Invité sur le plateau de CNEWS, ce samedi, Bernard Cohen-Hadad, président du cercle de réflexion Etienne Marcel, a réagi après qu'une école a été vandalisée par des élèves de CM2 en Essonne : «Il y a un problème de pénalisation des mineurs. On a l'impression que la justice n'est pas favorable à des peines plus fermes».
00:00On l'a souvent évoqué ici et particulièrement avec Georges, il y a un problème de pénalisation des mineurs, cette excuse des mineurs.
00:07On a l'impression que la justice n'est pas favorable à des peines plus fermes, en tout cas à des peines qui sont appliquées et que les politiques mettent du temps à y aller.
00:19Et pourtant, c'est une réalité de responsabiliser les mineurs, voire les familles.
00:23Sur cet événement, j'ai vécu l'incendie du CES Pahéryon, c'était le 6 février 1973, où deux ou trois jeunes ont mis feu à une poubelle et ont traîné la destruction d'un collège avec plus d'une vingtaine de morts.
00:37Je ne sais pas si vous vous en souvenez, c'était à Paris, dans le 19e arrondissement. J'étais lycéen. Désolé, je ne suis pas très jeune, mais je l'ai vécu.
00:44Mon père était même président de l'association de parents d'élèves. Il n'y avait pas cette animosité qu'on connaît aujourd'hui vis-à-vis des enseignants.
00:55Mais comment peut-on accepter que l'on saccage une école qui est le lieu de l'apprentissage, de la culture, du savoir, de la connaissance,
01:05et qu'on ait aujourd'hui cette désacralisation totale de l'éducation et de son personnel ?
01:11C'est peut-être ça aussi qu'on doit se poser comme question. Parce que ça, aujourd'hui, ça se multiplie.
01:16Il y a aussi, autour d'un certain nombre d'écoles, du narcotrafic.
01:21On a complètement évacué ce problème de respect et de valorisation de l'école.
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