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  • il y a 2 mois
Le milliardaire Bernard Arnault a exprimé son hostilité à l'égard de l'économiste Gabriel Zucman et sa taxe sur les hauts patrimoines dans une déclaration au Sunday Times publiée ce samedi 20 septembre.

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Transcription
00:00Patrick Vignal, vous êtes aussi avec nous en direct sur BFM TV. Bonsoir.
00:04Vous êtes ancien député Renaissance de l'Hérault. Vous vous prenez la défense de qui dans cette histoire ?
00:10Écoutez, en fait, c'est quoi le résultat ? On a les corps intermédiaires, les chefs d'entreprise,
00:14première fois qu'ils disent « on va descendre dans la rue », les agriculteurs, c'est le 26 septembre,
00:19les syndicats, la classe politique, Marine Le Pen tirait d'une dissolution parce qu'elle n'aura pas 123 parlementaires,
00:26mais elle n'aura 180. Jean-Luc Mélenchon, l'horloge biologique tourne, il veut destituer une dissolution d'Emmanuel Macron.
00:35Ce pays ne comprend plus et ne se parle plus. Mais moi, j'ai envie de dire aux intervenants sur le plateau
00:40qu'ils sont tous d'excellents experts, on a perdu la bataille politique. Zubman est devenu la rockstar de la justice fiscale.
00:48Madame, je suis à Arras aujourd'hui avec le congrès de Renaissance, tout le monde en parle.
00:54Quand vous dites à un citoyen lambda que les riches qui ont 100 millions d'euros devraient payer une taxe de 2%,
01:0286% vous donne raison. Moi, je pense que la taxe Zubman, elle est problématique et pose des problèmes,
01:10notamment sur les start-up, sur les licordes. Par contre, je ne sais pas si Bruno Jeudy se rappelle,
01:15mais moi, pendant la réforme des retraites, je n'ai pas eu gain de cause,
01:18mais j'avais dit qu'on a quand même donné 500 milliards d'euros pendant le Covid.
01:22Moi, j'ai besoin de grands entrepreneurs. Il n'y aura pas de réalité sociale s'il n'y a pas de réalité économique.
01:29Mais par contre, là, avec ce défi de la dette, moi, je suis convaincu, mais j'en suis fortement certain,
01:35que les chefs d'entreprise, certains qui gagnent de l'argent, qui ont eu de la chance, et tant mieux, d'embaucher,
01:42pourraient participer à hauteur de 2% avec une convention spéciale sur 3 ans.
01:48Et ça, on est en train de le mettre entre 10 et 15 milliards.
01:53C'est le decta qui manque entre mes copains du PS, qui ont fait un coup politique énorme.
01:59Olivier Faure, aujourd'hui, c'est l'ami intime de Gabriel Zubman, et c'est populiste,
02:04mais politiquement, nous avons perdu.
02:07Et moi, j'entends Bernard Arnault, qui est un grand patron, mais à la limite, plus il parle,
02:12plus il va me faire monter le scoring des 86% des gens qui disent qu'on veut plus de justice fiscale.
02:19Donc, moi, je pense que la sortie...
02:20Ah oui, donc pour vous, c'est contre-productif ?
02:22Je pense que c'est un très grand patron, mais madame, venez chez moi à Lunel ou à Montpellier,
02:29il y a 10 millions de personnes à moins de 1 000 euros.
02:32Donc, on n'a pas été bon, la Macronie.
02:33Je ne m'appelle pas Madame Arnault, je vous le dis juste.
02:36Non, mais vous savez, je veux dire, on n'a pas su, mais j'en ai déjà parlé, Bruno, je dis,
02:42en fait, le président, il s'est axé sur l'économie, l'offre, l'offre.
02:46Il fallait qu'il ouvre un peu le portefeuille.
02:48Enfin, moi, je reçois tous les jours des retraités qui me disent,
02:53j'ai une très bonne retraite, ma maison est payée, j'ai une maison secondaire,
02:56je suis prêt à participer à l'effort national.
02:59Mais d'abord, la priorité, c'est dégraisser ce mammouth qu'est l'État.
03:03Enfin, tous les jours, vous voyez bien les histoires.
03:06Le nombre d'agences, les anciens premiers ministres, la décentralisation avec les régions.
03:11On ne pourrait pas avoir un projet ambitieux.
03:13Là, ça fait deux ans que tout le monde pleure et tout le monde se renvoie la balle.
03:17Et ça me met assez en colère.
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