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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Vendredi 31 octobre 2025, Morandi Live numéro 1741 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:08Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:10A la une, la colère d'un maire ce matin.
00:00:12Le maire de Bouc-Belair, c'est dans le sud de la France.
00:00:15Il est furieux car des individus ont dérobé l'énorme cloche de l'église du village qui date de 1763.
00:00:22Un bien historique qui avait été sauvé par les habitants à la Révolution française.
00:00:26Cette semaine, deux personnes dont un agent municipal ont été arrêtées.
00:00:30Ils ont révélé, écoutez bien, que la cloche avait été détruite pour être fondue.
00:00:35Elle a été revendue au prix du métal, c'est-à-dire pour 1500 euros, alors qu'elle a une valeur historique inestimable pour le patrimoine communal.
00:00:44Nous irons sur place rejoindre ce maire qui est en colère.
00:00:47Je vous emmène également non loin de là, à Marseille, où notre équipe a pu suivre hier midi une opération de police en plein cœur du centre-ville dans le quartier de Belzins.
00:00:55L'objectif était de contrôler les magasins à la fois sur le plan financier, mais aussi sur le plan du respect des règles d'hygiène.
00:01:02Et vous allez voir que les enquêteurs ont eu quelques surprises.
00:01:05Certains magasins ont même été fermés sur le champ.
00:01:09On prend toute la longueur de la rue, les gars.
00:01:11Allez, marche.
00:01:12A la mi-journée, les forces de l'ordre se déploient massivement dans l'hypercentre de Marseille.
00:01:18Le quartier de Belzins est bouclé, le contrôle des commerces peut commencer.
00:01:22J'ai vu un chat, des animaux en zone de restauration, c'est pas conforme.
00:01:27Les poubelles qui sont pas conformes, la haute qui est non fonctionnelle.
00:01:30Juste à côté, dans cet autre snack, des irrégularités majeures sont décelées.
00:01:35Les forces de l'ordre ferment immédiatement l'établissement.
00:01:38Bonjour mesdames, messieurs.
00:01:39Les conditions de conservation, de température qui sont pas bonnes, des denrées qui sont périmées.
00:01:47Là, les conditions de sécurité d'hygiène étaient tellement déplorables qu'il a été décidé de fermer sur place.
00:01:53Les salons de coiffure pour hommes sont aussi particulièrement visés par les autorités.
00:01:57Des commerces fréquemment utilisés par les réseaux de trafic de stupéfiants.
00:02:01Vous acceptez quoi comme moyen de paiement ? Vous avez un TPE ?
00:02:04TPE, oui, mais il n'y a pas beaucoup.
00:02:08Vous prenez les paiements en espèces essentiellement ?
00:02:11Nous avons des nourrices, c'est-à-dire des commerces où on va retrouver des quantités importantes de stupéfiants.
00:02:18Et vous avez également des commerces qui blanchissent l'argent des stupéfiants.
00:02:22Et ceux qui ne respectent pas, ceux-là, il faut les fermer.
00:02:25C'est véritablement impunité zéro.
00:02:26Lors de cette opération, six restaurants ont été fermés par les services de sécurité alimentaire.
00:02:32Deux commerces font l'objet d'une procédure pour travail dissimulé.
00:02:35Et l'URSSAF poursuit ces vérifications, dont trois autres établissements.
00:02:40Quelques jours après le braquage du Louvre, un autre braquage spectaculaire s'est déroulé cette fois à Lyon.
00:02:45Un laboratoire a été attaqué à l'explosif.
00:02:48Cinq individus ont été interpellés grâce au travail de la BRI.
00:02:50Et vous allez voir que cette opération éclair a été filmée.
00:02:54Et les images sont vraiment spectaculaires.
00:02:56En pleine journée, ces témoins assistent stupéfaits au braquage du laboratoire pour Curry.
00:03:02Je fais de gaffe, ils ont des armes.
00:03:04Munis d'une échelle, les braqueurs commencent à escalader le grillage métallique de l'entreprise.
00:03:10A l'aide d'explosifs, ils ont brisé les vitres du bâtiment.
00:03:13C'était vraiment très très puissant.
00:03:15Et puis le laboratoire équipé de murs et de barreaux aux fenêtres, vraiment ça a fait un immense trou.
00:03:22Donc c'était vraiment un cambrilège, comment ça s'appelle, de professionnel.
00:03:27C'est extrêmement choquant.
00:03:28A l'intérieur, plusieurs lingots d'or et des métaux précieux traités par le laboratoire sont dérobés pendant dix minutes par les braqueurs.
00:03:36Les six malfaiteurs prennent la fuite sans savoir que depuis des semaines, ils étaient traqués par la BRI.
00:03:41Ils vont suivre leur vie au quotidien jusqu'à la commission des faits.
00:03:46Là en l'occurrence, ils étaient derrière parce qu'ils étaient derrière eux 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, depuis des semaines.
00:03:54Le travail de la BRI, c'est ça, c'est un travail de très longue haleine.
00:03:57Au terme d'une course poursuite, les six braqueurs sont interpellés et le butin récupéré par les policiers.
00:04:03Cinq employés du laboratoire ont été légèrement blessés par l'explosion.
00:04:07Et justement, l'enquête se poursuit après le cambriolage du musée du Louvre et l'arrestation de sept personnes depuis ce week-end.
00:04:15Cinq sont toujours en garde à vue et deux sont déjà en préventive.
00:04:19La priorité pour les enquêteurs aujourd'hui, c'est de retrouver les bijoux et il faut aller vite, très vite.
00:04:26Pourquoi la rapidité des recherches est-elle déterminante pour retrouver les bijoux volés ?
00:04:31D'abord, en raison du risque que les bijoux de la galerie d'Apollon quittent la France.
00:04:36En pratique, les premières 48 heures sont cruciales.
00:04:40Si les joyaux ne sont pas rapidement retrouvés, les malfaiteurs peuvent les exfiltrer via des routes bien connues des services spécialisés.
00:04:48Notamment la Belgique ou encore les Pays-Bas, qui sont deux pays de filière de recel de bijoux classiques.
00:04:54Avec cette dimension historique, les voleurs pourraient alors s'orienter vers des pays de l'Europe de l'Est, comme l'Albanie ou encore la Bulgarie.
00:05:05Autre scénario possible, la transformation de ces bijoux, avec un travail de démontage et de dessertissage, car en l'état, les pièces sont invendables.
00:05:15Les métaux précieux, eux, pourraient être fondus, rendant les pièces irrécupérables.
00:05:20Si l'affaire est présentée par le parquet de Paris comme un vol commis par un groupe organisé, aucun lien avec un commanditaire n'a pour l'heure été confirmé.
00:05:29Aujourd'hui, on a interpellé la majorité du commando, si je puis dire.
00:05:35Je souhaite et j'espère que les interrogatoires vont permettre de nouvelles pistes.
00:05:40Mais il est à craindre que les bijoux ne soient plus en France déjà, donc il faut élargir effectivement le périmètre des recherches.
00:05:46Il manque déjà une pièce à la galerie d'Apollon.
00:05:48En novembre 1976, l'épée de Charles X a été volée et n'a jamais été retrouvée.
00:05:56Dans l'incualité également, ce collectif d'avocats qui a porté plainte auprès de la Cour de justice de la République contre Gérald Darmanin,
00:06:03lui reprochant son soutien implicite à Nicolas Sarkozy, à qui il a rendu visite en prison.
00:06:08Le ministre de la Justice a en effet rencontré l'ancien président de la République à la prison de la Santé.
00:06:12Les avocats qui accusent Gérald Darmanin de prendre position ont porté plainte après les déclarations du garde des Sceaux.
00:06:18C'était sur France Inter le 20 octobre dernier.
00:06:21J'ai appelé moi-même publiquement et individuellement les magistrats qui ont été menacés par cette décision.
00:06:28J'ai été voir Nicolas Sarkozy.
00:06:29Vous savez quoi ? J'irai le voir d'ailleurs en prison.
00:06:31Comme garde des Sceaux, j'irai m'inquiéter.
00:06:33Vous irez voir Nicolas Sarkozy en prison ?
00:06:34Je m'inquiéterai de ces conditions de sécurité si Nicolas Sarkozy demain...
00:06:38Est-ce que vous irez le voir au parloir pour discuter avec lui comme vous êtes allé dans son bureau ?
00:06:41Le ministre de la Justice peut aller voir n'importe quelle prison et n'importe quel détenu quand il le souhaite.
00:06:46C'est parce qu'il doit garantir le bon fonctionnement du service public comme je le fais.
00:06:49Vous n'y allez pas spécialement pour d'autres ?
00:06:50J'y vais trois fois par semaine.
00:06:52Ce n'est pas pour voir des individus qui sont eux en détention ?
00:06:54Ça m'est arrivé.
00:06:55Et vous savez quoi ? Ce n'est pas anormal.
00:06:58On va revenir sur cette plainte pour vous expliquer ce qui se passe exactement sur cette plainte contre Gérald Darmanin.
00:07:03On y revient dans un instant.
00:07:04La victoire du Rassemblement national hier à l'Assemblée avec l'adoption d'une résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 68.
00:07:12Une résolution votée par le Rassemblement national bien sûr mais également par les députés UDR, LR et Horisme.
00:07:18Le sujet a à nouveau enflammé l'Assemblée nationale.
00:07:22Vous êtes le parti de l'Algérie ! C'est clair ! Le parti d'une dictature qui oppresse son peuple !
00:07:29Nous ne vous laisserons pas faire, nous ne nous laisserons pas intimider.
00:07:32A une voix près, les députés ont voté la résolution du Rassemblement national demandant la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968.
00:07:42Cet accord offre aux Algériens un statut dérogatoire qui facilite leur immigration sur le territoire national.
00:07:48En juillet dernier, 72% des Français étaient pour sa suppression selon un sondage CSA pour CNews.
00:07:54Un récent rapport parlementaire a estimé le surcoût lié à l'application de cet accord entre 1,5 et 2 milliards d'euros par an pour l'Etat.
00:08:02Dénoncer l'accord de 1968 pourrait donc constituer une source d'économie, mais est aussi un moyen de pression en plein conflit diplomatique avec l'Algérie,
00:08:13qui ne souhaite ni reprendre ses ressortissants sous OQTF, ni libérer l'écrivain Boalem Sansal.
00:08:18Je pense que la France aujourd'hui a de nombreux leviers pour faire plier l'Algérie à venir à discuter.
00:08:26Et cette décision de l'Assemblée nationale donnera de la force à la négociation.
00:08:31Ce vote non contraignant n'entraîne aucun changement immédiat,
00:08:34mais pourrait cependant pousser Emmanuel Macron à demander au président algérien, Abdelmadjid Teboun, une renégociation de l'accord.
00:08:42Voilà, il y a un qui visiblement a eu du mal à se remettre de ce vote à l'Assemblée nationale, c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:08:46Il a fait une déclaration solennelle hier soir, où il semblait même au bord des larmes.
00:08:51Mes chers compatriotes, je décide de m'adresser à vous à cet instant,
00:08:56parce que je ressens toute la tristesse que beaucoup d'entre vous ont ressenti en apprenant,
00:09:02que plusieurs parties à l'Assemblée nationale ont décidé de voter une résolution d'une extrême agressivité à l'égard de l'Algérie.
00:09:12Bien sûr, cette résolution ne s'appliquera pas obligatoirement dès maintenant,
00:09:19mais elle envoie un signal extrêmement douloureux.
00:09:24Douloureux pour nous d'abord, Français nés au Maghreb, que ce soit au Maroc, en Algérie ou en Tunisie,
00:09:31et qui avons encore des amis et nous tombent,
00:09:36et qui recevons toute la brutalité d'une manière de s'adresser à des gens que nous aimons, que nous n'acceptons pas.
00:09:45Voilà, et bien sûr, par un mot sur Boilem Sansal dans cette déclaration de Jean-Luc Mélenchon.
00:09:49Comme tous les jours, les tops et les flops d'audience des Prime, c'est avec Mister Audience, Aïa Skivin, va-t'en.
00:09:55Hier soir, la télévision a été quelque peu boudée, c'est France 3 qui est arrivé en tête,
00:09:59mais avec seulement 2 millions, 300 000 téléspectateurs devant son téléfilm meurtre sur les îles du Frioul.
00:10:05TF1 est deuxième en atteignant à peine les 2 millions avec sa série policière Section de Recherche.
00:10:10Sur M6, l'achantille a encore du mal à prendre pour le meilleur pâtissier qui n'est qu'à 1,8 million.
00:10:14Et nouvelle déception pour Élise Lucet sur France 2 avec son magazine envoyé spécial qui est une nouvelle fois faible à seulement 1,3 million.
00:10:22A la cinquième place, on retrouve France 5 qui a plutôt bien résisté avec plus d'un million de téléspectateurs devant son documentaire consacré à Carnac.
00:10:29Du côté de W9, il n'y a que la vérité qui compte, réalise un score correct à 725 000 et subi de près par TMC qui diffusait le film Le Seigneur des Anneaux, Les Deux Tours.
00:10:38Et c'est ses stars qui ferment ce classement grâce à Florence Foresti dont le spectacle Boys, Boys, Boys a plutôt bien marché à 700 000 téléspectateurs.
00:10:47Mister Audience vous dit à lundi.
00:10:49Allez, à lundi, je vous propose de découvrir mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:54André Bercoff, bonjour.
00:10:56Bonjour Jean-Marc.
00:10:56Merci d'être avec nous.
00:10:57On vous retrouve également désormais sur un podcast.
00:11:00Voilà, Bercoff sur le livre chez Toxa et Sud Radio le vendredi.
00:11:04Exactement, très occupé.
00:11:05Éric Goulot, bonjour.
00:11:06Bonjour Jean-Marc.
00:11:06Invité de cette émission à l'occasion de la sortie de votre livre La République, c'est lui.
00:11:11Alors non seulement on va beaucoup en parler, en plus on parlera précisément de votre livre à la fin de l'émission.
00:11:15Merci d'être avec nous.
00:11:16Christine Kelly, bonjour.
00:11:17C'est moi.
00:11:18Journaliste face à l'info sur CNews et sur Europe également, tous les jours, sauf le vendredi pour être ici à 11h.
00:11:24Maître François-Xavier Causant, bonjour.
00:11:26Merci également d'être avec nous.
00:11:27Jean-Christophe Gallien, bonjour.
00:11:29Et Mathias Leboeuf, journaliste et docteur en philosophie.
00:11:33Je l'oublie à chaque fois, docteur en philosophie.
00:11:35Et de gauche, au passage.
00:11:37Allez, pour débuter cette émission, je voulais qu'on s'arrête sur une histoire qui ne fera sans aucun doute absolument pas la une de l'actualité ailleurs,
00:11:45mais qui moi m'a interpellé.
00:11:46C'est ce qui se passe à Bouc-Bel-Air.
00:11:48Bouc-Bel-Air, c'est dans le sud de la France et il y a un maire qui est très en colère à Bouc-Bel-Air,
00:11:51car des individus ont dérobé l'énorme cloche de l'église du village.
00:11:56C'est une cloche qui date de 1763.
00:11:58C'est un bien historique qui avait été sauvé par les habitants à la Révolution française.
00:12:03Et cette semaine, deux personnes ont été interpellées pour avoir volé cette cloche, dont un agent municipal.
00:12:11Et on a appris que cette cloche avait été fondue.
00:12:14C'est-à-dire qu'elle a été cassée, elle a été fondue, elle a été revendue au prix du métal,
00:12:17alors qu'elle a une valeur historique.
00:12:19Et bien évidemment, le maire est furieux.
00:12:21Bonjour M. le maire, Mathieu Piétry, bonjour.
00:12:23Vous êtes maire de Bouc-Bel-Air, dans les Bouches-de-Rhône.
00:12:26Et je l'ai dit, vous êtes furieux de ce qui s'est passé.
00:12:33Alors, on ne vous entend pas, je pense qu'on...
00:12:34C'est un événement.
00:12:35Voilà, pardon, excusez-moi, on ne vous a pas entendu.
00:12:37Oui, bonjour.
00:12:39Oui, oui, j'ai un peu l'air noir sur cet événement qui est dramatique,
00:12:44alors qu'on regarde ce qui se passe à Paris-au-Louvre, à moindre mesure,
00:12:50mais qui, pour nous, Bouc-Bel-Air, ça a du sens.
00:12:53Cette cloche était vraiment un pilier.
00:12:56Il y avait un projet de restauration par des bénévoles Bouc-Bel-Air.
00:13:01Il y avait une histoire autour de cette cloche qui fait qu'on est quand même chahuté
00:13:05de la manière dont ça s'est fait et du fait qu'elle soit fondue.
00:13:09Alors, c'est une cloche qui a une histoire, je l'ai dit, elle date de 1763
00:13:12et elle avait été sauvée à la Révolution française par les habitants,
00:13:15parce qu'ils y tenaient vraiment.
00:13:18Oui, bien sûr.
00:13:18En fait, lors de la Révolution française, l'État demande à toutes les communes
00:13:24de délivrer les cloches, d'envoyer les cloches pour les fondre
00:13:29et en faire des pièces d'artillerie.
00:13:30Les Bouc-Bel-Air se sont mobilisés à l'époque pour sauver leurs cloches.
00:13:35Cette cloche a été réinstallée par la suite dans le village, dans un beffroi.
00:13:40Dans les années 50, ce beffroi a été déconstruit, la cloche a été descendue,
00:13:46a été gardée depuis plus de 70 ans par des employés municipaux
00:13:51et depuis quelques semaines, un projet de restauration, comme je l'ai dit,
00:13:56était en cours avec des bénévoles Bouc-Bel-Air.
00:13:59Ça démontre l'histoire de cette cloche, l'attachement que nous, Bouc-Bel-Air avons,
00:14:04et ça pose vraiment la question du pillage des biens patrimoniaux locaux.
00:14:11Il y a les biens nationaux dont vous avez parlé tout à l'heure,
00:14:14qui sont importants, mais la France est riche de son patrimoine local,
00:14:19de son histoire locale, et on est en train de piller notre histoire locale
00:14:23pour quelques centaines d'euros, ce qui est complètement lamentable.
00:14:26Oui, parce que ça a été fondu, c'est ça, la cloche a été fondue,
00:14:28elle a été revendue, et au poids, ils en ont tiré 1 500 euros.
00:14:33Donc voilà, c'est rien par rapport à la portée historique
00:14:35et par rapport à la portée symbolique de cette cloche.
00:14:37Exactement. Il faut vraiment que chacun prenne conscience de ça.
00:14:44La France est riche d'un patrimoine énorme, d'un patrimoine au niveau des communes.
00:14:48On n'arrivera pas à mettre un gendarme derrière tout le patrimoine.
00:14:53Donc c'est vraiment, je me rappelle vraiment à la responsabilité de chacun,
00:14:55et notamment à l'arbre du fondeur, du professionnel.
00:14:58Le fondeur qui voit arriver une cloche estampillée 1763,
00:15:03et qui à aucun moment ne se pose la question de savoir d'où elle vient,
00:15:07quelle est son histoire.
00:15:08C'est incompréhensible.
00:15:10On ne peut pas laisser passer ça.
00:15:12Vous avez totalement raison,
00:15:14mais j'ai vu qu'il y avait un agent municipal
00:15:16parmi les deux personnes qui ont été interpellées ?
00:15:19Complètement, complètement, a priori.
00:15:21Alors, je suis très respectueux de la présomption d'innocence.
00:15:26Donc une enquête est en cours, le parquet a été saisi.
00:15:30En parallèle, une enquête administrative a été lancée au sein de la mairie,
00:15:36et je serai d'une fermeté absolue au regard des conclusions de ces enquêtes.
00:15:41Donc c'est irremplaçable, je suppose, de toute façon, une telle cloche ?
00:15:46C'est irremplaçable, et ça dénote quand même
00:15:52quelque chose qui dysfonctionne fondamentalement, malheureusement pour nous.
00:15:58Donc on verra, on réfléchit sur les suites à donner,
00:16:04on aura des options.
00:16:05Mais effectivement, vous avez complètement raison,
00:16:08près de deux siècles, plus de deux siècles,
00:16:12balayés pour 1 500 euros.
00:16:14Notre patrimoine, notre mémoire vendue pour 1 500 euros.
00:16:18On en est là.
00:16:18– Et sans parler de ce que ça représente, manque de respect,
00:16:21manque de respect pour un lieu de culte, manque de respect pour l'histoire,
00:16:24et tout ça pour 1 500 euros, ça apparaît complètement dément,
00:16:28et on comprend votre colère, monsieur le maire.
00:16:30Merci beaucoup d'avoir été en direct avec nous.
00:16:31Éric Nolot, c'est aussi le symbole de la société d'aujourd'hui, finalement.
00:16:34On ne respecte rien.
00:16:35Rien, c'est dans une église, c'est le clocher d'une église,
00:16:38c'est quelque chose qui est historique.
00:16:391 763, auquel les habitants tiennent,
00:16:42et vous avez même un agent municipal qui, a priori,
00:16:44sous réserve de confirmation de sa culpabilité,
00:16:46rentre dans ce jeu-là, quoi.
00:16:48– Non, mais ce qu'il faut dire avec force,
00:16:49c'est que cette cloche n'a pas été volée à une municipalité,
00:16:52les bijoux n'ont pas été volés au Louvre,
00:16:54la cloche et les bijoux ont été volés aux Français.
00:16:56C'est notre propriété collective, c'est notre patrimoine,
00:16:59c'est notre mémoire, donc nous sommes tous victimes de ce vol,
00:17:02et moi, je voudrais que la protection du patrimoine,
00:17:04parce que le vol du Louvre, c'est l'arbre qui cache la forêt,
00:17:07il y a des vols dans des musées par dizaines, par centaines,
00:17:11rien n'est plus à l'abri, les églises sont particulièrement visées,
00:17:14je pense que la protection du patrimoine devrait devenir une cause nationale.
00:17:17– Mais vous vous rendez compte, pour voler une cloche comme ça
00:17:18qui fait plusieurs kilos, c'est totalement surréaliste,
00:17:21maître, est-ce que quand on vole un bien qui appartient à l'église,
00:17:24qui est dans un lieu de culte, est-ce qu'on risque plus
00:17:26que quand on vole autre chose, ou il n'y a pas de côté sacré au bien qu'on vole ?
00:17:32– Le vol, dès lors qu'il est commis au préjudice d'un lieu de culte,
00:17:35comme les dégradations d'ailleurs, c'est analysé juridiquement
00:17:38comme une circonstance aggravante.
00:17:39– D'accord.
00:17:39– Alors après, tout est relatif, parce qu'évidemment,
00:17:41je prends l'exemple pour schématiser du vol simple qui est puni de trois années,
00:17:45vous rajoutez la circonstance aggravante du lieu de culte,
00:17:47vous rajoutez deux années, c'est une peine maximale
00:17:50qui peut être prononcée par la juridiction,
00:17:52le sera-t-elle ou pas, sera-t-elle envisagée sous la forme d'un sursis ?
00:17:55– En général, sur un vol, ils sont condamnés à quoi ?
00:17:58– Le problème, c'est que c'est terriblement différent
00:18:02selon les juridictions en France.
00:18:03Moi, j'ai une expérience dans le sud de la France
00:18:05qui est plutôt assez répressive.
00:18:07– Ah d'accord.
00:18:07– Mais il m'arrive évidemment de voyager,
00:18:10d'aller plédié devant d'autres juridictions,
00:18:12et vous vous rendez compte que parfois,
00:18:13on arrive, nous, à s'est remontés,
00:18:15parce que notre expérience ne fait que,
00:18:17et en réalité, on vous dit, non mais détendez-vous,
00:18:19c'est pas très grave.
00:18:20– C'est pas très grave.
00:18:21– André Bercoche, je le disais finalement,
00:18:23ça fera nulle part, cette info,
00:18:24mais voilà, je trouve que c'est assez symbolique
00:18:26de la société d'aujourd'hui.
00:18:27– Je veux dire, c'est n'autant plus symbolique
00:18:29que ces vols, ou en tout cas pas ces vols,
00:18:32ces emprunts et ces exportations
00:18:34se passent de manière très différente.
00:18:35Je vous le dis, ça aussi, personne n'en a parlé,
00:18:37je pense que vous en parlerez.
00:18:39L'un des chefs-d'oeuvre de Gustave Courbet,
00:18:41Le Désespoir, a été acheté par le Qatar.
00:18:44Actuellement, ce tableau est au Qatar.
00:18:47Je raconte ça parce que c'est une histoire exemplaire aussi.
00:18:49Ça appartient à une famille,
00:18:50mais c'était au musée d'Orsay.
00:18:52Bien.
00:18:52Le Qatar a acheté à la famille 50 millions d'euros,
00:18:56le tableau de Courbet.
00:18:58Il est actuellement au Qatar.
00:18:59Il dit, oui, mais il va rentrer,
00:19:00il fera six mois là et six mois là.
00:19:03Sauf que personne ne dit que dans cinq ans,
00:19:05le Qatar dit, attendez, c'est à nous,
00:19:07on n'en a rien à faire.
00:19:07Or, il y a toute une juridiction, je ne veux pas dire,
00:19:10qui fait que les chefs-d'oeuvre du patrimoine français
00:19:13doivent être préemptés.
00:19:14En tout cas, et là,
00:19:16tous les papiers, on n'en parle pas.
00:19:18Il dit, on voudrait voir,
00:19:19le musée d'Orsay a demandé,
00:19:20la conservation du patrimoine a demandé
00:19:22de voir, effectivement,
00:19:23comment ça a été fait, la transaction, etc.
00:19:25Circuler, il n'y a rien à voir.
00:19:27Donc, vous voyez, il y a le Louvre,
00:19:29il y a cette cloche et il y a Gustave Courbet.
00:19:31À différentes manières,
00:19:32les bijoux de famille s'en vont, tranquille.
00:19:35Christine Kelly, comment vous réagissez à cette affaire ?
00:19:37Je l'ai dit, en fait, ce n'est pas énorme,
00:19:39ce n'est pas le Louvre, bien évidemment,
00:19:41mais croyez-moi, en plus, dans le sud de la France,
00:19:43une église, ça a une vraie valeur encore,
00:19:46c'est une vraie valeur symbolique
00:19:47et ça a une force.
00:19:49Quand je le disais,
00:19:50tous les habitants de ce village
00:19:51se sont battus à la Révolution
00:19:52pour garder cette cloche,
00:19:53pour ne pas qu'elle soit fondue,
00:19:54pour faire des armes et des canons,
00:19:56ça veut dire qu'il y a un vrai symbole fort
00:19:58et tout le monde est touché.
00:20:00Le renseignement a sorti une note
00:20:03pour alerter sur le dépeçage de la France,
00:20:06les églises, les musées
00:20:07et montrer à quel point
00:20:09c'est de façon exponentielle aujourd'hui.
00:20:11On est en train de dépecer notre France,
00:20:14on est en train de détricoter notre France.
00:20:17Première destination touristique au monde,
00:20:19pourquoi ?
00:20:19Pour son patrimoine.
00:20:21Paris, première ville visitée au monde,
00:20:22pourquoi ?
00:20:23Pour son patrimoine.
00:20:24Le musée du Louvre,
00:20:25premier musée à visiter au monde,
00:20:26pourquoi ?
00:20:27Pour ce qu'il a.
00:20:28Et lorsque je suis allée à Londres
00:20:29il y a 15 jours,
00:20:30Marc, j'ai été surprise
00:20:32parce que j'ai été voir
00:20:33le fantôme de l'opéra.
00:20:34Une œuvre écrite par un Français
00:20:36qui se joue à l'opéra Garnier.
00:20:39Qui est-ce qui joue cette œuvre ?
00:20:40Londres.
00:20:41Tous les soirs,
00:20:42depuis 40 ans.
00:20:43Pas un opéra
00:20:44n'est joué tous les soirs en France.
00:20:46Pour montrer à quel point,
00:20:47comme les joyaux de la couronne
00:20:48sont protégés à Londres,
00:20:50comme même notre patrimoine
00:20:51est protégé à l'extérieur,
00:20:53alors qu'ici en France
00:20:54on dépèse notre patrimoine,
00:20:56notre culture.
00:20:57Et pour moi ce n'est autre chose
00:20:59que des actes de barbarie.
00:21:01Manque d'éducation,
00:21:02manque de culture,
00:21:03manque d'histoire,
00:21:04c'est exactement ce qui provoque pour moi.
00:21:07Ça, ce sont des petits actes
00:21:08mais qui sont des actes de barbarie.
00:21:10Et vous avez totalement raison.
00:21:11Manque de respect,
00:21:12manque d'éducation,
00:21:13Mathias Leboeuf,
00:21:13ça veut dire qu'aujourd'hui,
00:21:15on le sait,
00:21:15on ne respecte plus tout ça.
00:21:16On est trop négatif ?
00:21:18Je vous sens un peu dubitatif.
00:21:21Non, non,
00:21:21mais les Cassandres
00:21:22qui en permanence
00:21:24pleurent sur la disparition de la France,
00:21:27moi ça me fatigue un peu.
00:21:29Il y a un vrai problème.
00:21:30Vous parlez de Christine Kelly ?
00:21:31Non, non, en général...
00:21:33Si vous parlez pour elle,
00:21:34dites-lui directement.
00:21:35Non, non, non,
00:21:35il n'osera pas.
00:21:37Si, si,
00:21:38je peux tout oser,
00:21:39j'ai peur de rien.
00:21:41Mais qui ne s'adresse pas à moi ?
00:21:42Comment dire ?
00:21:43Vous devriez avoir peur
00:21:44de la disparition de la France.
00:21:46Comment ?
00:21:46Si vous avez peur de rien,
00:21:48vous devriez avoir peur
00:21:48de la disparition de la France.
00:21:49Non, je n'ai pas peur
00:21:50de la disparition de la France.
00:21:51Je pense que la France
00:21:52est bien plus solide
00:21:53que ce que vous voulez dire
00:21:54et que les valeurs
00:21:55et le patrimoine de la France...
00:21:56Alors, il y a un vrai problème
00:21:57de pillage de patrimoine
00:21:58parce que ça,
00:21:59c'est le vrai sujet.
00:22:00C'est à bout de la France,
00:22:03le patrimoine.
00:22:03Oui, oui, bien sûr.
00:22:04Non, mais non seulement,
00:22:05il ne faut pas se voiler
00:22:07la face dessus
00:22:08et je le déplore,
00:22:09bien évidemment.
00:22:09Et moi, il y a une chose
00:22:10qui m'étonne,
00:22:11c'est qu'il n'y a pas que la France
00:22:12qui est confrontée
00:22:13à ce problème-là,
00:22:15mais la France
00:22:15y est confrontée
00:22:16dans une plus grande mesure.
00:22:17Je pense à l'Italie
00:22:18où le patrimoine culturel
00:22:20est extrêmement important.
00:22:21En Italie,
00:22:22il y a le même phénomène,
00:22:23mais de moindre ampleur.
00:22:25Alors, pourquoi en France
00:22:26on a ce problème-là ?
00:22:29Effectivement,
00:22:30ça pose une vraie question.
00:22:33Moi, je crois
00:22:34qu'il faut effectivement
00:22:35durcir les peines
00:22:36parce que pendant très longtemps...
00:22:38Elles sont...
00:22:38Le problème,
00:22:39c'est ce qui est rendu
00:22:40par la justice
00:22:41parce que les peines,
00:22:42elles existent.
00:22:42On vous dit trois ans de prison.
00:22:43Vous croyez qu'ils vont être
00:22:44condamnés à trois ans de prison ?
00:22:46Le problème, c'est l'exécution.
00:22:47Le problème est qu'on ne peut pas
00:22:48sécuriser tous les lieux
00:22:50de façon absolument certaine.
00:22:53Moi, ce qui m'intéresse aussi,
00:22:54c'est ce que vous avez dit au début,
00:22:55les cassandres qui disent
00:22:56la fin de la France et tout.
00:22:57Ça veut dire quoi ?
00:22:58Ça veut dire que c'est exagéré
00:22:59pour vous ?
00:23:00Je pense, oui,
00:23:01que c'est exagéré.
00:23:03C'est une petite musique
00:23:04sur la disparition de la France,
00:23:07le pillage du patrimoine...
00:23:07Ce sont des renseignements
00:23:08qui alertent.
00:23:09Ce sont des renseignements
00:23:10qui alertent.
00:23:11Moi, je ne partage pas
00:23:12votre analyse
00:23:13et je trouve
00:23:14que c'est excessif.
00:23:17Vous voyez,
00:23:17c'est ce qui différencie
00:23:18votre gauche de la mienne.
00:23:20Votre gauche ne veut pas
00:23:21voir la réalité.
00:23:22Votre gauche...
00:23:22Oui, le procès...
00:23:23Mais oui, votre gauche
00:23:24résonne à partir de l'idéologie
00:23:26d'une dimension parallèle.
00:23:27Ce qui se passe dans la réalité
00:23:28ne vous intéresse pas.
00:23:29Vous avez un parti,
00:23:30on va en parler
00:23:31puisque j'ai entendu ça
00:23:32dans le sommaire,
00:23:33vous avez un parti
00:23:34qui s'appelle Éléphi
00:23:35qui est tout entier
00:23:35voué à la destruction...
00:23:36Moi, je ne suis pas éléphiste.
00:23:38C'est quand même un signe.
00:23:39Il y a une question.
00:23:40La disparition de la France,
00:23:41de la langue française
00:23:41qui n'existe plus,
00:23:42c'est une langue commune.
00:23:43C'est pareil.
00:23:43Les Français de souche,
00:23:45c'est un problème.
00:23:45Les traditions...
00:23:47Allez, laissez-moi aller jusqu'au bout.
00:23:48Les traditions françaises
00:23:49d'après M. Mélenchon,
00:23:50c'est quelque chose
00:23:50de très négatif.
00:23:51Vous avez un pays,
00:23:52un parti qui est voué
00:23:53à la destruction d'un pays
00:23:54et vous arrivez en nous disant
00:23:55mais les Cassandres,
00:23:56comment ça ?
00:23:57Mais écoutez,
00:23:57chaque jour,
00:23:58il y a des signes nouveaux.
00:24:00Mais oui,
00:24:01mais revenez sur Terre.
00:24:02Venez dans la réalité.
00:24:03Rejoignez-nous.
00:24:04Le procès en déni de réalité,
00:24:06franchement,
00:24:06vous pouvez faire mieux.
00:24:08Vous pouvez faire mieux.
00:24:09Mais je peux faire pire aussi.
00:24:11Pour l'instant,
00:24:12je suis très calme.
00:24:12On peut toujours faire pire.
00:24:14Le procès en déni de réalité,
00:24:15vous savez,
00:24:16quand j'ai commencé
00:24:17à faire de la philosophie,
00:24:18on m'a dit
00:24:18écoute mon petit gars,
00:24:19tu devrais plutôt
00:24:20t'intéresser à la réalité.
00:24:21Donc il faut arrêter
00:24:22avec ce procès
00:24:22de déni en réalité.
00:24:23Moi,
00:24:24je ne vous ferai pas le procès
00:24:26de ne plus être de gauche
00:24:27ou de vous demander
00:24:27pourquoi vous êtes de gauche.
00:24:28Prenez un ticket dans ce cas-là
00:24:29parce qu'il y a du monde
00:24:30pour faire ce procès.
00:24:31Par contre,
00:24:31en revanche,
00:24:32il y a une chose qui m'étonne,
00:24:33c'est votre abcès
00:24:34de fixation névrotique
00:24:36sur Mélenchon.
00:24:37On en parlera tout à l'heure
00:24:38parce qu'il en parle beaucoup
00:24:39dans son livre
00:24:40et le livre est autour de ça.
00:24:41On en parlera tout à l'heure.
00:24:43Restons sur les cloches.
00:24:45Restons sur les cloches,
00:24:45si vous voulez.
00:24:47Jean-Christophe Gagné.
00:24:48Vous avez sonné le carillon.
00:24:50Moi,
00:24:50je suis de la naturelle
00:24:51très optimiste.
00:24:52On a été très optimiste
00:24:53et c'est vrai
00:24:54que c'est difficile à entendre.
00:24:55Et en même temps,
00:24:56la réalité,
00:24:56c'est non seulement
00:24:57cette malheureuse cloche
00:24:58d'un petit village
00:24:59du sud catalan,
00:25:01mais c'est aussi
00:25:02au-delà du patrimoine
00:25:04touristique,
00:25:06historique,
00:25:06c'est finalement
00:25:07ce qu'on a vu se défaire
00:25:08depuis une vingtaine d'années.
00:25:09Et là,
00:25:10c'est un mouvement
00:25:11qui m'inquiète encore
00:25:12davantage presque
00:25:13parce qu'il est économique,
00:25:14industriel,
00:25:15financier.
00:25:16C'est-à-dire qu'en fait,
00:25:17il y a eu un dépeçage,
00:25:19une vente par appartement,
00:25:20si vous voulez,
00:25:21d'une large partie
00:25:22de l'économie française
00:25:23et ça a été piloté
00:25:24par des hommes
00:25:26et des femmes politiques
00:25:27qui sont pour certains
00:25:27encore au pouvoir aujourd'hui
00:25:28qui l'ont organisée
00:25:30avec une autre administration
00:25:31qui elle-même s'est vendue
00:25:32parce qu'elle était
00:25:33en général
00:25:34à la direction
00:25:34de ses entreprises.
00:25:35Donc,
00:25:35on a une trahison,
00:25:37là pour le coup,
00:25:38j'affirme là-dessus,
00:25:38quasi-systémique
00:25:39qui est renseignée,
00:25:40qui est documentée aujourd'hui
00:25:41et qui, elle,
00:25:42a un coût
00:25:43qui est encore supérieur
00:25:45à celui qui est terrible
00:25:46parce que celui-là,
00:25:46le patrimoine,
00:25:47la cloche,
00:25:47elle ne reviendra pas.
00:25:48Mais beaucoup d'entreprises
00:25:49non plus,
00:25:50beaucoup d'éléments
00:25:51capitalistiques français
00:25:52ne seront plus rattrapés aussi
00:25:54et donc ça,
00:25:54oui,
00:25:55ça engage plutôt
00:25:56dans le sens
00:25:56de quelque chose
00:25:57qui disparaît malheureusement
00:25:58et avec un flux
00:25:59qui n'est très négatif.
00:26:00Allez,
00:26:00dans un instant,
00:26:01on va vous parler
00:26:01de cette plainte
00:26:02qui est déposée
00:26:02contre Gérald Darmanin
00:26:03parce qu'on lui reproche
00:26:05d'avoir expliqué
00:26:06qu'il était ami
00:26:06avec Nicolas Sarkozy
00:26:08et parce qu'on lui reproche
00:26:09également d'être allé voir
00:26:09Nicolas Sarkozy à la prison.
00:26:10Mais tout de suite,
00:26:11le CNews Info,
00:26:11sommeil à la midi.
00:26:15Après le vote
00:26:16à une voix près hier
00:26:17de la proposition
00:26:18de résolution RN
00:26:19dénonçant l'accord
00:26:20franco-algérien de 68,
00:26:22Jordan Bardell a pressé
00:26:24Emmanuel Macron
00:26:24de le rompre
00:26:25alors que le Premier ministre
00:26:26Sébastien Lecornu,
00:26:27lui,
00:26:28s'est déjà prononcé
00:26:29en faveur
00:26:30d'une renégociation
00:26:31de l'accord.
00:26:3213 morts,
00:26:33des milliers d'évacuations
00:26:34et des millions
00:26:35de dollars de dégâts.
00:26:36Vous découvrez
00:26:37les images impressionnantes
00:26:38des inondations au Vietnam.
00:26:40Le pays est à nouveau
00:26:41victime de fortes précipitations
00:26:43dans la gravité
00:26:44renforcée par le changement climatique
00:26:46et des choix inadéquats
00:26:47en matière d'infrastructure
00:26:49selon les experts.
00:26:51Et puis,
00:26:51le prodige français du basket
00:26:52Victor Wembanyama
00:26:54a emmené hier
00:26:55les San Antonio Spurs
00:26:56vers un cinquième succès
00:26:58en autant de rencontres
00:27:00face au Miami Heat
00:27:01107 à 101.
00:27:03Cinquième victoire
00:27:03qui acte donc
00:27:04le meilleur début de saison
00:27:05de l'histoire de l'équipe.
00:27:08Merci beaucoup,
00:27:09Sovayer.
00:27:09On vous retrouve tout à l'heure
00:27:10en 13h30
00:27:11pour un nouveau point
00:27:12et un nouveau CNews Info.
00:27:13On va vous parler donc
00:27:14de cette information
00:27:14qu'on a apprise ce matin
00:27:15de ce collectif d'avocats
00:27:16qui a décidé
00:27:17de déposer plainte
00:27:18à la Cour de justice
00:27:19de la République
00:27:20contre Gérald Darmanin.
00:27:21Il lui reproche son soutien
00:27:23implicite
00:27:24à Nicolas Sarkozy
00:27:25à qui il a rendu
00:27:26visite en prison.
00:27:28Le ministre de la Justice,
00:27:29vous le savez,
00:27:29a rencontré
00:27:29l'ancien président de la République
00:27:31à la prison de la Santé.
00:27:32Ça s'est fait mercredi.
00:27:33Les avocats
00:27:34qui accusent Gérald Darmanin
00:27:35lui disent
00:27:36qu'il a pris position
00:27:37en faveur
00:27:38de Nicolas Sarkozy.
00:27:39Ils ont porté plainte
00:27:40après des déclarations
00:27:42du garde des Sceaux.
00:27:42C'était des déclarations
00:27:43qui avaient eu lieu
00:27:44sur France Inter.
00:27:46Je vous propose
00:27:46de réécouter
00:27:47ce qu'avait dit
00:27:48Gérald Darmanin
00:27:49et ensuite,
00:27:49on va essayer de comprendre
00:27:50sur quoi repose cette plainte.
00:27:52J'ai appelé moi-même
00:27:53publiquement
00:27:54et individuellement
00:27:55les magistrats
00:27:56qui ont été menacés
00:27:56par cette décision.
00:27:58J'ai été voir Nicolas Sarkozy.
00:27:59Vous savez quoi ?
00:28:00J'irai le voir d'ailleurs
00:28:00en prison.
00:28:01Comme garde des Sceaux,
00:28:02j'irai m'inquiéter.
00:28:03Vous irez voir Nicolas Sarkozy
00:28:04en plus ?
00:28:05Je m'inquiéterai
00:28:06de ses conditions
00:28:06de sécurité
00:28:07si Nicolas Sarkozy
00:28:08demain...
00:28:08Est-ce que vous irez
00:28:09le voir au parloir
00:28:09pour discuter avec lui
00:28:10comme vous êtes allé
00:28:11dans son bureau ?
00:28:11Le ministre de la Justice
00:28:12peut aller voir
00:28:14n'importe quelle prison
00:28:14et n'importe quel détenu
00:28:15quand il le souhaite
00:28:16parce qu'il doit garantir
00:28:17le bon fonctionnement
00:28:18du service public
00:28:18comme je le fais.
00:28:19Vous n'y allez pas spécialement
00:28:20pour d'autres ?
00:28:20J'y vais trois fois par semaine.
00:28:22Mais pas pour voir
00:28:23des individus
00:28:23qui sont en détention ?
00:28:25Ça m'est arrivé.
00:28:26Et vous savez quoi ?
00:28:27Ce n'est pas anormal.
00:28:29Alors, on va essayer
00:28:29de comprendre cette plainte
00:28:30Maître Causant avec vous.
00:28:31Tout d'abord,
00:28:31c'est une plainte
00:28:32qui est déposée
00:28:32devant la Cour de Justice
00:28:33de la République.
00:28:34C'est quoi cette Cour ?
00:28:36Alors, c'est une juridiction
00:28:37un peu d'exception
00:28:38qui est prévue
00:28:39pour juger
00:28:40les membres du gouvernement
00:28:41susceptibles
00:28:46d'avoir commis
00:28:46un crime ou un délit
00:28:47dans l'exercice
00:28:48de leur fonction.
00:28:50Donc a priori,
00:28:50c'est pour des choses
00:28:50très graves quand même.
00:28:52Délit ou crime,
00:28:53on a exclu les contraventions
00:28:54heureusement.
00:28:56Mais c'est une juridiction
00:28:58qui est très controversée.
00:29:00Plusieurs fois,
00:29:01on a entendu
00:29:01l'hypothèse
00:29:02selon laquelle
00:29:02elle pourrait être
00:29:03définitivement fermée
00:29:06parce qu'elle est sujette
00:29:09à beaucoup de discussions.
00:29:12Aujourd'hui, en réalité,
00:29:13on a une procédure
00:29:13très particulière
00:29:14devant la Cour de Justice
00:29:15de la République
00:29:15puisqu'on a une première commission
00:29:17qui va juger du sérieux
00:29:18pour simplifier
00:29:19et de la recevabilité
00:29:21de la plainte
00:29:22qui a été déposée.
00:29:23C'est la commission
00:29:25des requêtes
00:29:25qui ensuite,
00:29:27si à l'estime
00:29:27pertinente,
00:29:29va avoir la possibilité
00:29:30de saisir
00:29:30le procureur général
00:29:32après la Cour de Cassation
00:29:33qui lui pourra décider
00:29:35en fonction de l'avis
00:29:36de la commission
00:29:37de solliciter
00:29:39le bénéfice
00:29:40d'une instruction.
00:29:41On bascule alors
00:29:42à la commission
00:29:44d'instruction
00:29:44de la Cour de Justice
00:29:45de la République
00:29:46et puis in fine
00:29:47possiblement
00:29:48devant une juridiction.
00:29:49Mais ça vous paraît
00:29:51sérieux cette plainte
00:29:52d'estimer
00:29:52qu'en fait
00:29:53il a pris position
00:29:55finalement
00:29:55en faveur
00:29:56de Nicolas Sarkozy ?
00:29:58Alors,
00:29:59je vais essayer
00:29:59d'être élégant,
00:30:00c'est très original.
00:30:01Non,
00:30:01ne le soyez pas.
00:30:01C'est très très original
00:30:02parce qu'objectivement,
00:30:04moi j'essaie
00:30:04d'être impartial
00:30:05et de faire
00:30:06quelques recherches
00:30:07et de me documenter.
00:30:08Aujourd'hui,
00:30:08quel est le problème ?
00:30:09Nicolas Sarkozy
00:30:10a été condamné
00:30:11par la juridiction
00:30:12de première instance.
00:30:13Il a interjeté appel.
00:30:14Il est présumé innocent.
00:30:15C'est quand même
00:30:16une notion
00:30:17qui est essentielle
00:30:18et qu'on a tendance
00:30:19un peu sinon
00:30:20à oublier
00:30:21au moins à écarter.
00:30:22Il est présumé innocent
00:30:23parce qu'il a été frappé
00:30:26par un mandat de dépôt
00:30:27à effet différé
00:30:28et l'exécution provisoire.
00:30:30Il a été dans l'intervalle
00:30:31placé en détention.
00:30:33Je pense qu'on peut
00:30:34raisonnablement considérer
00:30:35que Nicolas Sarkozy
00:30:37n'est pas un détenu
00:30:39en plus d'être présumé innocent
00:30:40n'est pas un détenu
00:30:41comme tous les autres.
00:30:42Et de toute façon,
00:30:43il suffit de regarder
00:30:45l'accueil
00:30:45qui lui a été réservé
00:30:47à la prison de la santé
00:30:49avec les vidéos
00:30:50qui ont été diffusées
00:30:50sur les soirées,
00:30:51etc.
00:30:52Pour comprendre
00:30:53qu'en réalité,
00:30:54ce n'est pas ce qui arrive
00:30:55à tous les détenus.
00:30:56Demain,
00:30:57un détenu lambda.
00:30:59Mais donc,
00:30:59ça veut dire
00:30:59que vous n'avez pas
00:31:00le sentiment
00:31:00que Gérald Darmanin
00:31:01sort de mon rôle ?
00:31:03Gérald Darmanin
00:31:04a sous son autorité
00:31:05aussi l'administration pénitentiaire.
00:31:07Et donc,
00:31:08un des corollaires,
00:31:09la sécurité
00:31:10de tous les détenus
00:31:11qu'il aille
00:31:12en détention,
00:31:13qu'il aille voir
00:31:14tel ou tel détenu
00:31:15et précisément
00:31:16ce détenu
00:31:17qui, je le rappelle
00:31:17et je le dis
00:31:18et je l'assume,
00:31:19n'est pas un détenu
00:31:19comme les autres,
00:31:21pour preuve,
00:31:21il a deux officiers
00:31:22de sécurité
00:31:22à ses côtés
00:31:23et ce n'est quand même
00:31:24pas résiduel,
00:31:24ce n'est pas pour rien.
00:31:26Moi, personnellement,
00:31:27je ne vois pas,
00:31:27juste pour terminer
00:31:28parce que c'est important,
00:31:30il a sous son autorité,
00:31:31M. Darmanin,
00:31:32les magistrats du parquet,
00:31:33les procureurs,
00:31:34pour faire simple,
00:31:35qui prennent des réquisitions
00:31:36suivies ou pas.
00:31:37le tribunal peut relaxer,
00:31:40peut prononcer
00:31:40une peine inférieure,
00:31:42supérieure,
00:31:42et je crois,
00:31:43pour boucler la discussion,
00:31:45que dans le cas
00:31:47de l'affaire Sarkozy,
00:31:48on a la démonstration
00:31:49parfaite
00:31:49que le tribunal
00:31:50a prononcé
00:31:50le mandat de dépôt
00:31:52à effet différé
00:31:52avec exécution provisoire,
00:31:54alors même
00:31:55que ça n'avait pas
00:31:56été requis,
00:31:57ce qui est la preuve parfaite
00:31:58que les juges
00:31:59sont restés indépendants.
00:32:00Éric Nolo,
00:32:01est-ce que ça vous choque
00:32:01ces avocats
00:32:02qui portent plainte
00:32:03auprès de la Cour
00:32:04de justice de la République ?
00:32:05D'abord,
00:32:06ce qui ne me choque pas,
00:32:06c'est la visite
00:32:07de Gérald Darmanin,
00:32:08c'est non seulement son droit,
00:32:09mais son devoir
00:32:10en tant que garde des Sceaux.
00:32:11Ensuite,
00:32:12personne ne peut nier
00:32:13que le cas de Nicolas Sarkozy
00:32:15pose des problèmes
00:32:15de sécurité
00:32:16tout à fait particuliers.
00:32:17C'est la première fois
00:32:18dans l'histoire de France
00:32:19et peut-être dans l'histoire du monde
00:32:20qu'un détenu purge sa peine
00:32:21avec deux officiers de sécurité
00:32:22armés
00:32:22dans la cellule voisine.
00:32:24En revanche,
00:32:25ce qui me choque,
00:32:25c'est en effet ces avocats
00:32:26qui font de la politique,
00:32:28puis ce qui me choque encore plus,
00:32:29c'est la tentative
00:32:30de visite
00:32:31de deux députés LFI
00:32:32qui ont voulu rendre visite
00:32:33à Sarkozy
00:32:33comment on va visiter
00:32:34des animaux aux eaux.
00:32:35J'ai trouvé ça
00:32:36totalement indigne.
00:32:37Là aussi,
00:32:38c'est une provocation politique.
00:32:39Donc, d'un côté,
00:32:40il y a deux provocations politiques,
00:32:41celle des avocats,
00:32:42celle des députés de LFI.
00:32:43De l'autre côté,
00:32:44il y a un garde des Sceaux
00:32:44qui est dans son rôle.
00:32:46Ben voilà,
00:32:46respectons ses prérogatives.
00:32:49En effet,
00:32:50il a le droit
00:32:50et il a même le devoir
00:32:51de le faire.
00:32:52Moi, ça ne me choque
00:32:53en aucune façon.
00:32:53Et je précise
00:32:54que les députés LFI
00:32:55se sont fait retoquer
00:32:55par l'administration pénitentiaire
00:32:57mais aussi par la justice
00:32:58puisqu'ils avaient déposé plainte.
00:33:00Tout en prétendant
00:33:00qu'ils n'avaient pas essayé.
00:33:02Exactement.
00:33:02Alors que l'administration pénitentiaire
00:33:03a dit le contraire
00:33:04dans les témoignages
00:33:05qui ont été faits.
00:33:06Alors, Mathias Lebesch,
00:33:06vous vous voyez râler encore ?
00:33:07Ah non, je ne râle pas,
00:33:08je souris,
00:33:09moi je m'amuse.
00:33:09Moi, vous entendre dire
00:33:11que vous trouvez normal
00:33:12qu'un ministre de la justice
00:33:13aille s'assurer
00:33:15de la sécurité
00:33:16d'un détenu
00:33:17un peu particulier.
00:33:18Aille rendre
00:33:18une visite de courtoisie
00:33:20à un recul.
00:33:21S'assurer de la sécurité
00:33:22d'un détenu
00:33:23très particulier
00:33:23qui est un ancien président
00:33:25de la République.
00:33:25Moi, je ne le lis pas
00:33:27comme ça.
00:33:28Essayez de voir la réalité.
00:33:30Ah oui.
00:33:31Non, mais on n'est pas
00:33:32dans une fiction.
00:33:34On n'est pas dans une fiction.
00:33:35Je suis dans un monde
00:33:35de bisous.
00:33:36Décidément.
00:33:37Qu'un ministre de la justice
00:33:39aille rendre
00:33:39une visite de courtoisie
00:33:41à un repris de justice,
00:33:42moi, effectivement,
00:33:43ça me choque.
00:33:44Non, mais...
00:33:45Il n'est pas condamné.
00:33:47Il est repris de justice,
00:33:48mais il est présumé innocent,
00:33:49excusez-moi.
00:33:49Il est incarcéré.
00:33:50Il est présumé innocent.
00:33:51Pardonnez-moi.
00:33:52Oui, mais attendez.
00:33:53Là, il est présumé innocent.
00:33:53Quelqu'un qui est incarcéré
00:33:54est coupable.
00:33:55Très intéressant.
00:33:56C'est très intéressant.
00:33:57Juste une chose.
00:33:58C'est dangereux.
00:33:59Attendez, je crois que...
00:34:00Ça touche en même temps.
00:34:01Très bien.
00:34:02Moi, ça me choque
00:34:02et ça me paraît, pour le coup,
00:34:04être une faute politique.
00:34:05Mais bon, voilà.
00:34:07Chacun va midi à sa porte.
00:34:08Donc, vous avez dit...
00:34:08Excusez-moi,
00:34:09vous avez dit deux conneries.
00:34:10Vous avez dit que c'est
00:34:10un repris de justice.
00:34:11Ce n'est pas un repris de justice
00:34:11parce qu'il est présumé innocent.
00:34:13Et deuxièmement,
00:34:14dans cette affaire,
00:34:16il est présumé innocent.
00:34:17Dans cette affaire.
00:34:17Oui, dans cette affaire.
00:34:18Il est repris de justice
00:34:18dans la mesure où
00:34:19il a été multicondamné.
00:34:20Oui, mais alors ça,
00:34:21vous venez de le rajouter.
00:34:21C'est pas ce que vous disiez.
00:34:22Il a été condamné
00:34:23par deux fois définitivement
00:34:26sur d'autres affaires.
00:34:26C'est pas ce que vous disiez.
00:34:27Et deuxièmement,
00:34:29si Gérard Darmanin
00:34:30est allé le voir,
00:34:30c'est pour s'assurer
00:34:31de sa sécurité,
00:34:32comme l'expliquait Éric Nolot.
00:34:33Ça ne vous plaît peut-être pas.
00:34:35Ça ne vous plaît pas.
00:34:35C'est la réalité.
00:34:36Non, la réalité.
00:34:37C'est pas la réalité.
00:34:37La réalité.
00:34:38Oui, on peut quand même...
00:34:39Vous ne l'avez pas parlé.
00:34:40Il n'y a que vous qui parlez.
00:34:42Bon, sans aller...
00:34:43Vous êtes en plus de justice.
00:34:44Ne vous en dépose.
00:34:44D'accord.
00:34:46Laissons les étiquettes
00:34:46sans aller jusqu'à défendre
00:34:48Mathias Leboeuf
00:34:49qui est effectivement là.
00:34:50Moi, je voudrais dire
00:34:51quelque chose quand même.
00:34:52Gérard Darmanin
00:34:53peut parfaitement s'assurer
00:34:54de la sécurité
00:34:55de Nicolas Sarkozy
00:34:56sans aller à la prison.
00:34:58Non, non, mais attendez.
00:34:59Et moi, je vais vous dire
00:34:59si, si, si, si.
00:35:00On ne peut pas se raconter
00:35:01des histoires.
00:35:02Gérard Darmanin
00:35:06elle est là-bas.
00:35:06Pourquoi je dis ça ?
00:35:07Parce qu'à ce moment-là,
00:35:08ça affaiblit complètement
00:35:09l'histoire.
00:35:10Et je suis d'accord
00:35:11effectivement que Obono
00:35:12et l'autre député à la fille
00:35:14y allaient pour faire leur show.
00:35:16OK.
00:35:17Sauf que ça affaiblit complètement
00:35:19que dire Gérard Darmanin
00:35:20peut aller voir Nicolas Sarkozy
00:35:21mais pas les députés.
00:35:23C'est une connerie.
00:35:24Mais non, Gérard Darmanin
00:35:25a une raison pour aller le voir.
00:35:27Quelle raison ?
00:35:28Mais attendez.
00:35:29Comme la dirige.
00:35:29Non, non, Jean-Marc.
00:35:30Jean-Marc.
00:35:31Jean-Marc.
00:35:32Il faut arrêter.
00:35:33Mais attendez.
00:35:33Les gardes armées sont là.
00:35:34et Gérard Darmanin
00:35:35n'a pas besoin d'aller
00:35:36à la prison
00:35:37pour s'assurer
00:35:38de la vérité.
00:35:39Gérard Darmanin
00:35:39qui a déclaré tout ça.
00:35:41Éric Nolot.
00:35:41Éric Nolot.
00:35:42Il s'assure que la porte
00:35:43est fermée tous les soirs.
00:35:44Il n'a pas de raison.
00:35:46Pourquoi j'ai rendu
00:35:47de nombreuses visites en prison ?
00:35:49Vous ne pouvez rendre visite
00:35:50à un détenu
00:35:50qu'avec son accord.
00:35:51Ce que vous dites est faux.
00:35:52Comment ?
00:35:52Si Nicolas Sarkozy
00:35:54décide de recevoir
00:35:54Gérard Darmanin,
00:35:55c'est son droit
00:35:55s'il ne veut pas recevoir
00:35:56les deux députés.
00:35:57Mais ça n'a rien à voir.
00:35:58Mais non, il est reçu
00:35:59parmi les...
00:36:00Non.
00:36:00Je dis que Gérard Darmanin
00:36:01n'a pas besoin...
00:36:02Je n'ai pas parlé
00:36:03de l'accord de Nicolas Sarkozy.
00:36:04Gérard Darmanin
00:36:05n'a pas besoin
00:36:05d'aller vérifier
00:36:07ce que fait Nicolas Sarkozy.
00:36:09C'est...
00:36:09Pardon.
00:36:09C'est de l'excès de zèle.
00:36:11Il n'a pas besoin de ça.
00:36:12Gérard Darmanin,
00:36:12ministre de l'Intérieur,
00:36:14il sait ce qu'il faut faire.
00:36:15Alors, arrêtons de dire
00:36:16qu'il y a d'un côté
00:36:17l'archange blanc.
00:36:19Moi, j'ai défendu Nicolas Sarkozy.
00:36:20J'ai fait un bouquin
00:36:21qui s'appelle
00:36:21la chasse sous Sarko
00:36:22en 2011,
00:36:23au moment où tout le monde
00:36:24traite tout le monde.
00:36:25Après, n'en faites pas
00:36:26l'archange des vertus totales.
00:36:28Chacun se fait.
00:36:30Jean-Christophe.
00:36:31Cette affaire est en norme,
00:36:32vous l'avez dit,
00:36:33elle est encore une fois unique
00:36:35dans notre histoire
00:36:35politique et constitutionnelle
00:36:37et elle est un objet politique.
00:36:39C'est un objet avant tout politique.
00:36:41Peut-être trop tard
00:36:42pour Nicolas Sarkozy
00:36:43qui aurait peut-être d'ailleurs
00:36:43dû politiser davantage
00:36:45son procès
00:36:45avec Brice Hortefeux
00:36:47et Claude Guéant.
00:36:48Certainement.
00:36:49Aujourd'hui,
00:36:50ils sont pris au piège
00:36:51de cette espèce de bulle politique
00:36:52qu'ils ont voulu eux aussi créer
00:36:53et forcément,
00:36:55tout le monde y va
00:36:55parce que vous êtes
00:36:56un adversaire.
00:36:57Vous allez essayer
00:36:57de vous baigner dans cette bulle
00:36:58et participer à l'audience politique
00:37:00que vous pouvez en récupérer
00:37:01au Bono et autres consœurs
00:37:02et les filles.
00:37:03Mais ne soyons pas dupes,
00:37:05Gérald Darmanin
00:37:05qui peut le faire en effet
00:37:06et qui peut-être
00:37:07pour certains
00:37:08doit le faire
00:37:09parce que,
00:37:10encore une fois,
00:37:10le prisonnier,
00:37:12pas coupable,
00:37:13mais le prisonnier emprisonné
00:37:15est un être différent des autres
00:37:17et ça,
00:37:17on doit le reconnaître.
00:37:18Ce n'est pas parce qu'il est
00:37:18Nicolas Sarkozy.
00:37:19c'est parce qu'il est ancien
00:37:20président de la République.
00:37:22Multicondamné au parallèle,
00:37:23d'accord ?
00:37:24Mais il est ancien
00:37:25président de la République
00:37:26dans un contexte
00:37:26où il a été menacé
00:37:27et ça a été documenté,
00:37:29menacé physiquement,
00:37:30on en veut à sa santé.
00:37:32Maintenant,
00:37:32Gérald Darmanin,
00:37:33soyons clairs,
00:37:33il fait aussi de la politique
00:37:34et c'est normal
00:37:35et ce n'est pas un gros mot
00:37:36de faire de la politique.
00:37:37Il va avoir son ami aussi.
00:37:37Il va avoir son ami
00:37:39et il parle aussi
00:37:39à des gens
00:37:40qui se sont sentis
00:37:42blessés
00:37:43par ce qui s'est passé
00:37:44et quelque part,
00:37:45c'est pas mal aussi.
00:37:46Excusez-moi,
00:37:47la petite évitée
00:37:47en politique,
00:37:48c'est pas mal aussi.
00:37:49On peut en citer
00:37:50quelques-uns.
00:37:51Christine Kelly.
00:37:52Deux choses.
00:37:53Lorsque Gérald Darmanin
00:37:55va voir Nicolas Sarkozy,
00:37:57je trouve qu'il a le droit
00:37:58de le faire.
00:37:58Mais personne ne dit le contraire.
00:38:00Je peux parler ou pas ?
00:38:00Oui.
00:38:01Vous me parlez très bien
00:38:02ma chère Christine.
00:38:03Ok mon chéri,
00:38:03merci beaucoup.
00:38:05Il a le droit de le faire.
00:38:06J'entends bien
00:38:07ce que vous dites
00:38:07André Bercoff.
00:38:09J'entends bien
00:38:09ce que vous dites.
00:38:10Mais il a le droit
00:38:10de le faire.
00:38:11Il veut le faire.
00:38:12Il le fait point barre.
00:38:13Voilà.
00:38:14Deuxièmement,
00:38:14lorsque je vois
00:38:15que les avocats
00:38:15portent plainte
00:38:16parce que Gérald Darmanin
00:38:17va voir Nicolas Sarkozy,
00:38:19j'ai juste envie de dire
00:38:20à ces avocats-là,
00:38:22avec l'engorgement
00:38:23des tribunaux,
00:38:24est-ce qu'il n'y a pas
00:38:24autre chose à faire ?
00:38:26Avec beaucoup
00:38:26de personnalités,
00:38:28de petits Français
00:38:29comme vous et moi
00:38:30qui ont peut-être
00:38:31des problèmes de squat,
00:38:32qui ont des problèmes
00:38:33de voisinage,
00:38:34qui ont des problèmes
00:38:34au quotidien à régler,
00:38:36qui attendent un an,
00:38:37deux ans,
00:38:37trois ans,
00:38:38quatre ans
00:38:38des procédures aux tribunaux.
00:38:40Est-ce qu'ils n'ont pas honte
00:38:41d'aller engorger
00:38:42les tribunaux pour ça ?
00:38:43Mais ils s'en font
00:38:43du fond de la politique.
00:38:45C'est un tribunal
00:38:45un peu pas.
00:38:46C'est un bon gars-là.
00:38:48Ça n'a rien à voir.
00:38:49C'est un bon gars-là.
00:38:50Je suis désolée.
00:38:51Un peu de responsabilité.
00:38:52Et qu'on laisse
00:38:53Gérald Darmanin
00:38:54aller regarder
00:38:54et voir Nicolas Sarkozy
00:38:56en prison.
00:38:56Et occupez-vous aussi
00:38:57des Français au quotidien.
00:38:59Moi, c'est mon leitmotiv
00:39:00et c'est ma ligne éditoriale
00:39:01qu'on s'occupe.
00:39:02C'est vrai.
00:39:02Je voudrais dire...
00:39:03Moi, ça me fait hurler de lire.
00:39:06Il va le voir en ami.
00:39:08Juste qu'il n'est pas ministre.
00:39:10Il n'y a pas de fonction symbolique.
00:39:11C'est aussi un ami.
00:39:12Il va le voir
00:39:13pour s'assurer de sa sécurité.
00:39:14C'est aussi un ami.
00:39:15Ne l'oublions pas.
00:39:16Que n'aurait-on pas dit
00:39:17si un ministre de la justice
00:39:20de gauche
00:39:21avait été voir Bernard Tapie
00:39:22quand il a été incarcéré ?
00:39:24Enfin, à un moment donné,
00:39:25il faut remettre les pieds
00:39:27sur terre pour le coup
00:39:27parce que là,
00:39:28vous planez complètement.
00:39:29Si Patinter avait été voir
00:39:31ou n'importe quel autre
00:39:31ministre de la justice de gauche
00:39:33avait été voir
00:39:33Bernard Tapie
00:39:34quand il a été incarcéré,
00:39:35mais comment...
00:39:37C'est que son droit ?
00:39:37Non, mais OK.
00:39:38En termes de droit,
00:39:38bien sûr.
00:39:39Son droit, son devoir.
00:39:40J'entends pas.
00:39:40Non, c'est pas son devoir.
00:39:42Pardon.
00:39:42Non, non.
00:39:43Il n'était pas président de la République.
00:39:45Non, mais OK.
00:39:46Il n'y a rien à voir.
00:39:48La valeur symbolique
00:39:50de ce soutien
00:39:52est quand même...
00:39:54Ce n'est pas un soutien.
00:39:55Allez s'assurer de sa sécurité,
00:39:56c'est un soutien.
00:39:56Le monde entier nous regarde.
00:40:01C'est impressionnant.
00:40:01Non, attendez, attendez.
00:40:02Le président de la République
00:40:05est en plus de ça,
00:40:07il est présumé innocent.
00:40:08Christine Kelly,
00:40:09on peut parler ?
00:40:10Oui, bien sûr.
00:40:10Non, non, juste une chose.
00:40:13Vous dites...
00:40:13Je suis la seule fille ici
00:40:14où il y a la testostérone,
00:40:15ça va.
00:40:16Vous parlez de l'engorgement
00:40:17des prisons, etc.
00:40:18Alors vraiment, votre truc...
00:40:19Ah, les avocats
00:40:20n'ont pas autre chose à faire
00:40:21que ces petits Français.
00:40:22Merdite-moi,
00:40:23Gérald Darmanin
00:40:23n'a pas autre chose à faire.
00:40:25Gérald Darmanin
00:40:25n'a pas autre chose à faire
00:40:27avec la sécurité, etc.
00:40:28Parfois par semaine des prisons,
00:40:29il a expliqué dans l'extrême...
00:40:30Non, mais je veux dire...
00:40:31Je veux dire, je reviens à un truc...
00:40:33Il peut aller à la santé ?
00:40:35Il peut aller où il veut.
00:40:36Je peux aller où il veut.
00:40:37Je dis simplement,
00:40:38vous ne pouvez pas dire autrement
00:40:39que Gérald Darmanin
00:40:40n'était pas...
00:40:41Pour s'assurer de la sécurité,
00:40:43c'est qu'on a un narcosiste,
00:40:44qui est son droit le plus strict,
00:40:45et c'est très bien,
00:40:46n'était pas obligé.
00:40:47Parce que pourquoi ?
00:40:48Je reviens à ça.
00:40:49Parce que les députés,
00:40:50LFI et compagnie,
00:40:51peuvent dire pourquoi lui y va
00:40:52et pas moi ?
00:40:53Mais parce que lui,
00:40:53il est ministre de la Justice.
00:40:54Ah, exactement.
00:40:56Et les députés,
00:40:56ils n'ont pas le droit.
00:40:57Mais parce que les députés,
00:40:58vous l'avez dit,
00:40:58ils vont au haut.
00:40:59Excusez-moi,
00:41:00les députés,
00:41:00ils vont au haut.
00:41:01Oui, oui.
00:41:01Ils vont pour humilier
00:41:03encore plus Nicolas Sarkozy.
00:41:04Parce qu'ils n'ont pas de limite.
00:41:05Je suis d'accord.
00:41:06Ils n'ont pas de limite.
00:41:07Mais c'est pour ça
00:41:07que ce n'était pas la peine
00:41:08de jouer les deux...
00:41:10Voilà.
00:41:10Et là, je sais.
00:41:10Éric Nolot.
00:41:11Éric Nolot.
00:41:13Vous n'appelez pas Éric Nolot ?
00:41:14Éric Nolot.
00:41:15Non, non, vraiment,
00:41:15il y a une grande différence.
00:41:16On ne risque pas de nous confondre.
00:41:17On est d'accord là-dessus.
00:41:19On pousse des grands cris
00:41:20d'indignation
00:41:21parce qu'un ministre,
00:41:22un garde des Sceaux
00:41:23fait son devoir.
00:41:24Mais il n'y a jamais
00:41:24aucun problème
00:41:25quand les mêmes
00:41:26qui protestent,
00:41:27parlent encore de LFI
00:41:28et d'extrême-gauche
00:41:28en général,
00:41:29vont rendre visite
00:41:30dix fois à Georges-Ibrahim Abdallah,
00:41:32condamnés pour des crimes.
00:41:33Alors là,
00:41:33on est dans une autre dimension.
00:41:35Quand Mme Ercivia Soudé
00:41:36se précipite au commissariat
00:41:38pour soutenir un type
00:41:39qui appelle à l'entifada
00:41:40dans Paris.
00:41:41Là, il n'y a jamais
00:41:42aucun problème.
00:41:42Excusez-moi,
00:41:43tout ça est politique.
00:41:44Darmanin fait de la politique,
00:41:45ça tombe bien,
00:41:46c'est un homme politique.
00:41:47Simplement,
00:41:47il est dans son droit
00:41:48et c'est même son devoir.
00:41:50Restons-en là,
00:41:51cette polémique
00:41:51est absolument artificielle.
00:41:52Maître Cousan.
00:41:53Juste très très rapidement,
00:41:54j'ai cru lire
00:41:55et je pense que c'est vérifié
00:41:56que lorsque M. Darmanin
00:41:58va voir Nicolas Sarkozy
00:41:59à la santé,
00:42:00il y va dans un cadre particulier.
00:42:02Il est d'ailleurs
00:42:02en permanence
00:42:03accompagné du directeur
00:42:04de l'établissement.
00:42:06Ah oui,
00:42:06il ne va pas avoir un coup.
00:42:08Il ne va pas avoir un coup
00:42:09et puis après,
00:42:10c'est peut-être mon côté
00:42:11un peu provocateur
00:42:11mais je pense qu'on ne peut
00:42:12quand même pas l'ignorer,
00:42:13ce d'autant que les vidéos
00:42:14qui circulent
00:42:15sont assez affligeantes
00:42:16pour ne pas dire inquiétantes.
00:42:19Imaginez que demain,
00:42:19il lui arrive quelque chose
00:42:20parce qu'on a quand même
00:42:21un précédent qui s'appelle
00:42:22Colonna.
00:42:23D'accord ?
00:42:24Alors,
00:42:24qu'est-ce qu'on va dire
00:42:25à M. Darmanin ?
00:42:26Si demain,
00:42:27on apprend qu'il est arrivé
00:42:28quelque chose
00:42:28de plus ou moins grave
00:42:29au président Sarkozy
00:42:30parce que bon,
00:42:31je suis désolé,
00:42:32il est président de la République,
00:42:33nous on déplaise
00:42:33à ceux qui veulent le crucifier.
00:42:35Il a été président de la République
00:42:36et je le répète,
00:42:37il est présumé innocent.
00:42:39Qu'est-ce qu'on va reprocher ?
00:42:40Mais attendez,
00:42:41attendez,
00:42:41cher maître,
00:42:42alors moi je vais vous dire
00:42:42une chose qui va
00:42:43beaucoup plus loin
00:42:44que ce que vous venez de dire.
00:42:45Pourquoi on n'a pas attendu
00:42:47la cour d'appel
00:42:48pour mettre Sarkozy
00:42:49en prison ?
00:42:50Oui mais pardon,
00:42:53qu'est-ce qu'il s'est passé là ?
00:42:54Attendez,
00:42:55attendez,
00:42:55attendez,
00:42:55le mandat de dépôt,
00:42:57vous le savez mieux que moi,
00:42:58le mandat de dépôt,
00:42:59c'est que quand quelqu'un
00:43:00est condamné,
00:43:00il va en prison tout de suite.
00:43:02C'est ça le mandat de dépôt.
00:43:05On a différé,
00:43:06mais on n'a pas voulu attendre
00:43:07qu'on n'a pas voulu attendre
00:43:09qu'il y ait la cour d'appel
00:43:10et le jugement de la cour d'appel
00:43:11pour mettre Sarkozy en prison.
00:43:12Pour moi,
00:43:13c'est un scandale
00:43:13beaucoup plus grand
00:43:14que ce qu'on évoque ici.
00:43:15Voilà,
00:43:16il est là le problème.
00:43:17C'est de la rigolade.
00:43:19Oui mais il y a quand même
00:43:20cette plainte des avocats
00:43:20et c'est pour ça
00:43:21que c'est important
00:43:21qu'on a parlé aujourd'hui.
00:43:22On est tous d'accord là-dessus.
00:43:23Moi je suis d'accord avec ça.
00:43:24C'est bien,
00:43:25vous voyez ce que vous voulez.
00:43:26Mais ce n'est pas la question du monde.
00:43:27Vous allez finir l'émission de droit.
00:43:29Non,
00:43:30il n'y a pas de risque.
00:43:31L'exécution provisoire,
00:43:33c'est ça le vrai scandale.
00:43:34Eh oui.
00:43:34Voilà ce qu'on pouvait dire
00:43:36sur ce dossier.
00:43:37On va parler un petit peu de politique
00:43:38et on va parler de ce qui se passe
00:43:39à l'Assemblée nationale
00:43:40puisque c'est le jour Z.
00:43:41Aujourd'hui,
00:43:41c'est le jour de la taxe Zuckmann
00:43:43qui est discutée
00:43:44à l'Assemblée nationale.
00:43:45On va partir tout de suite en direct.
00:43:46On va rejoindre Dunia Tengour
00:43:47qui est sur place
00:43:48avec les images de Charles Pousseau.
00:43:50Bonjour Dunia.
00:43:50Est-ce qu'on a commencé
00:43:51à parler de cette taxe Zuckmann
00:43:53ou pas encore ?
00:43:53Je vais rectifier,
00:43:58Jean-Marc,
00:43:59la taxe Zuckmann-Light.
00:44:00C'est une version allégée.
00:44:02C'est le retour
00:44:02des discussions budgétaires
00:44:04ici à l'Assemblée
00:44:05et le débat promet
00:44:06d'être agité
00:44:07puisque même si c'est
00:44:09une version allégée,
00:44:10c'est une taxe
00:44:12qui promet de taxer
00:44:14les ultra-riches
00:44:15qui est inspirée
00:44:16de celle qui était proposée
00:44:17par l'économiste
00:44:18Gabriel Zuckmann
00:44:19et qui est proposée
00:44:21par le Parti socialiste.
00:44:22Le principe,
00:44:23c'est faire contribuer
00:44:23davantage les ultra-riches
00:44:25les grandes fortunes,
00:44:26celles au-delà
00:44:28de 100 millions d'euros
00:44:29avec une contribution
00:44:29allant à hauteur de 2%.
00:44:32Une mesure qui est loin
00:44:33de faire l'unanimité
00:44:33du côté de la majorité
00:44:34comme de la droite
00:44:35qui dénonce une mesure
00:44:36finalement symbolique
00:44:37et très difficile
00:44:38à mettre en oeuvre
00:44:38et surtout,
00:44:40Jean-Marc,
00:44:40qui risquerait en fait
00:44:41de réduire
00:44:43et de diminuer
00:44:43l'attractivité économique
00:44:44du pays.
00:44:45Alors du côté du PS,
00:44:46faute de majorité,
00:44:47on sait qu'il y a peu de chances
00:44:48que cette taxe Zuckmann-Light
00:44:50passe,
00:44:51mais l'objectif,
00:44:51c'est surtout
00:44:52de sortir de cette crise
00:44:53budgétaire
00:44:54dans laquelle on est
00:44:55et de forcer
00:44:56le gouvernement
00:44:56à prendre des décisions
00:44:58pour faire des économies.
00:45:00Et du côté,
00:45:00en tout cas,
00:45:01du RN,
00:45:02cette taxe Zuckmann-Light
00:45:03allégée ou non,
00:45:04c'est non
00:45:05pour Jordan Bardella
00:45:06et pour son parti
00:45:07qui appelle encore
00:45:08et toujours
00:45:09à la dissolution.
00:45:10Mais les débats vont,
00:45:12pour vous donner une idée,
00:45:13vont commencer
00:45:13en début d'après-midi environ.
00:45:16D'accord,
00:45:16donc ça a été décalé
00:45:17puisque ça avait commencé
00:45:18ce matin,
00:45:18donc c'est repoussé.
00:45:19Merci beaucoup,
00:45:19Donia Tengour,
00:45:20en direct de l'Assemblée nationale
00:45:21avec les images
00:45:22de Charles Poussou.
00:45:23Je voulais quand même
00:45:23vous montrer
00:45:24ce qui s'est passé hier,
00:45:25vous le savez,
00:45:26avec le Rassemblement national
00:45:27qui a eu une victoire,
00:45:29hier,
00:45:29dans sa niche parlementaire,
00:45:30puisque l'Assemblée nationale
00:45:31a adopté cette résolution
00:45:33dénonçant l'accord
00:45:34franco-algérien de 68.
00:45:35Je voudrais juste
00:45:36vous montrer
00:45:36la réaction
00:45:36de Jean-Luc Mélenchon
00:45:37parce qu'on a eu
00:45:38Jean-Luc Mélenchon,
00:45:38il était au bord
00:45:39de l'apoplexie.
00:45:39Je ne sais pas
00:45:40s'ils ont appelé
00:45:40les pompiers
00:45:41après l'enregistrement
00:45:42de la vidéo
00:45:42qu'il a faite,
00:45:43mais il est quasiment
00:45:43en larmes
00:45:44quand il commente
00:45:45ce qui s'est passé hier.
00:45:46Il a fait une vidéo
00:45:47très officielle,
00:45:48droit, debout,
00:45:49en train d'expliquer
00:45:50qu'on était en train
00:45:51de vivre un véritable drame.
00:45:53Mes chers compatriotes,
00:45:55je décide de m'adresser
00:45:56à vous à cet instant
00:45:57parce que je ressens
00:45:59toute la tristesse
00:46:00que beaucoup d'entre vous
00:46:01ont ressenti
00:46:02en apprenant
00:46:03que plusieurs parties
00:46:05à l'Assemblée nationale
00:46:07ont décidé
00:46:07de voter une résolution
00:46:09d'une extrême agressivité
00:46:12à l'égard de l'Algérie.
00:46:15Bien sûr,
00:46:15cette résolution
00:46:16ne s'appliquera pas
00:46:19obligatoirement
00:46:20dès maintenant,
00:46:21mais elle envoie
00:46:22un signal
00:46:23extrêmement douloureux.
00:46:26Douloureux pour nous,
00:46:27d'abord,
00:46:28Français nés au Maghreb,
00:46:30que ce soit au Maroc,
00:46:31en Algérie
00:46:32ou en Tunisie,
00:46:34et qui y avons encore,
00:46:36et des amis,
00:46:36et nos tombes,
00:46:39et qui recevont
00:46:40toute la brutalité
00:46:42d'une manière
00:46:43de s'adresser
00:46:44à des gens
00:46:44que nous aimons,
00:46:46que nous n'acceptons pas.
00:46:47Vous aviez raté ça,
00:46:48Éric Nolot,
00:46:49visiblement.
00:46:49Vu votre réaction
00:46:51en l'écoutant,
00:46:51vous avez raté ça.
00:46:52Il arrive encore
00:46:52à me surprendre.
00:46:53Pourquoi il faut revenir de tout ?
00:46:55Alors, en même temps,
00:46:55il est dans son rôle
00:46:56parce qu'il dirige
00:46:57un parti de l'étranger,
00:46:58il ne nous parle
00:46:59que de la Palestine
00:47:00et de l'Algérie.
00:47:02Après,
00:47:02ce n'est pas une victoire
00:47:03du RN
00:47:04à laquelle on a assisté hier,
00:47:05c'est une victoire
00:47:06du bon sens.
00:47:08Des accords de 68,
00:47:09c'est-à-dire 6 ans
00:47:10après l'indépendance,
00:47:11la situation a changé
00:47:12par rapport à 2025.
00:47:14La situation de l'immigration
00:47:15a changé
00:47:15entre 68 et 2025.
00:47:17Et excusez-moi,
00:47:17ça fait 6 mois
00:47:18qu'on nous explique
00:47:19qu'il ne faut pas faire de vagues
00:47:19et que la diplomatie française
00:47:21s'agite pour obtenir
00:47:22la libération
00:47:23de Boilem-Sensal.
00:47:23On ne voit rien venir.
00:47:25Ça, plus qu'une question
00:47:26des OQTF,
00:47:27il faut hausser le ton,
00:47:28non pas contre les Algériens,
00:47:29comme essaie de le faire croire
00:47:31M. Mélenchon,
00:47:31mais contre le pouvoir algérien.
00:47:33Bien sûr que nous n'avons rien
00:47:34contre les Algériens
00:47:35en tant que tel,
00:47:35c'est vraiment ridicule.
00:47:36Non, il est dans une forme
00:47:37de comédie un peu indigne.
00:47:40Il ne joue pas très bien en plus.
00:47:41Il a déjà été meilleur.
00:47:42Il n'est pas très bon.
00:47:43Jospin parlait du théâtre antifasciste.
00:47:45Là, on est dans la pièce
00:47:46de l'antifasciste.
00:47:48C'est vraiment indigne.
00:47:48Et puis, ce refrain
00:47:50de ce sont les heures
00:47:50les plus sombres de notre histoire,
00:47:52ça commence à être un peu usé.
00:47:53Et on y reviendra tout à l'heure
00:47:54avec votre livre
00:47:54La République, c'est lui,
00:47:55dont vous allez nous parler.
00:47:56Mais je voudrais qu'on parle
00:47:57d'une autre proposition de LFI
00:47:59qui est passée plutôt inaperçue.
00:48:00C'est une proposition
00:48:01d'un député LFI
00:48:03qui propose de supprimer
00:48:04la mention de sexe
00:48:05sur les cartes nationales d'identité.
00:48:08Donc, selon cette proposition,
00:48:09il ne faut plus indiquer
00:48:09si vous êtes un homme ou une femme
00:48:11sur les cartes d'identité.
00:48:12Car pour LFI,
00:48:13cette mention est discutable.
00:48:15Voilà.
00:48:16Et LFI explique même
00:48:17que ça peut créer,
00:48:18avoir son sexe décrit
00:48:19mâle ou femelle,
00:48:20ça peut créer un malaise,
00:48:22voire une incompréhension
00:48:23pouvant mener à des violences
00:48:25verbales ou physiques.
00:48:26Alors, pour faire ça,
00:48:26LFI dit avoir travaillé
00:48:27avec des associations LGBT
00:48:29qui sont quasiment toutes de gauche,
00:48:32à part la vôtre,
00:48:32Johan Power.
00:48:33Bonjour.
00:48:33Bonjour.
00:48:33Merci d'être avec nous,
00:48:34président du collectif Eros.
00:48:36Ils vous ont contacté
00:48:37pour vous demander
00:48:38votre avis là-dessus ?
00:48:39Du tout.
00:48:39Mais je vais vous le donner,
00:48:40mon avis.
00:48:41C'est que moi,
00:48:42je trouve ça complètement aberrant
00:48:43qu'on puisse débattre
00:48:44sur une mesurette aussi ridicule.
00:48:46Je pense qu'il y a
00:48:47beaucoup plus important,
00:48:48comme, je ne sais pas,
00:48:49la préoccupation des Français
00:48:50pour boucler leur fin de mois
00:48:51que de se mettre
00:48:54sur cette mesure-là
00:48:55qui est pour moi ridicule.
00:48:56Pourquoi c'est important ?
00:48:57Est-ce que c'est un problème
00:48:58aujourd'hui d'avoir écrit
00:48:59mâle ou femelle,
00:49:00homme ou femme
00:49:01sur une carte dentiste ?
00:49:02C'est justement important
00:49:03parce que ça permet
00:49:03d'identifier une personne
00:49:05de manière unique
00:49:05et de distinguer cette personne-là
00:49:07dans les bases
00:49:08de données administratives.
00:49:10Je vous donne un exemple.
00:49:10Camille Lambert.
00:49:11Il y en a plusieurs.
00:49:13Camille,
00:49:13c'est un prénom mix.
00:49:14Il y a beaucoup de Camilles
00:49:15qui sont nées le même mois,
00:49:16le même jour et la même année
00:49:17et parfois même
00:49:17dans la même ville.
00:49:18Je vous laisse imaginer
00:49:19le bordel administratif,
00:49:21mais ce qu'oublient
00:49:21ce député et les filles,
00:49:22c'est que c'est hyper important
00:49:24pour des raisons médicales.
00:49:25Ça veut dire que
00:49:26si on change le sexe
00:49:28sur la carte d'identité,
00:49:29on doit aussi changer
00:49:30toutes les cartes vitales
00:49:31parce que le 1 désigne l'homme,
00:49:33le 2 désigne la femme.
00:49:34Et ça, il oublie de le mentionner.
00:49:36Et c'est très important
00:49:37parce que ça veut dire
00:49:38qu'un homme et une femme,
00:49:39biologiquement,
00:49:40ce ne sont pas les mêmes.
00:49:42Mais est-ce que c'est une revendication
00:49:43des LGBT aujourd'hui ?
00:49:46Bien sûr, c'est une revendication.
00:49:47C'est comme les drag queens
00:49:48dans les écoles
00:49:48où j'ai déjà fait des infiltrations.
00:49:51Mais vous, c'est une revendication
00:49:52par exemple de votre collectif Eros ?
00:49:54Du tout.
00:49:54Moi, je ne veux pas
00:49:55qu'on supprime le genre
00:49:56sur les pièces d'identité.
00:49:57Pour moi, c'est un homme et une femme.
00:49:59C'est la base de la vie.
00:50:00Moi, je vais revenir
00:50:01sur le côté raison médicale.
00:50:04C'est qu'en fait,
00:50:04un homme n'aura pas
00:50:06le même traitement
00:50:07et le même diagnostic
00:50:07qu'une femme.
00:50:09Si une femme arrive,
00:50:10par exemple,
00:50:10chez un médecin
00:50:11qui a dit
00:50:12je ne suis rien
00:50:12ou renard
00:50:13ou je ne sais quoi,
00:50:15du coup,
00:50:15on lui donne quoi comme dosage ?
00:50:16On ne peut pas lui donner
00:50:17le même dosage qu'un homme.
00:50:18Donc, on lui donne quoi ?
00:50:19Au risque de la tuer,
00:50:20du coup,
00:50:21si cette loi passe,
00:50:22il peut avoir des morts,
00:50:23du coup,
00:50:23parce que ça veut dire
00:50:24qu'une femme
00:50:25n'aura pas le même
00:50:25traitement qu'un homme.
00:50:26C'est complètement stupide
00:50:27comme proposition.
00:50:28Excusez-moi,
00:50:29mais de toute façon,
00:50:29on supprime les prénoms
00:50:30aussi sur les cartes d'identité.
00:50:31Quelqu'un qui s'appelle Jean-Marc,
00:50:32on ne va pas imaginer
00:50:33que c'est une femme.
00:50:34Excusez-moi.
00:50:35Quelqu'un qui s'appelle Robert,
00:50:36a priori,
00:50:36ce n'est pas une femme non plus.
00:50:37Donc ça aussi,
00:50:38c'est un élément
00:50:39de discrimination,
00:50:39le prénom.
00:50:40Ça veut dire,
00:50:40juste pour terminer
00:50:41la petite parenthèse,
00:50:43c'est que ça veut dire
00:50:43que si on va plus loin
00:50:44dans la connerie,
00:50:45parce que le député
00:50:46Léfi dit que la société évolue,
00:50:48et la connerie aussi,
00:50:49elle évolue.
00:50:50Ça veut dire que,
00:50:51du coup,
00:50:51on doit aussi enlever
00:50:52la mention de la taille,
00:50:54parce que c'est de la discrimination
00:50:55vers les gens de petite taille.
00:50:56Mais ça n'a aucun...
00:50:57Éric Nolo,
00:50:58comment vous réagissez
00:50:59quand vous entendez
00:50:59quelque chose comme ça ?
00:51:00On est chez les fous,
00:51:01c'est-à-dire,
00:51:02il n'y a plus d'hommes,
00:51:02il n'y a plus de femmes,
00:51:04il y a des gens
00:51:05qui ne sont ni hommes ni femmes,
00:51:07je ne sais plus
00:51:07comment ça s'appelle d'ailleurs.
00:51:08Non-binaire.
00:51:08Non-binaire, voilà.
00:51:09Non-binaire.
00:51:10On est dans la folie,
00:51:11mais cette folie a une logique.
00:51:12Oui.
00:51:12Il y a d'abord
00:51:13la logique islamo-gauchiste,
00:51:15c'est-à-dire qu'il faut unir,
00:51:17flatter les islamistes d'un côté,
00:51:18flatter les gauchistes de l'autre.
00:51:20Après, ils finiront par.
00:51:20Je ne suis pas sûr
00:51:21que les islamistes
00:51:22soient dans l'indifférenciation sexuelle.
00:51:24C'est ce que je vous dis,
00:51:26on essaie de jouer
00:51:26sur les deux tableaux.
00:51:27Je ne vois pas bien
00:51:27le rapport avec les islamo-gauchistes.
00:51:29Si vous me laissez terminer ma phrase,
00:51:30vous verrez peut-être le rapport.
00:51:31C'est souvent à la fin de la phrase
00:51:32qu'apparaît la lune.
00:51:34Habituez-vous à ça.
00:51:35Donc, flatter d'un côté
00:51:36les islamistes
00:51:37et d'un côté les gauchistes.
00:51:38Et un jour, en effet,
00:51:40les seconds s'empresseront
00:51:41d'égorger les premiers.
00:51:42Bon, ça, c'est la première chose.
00:51:44Et la deuxième chose,
00:51:45c'est le programme de LFI
00:51:46est très simple.
00:51:47Tout doit disparaître.
00:51:48La France doit disparaître.
00:51:50Les genres doivent disparaître.
00:51:52Les traditions françaises
00:51:53doivent disparaître.
00:51:54Les Français de souche,
00:51:55dont M. Mélenchon
00:51:56dit que c'est un problème,
00:51:57doivent disparaître
00:51:58au profit de l'homme créolisé.
00:51:59C'est un programme de table rase.
00:52:01C'est d'ailleurs
00:52:01un programme révolutionnaire.
00:52:03Et les programmes révolutionnaires
00:52:04impliquent tous
00:52:05l'apparition d'un nouvel homme.
00:52:07Donc là, c'est l'homme créolisé
00:52:08et l'homme qui ne se distingue pas
00:52:09de la femme.
00:52:10Et d'ailleurs,
00:52:11il faut aller plus loin
00:52:12parce que moi,
00:52:13à la seconde où je vous parle,
00:52:14je peux vous dire
00:52:15je ne suis ni homme ni femme,
00:52:16je suis une chaise.
00:52:16J'ai le droit de m'identifier
00:52:17à une chaise
00:52:18et vous n'avez pas le droit
00:52:19sinon je vous attaque en justice
00:52:20de me dire
00:52:20que je ne suis pas une chaise.
00:52:22Vous poussez le truc jusqu'au bout
00:52:23d'attaquer pour racisme.
00:52:24Et je vais gagner.
00:52:25Et je vais m'asseoir sur vous d'ailleurs.
00:52:28Ce serait très bien.
00:52:29Allez, on va s'asseoir sur Nolo.
00:52:30Non, moi je voudrais dire
00:52:31que sans aller
00:52:32et sans aller jusqu'à ça
00:52:33évidemment l'histoire
00:52:34de la création du nouvel homme
00:52:35etc.
00:52:35C'est là-dedans.
00:52:36Et je ne dirais pas
00:52:37islamo-gauchiste
00:52:38et bien encore plus
00:52:38c'est islamo-wokiste.
00:52:39Pourquoi ?
00:52:40Parce que LFI
00:52:41est actuellement
00:52:42en situation de grande précarité.
00:52:44Et je vais vous dire
00:52:44son horizon indépassable
00:52:46de son temps,
00:52:47c'est les élections.
00:52:48Ce sont les élections.
00:52:49Le pauvre Mélenchon
00:52:50attend une chose.
00:52:512027,
00:52:51c'est la dernière fois
00:52:52qu'il pourra se présenter
00:52:53et il est là,
00:52:54je vous en supplie.
00:52:55Et on rafle
00:52:56et on fait la retape
00:52:58et on fait le trottoir
00:52:59sur tout l'électorat
00:53:00qu'on peut avoir.
00:53:01Et il y a deux électorats
00:53:02aujourd'hui.
00:53:02L'électorat,
00:53:03selon lui,
00:53:04islamiste
00:53:04et l'autre électorat,
00:53:06l'électorat wokiste
00:53:07et l'électorat gauchiste aussi.
00:53:08Ça c'est wokiste en fait ?
00:53:09Oui, non mais c'est une pure opération.
00:53:12Alors lui,
00:53:13lui sur le mode
00:53:14en larmes,
00:53:15le mur des lamentations
00:53:16et l'autre sur le mode
00:53:18on va supprimer
00:53:19mâles et femelles.
00:53:21C'est la chasse
00:53:22à l'élection désespérée.
00:53:24Vous en pensez quoi ?
00:53:25Mathias Leboeuf ?
00:53:25C'est une bonne idée ou pas ?
00:53:27Je pense que c'est une idée
00:53:28qui n'est pas nécessaire en fait.
00:53:30Effectivement,
00:53:30je suis d'accord avec Johan.
00:53:31C'est pas nécessaire ?
00:53:31Ça veut dire quoi ?
00:53:32Je pense que...
00:53:33Non, non, non !
00:53:34Je vais...
00:53:36Non mais oui,
00:53:37on va arrêter
00:53:37pour nous.
00:53:38Je pense que les députés
00:53:39devraient s'attacher
00:53:39à autre chose
00:53:40et qu'il y a d'autres problèmes
00:53:41plus importants
00:53:42que de supprimer
00:53:43la mention
00:53:43homme ou femme
00:53:44sur la carte d'identité.
00:53:46Donc ça me paraît
00:53:47un peu, on va dire,
00:53:48superflu.
00:53:48Après, moi, justement,
00:53:50c'est très facile
00:53:51de tomber dans,
00:53:52un, l'invective
00:53:53en traitant les gens
00:53:54de connards ou de conneries.
00:53:56Vous avez pas ça ?
00:53:56Vous avez été les gens de connards ?
00:53:56J'ai parlé de l'idée.
00:53:57Non mais j'ai entendu
00:53:59que la connerie
00:53:59évoluait en permanence.
00:54:01Oui, la connerie évolue.
00:54:02Donc bon, voilà,
00:54:03ça c'est de l'insulte.
00:54:04Non mais en fait,
00:54:05le problème,
00:54:05c'est que c'est incompréhensible.
00:54:06Et c'est moi,
00:54:07c'est totalement incompréhensible.
00:54:07Justement...
00:54:08Le jour est une insulte
00:54:09envers les hommes et les femmes.
00:54:10C'est-à-dire que non,
00:54:10on va s'excuser
00:54:11d'être un homme et une femme
00:54:12parce qu'il y a des personnes
00:54:12qui s'entraînent.
00:54:13Moi, ce qui m'a intéressé,
00:54:14c'est justement
00:54:15quelle était l'argumentation
00:54:18et d'où ça venait.
00:54:20Alors, l'argumentation,
00:54:21je vais vous la donner.
00:54:22Je peux vous la donner, moi.
00:54:23Notamment,
00:54:24un des arguments dit...
00:54:25C'est lors des contrôles
00:54:25des polices.
00:54:26Non mais...
00:54:27Non mais ouais,
00:54:27c'est lors des contrôles
00:54:28des polices.
00:54:29Il explique que ça peut créer
00:54:30un malaise,
00:54:30voire une incompréhension
00:54:31pouvant mener
00:54:32à des violences verbales
00:54:32et physiques
00:54:33lors des contrôles de police.
00:54:34S'il y a écrit, par exemple,
00:54:35que vous êtes un homme
00:54:36sur votre carte d'identité
00:54:37et que vous avez
00:54:38l'apparence d'une femme,
00:54:39d'après ce député assoumis,
00:54:41ça peut créer un problème.
00:54:42Il y a cet argument-là
00:54:43mais il y en a un autre
00:54:44qui m'a paru intéressant,
00:54:45ce qui ne veut pas dire
00:54:46que je le partage forcément.
00:54:47Il est dit
00:54:48que le droit français
00:54:49ne prévoit plus
00:54:50de traitement différencié
00:54:51en fonction du sexe
00:54:52dans la reconnaissance
00:54:53et l'exercice des droits.
00:54:54Donc, effectivement,
00:54:55hommes et femmes
00:54:55ont les mêmes droits.
00:54:56En conséquence,
00:54:57il n'existe plus
00:54:58de justification juridique
00:55:00à la conservation
00:55:00de la mention du sexe
00:55:02sur la carte d'identité nationale.
00:55:04Et juste une chose,
00:55:05non mais laissez-moi terminer.
00:55:06Non mais avant de dire
00:55:08que c'est de la folie,
00:55:09laissez-moi terminer.
00:55:10En plus, je ne dis pas
00:55:10que je suis d'accord avec ça.
00:55:12Par ailleurs,
00:55:13il est rappelé que
00:55:14jusqu'en 1955,
00:55:18la mention du sexe
00:55:20sur la carte d'identité nationale
00:55:22n'était pas mentionnée,
00:55:23justement.
00:55:24Et que je sache,
00:55:26la France de...
00:55:26Mais ça pose un problème à qui ?
00:55:28Excusez-moi,
00:55:29on est en train
00:55:30de se poser des questions
00:55:31franchement
00:55:32qui n'ont aucun sens.
00:55:33Jean-Marc,
00:55:34il faut en finir
00:55:35avec la tyrannie
00:55:36des minorités.
00:55:37Exactement.
00:55:38C'est une infime minorité
00:55:39qui essaye d'imposer son ordre
00:55:41à une immense majorité.
00:55:42Ça, j'en ai marre.
00:55:44Et c'est dans tous les domaines
00:55:45pareil.
00:55:46J'ai bien compris,
00:55:46vous en avez marre.
00:55:47Oui, il faut réaffirmer
00:55:48les droits de la majorité.
00:55:49Ce n'est pas la gesticulation
00:55:50de quelques personnes
00:55:51décarrées
00:55:52qui vont faire la loi
00:55:53en France.
00:55:53Vous avez envie
00:55:55que tout le monde
00:55:55vous ressemble.
00:55:56Non.
00:55:57Parce que vous êtes blanc,
00:55:59vous êtes intelligent,
00:56:00vous êtes cultivé.
00:56:01Mais personne ne dit ça.
00:56:02Et tout le monde,
00:56:03il faut être...
00:56:04Vous êtes avec quelques-uns.
00:56:06Vous êtes le modèle
00:56:07et le parangon
00:56:08du bon français.
00:56:09Je vous dis que 99%
00:56:10des Français...
00:56:11ne peuvent pas vous ressembler
00:56:12parce que tous les gens
00:56:13ne sont pas à votre...
00:56:1499% des Français
00:56:15savent et disent
00:56:17qu'il n'y a que deux genres.
00:56:18Comme de notre...
00:56:19Il n'y a que deux genres.
00:56:20Alors que maintenant,
00:56:21on essaie de brouiller
00:56:22l'écart.
00:56:23C'est contre la vérité scientifique.
00:56:25C'est contre le bon sens.
00:56:26C'est la tyrannie
00:56:27d'un pour cent des Français
00:56:28sur les 99% des Français.
00:56:28Et juste un mot,
00:56:29Johan Power,
00:56:30puisque vous êtes président
00:56:30du collectif Eros,
00:56:31donc l'association LGBT.
00:56:33Je trouve qu'en fait,
00:56:34ça desserre en plus
00:56:35toutes les associations LGBT.
00:56:37Enfin, aujourd'hui,
00:56:37le combat des LGBT,
00:56:38excusez-moi,
00:56:39c'est la sécurité,
00:56:40c'est les homosexuels
00:56:41qui se font casser la gueule
00:56:42quand ils sortent le soir.
00:56:43C'est l'homophobie
00:56:44qui est renforcée.
00:56:45Et c'est pas de savoir
00:56:46si sur leur carte d'identité,
00:56:47il y a écrit
00:56:47homme ou femme.
00:56:48En fait,
00:56:49ça desserre toutes les associations
00:56:50de rentrer dans ce jeu
00:56:52complètement stupide.
00:56:53C'est ça.
00:56:54Moi, en fait,
00:56:54en voulant créer le collectif Eros,
00:56:55c'est pour dénoncer l'islamisme.
00:56:57Parce que moi,
00:56:58en tant qu'homosexuel,
00:56:59je sais la menace
00:57:00qui pèse sur moi.
00:57:01Et d'ailleurs,
00:57:01c'est pour ça
00:57:01qu'il y a beaucoup d'homosexuels
00:57:02qui votent le Rassemblement National
00:57:04parce qu'on a conscience
00:57:04que les deux problèmes aujourd'hui,
00:57:06c'est l'idéologie woke
00:57:07et l'islamisme.
00:57:09Et là,
00:57:10le fait de faire
00:57:10une mesurette comme ça,
00:57:12ça nous décrédibilise
00:57:13et on passe pour des guignols.
00:57:14Souvent,
00:57:15on nous dit,
00:57:15voilà,
00:57:16t'es homosexuel,
00:57:16forcément,
00:57:17t'es sur un char
00:57:18à la Gay Pride
00:57:18avec une plume rauve.
00:57:19Et t'es de gauche.
00:57:20Et t'es de gauche.
00:57:20Non,
00:57:21il y a des homosexuels
00:57:22qui sont à droite,
00:57:23qui sont contre
00:57:24l'immigration extra-européenne
00:57:25de masse,
00:57:25qui viennent pour la plupart
00:57:27tuer.
00:57:27Je sais,
00:57:28il y a des homosexuels
00:57:28l'autre fois,
00:57:29je suis venu chez vous
00:57:29pour parler de Dan
00:57:30qui a été violé
00:57:31par deux OQTF algériens.
00:57:33Enfin voilà,
00:57:33c'est ça aujourd'hui la menace.
00:57:34Qu'est-ce qu'on en a à faire
00:57:35qu'un député LFI
00:57:38puisse enlever un genre
00:57:39sur une carte d'identité ?
00:57:40C'est pas ça la priorité,
00:57:41comme je l'ai dit
00:57:42en début d'émission,
00:57:43c'est que la priorité
00:57:44des Français,
00:57:45c'est de pouvoir boucler
00:57:46leur fin de mois
00:57:46et de pouvoir vivre
00:57:47en sécurité dans son pays.
00:57:49C'est ça ?
00:57:50Allez,
00:57:50on va faire une pause,
00:57:50on va se retrouver
00:57:51dans un instant,
00:57:51mais on va continuer
00:57:52à parler de LFI
00:57:53justement avec le procès
00:57:55concernant Meyar Habib
00:57:56justement qui s'est tenu hier
00:57:58et puis Rima Hassan
00:57:59également qui a expliqué
00:58:01qu'en fait en Israël,
00:58:03les Juifs étaient en train
00:58:04de prendre les organes
00:58:05des Palestiniens.
00:58:07Bref,
00:58:07tout ça c'est dans un instant,
00:58:08restez avec nous,
00:58:08à tout de suite.
00:58:1511h36 sur CNews,
00:58:16merci d'être en direct
00:58:17avec nous dans un instant.
00:58:17On va parler de LFI
00:58:18qui donne du carburant
00:58:19à l'antisémitisme
00:58:20et tout de suite
00:58:21le CNews Info
00:58:22et c'est avec Somaya Labidi.
00:58:25Et on commence
00:58:26avec ce chiffre
00:58:27qui fait froid dans le dos.
00:58:28107 femmes ont été tuées
00:58:29par leur conjoint
00:58:30ou ex-conjoint en 2024,
00:58:33soit un chiffre
00:58:34en hausse de 11%
00:58:35selon le décompte
00:58:36publié par le ministère
00:58:37de l'Intérieur.
00:58:39Israël a identifié hier
00:58:40les restes des deux otages
00:58:42dont les corps ont été rendus
00:58:43par le Hamas
00:58:44plus tôt dans la journée.
00:58:45Il s'agit d'Amiram Kuper,
00:58:4725 ans au moment
00:58:48de son enlèvement
00:58:48et Sahar Barouch
00:58:49qui kidnappait
00:58:50avec sa femme
00:58:51dans leur maison
00:58:51du Kibbutz Niroz.
00:58:54Et puis,
00:58:54les paramilitaires soudanais
00:58:55affirment avoir arrêté
00:58:56certains de leurs combattants
00:58:58soupçonnés
00:58:58d'exactions massives
00:58:59lors de la prise
00:59:00d'El Fasher,
00:59:01dernière grande ville
00:59:02du Darfour
00:59:02qui échappait encore
00:59:03à leur contrôle.
00:59:05Merci beaucoup Somaïa.
00:59:06On vous retrouve tout à l'heure
00:59:07à midi pour un nouveau point
00:59:08sur l'actu.
00:59:09On est avec Eric Nolo
00:59:10qui est notre invité aujourd'hui
00:59:11pour son livre
00:59:12La République, c'est lui
00:59:13chez Fayard,
00:59:14un livre dans lequel
00:59:15vous parlez bien évidemment
00:59:16beaucoup des insoumis,
00:59:16beaucoup de Jean-Luc Mélenchon.
00:59:18Et justement,
00:59:19j'ai voulu qu'on regarde
00:59:19ce qui se passe en ce moment
00:59:20autour de Jean-Luc Mélenchon
00:59:22et des insoumis.
00:59:23Vous le voyez,
00:59:24ça c'est clair.
00:59:25Il y a eu un procès hier,
00:59:26procès après des propos
00:59:27qui avaient été tenus
00:59:28contre Meilleur Habib.
00:59:29On regarde le résumé
00:59:31de ce qui s'est passé hier
00:59:32et puis on en parle.
00:59:34C'est toi le cochon
00:59:35et ce monsieur
00:59:35est un porc sur ses propos
00:59:37adressés à Meilleur Habib.
00:59:38Les débats sont désormais clos.
00:59:40La Cour décidera
00:59:41le 15 janvier prochain
00:59:42s'il s'agit d'une injure antisémite.
00:59:45A la barre, en tout cas,
00:59:46le député LFI
00:59:47s'expliquait par une réponse
00:59:48rhétorique et imagée
00:59:50comme il en a l'habitude.
00:59:51Il explique avoir repris
00:59:53le terme cochon
00:59:54de l'expression française
00:59:55de Meilleur Habib
00:59:56quelques secondes plus tôt
00:59:58pour les partis civils,
00:59:59en tout cas,
01:00:00la suite des insultes.
01:00:01Ce monsieur est un porc,
01:00:03son environnement lettré.
01:00:05Ses études d'histoire
01:00:06montrent que le député
01:00:07connaissait bien
01:00:08l'iconographie du mot porc
01:00:10associé dans la tradition antisémite.
01:00:12Je cite
01:00:12« à la fange,
01:00:13à l'animal qu'on mène
01:00:14à l'abattoir,
01:00:15au banquier gras ».
01:00:17Plutôt,
01:00:17Meilleur Habib était venu
01:00:18à la barre,
01:00:19détaillé depuis ses faits.
01:00:21Il détaillait la recrudescence
01:00:23des menaces de mort
01:00:24par dizaines
01:00:25mais aussi la recrudescence
01:00:26des insultes
01:00:27par milliers.
01:00:27Le député La France insoumise
01:00:29en court en tout cas
01:00:30un an de prison
01:00:31et 45 000 euros d'amende.
01:00:33Voilà,
01:00:33et pour que vous ayez
01:00:33tous les éléments également,
01:00:35je voudrais qu'on regarde
01:00:36ce tweet de Rima Hassan.
01:00:38Rima Hassan
01:00:38qui, sur un autre domaine,
01:00:40a expliqué hier
01:00:41en recyclant
01:00:42une des plus vieilles
01:00:42et des pires rumeurs
01:00:44qui a alimenté
01:00:44la haine des juifs.
01:00:45Elle affirme qu'Israël
01:00:45vole les organes
01:00:46sur des Palestiniens
01:00:47et elle a provoqué
01:00:48une véritable levée de boucliers
01:00:50que ce soit en France
01:00:51mais également en Israël.
01:00:52Ce qui est intéressant,
01:00:53Eric Noulot,
01:00:53je l'ai dit,
01:00:53c'est que vous y revenez
01:00:54dans votre livre
01:00:54et vous évoquez
01:00:55le grand remplacement
01:00:56justement dans votre livre
01:00:57et c'est intéressant
01:00:58parce que ce n'est pas
01:00:58le grand remplacement
01:00:59tel qu'on peut l'imaginer.
01:01:00Vous dites en fait
01:01:01que c'est le grand remplacement
01:01:02de l'antisémitisme de droite
01:01:03par l'antisémitisme de gauche
01:01:05et c'est ce qu'on vit là.
01:01:07C'est légèrement plus compliqué
01:01:08que ça parce qu'en réalité
01:01:08il y a eu un antisémitisme de gauche
01:01:10qui a été un peu mis sous le tapis
01:01:11mais reportez-vous à Jaurès
01:01:12avant qu'il fasse son virage
01:01:13de Refusard.
01:01:14Marx tenait des propos antisémites
01:01:16absolument décontractés.
01:01:17Proudhon,
01:01:18en effet,
01:01:18toute une gauche quand même
01:01:19qu'on n'a pas voulu le voir.
01:01:21En effet,
01:01:21maintenant,
01:01:22l'antisémitisme de droite
01:01:23ça appartient au passé.
01:01:24Je ne vous dis pas
01:01:24qu'il n'y a pas d'antisémitisme de droite
01:01:25ça existe encore
01:01:26mais l'antisémitisme de gauche
01:01:28a maintenant pignon sur rue
01:01:29et c'est devenu
01:01:30pour LFI
01:01:30et pour l'extrême gauche
01:01:31l'outil de conquête du pouvoir.
01:01:33Alors c'est ce que j'annonce
01:01:34dans le livre
01:01:34il n'y aura aucune limite.
01:01:35Déjà,
01:01:35Rima Hassan
01:01:36elle a mis la barre quand même
01:01:37très très haut
01:01:38parce que c'est le vieux fantasme
01:01:40des juifs buveurs de sang
01:01:41des enfants,
01:01:43des bébés catholiques
01:01:43des bébés chrétiens
01:01:45mais vous verrez que 2027
01:01:47il y aura un lâcher de chevaux
01:01:48il n'y aura plus aucune limite
01:01:50là on sera un jour nostalgique
01:01:52en disant
01:01:52cette déclaration
01:01:53était somme toute
01:01:54assez modérée
01:01:54parce qu'ils ne vont pas hésiter
01:01:55tout simplement
01:01:56parce qu'ils s'adressent
01:01:57à un certain électorat
01:01:58ils ne s'adressent plus
01:01:59à l'ensemble des français
01:02:00ils s'adressent à ce qu'ils identifient
01:02:02comme les gens les plus
01:02:03à même de voter pour eux
01:02:04ce qui est assez méprisant
01:02:05d'ailleurs pour les gens en question
01:02:06de croire que par exemple
01:02:07tous les musulmans
01:02:08vont être réceptifs
01:02:09à ce genre de messages caricatural
01:02:11ou vont voter pour eux
01:02:12comme un seul homme
01:02:13mais c'est vraiment scandaleux
01:02:15et j'espère là vraiment
01:02:16que la justice va agir
01:02:18parce qu'on ne peut pas
01:02:18laisser proliférer ça
01:02:19parce que c'est exactement
01:02:21ce qu'a fait l'extrême droite
01:02:22pendant des années et des années
01:02:23de propager ce genre de saloperie
01:02:24il faut sévir
01:02:25Thomas Bonnet
01:02:26c'est surréaliste quand même
01:02:27d'entendre de lire
01:02:28en tout cas de tels propos
01:02:29de la part de Rima Hassan
01:02:30on a le sentiment
01:02:31qu'elle monte d'un cran
01:02:33à chaque fois
01:02:33je suis d'accord avec vous
01:02:34alors en plus
01:02:35la situation internationale
01:02:36fait que évidemment
01:02:37les yeux sont un peu moins arrivés
01:02:38sur Gaza en ce moment
01:02:38parce qu'elle s'est cessé le feu
01:02:39etc
01:02:39donc elle trouve d'autres moyens
01:02:40de remettre le sujet
01:02:41sur le devant de la scène
01:02:43avec des propos
01:02:44absolument abjects
01:02:46je reviens aussi
01:02:47sur le procès de David Guirault
01:02:48parce que ce que je constate
01:02:49quand même
01:02:49c'est qu'il y a assez peu
01:02:50de procès pour l'instant
01:02:51pour les membres
01:02:52de la France Insoumise
01:02:53on se demande
01:02:53pourquoi la justice
01:02:54parfois semble aller plus vite
01:02:55pour certains cas
01:02:57que pour d'autres
01:02:57donc je me réjouis quand même
01:02:58que là pour une fois
01:02:59il y a un élu insoumis
01:03:00qui enfin va devoir répondre
01:03:01de ses actes
01:03:02et de ses propos
01:03:02devant la justice
01:03:03et je constate aussi
01:03:04et c'est peut-être un détail
01:03:05mais je ne crois pas
01:03:06très peu de représentants médiatiques
01:03:08très peu de journalistes
01:03:09à ce procès
01:03:09je crois que MSN News
01:03:10était parmi les seuls médias
01:03:11à couvrir ce procès
01:03:12imaginez un instant
01:03:13qu'un élu RN
01:03:15ait pu tenir un tiers
01:03:16de ce qu'a dit David Guirault
01:03:17vous auriez évidemment
01:03:18un battage médiatique
01:03:19sans doute à juste titre d'ailleurs
01:03:20mais là je constate
01:03:21qu'il n'y a aucun média
01:03:22qui s'empare de cette affaire
01:03:23dans votre livre
01:03:24Eric Nolot
01:03:24vous expliquez aussi
01:03:25que les complotistes
01:03:26dans l'univers des complotistes
01:03:28en tout cas
01:03:29les juifs occupent
01:03:30très souvent une place centrale
01:03:31ah oui
01:03:31ils sont tout en haut
01:03:32il y a juste les reptiliens
01:03:34au-dessus
01:03:34et sous les reptiliens
01:03:36il y a les Rothschild
01:03:36mais ce qui est étonnant
01:03:39c'est cette régression
01:03:41tous azimuts
01:03:42parce qu'on en revient
01:03:44quand même
01:03:44à des fantasmes
01:03:45très primitifs
01:03:46des fantasmes antisémites
01:03:48on revient
01:03:49à des temps médiévaux
01:03:50c'est quand même
01:03:50très très inquiétant
01:03:51on revient aussi
01:03:52on en a parlé tout à l'heure
01:03:53sur des vérités scientifiques
01:03:55il n'y a plus de vérités scientifiques
01:03:56il n'y a pas de genre
01:03:57des gens vous expliquent
01:03:58qu'il y a 50 genres
01:03:59que vous pouvez être
01:04:00un zèbre le matin
01:04:01une chaise l'après-midi
01:04:02puis redevenir un homme
01:04:03dans la soirée
01:04:04il y a une régression intellectuelle
01:04:06et je crois que
01:04:06le succès relatif
01:04:08de LFI
01:04:08parce que là
01:04:09il commence à avoir
01:04:09un peu de mal
01:04:10à force d'outrance
01:04:10il perd
01:04:11l'électorat un peu central
01:04:13et puis il gagne
01:04:14sur l'électorat marginal
01:04:16et LFI
01:04:17les messages de LFI
01:04:20sont d'autant mieux reçus
01:04:21qu'il y a un effondrement
01:04:22du niveau scolaire
01:04:23et intellectuel
01:04:24je crois que ça rentre
01:04:25beaucoup plus
01:04:26dans les cervelles
01:04:27parce qu'il y a moins
01:04:27d'obstacles
01:04:29il y a moins
01:04:29d'anticorps
01:04:31qu'aurait inculqué
01:04:32l'école
01:04:33ou d'autres instants
01:04:34mais en même temps
01:04:35même vous
01:04:35dans votre livre
01:04:36vous avez un peu de mal
01:04:36à expliquer
01:04:37pourquoi il y a
01:04:38cet électorat
01:04:38à tel point
01:04:39qu'à un moment donné
01:04:39dans le livre
01:04:40où vous demandez
01:04:40si Jean-Luc Mélenchon
01:04:41n'a pas un problème
01:04:41personnel
01:04:42avec les juifs
01:04:43c'est quand même curieux
01:04:45parce qu'à ma connaissance
01:04:47c'est le seul homme politique
01:04:48qui a manié
01:04:50toutes les formes
01:04:50d'antisémitisme
01:04:51c'est-à-dire
01:04:51l'antisémitisme
01:04:52associé au capitalisme
01:04:53par exemple
01:04:54et puis cette phrase inouïe
01:04:55quand il parle
01:04:56des juifs
01:04:56comme le peuple déicide
01:04:58mais moi je pensais
01:04:59que c'était
01:04:59ce discours était réservé
01:05:01à quelques grenouilles
01:05:02de bénitiers
01:05:03qui complotaient
01:05:03dans leur arrière-cuisine
01:05:05non il vous parle
01:05:06du peuple déicide
01:05:07et il fait tout le temps
01:05:08des allusions
01:05:09alors il essaye
01:05:09de ne pas franchir
01:05:10la ligne rouge
01:05:10mais enfin
01:05:11il s'en approche
01:05:12de plus en plus
01:05:13moi je pense
01:05:14qu'il y a vraiment
01:05:14un problème
01:05:15je crois qu'à force
01:05:18de jouer avec le feu
01:05:19ça a fini par entrer
01:05:21dans la tête
01:05:21de Jean-Luc Mélenchon
01:05:22je ne suis pas dans sa tête
01:05:23mais je trouve
01:05:24qu'il est de plus en plus proche
01:05:25oui moi je préfère
01:05:26être dans la mienne
01:05:27je crois qu'il est
01:05:28de plus en plus proche
01:05:28d'un antisémitisme
01:05:29décontracté
01:05:30André Bercoff
01:05:31vous pensez
01:05:32qu'il y a un problème
01:05:33presque personnel
01:05:34de Mélenchon
01:05:36avec les juifs
01:05:36je ne veux pas faire
01:05:37le médecin
01:05:38ou le psychanalyste
01:05:38de Jean-Luc Mélenchon
01:05:40je crois qu'il y a
01:05:41quelque chose
01:05:41qui est
01:05:42je dirais presque
01:05:43traditionnel
01:05:44vous savez
01:05:44il y a eu
01:05:45dans les années 30
01:05:46les équivalents
01:05:48de la LICRA
01:05:49des judéophiles
01:05:50des antiracistes
01:05:51et une moitié
01:05:53au moins
01:05:54a basculé
01:05:55dans la collaboration
01:05:56et même dans les Waffen-SS
01:05:57dans les années 40
01:05:58c'est un livre extraordinaire
01:05:59que je recommande à tout le monde
01:06:00le paradoxe français
01:06:01de Simon Epstein
01:06:02un historien franco-israélien
01:06:03qui écrit
01:06:04une partie de la gauche
01:06:05la gauche
01:06:06antiraciste
01:06:08prosémite
01:06:09etc
01:06:09a basculé
01:06:10mais vraiment
01:06:11dans la collaboration
01:06:12c'est quoi
01:06:12Jean-Luc Mélenchon
01:06:13il faut voir
01:06:14je crois que c'est au-delà
01:06:15de l'antisémitisme
01:06:16quand il a dit
01:06:17et moi ça m'a frappé
01:06:18il a dit
01:06:18je suis arrivé en Bretagne
01:06:19il y avait que des blancs
01:06:21il y avait que des blancs
01:06:22et je ne le supportais pas
01:06:23il y a quand même
01:06:23quelque chose
01:06:24c'est même pas de l'antisémitisme
01:06:26c'est anti-blanc
01:06:26il dit
01:06:27mais il le dit
01:06:27il le dit
01:06:28je me souviens très bien
01:06:29il disait
01:06:30je ne supportais pas
01:06:31d'être avec des blancs aux yeux bleus
01:06:32c'est extraordinaire
01:06:33imaginez que je vais en Afrique
01:06:35je ne supporte pas
01:06:36d'être avec des noirs
01:06:37c'est pas possible
01:06:37et je crois qu'il y a chez lui
01:06:39deux choses
01:06:40parce que regardez
01:06:41rappelez-vous
01:06:42c'était Payantin
01:06:42il y a 10 ans
01:06:43il a fait un exploit extraordinaire
01:06:45aux obsèques de Charme
01:06:47après le massacre
01:06:48de Charlie Hebdo
01:06:48où il parlait de la laïcité
01:06:50où il parlait
01:06:50du fanatisme religieux
01:06:51où il disait
01:06:52tout ce qu'aujourd'hui
01:06:53ce qu'il aurait vomi
01:06:55le Jean-Luc Mélenchon
01:06:56d'aujourd'hui
01:06:56c'est ça qui est extraordinaire
01:06:58et ce type est rentré
01:06:59dans une espèce de narratif
01:07:01de fantasme total
01:07:02fantasme électoral
01:07:04fantasme de dire
01:07:05c'est la dernière fois
01:07:06que je pourrais me présenter
01:07:06et je n'y arriverai pas
01:07:07et fantasme effectivement
01:07:09où il frôle
01:07:10l'antisémitisme
01:07:11où peut-être il tombe dedans
01:07:12mais ça va beaucoup plus loin
01:07:13pour moi
01:07:14c'est anti-blanc
01:07:15anti-oxydant
01:07:16anti-tout cela
01:07:17voilà
01:07:17je vais rejoindre des BRICS
01:07:19malheureusement
01:07:19je m'appelle Jean-Luc Mélenchon
01:07:20et ça ne va pas très loin
01:07:21je rappelle au début du livre
01:07:24moi j'ai été placé
01:07:24aux premières loges
01:07:25j'étais chroniqueur
01:07:26on n'est pas couché
01:07:26on a reçu
01:07:27c'était en 2010 je crois
01:07:28Jean-Luc Mélenchon
01:07:29qui tenait des discours
01:07:30qui nous paraissent encensés
01:07:31aujourd'hui
01:07:31il disait
01:07:31le voile c'est un scandale
01:07:33une seule femme voilée en France
01:07:34ce serait insupportable etc
01:07:36et le discours de Charbes
01:07:38quand vous le comparez
01:07:39à la marche contre l'islamophobie
01:07:40où il défile
01:07:41avec des imams intégristes
01:07:43c'est-à-dire des gens
01:07:43qui se réclament
01:07:44de la même idéologie
01:07:45que les tueurs de Charlie
01:07:46les frères Kouachi
01:07:47il y a quelque chose
01:07:48de mystérieux
01:07:49est-ce qu'il a complètement changé
01:07:51de conviction
01:07:51ou est-ce qu'on est
01:07:52dans le cynisme pur
01:07:53moi je n'arrive pas
01:07:54à trancher entre les deux
01:07:55ou l'électoralisme
01:07:56oui
01:07:56c'est une troisième possibilité
01:07:59mais est-ce qu'à force
01:08:00de répéter toujours
01:08:00la même chose
01:08:01vous ne finissez pas
01:08:01par vous convaincre
01:08:02vous-même
01:08:03c'est ça moi alors
01:08:04Christine Kelly
01:08:04oui moi je trouve
01:08:06que le mot
01:08:07les deux mots
01:08:08récupération politique
01:08:09on les met à toutes les sauces
01:08:10mais là c'est de la récupération
01:08:11politique clair net
01:08:12on a vu tout à l'heure
01:08:13la vidéo de Jean-Luc Mélenchon
01:08:14qui s'adresse solennellement
01:08:16à une partie
01:08:17alors nous ça nous fait rire
01:08:18non non ça nous fait pas rire
01:08:19mais un peu
01:08:20malheureusement
01:08:21il y a une grande partie
01:08:23de personnes
01:08:24à qui il parle
01:08:25comme Rima Hassan
01:08:26Rima Hassan
01:08:27elle ne nous parle pas
01:08:27à nous
01:08:28nous on se dit
01:08:29on a un peu de jugeote
01:08:30peut-être un minimum
01:08:31en train de se dire
01:08:32mais quand même
01:08:32effectivement avec les données
01:08:34historiques
01:08:34on sait très bien
01:08:35qu'elle joue avec le feu
01:08:37mais il y a beaucoup
01:08:37de personnes qui y croient
01:08:39et c'est ça le problème
01:08:40c'est ça le problème
01:08:40et elle parle à cet électorat là
01:08:42et moi ce qui me fait peur
01:08:44c'est qu'il n'y a personne
01:08:46effectivement
01:08:46qui va jusqu'au bout
01:08:47comme le disait Thomas Bonnet
01:08:49porter plainte
01:08:50aller jusqu'au bout
01:08:50ils portent plainte
01:08:52mais il n'y a pas de suite
01:08:52en fait
01:08:52mais ça n'avance pas
01:08:53c'est ça le problème
01:08:54pourquoi je ne juge pas
01:08:56ces gens là
01:08:56on va mettre un président
01:08:57en prison
01:08:58on va mettre deux personnes
01:08:59en prison
01:09:00mais ceux-là
01:09:00on dirait que c'est
01:09:01impunité totale
01:09:02et là ça continue
01:09:03à infuser malheureusement
01:09:04et ça fait partie
01:09:05les causes
01:09:05c'est aussi l'effondrement
01:09:07éducatif
01:09:08l'effondrement scolaire
01:09:09l'effondrement intellectuel
01:09:10de nos français
01:09:10Eric Nolot
01:09:11dans votre livre
01:09:12vous réaffirmez
01:09:13dès le début
01:09:14que vous êtes de gauche
01:09:14que vous êtes un homme de gauche
01:09:16et en même temps
01:09:16aujourd'hui la France insoumise
01:09:18c'est une composante essentielle
01:09:19de la gauche
01:09:20donc comment vous pouvez
01:09:21en même temps être de gauche
01:09:22et en même temps
01:09:23attaquer aussi violemment
01:09:25la France insoumise
01:09:26d'abord il y a une confusion
01:09:27sémantique
01:09:28c'est qu'en effet
01:09:29la gauche est représentée
01:09:30par LFI
01:09:31or LFI ce n'est pas la gauche
01:09:32c'est l'extrême gauche
01:09:32et la gauche et l'extrême gauche
01:09:34ont toujours été en opposition
01:09:35sur beaucoup de points
01:09:36d'ailleurs vous aurez remarqué
01:09:37que je fais la différence
01:09:39entre la gauche
01:09:39que je prétends représenter
01:09:40que j'appelle la gauche
01:09:41tout simplement
01:09:41et LFI et les autres
01:09:42que j'appelle la gauche
01:09:43au accent circonflexe
01:09:46je ne peux pas me reconnaître
01:09:47dans des gens
01:09:47qui ont trahi méthodiquement
01:09:49tous les idéaux de gauche
01:09:51qui ont trahi la laïcité
01:09:52qui ont trahi la république
01:09:54qui ont trahi l'universalisme
01:09:55qui ont bouffé du curé
01:09:57et qui maintenant
01:09:57Oui mais l'autre gauche
01:09:58elle est associée à eux
01:09:59donc en fait
01:09:59ils sont tous dans le même panier
01:10:01donc vous n'êtes plus de gauche
01:10:02en réalité
01:10:03Pour eux je suis un fasciste
01:10:05non seulement je suis de gauche
01:10:06Comment vous considérez de gauche
01:10:08quand vous voyez que
01:10:08alors si on sort de LFI par exemple
01:10:10même les socialistes
01:10:11se sont associés avec LFI
01:10:12donc vous êtes quoi
01:10:13c'est quelle gauche que vous êtes
01:10:14Je suis une gauche
01:10:15qui se reconstruit
01:10:16qui est sans incarnation
01:10:17ce qui est une grave lacune
01:10:19un grave handicap
01:10:20moi je ne m'en cache pas
01:10:22je l'ai dit déjà plusieurs fois
01:10:23je me sens très proche
01:10:24de la pensée de Michel Onfray
01:10:25qui sur un plan philosophique
01:10:26reconstruit une voie de gauche
01:10:28voilà
01:10:29une gauche anti-totalitaire
01:10:31parce que ces gens là
01:10:32sont aussi des adorateurs
01:10:34de tous les régimes totalitaires
01:10:35regardez ce qui se passe
01:10:36au Venezuela
01:10:37je me rappelle que
01:10:38ma première prise de bec
01:10:39avec Jean-Luc Mélenchon
01:10:41c'était à propos de la Chine
01:10:42et du Tibet
01:10:43il soutenait la Chine
01:10:45contre la tyrannie
01:10:47exercée au Tibet
01:10:48ou plutôt en faveur
01:10:49de la tyrannie
01:10:49exercée au Tibet
01:10:51je ne peux pas
01:10:52me considérer
01:10:52de la même gauche
01:10:53que des gens
01:10:54qui ont trahi
01:10:54tous les idéaux
01:10:55de gauche
01:10:56moi quand j'ai lu votre livre
01:10:57à la fin
01:10:58ce qui m'en est revenu
01:11:00je me suis dit
01:11:01finalement c'est un cocu
01:11:02de la gauche
01:11:03voilà
01:11:03j'emploie ce mot là
01:11:04volontairement
01:11:04parce qu'on a eu
01:11:05Gilles William Goldanel
01:11:05qui employait ce mot là
01:11:06dans son livre
01:11:07qu'il a fait
01:11:08on l'a eu il y a 48
01:11:09il parlait des cocus
01:11:09j'ai l'impression
01:11:10que vous êtes un cocu
01:11:11oui mais c'est pas faux
01:11:12c'est pas faux
01:11:13parce que
01:11:14Goldanel explique quelque chose
01:11:16que moi j'ai analysé
01:11:17de la même manière que lui
01:11:18par exemple
01:11:18pour les juifs de gauche
01:11:20les juifs de gauche
01:11:21ont beaucoup milité
01:11:22dans l'antiracisme
01:11:24etc
01:11:24puis tout d'un coup
01:11:25ils voient les mêmes gens
01:11:25dont ils ont défendu les droits
01:11:27qui leur expliquent
01:11:28qu'ils vont les égorger
01:11:28voilà
01:11:29ou que quand ils sont violés
01:11:30à Gaza
01:11:31ils sont pas vraiment violés
01:11:31parce qu'ils sont juifs
01:11:33voilà
01:11:33donc en effet
01:11:34nous sommes à gauche
01:11:35nous avons été beaucoup cocus
01:11:36après il y a eu deux gauches
01:11:37l'affaire du voile de Creil
01:11:38il y a eu deux gauches
01:11:39qui se sont immédiatement
01:11:40distinguées l'une de l'autre
01:11:41j'espère être de la bonne gauche
01:11:43Eric Dolo
01:11:43La République c'est lui
01:11:44c'est chez Fayard
01:11:45merci beaucoup d'avoir été avec nous
01:11:46passé un bon week-end
01:11:47on se retrouve lundi
01:11:48en direct à partir de 10h35
01:11:49d'ici là
01:11:50soyez prudents
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