Dans l'émission La Grande Interview du 29/10, Sylvain Maillard, député EPR de Paris, a évoqué la taxe Zucman : «Gabriel Zucman est un militant politique dans son comportement».
00:00C'est un plan média parfaitement exécuté, c'est-à-dire avec une taxe facile à comprendre et invité sur tous les plateaux comme le Messie qui a trouvé la solution pour pouvoir se sortir d'une difficulté conjoncturelle que nous avons.
00:14Évidemment, c'est notre déficit. C'est assez bien mené, c'est assez habile en réalité. C'est aussi un militant politique et je le dis très clairement dans son comportement.
00:23Je crois qu'à un moment, quand Bernard Arnault l'interpelle, je ne sais pas si c'est ce que doit faire Bernard Arnault, mais quand il l'interpelle, Gabriel Zutman et qu'il répond, on voit bien qu'il n'est plus un économiste.
00:38Un économiste n'a pas à répondre aux interpellations des uns et des autres, ni même des politiques. Il doit expliquer ce qu'il propose et ça c'est bien normal, mais il ne doit pas devenir un militant, ce qu'il est devenu.
00:48Il a essayé de vendre sa taxe dans tous les pays. Il est allé aux Etats-Unis, il est allé dans d'autres pays la vendre. Il revient en France. D'ailleurs, je note qu'il vit probablement majoritairement aux Etats-Unis.
00:58Et vous pouvez nous dire ce matin que cette taxe Zutman, qu'elle soit en version allégée ou non, d'ailleurs la version allégée n'est pas si allégée que ça finalement, ne verra pas le jour. Vous pouvez nous l'assurer ce matin.
01:07Nous, nous sommes contre la taxe Zutman, la taxe Zutman-Light ou la Mercier, ce qu'on appelle, qui sont des taxes qui ne feront qu'une seule chose, c'est faire fuir les investisseurs de France.
01:20Et aussi les petits patrons, tous ceux qui font tourner, qui investissent au quotidien pour créer de l'emploi en France, en fait se diront une seule chose, il n'y a pas d'avenir pour nous en France et ils partiront.
01:30Ou s'ils ne partent pas eux, ils investiront ailleurs. Donc nous nous disons une chose, si on veut sortir des difficultés dans lesquelles on est, il faut créer de la valeur, il faut que nous travaillions plus.
01:40Je le redis ici, nous avons besoin collectivement de travailler plus, nous travaillons moins que les autres. Il nous faut travailler plus pour ceux qui le peuvent.
01:47Et à côté de ça, il nous faut créer de la valeur, il nous faut créer de la richesse. Et pour ça, on a besoin de toutes les forces qui s'investissent, ceux qui travaillent mais aussi ceux qui investissent.
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