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00:00Musique
00:00Comment t'as su que tu préférais les femmes ?
00:13Je suis tombée amoureuse en fait d'une de mes copines au lycée.
00:17Banal.
00:18Que tu sais pas encore.
00:19Musique
00:19Afsières y adapte la petite dernière portrait bouleversant d'une jeune lesbienne musulmane.
00:42Jean Dujardin en modèle réduit dans L'homme qui rétrécit.
00:46Et puis Deliver Me From Nowhere, premier biopic autorisé du boss Bruce Springsteen.
00:51Voilà pour le programme de ce nouveau numéro 100% cinéma de A l'affiche.
00:55Bienvenue à vous.
00:56Et bonjour Thomas Borez.
00:57Bonjour Natacha.
00:58On débute donc cette émission avec l'un des films qui a fait sensation lors du dernier festival de Cannes.
01:04La petite dernière d'Afsia Herzi qui a valu à sa jeune interprète Nadia Meliti le prix d'interprétation féminine.
01:10Oui et c'est le troisième long métrage de réalisatrice d'Afsia Herzi.
01:14Après tu mérites un amour et bonne mère.
01:18Afsia Herzi, 38 ans et bien sûr aussi actrice.
01:21On l'avait découverte dans La Grénelle Mulet en 2007.
01:25Le film d'Abdelatif Kechiche.
01:27Mais revenons donc à la cinéaste et à cette petite dernière qui raconte donc l'itiléraire de Fatima.
01:32Une jeune étudiante d'origine franco-algérienne.
01:36Petite dernière d'une famille vivant en banlieue parisienne.
01:40Fatima va bientôt faire l'expérience de son homosexualité.
01:43Afsia Herzi adapte ici le roman de Fatima Das.
01:47Regardez.
01:47Comment t'as su que tu préférais les femmes ?
01:57Je suis tombée amoureuse en fait d'une de mes copines au lycée.
02:01Banal.
02:02Tu sais pas encore.
02:04En fait j'ai une très bonne amie à moi qui est musulmane.
02:07Elle s'est rendue compte qu'elle était attirée par les femmes.
02:09L'homosexualité est quelque chose de prohibé.
02:12L'instinct de l'homme c'est d'être attiré par les femmes.
02:14Et l'instinct des femmes c'est d'être attiré par les hommes.
02:16Voilà Afsia Herzi révélé à 17 ans.
02:36Révèle donc à son tour une inconnue dans un premier rôle.
02:40Nadia Meliti qui faisait des études de sport quand elle a été repérée dans un casting sauvage.
02:45On les écoute et on en parle après.
02:48Ça m'a donné envie de l'incarner.
02:50Parce que je trouve que c'est un personnage très fort et déterminé quant à ses prises de décision et ce qu'elle traverse.
02:56Donc voilà pour moi c'est un honneur de représenter ce personnage.
03:00Le sujet dérangeait clairement.
03:02On me l'a pas dit directement mais bon je l'ai bien compris.
03:06On me l'a bien fait comprendre.
03:07Mais voilà ça m'a pas empêché de me battre pour que le film se fasse.
03:14Et ça m'a donné encore plus envie de le faire.
03:16Voilà ce film permet à Afsia Herzi donc d'explorer plusieurs thèmes.
03:20Le premier c'est l'émancipation familiale et culturelle.
03:24Et la place que l'on occupe au sein même de son propre clan.
03:28Et un clan ici qui sans être traditionnaliste d'ailleurs repose sur une double culture algérienne donc et française.
03:33Et la caméra de la réalisatrice filme avec beaucoup d'intelligence la vie d'un petit logement de la banlieue où les corps se croisent,
03:42circulent entre la cuisine, territoire réservé aux femmes, et le salon, lieu de repos, là où se repose notamment le patriarche.
03:51Et puis il y a l'émancipation sexuelle, on l'a bien compris, où à l'aide donc d'une actrice débutante, vous l'avez dit,
03:58Herzi filme en fait un corps tout simplement qui hésite, qui désire, qui s'affirme, puis qui se rétracte.
04:05Le tout filmé dans des ambiances en clair-obscur très signifiantes.
04:09Voilà c'est un film qui déploie vraiment un charme fou, une sensualité qui s'épanouit au fur et à mesure de l'avancée même du récit.
04:17A noter que le film a été également récompensé à Cannes de la Queer Palme,
04:20qui est un prix parallèle qui concerne les films traitant des sujets de la cause LGBTQIA+.
04:28Voilà au festival de Cannes.
04:30Alors à noter enfin qu'Ave Serzi bénéficie actuellement à la Cinémathèque française d'une rétrospective,
04:37presque une double rétrospective puisqu'il y a la réalisatrice,
04:40et aussi bien sûr l'actrice, là on le voit, qu'on a vu dans multiples films.
04:46Je parlais de Borgo, la graine et le mulet, le roi de l'évasion, le ravissement.
04:51C'est vrai qu'elle a tracé sa route en toute indépendance.
04:54Aves Serzi, voilà c'est formidable à gagner un César il y a très peu de temps pour ce rôle.
04:59Là on la voit marcher dans Borgo.
05:01Voilà donc une rétrospective bien méritée.
05:04Aves Serzi, donc pour la petite dernière, sans transition, aucune.
05:08Jean Dujardin de plus en plus petit, c'est le pari de L'homme qui rétrécit, de Yann Kounen.
05:14Remake d'un célèbre film fantastique américain de 1957 dans lequel un homme est frappé d'une étrange malédiction.
05:22On regarde la bande-annonce et on en parle juste après.
05:26C'est pas possible, il y a un truc qui va pas là.
05:29T'as peut-être un peu maigri ?
05:31Vous avez déjà eu des cas comme ça par le passé ?
05:34Non.
05:37Tu te sens comment ?
05:38Tout va bien, je suis.
05:40Tout va bien, tout va bien.
05:41Voilà, c'est Jean Dujardin qui est l'initiative de ce propre Rimer.
06:10qui avait confié la réalisation à Yann Kounen, qu'il connaît bien, pour avoir tourné sous sa direction il y a quelques années.
06:17C'était dans 99 francs.
06:20L'original, vous l'avez dit, date de 1957.
06:23Il est signé d'un des maîtres du fantastique américain, Jack Arnold,
06:27à une époque où les effets spéciaux étaient encore artisanaux.
06:31Voilà, chef d'œuvre de poésie dramatique et angoissante.
06:35Alors, Kounen s'amuse, lui, avec certains motifs connus pour celles et ceux qui auraient vu le film,
06:40comme l'attaque du chat devenu soudain géant pour cet homme qui rétrécit,
06:44la maison de poupées habitable ou encore l'araignée monstre quasi préhistorique.
06:49Alors après, une mise en route, il faut le dire, poussive dans des décors aseptisés
06:54où le scénario cherche maladroitement à nous faire croire à une vie de famille
06:59qui ressemblerait, allez peu ou pro, à une pub pour une assurance.
07:03Voilà, une fois du jardin devenu liiputien,
07:06eh bien Kounen et son acteur s'amusent un peu plus, il faut bien le dire.
07:09Malheureusement, le tout est plombé par une voix off,
07:11qu'on a entendu un petit peu d'ailleurs dans la bande-annonce,
07:14une voix off philosophique complètement tarte,
07:16mais vraiment, je pèse mes mots,
07:18que l'on espère avoir été écrite par une intelligence artificielle.
07:21Une voix off complètement tarte, c'est dit.
07:25Retour dans un monde un peu moins angoissant,
07:27on n'arrête plus la machine à biopique
07:29et voici venu donc le temps du boss Bruce Springsteen
07:33qui à son tour a droit à son épopée intime sur grand écran
07:36avec Deliver Me From Nowhere porté par Jeremy Allen White,
07:41révélé par la série The Bear.
07:43Voilà, le récit en fait se concentre sur un moment très précis
07:46de la carrière du boss.
07:48Nous sommes en fait au tout début des années 80.
07:51Bruce Springsteen est déjà dans l'industrie musicale quasiment une star,
07:56un nom qui va bientôt connaître un retentissement international
07:59avec l'album Born in the USA, véritable hymne d'une Amérique rebelle.
08:04En attendant, Springsteen, âme solitaire,
08:07emploie une dépression qui ne dit pas encore son nom,
08:10compose un album très intimiste,
08:12vraiment réalisé avec les moyens du bord,
08:14un petit studio quatre pistes, dans sa maison près de New York.
08:18Et cet album, c'est l'acoustique Nebraska, guitare, harmonica et voix
08:24juste pour chanter les démons et les espoirs brisés d'une Amérique rurale et sauvage.
08:30Sauvage d'ailleurs, comme le film quasiment du même nom de Terrence Malick,
08:34la balade sauvage que Springsteen regarde en boucle dans son salon
08:37et lui sert de déclencheur presque poétique.
08:42Allez, c'est parti.
08:42C'est parti, c'est parti.
09:12C'est parti, c'est parti.
09:42Vraiment bon signe.
09:45Et d'abord, le film est assez plaisant, il faut le dire, dans un premier temps,
09:48sans être renversant.
09:50Le scénario est un peu scolaire,
09:53s'emploie à tout bien contextualiser, vraiment, pour ne perdre personne.
09:56Et la seule fois où ça envoie un peu,
09:58parce que Bruce Springsteen, ça envoie, il faut bien le dire,
10:01c'est une prise en studio du fameux Burn in the USA,
10:03alors en gestation, je l'ai dit.
10:05Pour le reste, le film, il avance dans une espèce de torpeur monotone.
10:09Et de fait, le pauvre Bruce Springsteen, on le comprend très vite,
10:12est en proie à une dépression.
10:15Voilà, quant à Jeremy Allen White, nouvelle gueule du cinéma américain,
10:18il fait un honest job, pour paraphraser Bruce Springsteen,
10:22dans sa chanson Highway Patrolman.
10:24Un travail honnête, honnête,
10:26à défaut donc d'être totalement explosif.
10:29Allez, on termine avec Kaamelott.
10:31Deuxième volet, partie 1 de ces deux,
10:34et avec Alexandre Astier,
10:36et donc nouvelle transposition de la fameuse série
10:38qui s'amusait avec la figure du roi Arthur.
10:41Voilà, les fans l'attend,
10:42mais aussi toute l'industrie cinématographique,
10:44puisque le premier volet avait totalisé
10:46plus de 2 600 000 spectateurs,
10:49autant dire qu'une suite se faisait attendre,
10:51et on espère qu'elle va booster
10:53les entrées des salles actuellement en Berne,
10:56dans l'Hexagone.
10:57Voilà, alors, outre les aventuriers de la première heure,
11:00on retrouve des invités à l'appel,
11:01déjà présents dans la précédente aventure,
11:04Christian Clavier, Alain Chabat,
11:06Audrey Fleureau, Clovis Cornillac,
11:07ou encore Thomas Védébé.
11:09Voilà, pour celles et ceux qui débarqueraient,
11:11il s'agit ici d'une parodie de films d'aventure
11:14autour des chevaliers de la table ronde,
11:15très inspirés du Seigneur des Anneaux.
11:18On prend les mêmes et on recommence, donc.
11:20Merci Thomas, merci à vous de votre fidélité.
11:25On se quitte donc avec la bande-annonce de Kaamelott,
11:27deuxième volet, partie 1,
11:29et moi je vous dis à très vite sur France 24.
11:31« Bon sang ! »
11:37« Hola, hola, hola, hola, hola ! »
11:40« Tout doux les foufous. »
11:43« Pourquoi est-ce qu'on partirait à l'aventure ? »
11:45« Est-ce que les rois risqueront de n'être soudain plus personne ? »
11:49« Non mais vous connaissez ma loyauté, Sire, j'en ai aucune. »
11:52« De fouler les collines et les prairies nouvelles ? »
11:56« D'où surgiront les adversaires ? »
11:58« Sous-titrage Société Radio-Canada »
12:01« Sous-titrage Société Radio-Canada »
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