Le président du cercle de réflexion Etienne Marcel, Bernard Cohen-Hadad, revient sur les victimes des émeutes de 2005. Il indique : «On a tendance à privilégier la starisation des coupables et de ceux qui ont commis des actes innommables», dans La Matinale Week-End sur CNEWS.
00:00On a tendance, Michael, vous le savez très bien, à privilégier la starisation, j'emploie le terme à dessein, des coupables et de ceux qui ont commis des actes innommables.
00:09En revanche, y compris dans notre droit pénal, on oublie totalement le sort des victimes et surtout ceux qui ont parfois, avec leur famille, pour des années, vécu le pire.
00:21C'est une façon de ne pas accepter que le monde est perméable à la douleur et surtout que nous n'arrivons pas à régler ce type de problème.
00:31Ce sont des victimes innocentes, collatérales et qui restent anonymes et c'est bien ça le grand enjeu.
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