup.
17:50Oui, oui, oui.
17:50Laetitia aussi ?
17:52Oui, oui, oui.
17:53Moi, je n'ai pas de...
17:54En fait, Laetitia, c'est un peu moins plus loin, là, un peu plus...
17:57Mais il n'y a pas de malaise du quoi que ce soit.
18:01Et vous vous dites, la petite fille qui avait rêvé d'être danseuse, finalement, elle a bien fait.
18:05Elle a lâché, oui.
18:06Elle a lâché le truc.
18:08Mais avec l'école de danse que j'ai eue quand j'ai commencé tout de suite,
18:13j'ai appris la discipline.
18:14Oui.
18:15Il en faut, hein ?
18:16Ah, oui.
18:16Oui.
18:17Ça ne marche pas autrement.
18:18Oui.
18:19Mais quelle incroyable carrière, Nathalie.
18:21Aucun regret de tout ça.
18:23Ah, ben non, heureusement.
18:24Oui.
18:25Les regrets, c'est la barbe.
18:27Oui.
18:28Et toujours le rôle pour demain.
18:31Toujours comme ça.
18:31Oui, enfin, il y a aussi d'autres choses que j'ai envie de faire.
18:35Mais un beau rôle ou un beau scénario, il n'y a pas de raison de ne pas y aller.
18:43Merci, Nathalie Baye.
18:43Merci à vous.
18:44Merci pour cette satérité.
18:45On est ici au Festival du film francophone d'Angoulême, fondé par Dominique Besnéard.
18:49Ah, oui.
18:49Ah, vous connaissez bien Dominique.
18:51Ah, oui, oui, oui.
18:52Il est là, Dominique.
18:53Non, mais il n'est pas loin.
18:54Il est où, Dominique ?
18:55Il est où, Dominique ?
18:56Bien, bien.
18:58Voilà, Dominique Besnéard.
19:00Assieds-toi, Dominique.
19:01Alors, voilà, Nathalie, c'est quoi comme souvenir ?
19:03Je pense que Nathalie, c'est ma meilleure réussite d'agent.
19:07Je pense parce que j'ai été l'agent de beaucoup d'actrices, d'acteurs.
19:12Et Nathalie, quand je suis devenue son agent, elle était déjà une grande star.
19:16Elle était une star.
19:19Franchement, et moi, elle a commencé chez Serge Rousseau.
19:22Et moi, j'avais le bureau à côté chez Armédia.
19:25Et Serge Rousseau voulait prendre un peu de distance.
19:27Il voulait déjà peut-être faire les 35 heures à l'époque.
19:32Et il a dit, et comme j'ai adoré Nathalie,
19:35mais Nathalie, on était très amis avant que je sois son agent.
19:38Donc, à un moment donné, ben voilà.
19:40Et on a eu une grande histoire professionnelle, voilà.
19:44Et au théâtre, avec Adriana Monti.
19:46Ça a commencé par Adriana Monti.
19:49Et après, c'est parti.
19:50Puis Tony Marshall.
19:52Et puis après, ça a été, surtout, une histoire d'amitié.
19:55C'est des amitié, voilà.
19:56Quelle amitié, mais quel artiste.
19:58Quel artiste, quel artiste.
20:00Quel bonheur de lui dire.
20:01Et donc, voilà, c'est vrai que, quand je dis, c'est une des plus belles réussites.
20:04Parce qu'il y a certains acteurs, on n'a pas de discussion.
20:08Nathalie, elle sait quand il fallait discuter d'un projet.
20:11Ou quand, c'est-à-dire, on était en vacances.
20:13Quand j'allais en vacances chez elle, les plus belles vacances dans la Creuse.
20:18Jamais on parlait de métier.
20:19De temps en temps, je disais, Nathalie, elle me dit,
20:22mais attends, là, t'es là pour te reposer, on en parlera à Paris.
20:25Et c'est le parrain de Laura.
20:27Elle a deux parrains.
20:29Eddie Mitchell et moi.
20:30Bravo, merci.
20:31Dominique Besner, on va venir faire un petit coucou.
20:33Et on dit merci infiniment à Nathalie.
20:35Merci à vous.
20:36Merci.
20:36Merci.
20:36Merci.
20:36Merci.
20:36Merci.
20:37Merci.
20:37Merci.
20:37Merci.
20:38Merci.
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20:39Merci.
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20:40Merci.
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21:00Merci.
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