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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00:00Il est 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des proies.
00:00:05La une ce matin, justice a été rendue.
00:00:08Trois ans après la barbarie, justice a été rendue.
00:00:12Comment ne pas vaciller en pensant au calvaire de la petite Lola,
00:00:15en écoutant le récit du mâle qui s'est abattu sur elle il y a trois ans.
00:00:19Comment ne pas être en union avec sa mère Delphine et son frère Thibaut au sortir du procès.
00:00:24Rares sont les fois où la décision de justice ne souffre d'aucune contestation.
00:00:30Des discours apaisés et dignes après une semaine où la justice a montré le meilleur pour traiter du pire.
00:00:36Justice donc a été rendue et la peine maximale prononcée contre la meurtrière,
00:00:40une première pour une femme, la perpétuité incompressible.
00:00:44Perpétuité incompressible ne veut pas dire perpétuité réelle.
00:00:48Après 30 ans derrière les barreaux, il y a la possibilité d'obtenir en théorie une révision.
00:00:52Même si cette peine n'a jamais bénéficié d'un aménagement,
00:00:56alors le législateur devra-t-il un jour changer la loi ?
00:01:0088% des Français le réclament.
00:01:02Soyons plus précis, pour 9 Français sur 10, la meurtrière de la petite Lola qui a 27 ans,
00:01:08aujourd'hui qu'elle passe le restant de sa vie en prison.
00:01:12La justice a été exemplaire pendant ces trois années d'enquête et de procédure.
00:01:16En revanche, le politique, comme bien trop souvent, est resté discret.
00:01:21Il y a des victimes qui inspirent visiblement plus que d'autres, à gauche notamment.
00:01:25François Ruffin fait figure quasiment d'exception hier,
00:01:29en rendant hommage à la petite Lola et à sa famille.
00:01:32Le système a refusé de voir ce que des millions de Français ont vu.
00:01:37Récupération, le mot sorti à tout va, pour tenter de masquer les faillites.
00:01:41Faillites sécuritaires, faillites migratoires.
00:01:45Et nous en parlerons bien sûr dans l'heure des pros ce matin.
00:01:48D'abord le point sur l'information avec Marine Sabourin.
00:01:51Bonjour Marine.
00:01:52Bonjour Elliot, bonjour à tous.
00:01:53L'agence de notation Moody's donne un sursis à la France en maintenant sa note à AA3.
00:01:58Elle abaisse toutefois sa perspective de notation à négatif
00:02:01car elle estime qu'il existe des risques croissants d'un affaiblissement de nos institutions.
00:02:05Actualité internationale, Washington va déployer un porte-avions dans les Caraïbes
00:02:09pour lutter contre le narcotrafic.
00:02:11Les Etats-Unis mènent depuis début septembre des frappes aériennes
00:02:13contre des embarcations présentées comme celles de trafiquants de drogue.
00:02:17Le président du Venezuela dénonce une tentative d'inventer une nouvelle guerre.
00:02:21Et puis retour en France, on passe à l'heure d'hiver.
00:02:23Cette nuit à 3h du matin, il sera en réalité 2h.
00:02:26Vous l'avez donc compris, on va dormir une heure de plus.
00:02:28Seuls les Outre-mer ne sont pas concernés par ce changement.
00:02:31Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
00:02:33Merci chère Marine et on vous retrouve à 10h pour un nouveau point sur l'information.
00:02:37On est avec Alice Cordier aujourd'hui.
00:02:41Alice Cordier, vous êtes directrice du collectif Némésis.
00:02:43Et vous avez pendant toute la semaine été présente au procès de la meurtrière de la petite Lola.
00:02:50Et nous en parlerons dans un instant.
00:02:51Alexandre Devecchio est avec nous.
00:02:52Cher Alexandre, bonjour.
00:02:53Bonjour Elliot.
00:02:53Mathieu Hock, Georges Fenech, ancien magistrat.
00:02:57Et Axel Ronde, vous êtes porte-parole CFTC Police Île-de-France.
00:03:02Et vous êtes venu rapidement ce matin parce que l'information de la matinée,
00:03:07vous savez que CNews en parle et malheureusement nous sommes bien seuls à traiter de ce sujet.
00:03:12Vous savez qu'il y avait un individu qui était accusé d'agression sexuelle.
00:03:16Visiblement d'autres femmes victimes de ce même homme en voyant la vidéo ont reconnu leur bourreau.
00:03:24Et bien cet individu a été interpellé hier soir du côté de Mante-la-Jolie.
00:03:28Parmi ces victimes présumées, une brésilienne de 26 ans.
00:03:31Les faits se sont produits le 15 octobre dernier en début de matinée à Choisy-le-Roi.
00:03:37L'auteur avait pris la fuite dans le RER.
00:03:39Cette brésilienne de 26 ans a été mordue, giflée, agressée sexuellement par un homme ayant profité d'une rame déserte.
00:03:48Et heureusement qu'il y avait une femme présente, courageuse, qui est intervenue, qui a filmé la séquence.
00:03:55Et c'est pour ça qu'il a pris la fuite.
00:03:56Parce qu'aujourd'hui, la situation aurait pu être encore plus dramatique.
00:04:01Et c'est un sujet qui est traité outre-Atlantique, qui est traité actuellement au Brésil.
00:04:06en disant, mais que se passe-t-il en France pour qu'aujourd'hui on ait des individus comme celui-ci
00:04:11qui peuvent agresser sexuellement dans un RER ?
00:04:16Voyez le sujet de Félix Perrault.
00:04:19C'est un sans-domicile fixe âgé de 26 ans et de nationalité égyptienne qui a été interpellé.
00:04:26Il est l'agresseur présumé d'une brésilienne de 26 ans.
00:04:29Oui, non, mais non !
00:04:31Victime d'une tentative de viol, l'agresseur est mis en fuite par une autre voyageuse qui décide de le filmer.
00:04:43Je vous ai demandé de rester là-bas, vous ne voulez pas rester là-bas.
00:04:47Donc vous restez là-bas.
00:04:49Quelques jours plus tard, la victime témoigne sur les réseaux sociaux.
00:04:52Je me suis levée car j'ai senti que j'allais me faire agresser.
00:04:59Quand je me suis levée, il a baissé mon pantalon et il a commencé les violences.
00:05:03Il a commencé à taper mon visage, il m'a serré, étranglé le cou, il a voulu m'étrangler, ça c'est la vérité.
00:05:09Il a commencé à m'embrasser, mais je ne répondais pas.
00:05:11Alors il m'a mordu la bouche, j'ai la lèvre coupée à un endroit.
00:05:14J'ai aussi des blessures, des coups que j'ai reçus.
00:05:17Mais à ce moment-là, l'unique réaction que j'ai eue, c'était de crier au secours.
00:05:22La vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux, montre l'agresseur prendre la fuite à l'arrivée du train en gare.
00:05:32Une enquête pour tentative de viol a été ouverte.
00:05:36Et ce qui est insupportable, pardonnez-moi de le dire ainsi, c'est qu'à 9h ce matin, nous serons les seuls à commencer par ce sujet.
00:05:42Axel Ronde, on va être prudent parce que c'est aujourd'hui un suspect qui a été interpellé.
00:05:47Ça s'est passé hier soir et encore une fois, heureusement que la police fait son job et interpelle rapidement.
00:05:56C'était le 15 octobre dernier cette séquence et je le disais, la vidéo a été relayée sur les réseaux sociaux.
00:06:01Et des femmes ont dit mais je reconnais, je reconnais cet individu parce que potentiellement, il aurait déjà sévi auparavant.
00:06:08Mais auparavant, c'est pour ça qu'on quitte violents en série dans le RER.
00:06:12Axel, quelles sont les informations que vous pouvez nous apporter ce matin ?
00:06:15Alors déjà, la première information, c'est que c'était une priorité numéro une pour mes collègues de la brigade des réseaux ferrés parisiens.
00:06:20Parce qu'au vu de la violence que a subie cette jeune femme et surtout au vu de nombreux témoignages d'autres jeunes femmes qui auraient été victimes de cet individu,
00:06:32on a eu peur que ce soit un prédateur sexuel qui allait malheureusement frapper encore dans les transports parisiens.
00:06:40Donc tout de suite, mes collègues ont fait des regroupements avec la téléphonie mobile, avec les images de protection surveillance et ont pu remonter la trace de cet individu.
00:06:51Ils ont été interpellés au Val-Fouré, dans un quartier assez difficile du 78.
00:06:57C'est un individu qui était dépourvu de papiers d'identité et qui se dit égyptien et être âgé de 26 ans.
00:07:04Donc on va faire bien évidemment des recherches sur son identité pour savoir si c'est bien cet individu, s'il est bien citoyen égyptien.
00:07:12On sait s'il est en situation régulière ou non pour l'instant ?
00:07:14Non, parce que pour l'instant on ne sait pas si tout ce qu'il dit est vrai ou pas.
00:07:18Tout à fait, donc là la priorité c'est surtout de le placer en garde à vue, de l'entendre par rapport aux faits qui lui sont reprochés.
00:07:28Mais on voit bien en tous les cas que mes collègues de la brigade des réseaux ferrés ont agi rapidement, qu'une chasse à l'homme s'était mis en place.
00:07:36Parce qu'on ne le dit pas forcément, mais dès qu'il y a des faits comme cela, c'est toute une cellule d'enquêteurs qui se met en place pour pouvoir interpeller au vu du profil extrêmement dangereux de cet individu.
00:07:48Donc normalement cet individu est mis hors d'édat de nuire, même s'il est présidé innocent.
00:07:53Mais je peux vous garantir que c'est certainement cet individu qui a commis...
00:07:58Vous dites que c'est certainement cet individu ?
00:08:01Oui.
00:08:02Bon, déjà c'est une information qui est capitale, mais nous resterons prudents.
00:08:05Il faut avoir une pensée aussi pour cette femme courageuse, la quadragénaire directrice d'établissement, qui est intervenue, qui a filmé la scène et qui a sauvé, évidemment, la ressortissante brésilienne.
00:08:18Elle disait aux Parisiens, je voyais sa bouche, ses mains qui l'a touchée, il fallait faire quelque chose.
00:08:23Pour moi c'est inconcevable de ne rien faire, c'est soit vous l'affrontez, soit vous le regrettez toute votre vie.
00:08:29Et je le disais, après la tentative de viol de Jordana dans le RRC, d'autres victimes ont témoigné chez nos confrères du Parisien, je l'ai reconnu tout de suite.
00:08:39Et cette jeune femme brésilienne, qu'est-ce qu'elle dit ?
00:08:42Elle dit, on nous dit que la France est très développée, mais je n'ai rien vu qui protège vraiment les femmes dans les transports.
00:08:47Les transports, mercredi, donc mercredi 15 octobre, j'ai été livré à moi-même.
00:08:52Et personne n'en parle ce matin. Personne.
00:08:55Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, 93% des vols et 63% des agressions sexuelles dans les transports en commun en Ile-de-France sont commis par des étrangers.
00:09:05Parallèlement, les violences sexuelles dans ces espaces ont augmenté de 86% en 10 ans.
00:09:11Attendez, plus de 3000 victimes en 2024.
00:09:14Et tout le monde s'en fout en fait.
00:09:15Tout le monde s'en fout.
00:09:17C'est terrible.
00:09:17C'est terrible.
00:09:18C'est terrible.
00:09:19Et c'est insupportable.
00:09:19Heureusement, les gens maintenant s'organisent.
00:09:22Il va falloir que les gens s'organisent de plus en plus dans les réseaux, dans les transports, pour que les gens ne restent pas isolés.
00:09:29Il va falloir avoir ce réflexe de sécurité en se disant...
00:09:33Mais ce réflexe de sécurité...
00:09:34Mais c'est triste, je sais bien, mais qu'est-ce que vous voulez faire ?
00:09:36Mais c'est le réflexe de sécurité, je n'ai pas envie de me dire qu'on va regarder derrière notre épaule quand on est une femme dans les transports en commun en commun.
00:09:42Malheureusement, au vu des effectifs que nous avons, au vu des décisions de justice,
00:09:45qui est elle-même et sinistrée, il faut que les gens s'organisent pour essayer de se mettre en sécurité ensemble.
00:09:51Parce qu'ensemble, on est beaucoup plus fort.
00:09:53Et la preuve, cette jeune fille a été sauvée grâce au courage de cette dame.
00:09:58Vraiment, il faut la féliciter.
00:09:59Directrice d'établissement scolaire, Marguerite, qui a filmé la scène et qui est intervenue.
00:10:03Et vous avez raison, mais il faut même peut-être la décorer.
00:10:05Ah ben complètement.
00:10:06Axel...
00:10:07J'imagine qu'elle le sera.
00:10:09Alice Cordier, je rappelle que vous êtes directrice du collectif Némésis.
00:10:12Vous luttez évidemment contre ça.
00:10:13Vous vous mobilisez au quotidien.
00:10:15Vous êtes critiquée, vous êtes présentée comme une extrémiste.
00:10:19Extrémiste de droite, bien sûr.
00:10:21Donc on se bouche le nez quand vous allez sur un plateau,
00:10:23où on ne vous invite pas, où vous posez problème.
00:10:26Lorsque vous soutenez des femmes qui sont victimes de viols,
00:10:29que vous les accompagnez jusqu'au procès,
00:10:30vous avez des associations qui, parce que vous êtes là, refusent d'intervenir.
00:10:35Voilà ce qui se passe en France.
00:10:36En fait, dans ce sujet, il y a tout.
00:10:38Il y a tout.
00:10:39Alice Cordier.
00:10:40Nous, on accompagne depuis maintenant six ans des femmes qui ont été victimes de violences.
00:10:43On n'a qu'une demande, c'est qu'on ne nous agresse plus.
00:10:46Honnêtement, c'est uniquement ça.
00:10:47Nous, c'est ça.
00:10:48Alors, en effet, on dénonce un certain nombre de choses.
00:10:49Vous l'avez très bien dit.
00:10:51La hausse des violences dans l'espace public est liée malheureusement aussi à une hausse migratoire.
00:10:56Et il y a un lien de corrélation qui est évident,
00:10:58que tout le monde reconnaît, que le ministère de l'Inactérat reconnaît.
00:11:00Ce n'est pas tabou de dire ça.
00:11:02Nous, on était au procès pour Lola, on a été hués par un certain nombre de personnes,
00:11:06prises à partie par ce que considérés comme des racistes et des fachos.
00:11:10On a des journalistes de gauche qui ne seraient jamais venus au procès pour Lola si on n'avait pas été là.
00:11:14Et dont l'unique but était justement, non pas de courir le procès, mais de courir notre présence au procès.
00:11:19Je pense à des journalistes de l'humanité, des journalistes de Blast, des journalistes indépendants.
00:11:24Vous savez qu'ils viennent prendre des photos de nos manifestantes, parfois mineures, pour les afficher,
00:11:29pour contacter ensuite leur lieu d'établissement scolaire, pour contacter ensuite leur lieu de domicile.
00:11:34C'est ça en fait notre réalité, notre quotidien.
00:11:38C'est se battre contre des violences, demander uniquement qu'elles cessent,
00:11:41accompagner des familles de victimes et se faire traiter de facho et de raciste, être ostracisé pour ça.
00:11:46Nous, on a eu hier, j'assistais au dernier jour du procès de Lola.
00:11:50On en parlera après.
00:11:51J'étais dans une audience à côté d'Amoury Bucco, qui vient régulièrement sur vos chaînes,
00:11:55journaliste de Valeurs Actuelles.
00:11:56On a des journalistes de gauche qui ont dit que c'était la première fois qu'ils travaillaient
00:12:00avec autant de pressions fascistes autour d'eux.
00:12:03Est-ce que vous vous rendez compte de pressions fascistes ?
00:12:05Voilà, parce qu'on est des associations féministes qui avons décidé de ne pas nous taire.
00:12:08Les violences sexuelles dans l'espace public par des étrangers,
00:12:10ça représente 60% à Paris de violences sexuelles dans les transports en commun.
00:12:15C'est 40% à l'échelle nationale.
00:12:18Les étrangers, c'est 8% de la population.
00:12:20Et ce chiffre-là, je vous dirais, Liot, en fait, il est même complètement minime.
00:12:25En fait, si demain, on se rendait compte, parce qu'un étranger,
00:12:27s'il y a deux semaines avant, vous avez eu vos papiers, en fait, ça rentre dedans.
00:12:30Nous, ce qu'on demande, la gauche les demande aussi,
00:12:32pour montrer qu'ils sont plus victimes de discrimination,
00:12:34c'est des statistiques ethniques, parce qu'on a besoin de savoir l'origine de l'agresseur.
00:12:38Quand vous êtes un étranger et que vous venez fraîchement d'être naturalisé,
00:12:41je suis désolée, on a besoin de savoir, car énormément de violences,
00:12:44celles-là aussi sont faites par des étrangers fraîchement naturalisés.
00:12:47Bon, la sécurité est une priorité, et la priorité des priorités,
00:12:51plutôt que leur petit tambouille à l'Assemblée nationale
00:12:54pour savoir quelles nouvelles taxes on va créer pour les Français,
00:12:59à quelle sauce ils vont être taxés.
00:13:01Qu'ils se dépêchent, qu'ils se dépêchent,
00:13:04parce qu'il y a consensus au sein de la société,
00:13:06au sein du peuple français, Mathieu Hock,
00:13:08en disant, maintenant, ça suffit, cette insécurité.
00:13:11Et lorsqu'elle est liée, non pas à toute l'immigration, mais à une partie de l'immigration,
00:13:15il va peut-être falloir que vous trouviez une solution,
00:13:18et les solutions, je peux vous dire qu'elles peuvent aller très vite, très très rapidement.
00:13:22On va regarder le profil, on va suivre attentivement ce nouveau dossier.
00:13:26Bien sûr, pourquoi ?
00:13:27Parce que les médias vont se cacher, vont refuser d'en parler,
00:13:31parce que ça va être l'histoire, encore une fois, de la récupération,
00:13:34et je ne vous parle même pas des politiques.
00:13:35Aujourd'hui, ils préfèrent prendre un petit café pour savoir comment protéger leur siège,
00:13:38plutôt que de se dire, comment je vais protéger le français,
00:13:43ou cette jeune ressortissante brésilienne qui arrive en France,
00:13:46qui se dit, je vais être en sécurité en France,
00:13:48et qui se retrouve aujourd'hui quasiment violée par un individu présenté comme sans domicile fixe.
00:13:54C'est insupportable.
00:13:54Mais bien évidemment, en fait, comment comprendre dans notre pays,
00:13:57champion du monde des taxes, champion du monde des prélèvements obligatoires,
00:14:0148% et encore, on a encore, sans compter la créativité fiscale
00:14:05de nos députés qui inventent des taxes à tout bout de champ,
00:14:08comment on peut comprendre qu'avec autant d'impôts,
00:14:10une pression fiscale aussi importante,
00:14:12on soit à ce point en insécurité dans notre pays.
00:14:16Mais où va l'argent ?
00:14:17Que font-ils de notre argent ?
00:14:18Tous ces gens-là, aujourd'hui, qui ponctionnent le travail,
00:14:22qui ponctionnent ce fameux Nicolas qui paye,
00:14:24et qui ensuite, après, n'assurent pas de services publics,
00:14:26tant en qualité, mais également aussi en quantité,
00:14:30et en plus, qui financent des gens, qui crachent sur la police.
00:14:32Est-ce que vous, tout à l'heure, vous parlez d'associations féministes ?
00:14:35Où sont toutes ces associations féministes pour dénoncer, justement,
00:14:38ce violeur en série, pour apporter leur soutien aux victimes ?
00:14:42Ces associations féministes sont souvent subventionnées par l'argent public,
00:14:45par l'argent du contribuable, et donc, à chaque fois, c'est la même chose.
00:14:48On se dit, mais que font-ils dans notre argent ?
00:14:50Quand vous regardez dans les dépenses de certaines collectivités territoriales,
00:14:53sur les dépenses de sécurité, il y a énormément d'argent
00:14:55qui vont aux associations féministes d'aide aux victimes,
00:14:58qui, en réalité, parfois, ne sont pas d'associations d'aide aux victimes,
00:15:01et qui font de la propagande avec l'argent du contribuable.
00:15:03Et puis, c'est l'image de la France.
00:15:05On a honte, ce matin, parce que ça a été relayé dans les médias brésiliens.
00:15:11Vous voyez cette jeune femme qui parle à côté, je crois que c'est son frère,
00:15:14puisqu'elle est allée porter plainte avec son frère,
00:15:17qui, lui, habite actuellement à Paris.
00:15:20Elle vient d'arriver.
00:15:22Vous imaginez ce qu'on se dit au Brésil ?
00:15:23C'est tout un symbole, parce que, théoriquement,
00:15:26le Brésil était un pays moins sûr que la France.
00:15:30On voit que c'est, je ne sais pas si c'est en train de s'inverser,
00:15:32mais on le dit de plus en plus, qu'on ressemble à des pays sud-américains,
00:15:37voire à des pays du tiers-monde.
00:15:39Moi, il se trouve que j'ai de la famille au Brésil,
00:15:41et déjà, depuis une dizaine d'années, c'est ce qu'ils avaient remarqué.
00:15:45Ils arrivaient garde du Nord, et ils étaient très surpris du paysage.
00:15:49Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:15:52Ils s'étaient fait voler à la Gare du Nord.
00:15:55Donc, oui, notre image est extrêmement dégradée dans le monde,
00:16:00et c'est encore un symptôme de l'affaissement de la France.
00:16:04Et vous parliez tout à l'heure des députés.
00:16:05Je ne sais pas si vous avez remarqué,
00:16:06plus personne ne parle aujourd'hui des questions régaliennes.
00:16:09Mais plus personne !
00:16:11Mais plus personne !
00:16:11Parce que là, aujourd'hui, on va vous parler de la taxe,
00:16:13M. Alexandre Devecchio.
00:16:15On va regarder combien vous gagnez.
00:16:16Et si seulement les taxes servaient à assurer notre sécurité,
00:16:19mais même pas, elles servent à importer de la sécurité.
00:16:22Quand nos députés en France veulent taxer,
00:16:24vous avez à Bruxelles des technocrates qui viennent,
00:16:28pardonnez-moi l'expression, emmerder les Européens pour des visites médicales.
00:16:33Alors là, par contre, ils innovent.
00:16:34Pour le permis de conduire.
00:16:36Ils ont oublié le mot frontière dans leur dictionnaire.
00:16:39Ça n'existe plus, le mot frontière.
00:16:41Mais alors là, pour le permis de conduire, ils innovent.
00:16:43Pour les ostriculteurs, on le verra, je voulais quasiment condensé par ce sujet,
00:16:47on veut mettre des WC dans les barges, donc on innove là aussi, on innove.
00:16:51En revanche, en matière de sécurité et de frontières, c'est terminé.
00:16:54On a laissé tomber.
00:16:55Et je reviens sur ces chiffres qui sont essentiels, Georges Fenech.
00:16:5993% des vols, 63% des agressions sexuelles dans les transports en commun en Ile-de-France sont commis par des étrangers.
00:17:09Mais ne dites surtout pas qu'il y a un lien entre l'insécurité et une partie de l'immigration.
00:17:15Ne le dites surtout pas.
00:17:16Sinon, c'est l'ARCOM qui tombe peut-être.
00:17:18Oui, et l'actuel ministre de l'Intérieur pour lequel on a beaucoup de respect, par ailleurs, M. Laurent Lunez, face à Sonia Mabrouk, rappelez-vous,
00:17:25ne voulait pas employer ce terme, ne voulait pas faire ce constat du lien entre l'immigration et l'insécurité,
00:17:31alors que c'est lui-même qui nous avait donné ces chiffres, souvenez-vous, sur nos plateaux.
00:17:35Moi, permettez-moi de saluer Alice Cordier, son association Némésis.
00:17:39Ce que vous menez, c'est un combat juste.
00:17:42D'ailleurs, vous auriez mérité d'être sur le mur des cons, vous voyez.
00:17:45Et peut-être que vous aurez aussi un jour cet honneur d'être ciblé par une catégorie de magistrats.
00:17:53Et moi, je me rassure un peu aujourd'hui, en entendant notre garde des Sceaux d'aujourd'hui, M. Darmanin,
00:18:00vouloir mettre la victime au centre de la préoccupation de la justice,
00:18:05et plus uniquement le criminel pour lequel on avait beaucoup d'attention, beaucoup de précautions, voyez-vous.
00:18:11Donc, vous faites contrepoids, finalement, à quelques défaillances de l'État.
00:18:15Et ça, je voudrais saluer cette association et d'autres associations.
00:18:18Mais je ne peux pas non plus vous laisser dire, Elliot, que tout le monde s'en fout,
00:18:23parce que je connais beaucoup de gens qui se préoccupent de ces questions de sécurité,
00:18:27notamment dans les transports, à commencer par les régions.
00:18:29Je voudrais saluer ici le travail de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France,
00:18:35qui ont mis des moyens considérables en termes de vidéos, en termes de surveillance, en termes d'alerte.
00:18:40Je voudrais saluer aussi tout ce que fait la SNCF.
00:18:42Île-de-France, on ne voit pas tout le monde dans l'État.
00:18:45Malheureusement, je ne dis pas que rien n'est fait.
00:18:48Je dis que face à la vague, ça n'est pas suffisant.
00:18:52Non, mais c'est une vague submersive.
00:18:53Parallèlement, les violences sexuelles dans les transports ont augmenté de 86% en 10 ans.
00:18:59Bien sûr.
00:19:01C'est plus de 3000 victimes en 2024.
00:19:03C'est la perte du contrôle migratoire.
00:19:05Donc, je veux bien qu'il y ait des efforts qui soient faits.
00:19:08Je ne dis pas le contraire.
00:19:09Je dis simplement, quand je dis tout le monde s'en fout,
00:19:11je dis qu'hier, on a vécu une décision historique,
00:19:16une décision de justice historique,
00:19:18à travers un procès bouleversant que les médias ont traité parfois à minima,
00:19:24mais que ce matin, personne ne va parler de l'interpellation de cet individu.
00:19:29Parce qu'il ne remplit pas les cases.
00:19:31Parce qu'on va dire, mais attendez, si vous parlez de ce sujet,
00:19:33évidemment, ça fait le jeu d'un camp politique.
00:19:36Alice.
00:19:37Mais les victimes sont totalement abandonnées.
00:19:39Moi, je voudrais faire un parallèle à quelque chose qui s'est passé aux États-Unis.
00:19:41Cette réfugiée ukrainienne qui a été tuée,
00:19:43la vidéo avait glacé tout le monde sur les réseaux sociaux
00:19:45par un homme qui avait été, en plus, emprisonné déjà douze fois auparavant, etc.
00:19:50Le lendemain, Donald Trump avait le portrait de cette jeune fille,
00:19:54parlait de cette jeune fille.
00:19:55Le surlendemain, il y avait une loi qui passait justement
00:19:57pour que les personnes qui psychiatriquement avaient été internées
00:20:01ne puissent plus sortir aussi facilement.
00:20:02En fait, il y avait de la réaction, action-réaction.
00:20:04Là, on n'a pas un président de la République qui parle de ces choses-là.
00:20:08Au Brésil, tout le monde en parle.
00:20:10Ici, c'est vous qui en parlez.
00:20:11Tous les médias devraient en parler.
00:20:13Les ministres devraient en parler.
00:20:14Je veux dire, c'est l'image de la France.
00:20:16Et ce n'est pas la première fois.
00:20:17Ce n'est pas comme si, tous les étés,
00:20:18on n'avait pas des touristes à se faire violer au pied de la tour Eiffel.
00:20:21Enfin, je veux dire, c'est quand même fréquent,
00:20:23des histoires d'agressions sexuelles dans les transports.
00:20:25C'est fréquent.
00:20:25Mais en fait, tant que ce n'est pas filmé,
00:20:27ça ne les dérange pas et ils n'en parlent pas.
00:20:28Mais le président a parlé de Brian Walsh.
00:20:30Il veut dire que vous, Brian Walsh, c'est divers.
00:20:32Ce n'est pas un tweet sur Lola.
00:20:33Pas un tweet sur le procès pour Lola.
00:20:35En fait, les victimes...
00:20:37Parce que si mes souvenirs sont bons, il avait réagi,
00:20:39il avait appelé la famille, il était présent au moment du drame.
00:20:43Sa femme avait appelé les familles.
00:20:45Mais là, je veux dire, c'est un procès historique,
00:20:46une peine incompressible qu'on n'a pas vue depuis des années.
00:20:49On n'en parle pas.
00:20:50Ce que je vous propose, justement,
00:20:51on va parler du procès Lola dans quelques instants,
00:20:54de la décision de justice.
00:20:56Je disais, justice a été rendue
00:20:59et on a vu le meilleur de la justice
00:21:01qui a dû traiter du pire, Georges Fenech.
00:21:04Ils sont allés au maximum de ce qu'ils pouvaient.
00:21:07La question qu'on peut se poser,
00:21:09c'est est-ce que le législateur va avoir le courage
00:21:12d'offrir à la justice la possibilité d'aller encore plus loin ?
00:21:16C'est-à-dire que la peine à perpétuité incompressible,
00:21:20c'est 30 ans.
00:21:21Mais passé 30 ans,
00:21:23il y a une possibilité,
00:21:24une voie de recours pour la meurtrière
00:21:27d'aménager sa peine.
00:21:29Donc, ça n'a jamais été exécuté pour l'instant.
00:21:32Je crois que ça date depuis 1994.
00:21:341994.
00:21:35Mais c'est-à-dire qu'elle a cette possibilité.
00:21:37Les Français ne veulent pas ça, en fait.
00:21:39Les Français, ils sont 9 Français sur 10,
00:21:41c'est-à-dire que cette meurtrière,
00:21:43cette barbare,
00:21:44elle reste en prison tout au long de sa vie.
00:21:47Elle a 27 ans,
00:21:48et bien tout au long de sa vie.
00:21:4930, 40, 50, 60, que sais-je.
00:21:52Elle reste toute sa vie en prison
00:21:54sans le moindre recours possible.
00:21:55Ce sont les Français qui veulent ça.
00:21:57Après, il y a finalement quelque chose
00:21:59qui est visiblement inconstitutionnel
00:22:01au nom du droit européen.
00:22:02Mais vous allez tout nous expliquer dans un instant.
00:22:04D'accord.
00:22:05La publicité, on revient.
00:22:06On poursuit l'heure des pros ce matin.
00:22:13Et justice, je le disais, a été rendue.
00:22:15Et justice a rendu ce qu'il y avait de plus ferme
00:22:17dans le code pénal français
00:22:18pour répondre au meurtre barbare
00:22:20de la petite Lola.
00:22:22Dabia Benkired a été condamnée
00:22:24à la réclusion criminelle
00:22:25à perpétuité,
00:22:26une perpétuité incompressible.
00:22:28C'est la première femme
00:22:29qui est condamnée
00:22:30à cette peine de prison.
00:22:32Et au sortir de six jours
00:22:33d'un procès bouleversant,
00:22:35l'image qui évidemment ressortira,
00:22:38ce sont les mots,
00:22:40ce sont les témoignages
00:22:41de la mère de Lola, Delphine,
00:22:44et de son frère Thibault,
00:22:47qui ont pris la parole
00:22:48quelques secondes,
00:22:50quelques secondes absolument bouleversantes.
00:22:52J'aimerais juste dire une phrase
00:22:54de ma famille
00:22:55et surtout de ma mère
00:22:55qu'on a eu ce qu'on voulait.
00:23:00On a restauré la mémoire
00:23:01de ma soeur et de sa fille.
00:23:05On a restauré la vérité.
00:23:09Et surtout,
00:23:11merci à la justice.
00:23:12On est content
00:23:13de la réponse qu'on a eue.
00:23:16Même si ça ne nous ramènera pas
00:23:18mal au là,
00:23:20on croyait en la justice
00:23:21et on l'a eue.
00:23:23On l'a eue.
00:23:24Merci.
00:23:26Merci pour le soutien de tous.
00:23:28Merci.
00:23:28Je t'aime.
00:23:41Et du coup,
00:23:41merci de ne pas insister.
00:23:43Merci.
00:23:44Sur ce plateau,
00:23:58Georges,
00:23:58on peut parfois
00:23:59parler de la justice
00:24:01et vous savez,
00:24:02les Français
00:24:02majoritairement
00:24:03considèrent
00:24:04qu'il y a
00:24:04un laxisme judiciaire.
00:24:06Je disais tout à l'heure,
00:24:07la justice a rendu
00:24:09ce qu'il y avait de meilleur
00:24:10en traitant du pire.
00:24:12Est-ce qu'aujourd'hui,
00:24:13l'ancien magistrat
00:24:14que vous êtes
00:24:15fait la même analyse ?
00:24:17C'est-à-dire qu'ils sont allés
00:24:18jusqu'au bout
00:24:18avec beaucoup de dignité,
00:24:21de professionnalisme,
00:24:22d'écoute.
00:24:23Ils ont protégé
00:24:25cette cour d'assises
00:24:26pour rendre le meilleur
00:24:28de ce qu'ils pouvaient
00:24:29aujourd'hui.
00:24:30Oui.
00:24:31Oui, effectivement,
00:24:32on avait aboli
00:24:32la peine de mort.
00:24:34On a
00:24:35panthéonisé
00:24:36Robert Badinter
00:24:37récemment.
00:24:38mais on n'avait rien
00:24:39prévu à l'époque
00:24:40comme peine de substitution.
00:24:41On avait laissé
00:24:42les choses en état.
00:24:43Un meurtrier,
00:24:44un assassin,
00:24:44c'était la même chose,
00:24:45la même peine.
00:24:46Il a fallu attendre
00:24:47une alternance politique
00:24:48à droite
00:24:49qu'en 1994,
00:24:52face à la recrudescence
00:24:53épouvantable
00:24:53à l'époque
00:24:54d'assassinats,
00:24:55d'enlèvements,
00:24:56de viols,
00:24:56de fillettes,
00:24:58je me souviens
00:24:58de Delphine
00:24:59et bien d'autres,
00:25:00que les législateurs
00:25:02interviennent
00:25:03pour créer
00:25:03cette peine
00:25:04incompressible
00:25:05de 30 ans
00:25:06qui a été appliquée
00:25:07à 5 reprises
00:25:08depuis hier,
00:25:09à 5 reprises
00:25:10pour des droits communs,
00:25:11je dirais,
00:25:11plus quelques terroristes.
00:25:14C'est une bonne chose
00:25:15de l'avoir fait
00:25:15mais je crois
00:25:16qu'aujourd'hui,
00:25:18il faut aller plus loin.
00:25:19Et nous parlerons
00:25:19de ça avant
00:25:20mais après,
00:25:21pardonnez-moi
00:25:21sur la question
00:25:22de la perpétuité réelle
00:25:23mais je voulais aller
00:25:24sur la justice
00:25:25avec un grand J.
00:25:26Moi, je crois beaucoup
00:25:27en la justice du peuple aussi,
00:25:29au bon sens du terme.
00:25:30Et il faut préciser
00:25:31aux téléviteurs.
00:25:32Il y avait 6 jurés
00:25:34et 3 professionnels,
00:25:353 magistrats.
00:25:356 jurés,
00:25:353 magistrats professionnels
00:25:37donc il faut rendre hommage
00:25:38et aux magistrats professionnels
00:25:40mais aussi,
00:25:41j'insiste beaucoup,
00:25:42aux jurés
00:25:42qui ont effectivement
00:25:44jugé
00:25:45comme ils devaient le faire.
00:25:46Alice Cordier,
00:25:47vous avez été présente
00:25:48hier.
00:25:50Il y a ce silence
00:25:51assourdissant,
00:25:53cette dignité évidemment
00:25:54de la maman
00:25:55et du frère
00:25:57de Lola
00:25:58et quand ils quittent
00:26:00finalement les micros,
00:26:02plus personne ne parle.
00:26:03comment est-ce que vous pouvez
00:26:04nous raconter
00:26:05cette journée de procès
00:26:07et ce que vous avez vécu
00:26:08vous depuis la cour d'assises ?
00:26:09Ça a été 5 jours
00:26:10de procès
00:26:11extrêmement douloureux,
00:26:12vous en doutez,
00:26:13avec des...
00:26:14parce qu'il a fallu
00:26:15avoir toutes les pièces
00:26:16à conviction,
00:26:16les sous-cellés
00:26:17qui ont été montrés,
00:26:18donc les mâles,
00:26:19etc.
00:26:19C'était extrêmement douloureux
00:26:21pour les familles
00:26:22de revoir,
00:26:22de revivre ces moments-là.
00:26:24Et il faut savoir également
00:26:26que tout le monde
00:26:28a été touché,
00:26:29les juges étaient
00:26:29extrêmement touchés
00:26:30tout le long de l'audience.
00:26:32Personne n'avait de doute
00:26:33sur la culpabilité
00:26:34de la meurtrière
00:26:35qui d'ailleurs,
00:26:36elle était complètement
00:26:36impassible,
00:26:37avait des discours
00:26:38qui se contredisaient
00:26:39entre eux.
00:26:40Néanmoins,
00:26:41on a quand même réussi
00:26:42à avoir des réactions
00:26:42à gauche,
00:26:43je tiens à le préciser,
00:26:45qui ont voulu mettre en avant,
00:26:46qui ont tenté
00:26:46de mettre en avant
00:26:47le passé
00:26:48soi-disant
00:26:49des violences
00:26:51cohérentes.
00:26:52Je dis cohérentes
00:26:53parce que c'est
00:26:54que du déclaratif
00:26:55d'elle.
00:26:56Sachant que,
00:26:57comme je le dis,
00:26:58elle a menti
00:26:59à plusieurs reprises.
00:27:00Là où ce qu'elle a fait
00:27:02à Lola
00:27:02était très clair,
00:27:03on a vu les photos,
00:27:04on a eu l'expertise
00:27:05des médecins légistes,
00:27:07il n'y avait aucun doute
00:27:08sur ce qui s'est passé.
00:27:09Aucun.
00:27:10Mais là encore,
00:27:11on a eu peur, nous,
00:27:12de voir qu'il y avait
00:27:13peut-être une pression
00:27:14de la gauche
00:27:14qui aurait pu arriver
00:27:15pour là encore
00:27:16parler de la meurtrière
00:27:17et de son passé
00:27:17et peut-être éviter
00:27:19la peine incompréhensible.
00:27:21Et d'ailleurs,
00:27:21c'était exactement sur ça
00:27:23que hier,
00:27:24l'avocat de Dabia
00:27:25a fait sa plaidoirie.
00:27:26C'était pour expliquer
00:27:27qu'elle avait un passé
00:27:28et donc que
00:27:29les traumatismes
00:27:31liés au patriarcat
00:27:32auraient pu l'amener
00:27:33à faire une autre chose
00:27:34pour éviter peut-être
00:27:35d'abord un sujet
00:27:36qui est quand même
00:27:37le sujet
00:27:38d'une migration
00:27:39qui est là encore
00:27:41les occulteurs
00:27:41feraient appliquer
00:27:42l'Ola Serela aujourd'hui,
00:27:43on le sait.
00:27:44On reviendra sur les questions
00:27:45à politique après,
00:27:46bien sûr,
00:27:46mais là pour l'instant
00:27:48c'est la question
00:27:48de la justice
00:27:49et je disais
00:27:50on peut avoir
00:27:53une justice
00:27:53à deux vitesses
00:27:54parfois,
00:27:55on peut avoir
00:27:55une justice
00:27:56trop clémente
00:27:57parfois,
00:27:58trop souvent
00:27:59diraient certains
00:27:59français.
00:28:00Là,
00:28:01ils sont allés
00:28:01jusqu'au bout,
00:28:02au bout de ce
00:28:03qu'ils pouvaient proposer.
00:28:04Mais la question
00:28:06qu'on doit se poser
00:28:07c'est la perpétuité
00:28:08incompressible,
00:28:10est-ce une perpétuité
00:28:11réelle ?
00:28:12Il faut bien expliquer
00:28:13aux téléspectateurs
00:28:13que dans 30 ans,
00:28:15même pas 30 ans,
00:28:1627 ans,
00:28:17donc à 54 ans,
00:28:19Dabiha Benkiren pourra
00:28:22finalement faire une demande
00:28:24de remise en liberté.
00:28:25Et là,
00:28:25les français,
00:28:26ils n'en veulent pas
00:28:27de cette remise en liberté.
00:28:28Donc voyez le sujet
00:28:29de François Tiskevitch
00:28:31et nous parlerons aussi
00:28:32évidemment
00:28:33de ce qui n'a pas été montré
00:28:35dans les médias,
00:28:36pas été présenté,
00:28:37c'est la faillite sécuritaire,
00:28:38la faillite migratoire
00:28:39et la faillite évidemment
00:28:41du politique.
00:28:42Mais d'abord
00:28:43sur la question
00:28:43de la perpétuité.
00:28:46En théorie,
00:28:48la perpétuité incompressible
00:28:49n'est pas vraiment réelle.
00:28:51Dabiha Benkiren
00:28:51peut dans 27 ans
00:28:53en comptant ses années
00:28:54de détention provisoire
00:28:55demander au tribunal
00:28:56de l'application des peines
00:28:57de revenir sur l'impossibilité
00:29:00de demander
00:29:00un aménagement de peine.
00:29:02Elle aura alors 54 ans.
00:29:04Pendant 30 ans,
00:29:05on sait qu'il n'y aura
00:29:06pas de remise de peine,
00:29:07il n'y aura pas
00:29:08de possibilité de libération,
00:29:09il n'y aura rien
00:29:09de tout ça,
00:29:10c'est ce qu'on appelle
00:29:10incompressible.
00:29:12On va réévaluer
00:29:13sa dangerosité,
00:29:14on va réévaluer
00:29:15son parcours.
00:29:17Depuis son instauration
00:29:18en 1994,
00:29:20la perpétuité incompressible
00:29:21n'a été prononcée
00:29:22qu'à 4 reprises
00:29:23pour des meurtres d'enfants
00:29:24accompagnés de viol
00:29:25ou torture.
00:29:27La justice
00:29:27a infligé cette peine
00:29:29en 2007
00:29:29à Pierre Baudin
00:29:30alias Pierrot-le-Fou,
00:29:31en 2008
00:29:32à Michel Fourniret
00:29:33l'ogre des Ardennes,
00:29:34à Nicolas Blondio
00:29:35en 2015
00:29:36et Yannick Luande
00:29:37Bottello
00:29:38en 2016.
00:29:39Dabia Benkiret
00:29:40a désormais 10 jours
00:29:41pour faire appel
00:29:42de sa condamnation.
00:29:44Bon,
00:29:44restons sur la perpétuité
00:29:46parce que ça,
00:29:47les Français l'ont bien compris.
00:29:48Ils ne veulent pas
00:29:49de la perpétuité incompressible.
00:29:51Ils veulent de la perpétuité réelle.
00:29:53Et ce qui est intéressant,
00:29:54c'est que ces transpartisans,
00:29:55que ce soit à gauche,
00:29:56à droite,
00:29:57au centre,
00:29:58il n'y a pas une personne
00:29:59qui vous dit,
00:29:59enfin du moins,
00:30:00c'est à chaque fois quasiment
00:30:01à minima
00:30:028 Français sur 10.
00:30:03et c'est rare
00:30:05de voir un tel consensus
00:30:06Alexandre Devecchio.
00:30:08Donc encore une fois,
00:30:09la justice est allée au bout
00:30:10de ce qu'il pouvait aujourd'hui
00:30:12et c'est aux politiques
00:30:13d'avoir le courage,
00:30:15le courage de dire,
00:30:16en fait,
00:30:16ce n'est pas suffisant
00:30:17dans une société
00:30:18qui s'en sauvage,
00:30:19avec de tels crimes,
00:30:22il faut une perpétuité réelle
00:30:24et c'est ce que demandent
00:30:25les Français.
00:30:25Mais vous avez évidemment
00:30:27le droit européen
00:30:28et c'est parce qu'il y a
00:30:29le droit européen
00:30:30que vous ne pouvez pas
00:30:31proposer cela.
00:30:32Tout est un peu comme ça.
00:30:34On a des politiques
00:30:35entravées,
00:30:35beaucoup par ce qu'on appelle
00:30:37l'état de droit,
00:30:38mais qui est un état de droit
00:30:39qui, normalement,
00:30:40a été censé garantir
00:30:41contre l'arbitraire de l'État
00:30:43et qui, là,
00:30:45est un état de droit
00:30:45idéologisé
00:30:46qui ne protège plus
00:30:47les peuples.
00:30:50Mais il faudrait
00:30:50effectivement remettre
00:30:52en cause cela
00:30:53pour avoir
00:30:54une perpétuité réelle
00:30:55mais sur bien des domaines,
00:30:58notamment en matière
00:30:59migratoire.
00:31:01Est-ce que ça nécessite
00:31:01un courage extraordinaire ?
00:31:03Je ne sais pas.
00:31:04Quand il y a
00:31:04plus de 8 Français sur 10
00:31:06qui veulent la même chose,
00:31:08c'est plutôt simple.
00:31:09Ce n'est pas du courage,
00:31:10c'est du bon sens.
00:31:10C'est du bon sens.
00:31:11C'est du bon sens populaire.
00:31:12Ça témoigne encore une fois
00:31:13d'une coupure incroyable
00:31:15entre la classe dirigeante
00:31:17et le peuple.
00:31:19Alors, je ne sais pas
00:31:20si c'est pour des raisons
00:31:20idéologiques,
00:31:21si c'est parce qu'ils ne veulent
00:31:22pas affronter la justice,
00:31:23mais en tout cas,
00:31:24ils ne sont pas à la hauteur
00:31:25de la situation
00:31:26et ils sont très éloignés
00:31:27de ce que veulent
00:31:28la majorité des Français.
00:31:29Axel Ronde,
00:31:30on parlait de ce procès,
00:31:33de cette enquête.
00:31:34Les policiers
00:31:35qui ont travaillé
00:31:36sur le meurtre de Lola
00:31:38ont été bouleversés aussi.
00:31:40C'est le même traumatisme
00:31:42qu'après un attentat.
00:31:43Complètement.
00:31:44Mes collègues sont
00:31:45bien évidemment
00:31:46extrêmement choqués.
00:31:47D'ailleurs,
00:31:47ils pourront,
00:31:48s'ils le souhaitent,
00:31:48être suivis
00:31:49par la cellule psychologique
00:31:51du ministère de l'Intérieur
00:31:52qui a mis en place
00:31:53ce type de structure
00:31:54parce qu'on voit
00:31:55de plus en plus
00:31:56de violences
00:31:57complètement barbares
00:31:58dans nos sociétés
00:31:59et mes collègues enquêteurs
00:32:01sont confrontés
00:32:02à cela,
00:32:03surtout mes collègues
00:32:04de la brigade des mineurs
00:32:05qui voient des choses
00:32:07complètement abjectes
00:32:09et dégueulasses
00:32:10tout au long
00:32:11de leurs vacations
00:32:12parce qu'on voit
00:32:13que cette société
00:32:14est de plus en plus
00:32:15barbare finalement
00:32:18dans leurs crimes
00:32:18et on voit bien
00:32:20que la main de la justice
00:32:21n'a pas tremblé
00:32:21aujourd'hui
00:32:23mais vous savez
00:32:23ces familles-là
00:32:25elles prennent perpète
00:32:26et elle n'est pas incompressible
00:32:27dans 30 ans
00:32:28on ne va pas leur redonner
00:32:29leurs enfants
00:32:30donc il va falloir
00:32:31que le législateur
00:32:32se penche réellement
00:32:33là-dessus
00:32:33qu'on puisse réellement
00:32:34avoir des peines
00:32:35qui sont à perpétuité
00:32:38réelle
00:32:39parce que ce n'est plus possible
00:32:40et d'ailleurs
00:32:40les Français le demandent
00:32:41C'est même aller plus loin
00:32:42malheureusement
00:32:43c'est-à-dire que le père
00:32:44de la petite Lola
00:32:45il est mort
00:32:46ça a été une peine de mort
00:32:49pour le père de Lola
00:32:50c'est aussi parce qu'il y a
00:32:52ce décalage aujourd'hui
00:32:53la promesse
00:32:54de l'abolition
00:32:55de la peine de mort
00:32:56c'était de trouver
00:32:57une alternative
00:32:57d'une justice
00:32:59extrêmement ferme
00:33:01en disant
00:33:02ils ne sortiront
00:33:03plus jamais
00:33:04de prison
00:33:05ils mourront
00:33:06en prison
00:33:07d'accord
00:33:07c'est pas finalement le cas
00:33:09et c'est pour ça
00:33:10qu'aujourd'hui
00:33:10je crois qu'il y a quasiment
00:33:11un Français sur deux
00:33:12qui est pour le rétablissement
00:33:13de la peine de mort
00:33:14je voudrais qu'on aille
00:33:15sur l'aspect politique
00:33:16parce que c'est un aspect
00:33:17qui est essentiel
00:33:18sur ces trois dernières années
00:33:19le meurtre de la petite Lola
00:33:21symbolise aussi
00:33:23la faillite sécuritaire
00:33:24la faillite migratoire
00:33:25si les OQTF
00:33:27obligation de quitter
00:33:28le territoire français
00:33:29avait été exécutée
00:33:31promet
00:33:32c'était Emmanuel Macron
00:33:33en 2019
00:33:34si je ne m'abuse
00:33:35on n'en serait pas là
00:33:38aujourd'hui
00:33:39et c'est ça
00:33:40qui est là
00:33:40également dramatique
00:33:42il y a eu des réactions
00:33:43politiques hier
00:33:44grand silence à gauche
00:33:45heureusement qu'il y a
00:33:47François Ruffin
00:33:47grand grand silence à gauche
00:33:49où est monsieur Fort
00:33:51où est monsieur Mélenchon
00:33:52Marine Tondelier
00:33:53qui va être candidate
00:33:54à la présidentielle
00:33:55il y a une autre Marine
00:33:57parce que Marine Le Pen
00:33:58a réagi
00:33:58mais Marine Tondelier
00:34:00elle était où hier
00:34:01pour apporter son soutien
00:34:02à la famille
00:34:03de Lola
00:34:04voyez le sujet
00:34:05de Félix Perrault
00:34:05c'est une première
00:34:08pour une femme
00:34:09Dabia Benkired
00:34:11a été condamnée
00:34:12à la réclusion criminelle
00:34:13à perpétuité incompressible
00:34:15pour des viols
00:34:16de la torture
00:34:17et le meurtre de Lola
00:34:19une décision de justice
00:34:21saluée unanimement
00:34:23par la classe politique
00:34:24face à l'indicible
00:34:25la justice aura montré
00:34:27son visage le plus clair
00:34:28le plus intraitable
00:34:29c'est un soulagement
00:34:30c'est la preuve
00:34:31que la justice
00:34:32s'est décidée fermement
00:34:33en appliquant la peine
00:34:34la plus lourde
00:34:35prévue par le code pénal
00:34:36la justice ne s'est pas
00:34:37dérobée à ses responsabilités
00:34:39la justice a été rendue
00:34:40au nom du peuple français
00:34:41Éric Zemmour
00:34:43lui
00:34:44ironise sur une justice
00:34:45qui s'est réveillée
00:34:46une fois n'est pas coutume
00:34:47la justice a sévi
00:34:49et Philippe Devilliers
00:34:50a interpellé
00:34:51les pouvoirs publics
00:34:53un jour peut-être
00:34:54il y aura des
00:34:55des hommes politiques français
00:34:58qui empêcheront
00:35:00qu'il y ait des nouvelles lots
00:35:01qui empêcheront
00:35:02la barbarie importée
00:35:03un jour il y aura
00:35:06des hommes politiques français
00:35:07qui tireront
00:35:09les leçons
00:35:09du drame
00:35:10que vous avez vécu
00:35:11de son côté
00:35:12la présidente
00:35:14de la France insoumise
00:35:15Mathilde Panot
00:35:16ne s'est toujours
00:35:17pas exprimée
00:35:17c'est le procès du mal
00:35:19de la sauvagerie
00:35:20c'est aussi
00:35:22le fruit
00:35:23d'une faillite politique
00:35:24migratoire
00:35:25sécuritaire
00:35:26Mathieu Hoc
00:35:26et ça il faut le dire
00:35:27ce que refusent
00:35:28de dire
00:35:29les médias
00:35:30depuis trois ans
00:35:31ce que refusent de voir
00:35:32les politiques
00:35:33que des millions
00:35:34de français ont vu
00:35:35mais ils sortent une carte
00:35:36qui est la dernière carte
00:35:38qu'ils ont
00:35:38dans leur jeu
00:35:40c'est la récupération
00:35:41c'est l'extrême droite
00:35:42c'est l'extrême droite
00:35:44bien sûr
00:35:44c'est le jeu
00:35:44de l'extrême droite
00:35:45l'AFP est titrée encore
00:35:46sur l'extrême droite
00:35:47hier
00:35:48l'extrême droite
00:35:50salue la décision de justice
00:35:51et c'est la récupération
00:35:52ne parlez surtout pas
00:35:53de ce que vous voyez
00:35:54sinon vous êtes en train
00:35:55de récupérer
00:35:56c'est une question
00:35:57de dignité
00:35:58parce que vous avez
00:35:59aujourd'hui dans notre pays
00:36:00des forces politiques
00:36:01des forces même associatives
00:36:04des forces dans la société
00:36:05qui privilégient davantage
00:36:07les conditions de vie
00:36:09des délinquants
00:36:09des criminels
00:36:10plutôt que la protection
00:36:11des victimes
00:36:12et c'est ça le vrai problème
00:36:14et ensuite après
00:36:14pour revenir sur le fond
00:36:15de cette affaire
00:36:17du meurtre de Lola
00:36:18effectivement
00:36:19si les OQTF
00:36:21étaient 100%
00:36:22appliquées
00:36:23promesse
00:36:24d'Emmanuel Macron
00:36:25en 2017
00:36:25lors de son élection
00:36:26présidentielle
00:36:27alors il n'y aurait pas
00:36:28de Lola
00:36:29mais le problème
00:36:29c'est que vous avez
00:36:30une politique publique
00:36:31qui affiche un taux
00:36:32d'exécution de 7%
00:36:34je ne sais pas
00:36:35si les gens s'imaginent
00:36:35mais 7%
00:36:36de taux de réussite
00:36:38c'est quelque chose
00:36:38qui est catastrophique
00:36:39qui est un délitement total
00:36:41parce que justement
00:36:42on a un président
00:36:43de la République
00:36:43parce que l'exécution
00:36:44des OQTF
00:36:45dépend essentiellement
00:36:46de la diplomatie
00:36:47migratoire
00:36:48donc de la capacité
00:36:49à obtenir des laissés
00:36:50passés consulaires
00:36:51on a un président
00:36:52de la République
00:36:53qui aujourd'hui
00:36:54désolé de le dire
00:36:55s'est fait marcher dessus
00:36:56par l'Algérie
00:36:57s'est fait marcher dessus
00:36:58par les pays du Maghreb
00:36:59s'est fait marcher dessus
00:37:00même par les Comores
00:37:01parce qu'on a aussi
00:37:01les mêmes problèmes
00:37:01à Mayotte
00:37:02et qui aujourd'hui
00:37:03n'arrivent pas
00:37:03à obtenir
00:37:04des laissés passés consulaires
00:37:05parce qu'il n'en fait
00:37:06un, pas sa priorité
00:37:08et deux, parce qu'il ne pose
00:37:09même pas le bon diagnostic
00:37:10sur la délinquance
00:37:11puisqu'il va vous dire
00:37:12que c'est du brainwashing
00:37:13Elisabeth Borne
00:37:14qui était la première ministre
00:37:16au moment du drame
00:37:18il y a 3 ans
00:37:18vous avez vu un message
00:37:20hier
00:37:20de Madame Borne
00:37:22elle était où
00:37:23Madame Borne
00:37:23s'il n'en parle pas
00:37:25s'il y a une partie
00:37:26de la classe politique
00:37:26qui n'en parle pas
00:37:27et de la classe de gauche
00:37:28mais pas qu'eux
00:37:29c'est parce qu'en fait
00:37:30le parcours de Dabia
00:37:31est un aveu d'échec
00:37:33migratoire cuisant
00:37:33tout son parcours
00:37:35l'est
00:37:35elle rentre en France
00:37:36avec un visa étudiant
00:37:38elle ne met pas
00:37:39un pied à l'école
00:37:40d'ailleurs
00:37:41pendant le procès
00:37:42elle est obligée
00:37:43d'avoir parfois
00:37:43un traducteur
00:37:44parce qu'elle parle
00:37:44très mal français
00:37:45alors qu'elle a 27 ans
00:37:46à mon âge
00:37:47et elle est là
00:37:48depuis quand même
00:37:48un certain nombre d'années
00:37:49elle est arrivée à 15 ans
00:37:51aux aventures
00:37:52de ses 15 ans en France
00:37:53la deuxième chose
00:37:54elle est frappée
00:37:56d'une OQTF
00:37:57justement parce qu'elle arrive
00:37:58avec un visa étudiant
00:37:59et au final
00:37:59elle ne sert à qu'aucun diplôme
00:38:01et n'est pas renvoyée
00:38:02chez elle
00:38:03c'est-à-dire qu'en plus
00:38:03elle est frappée
00:38:04d'une OQTF
00:38:04deux mois
00:38:05avant qu'elle ne tue
00:38:07et viole Lola
00:38:09tout son parcours
00:38:10est le parcours
00:38:11d'un échec migratoire
00:38:13cuisant
00:38:13qui met en avance là
00:38:15et qui montre que
00:38:16en fait
00:38:16toutes les mesures
00:38:17qui ont été prises
00:38:18sur la question migratoire
00:38:19c'est
00:38:19pardon
00:38:20c'est de la poudre de perle
00:38:21un pain pain
00:38:21on se rend compte
00:38:22que ça ne marche pas
00:38:22on se rend compte
00:38:23que ça ne marche pas
00:38:24puisqu'on se retrouve
00:38:24avec des femmes là
00:38:25et avec en plus
00:38:26des problématiques
00:38:27qui concernent l'Algérie
00:38:28elle est addicte
00:38:29à un certain nombre
00:38:30de médicaments
00:38:30qui sont extrêmement répandus
00:38:32et l'Algérie d'ailleurs
00:38:32est face à ces problématiques là
00:38:35et on se retrouve
00:38:36avec des problématiques
00:38:36également de charcelerie
00:38:37de trucs
00:38:38on se dit
00:38:38mais en fait
00:38:39ça n'a rien à voir
00:38:39avec notre pays
00:38:40ça touche l'Algérie
00:38:41pourquoi on se retrouve
00:38:42mêlés à ça
00:38:43pourquoi aujourd'hui
00:38:44dans la France de 2025
00:38:45une Dabia B
00:38:46croise une Lola
00:38:48et c'est ça
00:38:49c'est pour ça
00:38:51ils ne veulent pas avouer
00:38:52cette situation
00:38:53mais d'échec total
00:38:54mais bien sûr
00:38:54parce que c'est leur échec
00:38:56c'est leur échec
00:38:57et quand ça n'est pas Lola
00:38:58la famille de Lola
00:38:59c'est aujourd'hui
00:39:00la famille de la petite Philippine
00:39:01qui vit le même drame
00:39:04quand ça n'est pas Philippine
00:39:05c'est Claire Géronimi
00:39:06qui est agressée
00:39:08parce que vous avez
00:39:09des politiques
00:39:10qui refusent
00:39:11de voir ce que des millions
00:39:12et c'est pour ça
00:39:13que les Français
00:39:13ils disent dégager
00:39:14ils disent dégager tous
00:39:15vous n'avez rien compris
00:39:16ça fait des années
00:39:17que vous ne comprenez rien
00:39:18dégager
00:39:19oui
00:39:20les mêmes qui ont échoué
00:39:23risquent d'échouer
00:39:24effectivement de nouveau
00:39:25on ne voit pas pourquoi
00:39:26ils réussiraient
00:39:28désormais
00:39:29mais ce qui a été dit
00:39:30sur le fait
00:39:31qu'elle est arrivée
00:39:31avec un visa étudiant
00:39:32on nous dit
00:39:33il n'y a pas de temps
00:39:34d'immigration que ça
00:39:35et puis c'est important
00:39:36de faire venir
00:39:38des étudiants étrangers
00:39:39en réalité
00:39:40l'immigration étudiante
00:39:41est l'une des premières
00:39:42filières d'immigration
00:39:43on est un des rares pays
00:39:45où les étudiants
00:39:46viennent très majoritairement
00:39:48d'Afrique subsaharienne
00:39:50du Proche-Orient
00:39:51ou du Maghreb
00:39:53et où ils restent
00:39:54là
00:39:5563% je crois
00:39:56des Algériens
00:39:57restent
00:39:57et pour des motifs
00:39:58familiaux
00:39:59pas parce que
00:40:00ils ont surperformé
00:40:02à l'école
00:40:03et qu'ils vont être
00:40:04des cadres
00:40:04et des ingénieurs
00:40:06pour la France
00:40:06donc ça montre aussi
00:40:08l'échec
00:40:09de cette politique
00:40:10en matière
00:40:11d'immigration
00:40:12et je rappelle
00:40:13que l'Union Européenne
00:40:15vient d'élargir
00:40:16Erasmus
00:40:17programme d'échange
00:40:18au Proche-Orient
00:40:20et au Maghreb
00:40:22notamment
00:40:22avec l'Algérie
00:40:23il est clair
00:40:24que des gens
00:40:26qui viendront
00:40:26pour faire une année
00:40:27d'études
00:40:27resteront
00:40:28donc on est quand même
00:40:29dans un suicide
00:40:30politique
00:40:31où les dirigeants
00:40:32européens
00:40:33sans qu'il n'y ait
00:40:33aucun dirigeant français
00:40:34à mon sens
00:40:35qui ait protesté
00:40:36continue
00:40:38alors que la majorité
00:40:39des peuples
00:40:39votent pour des partis
00:40:40dits populistes
00:40:41qui sont hostiles
00:40:42à l'immigration
00:40:42voilà ce qu'on pouvait dire
00:40:44et pensons bien évidemment
00:40:45à la famille de la petite Lola
00:40:47et on a commencé
00:40:48avec les mots bouleversants
00:40:49et d'une grande dignité
00:40:50de la mère
00:40:51et du frère
00:40:53de la petite Lola
00:40:54et si la justice
00:40:55a été exemplaire
00:40:57dans la condamnation
00:40:59dans ses jours de procès
00:41:01ces trois dernières années
00:41:03la question peut se poser
00:41:05sur les politiques
00:41:07qui ont été peut-être
00:41:08en dessous de tout
00:41:10pour se dire
00:41:11que plus jamais
00:41:12il n'y aura
00:41:13de petite Lola
00:41:14massacré en France
00:41:15comme elle l'a été
00:41:16et les politiques
00:41:17et alors là
00:41:17je ne vous parle même pas
00:41:18des médias
00:41:18qui ont évidemment
00:41:20sous-traité
00:41:21ce drame
00:41:22sur ces trois dernières années
00:41:24autre sujet
00:41:26à présent
00:41:26c'est toujours difficile
00:41:27mais c'est symptomatique
00:41:29là aussi
00:41:29de l'impuissance
00:41:31en France
00:41:32scène absolument
00:41:33ahurissante
00:41:34et je crois
00:41:34qu'on sera en direct
00:41:35avec Marie-Claude
00:41:36Marie-Claude
00:41:37est une femme
00:41:37de 73 ans
00:41:38Marie-Claude
00:41:39elle vit à Nantes
00:41:41elle ne peut plus
00:41:41entrer chez elle
00:41:43sa maison est squattée
00:41:44et les délais de la justice
00:41:45ne vont probablement pas
00:41:46lui permettre
00:41:47de franchir la porte
00:41:48de chez elle
00:41:49avant longtemps
00:41:49elle s'estime bien sûr
00:41:51victime d'une injustice
00:41:51une évidence
00:41:53elle qui avait loué
00:41:54une chambre à un homme
00:41:54pour lui rendre service
00:41:55et ce dernier
00:41:56s'est installé
00:41:57comprenez donc
00:41:58vous avez une femme
00:41:59de 73 ans propriétaire
00:42:01qui est mise à la porte
00:42:02de son domicile
00:42:03par un squatteur
00:42:04elle a décidé
00:42:05d'entamer une grève
00:42:06de la faim
00:42:06et je crois que
00:42:07Marie-Claude
00:42:07est avec nous
00:42:08voyez le sujet
00:42:09de Jean-Michel Decaze
00:42:10elle s'est installée
00:42:13sur l'une des places
00:42:14principales
00:42:15de la ville de Nantes
00:42:16la place royale
00:42:17Marie-Claude
00:42:1873 ans
00:42:19ne peut plus
00:42:20rentrer chez elle
00:42:20depuis le mois de mai
00:42:22un squatteur
00:42:23a pris sa place
00:42:24dans la maison
00:42:25qu'elle faisait rénover
00:42:26il a siliconé
00:42:27toutes les serrures
00:42:28de la maison
00:42:29sauf celle
00:42:30de la cuisine
00:42:31par laquelle
00:42:31il sort
00:42:32en emmenant
00:42:33la télécommande
00:42:35du volet roulant
00:42:36donc il ferme
00:42:37le volet
00:42:38Marie-Claude
00:42:39avait accepté
00:42:41dans un bail
00:42:41de louer
00:42:42une chambre
00:42:42de 22 mètres carrés
00:42:43450 euros par mois
00:42:45à un homme
00:42:46qui disait
00:42:47avoir trouvé
00:42:47du travail
00:42:48une personne
00:42:49envoyée
00:42:50par une association
00:42:51de quartier
00:42:51et qui ne paye plus
00:42:53le squatteur
00:42:54n'a pas répondu
00:42:55à nos coups de sonnette
00:42:55on ne sait pas
00:42:56d'où il vient
00:42:57on a vu ça
00:42:58sur les réseaux sociaux
00:42:59cette vieille dame
00:43:00elle n'a rien fait
00:43:02pour mériter ça
00:43:03la grève de la faim
00:43:04c'est qu'on est au bout
00:43:05de tout
00:43:05au bout de tout
00:43:06depuis ce matin
00:43:08je n'arrête
00:43:08peut-être pas de pleurer
00:43:10je crois que j'ai tout pleuré
00:43:11encore voyez-vous
00:43:13c'est mon seul recours
00:43:16l'ancienne infirmière
00:43:17craint l'arrivée
00:43:18de la trêve hivernale
00:43:20le 1er novembre
00:43:21jusqu'en mars
00:43:212026
00:43:22le squatteur
00:43:23a porté plainte contre elle
00:43:24pour violation
00:43:25de domicile
00:43:26Marie-Claude
00:43:27était allée
00:43:28entretenir son jardin
00:43:29laissé à l'abandon
00:43:30avec des amis
00:43:31le squatteur
00:43:34porte plainte
00:43:34c'est une histoire de fou
00:43:36on a du mal
00:43:36à y croire
00:43:37on pensait
00:43:38qu'il y avait eu
00:43:39une loi
00:43:39justement
00:43:40anti-squat
00:43:41qui permettait
00:43:42de renvoyer
00:43:43quasiment
00:43:43en 24h
00:43:4448h
00:43:45un squatteur
00:43:46d'un domicile
00:43:48si j'ai bien compris
00:43:49elle lui avait loué
00:43:50cette vidéo
00:43:51donc c'est pas un squat
00:43:53quelqu'un qui arrive
00:43:54comme ça
00:43:54d'extérieur
00:43:54qu'elle connaissait pas
00:43:55elle avait loué
00:43:56donc là
00:43:57il y a moins de protection
00:43:58c'est un bail
00:43:59dont les conditions
00:44:00ne sont pas remplies
00:44:00on ne paye pas le loyer
00:44:01qu'il faut passer
00:44:02par la procédure judiciaire
00:44:03autrement
00:44:04pour les squats
00:44:05véritablement
00:44:06c'est-à-dire celui
00:44:06qui s'introduit
00:44:07sans titre
00:44:08sans rien
00:44:08la loi de monsieur
00:44:10Gasparian
00:44:10le député
00:44:11du 27 juillet
00:44:122023
00:44:13a renforcé
00:44:15considérablement
00:44:16les droits
00:44:17du propriétaire
00:44:18heureusement d'ailleurs
00:44:19c'est le bon sens
00:44:19qu'il a emporté
00:44:20c'est-à-dire qu'en fait
00:44:22on n'a plus besoin
00:44:22de passer par tout
00:44:23le parcours judiciaire
00:44:24qui peut prendre des mois
00:44:25ou des années
00:44:26le préfet
00:44:26elle lui a loué une chambre
00:44:29elle ne lui a pas loué
00:44:29toute la maison
00:44:30elle lui a loué
00:44:31une chambre
00:44:31et en plus
00:44:32il y a une association
00:44:33de quartiers
00:44:34alors attendez
00:44:35on est en direct
00:44:36avec Marie-Claude
00:44:37je crois par téléphone
00:44:38bonjour Marie-Claude
00:44:39bonjour
00:44:40merci d'être en direct
00:44:41avec nous
00:44:42vous m'entendez
00:44:43chère Marie-Claude
00:44:44oui oui
00:44:45très bien
00:44:45bon d'abord
00:44:46comment allez-vous
00:44:46Marie-Claude
00:44:47parce qu'on découvre
00:44:48votre histoire
00:44:51et on est sidéré
00:44:52on tombe de notre chaise
00:44:53comment allez-vous
00:44:54Marie-Claude
00:44:55je vais écouter
00:44:57je commence ma deuxième journée
00:44:59un peu fatiguée
00:45:00votre deuxième journée
00:45:02de grève de la faim
00:45:03et vous avez entamé
00:45:05une grève de la faim
00:45:05à l'âge de 73 ans
00:45:07Marie-Claude
00:45:08souvent quand il y a
00:45:10médiatisation
00:45:12les affaires s'accélèrent
00:45:14mais que vous a dit
00:45:15la mairie
00:45:16est-ce qu'elle vous soutient
00:45:17aujourd'hui
00:45:18la mairie de Nantes
00:45:19c'est la mairie de Nantes
00:45:20depuis trois jours
00:45:22depuis trois jours
00:45:24elle vous dit quoi
00:45:25la mairie de Nantes
00:45:26Marie-Claude
00:45:26eh bien
00:45:28il semblerait
00:45:29qu'ils aient
00:45:30fait des courriers
00:45:31pour le procureur
00:45:33de la république
00:45:34et puis
00:45:34je ne sais quoi encore
00:45:36le préfet je crois
00:45:38on essaye
00:45:39d'y voir
00:45:40un tout petit peu
00:45:40plus clair
00:45:41Marie-Claude
00:45:41vous avez donc
00:45:42à l'intérieur
00:45:43de votre domicile
00:45:44loué
00:45:45une chambre
00:45:46à un individu
00:45:47qui ne payait pas
00:45:49donc le loyer
00:45:49de 450 euros
00:45:50et qui a ensuite
00:45:52décidé de s'installer
00:45:53complètement
00:45:53dans l'ensemble
00:45:54du domicile
00:45:55c'est bien cela
00:45:55alors il a payé
00:45:57deux mois
00:45:58ensuite il a payé
00:46:00un demi-loyer
00:46:01et depuis septembre
00:46:02il ne paye plus du tout
00:46:03et
00:46:05il a été
00:46:07menaçant
00:46:08agressif
00:46:09avec vous
00:46:10Marie-Claude
00:46:10relativement
00:46:13quand j'ai voulu
00:46:14rentrer
00:46:15dans la maison
00:46:15oui
00:46:16quand je lui ai demandé
00:46:17d'ouvrir les portes
00:46:18il était menaçant
00:46:19est-ce que
00:46:20c'est une question
00:46:21qu'on se pose
00:46:22est-ce qu'il a changé
00:46:23les serrures
00:46:24est-ce qu'il a
00:46:24finalement
00:46:25il s'est installé
00:46:26complètement
00:46:26il a siliconé
00:46:27les serrures
00:46:30ou mis de la glue
00:46:31je ne sais pas
00:46:32voilà
00:46:33elles sont obturées
00:46:34il a obturé
00:46:35toutes les serrures
00:46:35de la maison
00:46:36sauf celle de la cuisine
00:46:37par laquelle
00:46:38il pénètre
00:46:39dans la maison
00:46:40Marie-Claude
00:46:41vous êtes dans quel
00:46:42état d'esprit
00:46:42qu'est-ce que vous avez
00:46:43envie de nous dire
00:46:44ce matin
00:46:44je suis désespérée
00:46:47je n'ai plus confiance
00:46:48dans la justice
00:46:49je pensais vivre
00:46:52dans un pays
00:46:53où la loi
00:46:55nous protégeait
00:46:57ce qui n'est pas le cas
00:46:58un dernier mot
00:47:00sur cette association
00:47:01parce qu'en fait
00:47:02vous avez fait ça
00:47:03dans un but
00:47:04associatif
00:47:05positif
00:47:06c'est-à-dire
00:47:06c'est une association
00:47:07non du tout
00:47:09je fréquente
00:47:12une association
00:47:12qui à titre privé
00:47:15m'ont conseillé
00:47:16un de leurs amis
00:47:17c'est pas l'association
00:47:19d'elle-même
00:47:19c'est à titre privé
00:47:20m'ont conseillé
00:47:21leur ami
00:47:21et le patron
00:47:22de l'association
00:47:23il vous aide ?
00:47:26il est désemparé
00:47:26désemparé
00:47:28il va peut-être falloir
00:47:29qu'il arrête
00:47:30d'être désemparé
00:47:30pour vous aider
00:47:31vous comptez
00:47:33Marie-Claude
00:47:35poursuivre
00:47:36cette grève de la faim
00:47:37que vous avez entamée hier
00:47:38oui bien sûr
00:47:40pour la seule raison
00:47:42c'est que je ne suis pas seule
00:47:43dans ce cas-là
00:47:44la semaine dernière
00:47:45je voyais la même chose
00:47:46sur les journaux
00:47:47suite à un Airbnb
00:47:49je trouve ça scandaleux
00:47:52qu'on ne soit
00:47:52si peu protégé
00:47:54sur ces gens-là
00:47:56et bien écoutez
00:47:56Marie-Claude
00:47:57on entend
00:47:58votre désespoir
00:47:59votre désarroi
00:47:59je pense que
00:48:00quand les sujets
00:48:01comme celui-ci
00:48:02sont médiatisés
00:48:03souvent
00:48:04vous savez
00:48:04les politiques
00:48:06sont pragmatiques
00:48:07quand il n'y a pas de lumière
00:48:09sur un fait
00:48:10ils s'en fichent
00:48:10quand lumière il y a
00:48:12ils se réveillent
00:48:13et ils vont un peu plus vite
00:48:14donc on espère
00:48:15qu'à la fin de ce week-end
00:48:16vous dites
00:48:17c'est dommage
00:48:17malheureusement
00:48:18c'est la situation actuelle
00:48:20donc
00:48:20mais vous dites
00:48:21que la mairie
00:48:21vous soutient depuis 3 jours
00:48:22et tant mieux d'ailleurs
00:48:23félicitations à la mairie
00:48:25on espère
00:48:26que vous allez récupérer
00:48:26votre domicile
00:48:27dans les prochaines heures
00:48:28ou les prochains jours
00:48:29et sachez
00:48:30cher Marie-Claude
00:48:31qu'on suivra attentivement
00:48:32votre dossier
00:48:34et que vous êtes la bienvenue
00:48:35pour réagir quand vous le souhaitez
00:48:36sur l'antenne de CNews
00:48:38un grand merci Marie-Claude
00:48:39d'avoir témoigné dans l'heure
00:48:40je vous remercie
00:48:41allez courage Marie-Claude
00:48:42je vous remercie moi-même
00:48:43vous en rassiez malheureusement
00:48:44merci Marie-Claude
00:48:46voilà ce que c'est aujourd'hui
00:48:47l'absurdistant
00:48:48absurdistant
00:48:49en fait en 2h
00:48:50vous savez ce que vous faites
00:48:51vous pétez la porte
00:48:51vous dégagez Manu Militari
00:48:54pardonnez-moi de le dire ainsi
00:48:55et ensuite
00:48:55elle récupère son bien
00:48:56c'est vous qu'elle est en prison
00:48:58malheureusement
00:48:59je vais en garde à vue
00:49:01c'est ça
00:49:01c'est arrivé à Clarine là
00:49:02voilà
00:49:02d'ailleurs le squatteur
00:49:05dépose plainte contre cette dame
00:49:06c'est une histoire de dingue
00:49:08si vous faites ça
00:49:09alors malgré l'indédiation
00:49:12tout à fait compréhensible
00:49:13que cette affaire soulève
00:49:14notamment auprès des voisins
00:49:15que l'on a entendus dans ce sujet
00:49:17vous ne devez pas
00:49:18prendre en main
00:49:20l'expulsion d'un squatteur
00:49:21en dehors du cadre de la loi
00:49:23vous voyez je précise
00:49:24bien évidemment
00:49:24mais le français qui nous regarde
00:49:26d'abonnement
00:49:27c'est pas possible
00:49:27je crains fort que malheureusement
00:49:29cet homme va bénéficier
00:49:30de la trêve
00:49:31la pub
00:49:31on va se faire compter
00:49:32bénéficie d'eux ?
00:49:33la trêve hivernale
00:49:34et ben je crois pas pour les squats
00:49:36ah oui mais parce que là
00:49:37on n'est pas dans un véritable squat
00:49:38on n'est pas dans un véritable squat
00:49:39la publicité
00:49:40on revient dans un instant
00:49:41on se fait gronder
00:49:41un peu plus de 10h sur CNews
00:49:46l'information avec
00:49:47Marine Sabourin
00:49:48rebonjour Marine
00:49:49rebonjour Eliott
00:49:50bonjour à tous
00:49:50la meurtrière de Lola
00:49:52Dabia Benkired
00:49:52a été condamnée
00:49:53à la perpétuité
00:49:54incompressible hier
00:49:55pour avoir violé
00:49:57torturé
00:49:57et tué la petite fille
00:49:58de 12 ans
00:49:58elle devient ainsi
00:49:59la première femme à écoper
00:50:01de la peine maximale
00:50:02prévue par le code pénal
00:50:03l'accusation avait souligné
00:50:04la nécessité
00:50:05d'assurer la protection
00:50:06de la société
00:50:06on croyait à la justice
00:50:07et on l'a eu
00:50:08a déclaré Delphine Davier
00:50:09la mère de Lola
00:50:10l'homme qui agressait
00:50:11sexuellement des femmes
00:50:12dans le RERC
00:50:13a été interpellé
00:50:14hier soir à 20h
00:50:15par la brigade
00:50:16des réseaux franciliens
00:50:17son arrestation
00:50:18s'est faite dans la commune
00:50:19de Mantes-la-Jolie
00:50:19dans les Yvelines
00:50:20l'homme est un égyptien
00:50:21SDF âgé de 26 ans
00:50:23et puis on passe
00:50:24à l'heure d'hiver
00:50:25cette nuit
00:50:25à 3h du matin
00:50:26il sera à 2h
00:50:27vous l'avez donc compris
00:50:28on va dormir
00:50:29une heure de plus
00:50:30seuls les Outre-mer
00:50:30ne sont pas concernés
00:50:31par ce changement
00:50:32mais on dort
00:50:33une heure de plus
00:50:34un jour seulement
00:50:35je ne comprends pas
00:50:37pourquoi on passe
00:50:37non c'est tous les jours
00:50:39tous les jours
00:50:39on dort une heure de plus
00:50:40non parce qu'après
00:50:4124h c'est réglé l'histoire
00:50:43oui c'est vrai
00:50:43en revanche à 17h
00:50:44ça y est il fait nuit
00:50:45oui mais il faut arrêter
00:50:46avec ça
00:50:47avec quoi l'heure d'hiver
00:50:48ah oui
00:50:49pourquoi
00:50:49parce que ça dérègle
00:50:50tout notre organisme
00:50:52on est heureux
00:50:53de ça dérègle tout
00:50:54moi je suis déréglé
00:50:54à partir de demain
00:50:55je suis déréglé
00:50:56bon on commence
00:50:58dans un instant
00:50:58on parlera de politique
00:50:59on est heureux
00:51:00de retrouver
00:51:00Elodie Huchard
00:51:02on va faire l'heure
00:51:03des tambouilles
00:51:04entre 10h et 10h30
00:51:05l'heure des réunions secrètes
00:51:07pas secrètes
00:51:08parce qu'il fiche immédiatement
00:51:08la gauche s'entend bien
00:51:10visiblement
00:51:10Gabriel Attal revient
00:51:11à ses premières amours
00:51:12il s'était entretenu
00:51:14avec le PS et les Verts
00:51:15donc vous allez nous en parler
00:51:16dans un instant
00:51:17secrètement
00:51:17mais avant l'heure des tambouilles
00:51:19l'heure des barges
00:51:20ou des bargeaux
00:51:21mais on va parler des barges
00:51:22alors là restez
00:51:23chers téléspectateurs
00:51:24c'est une histoire de fou
00:51:24une obligation européenne
00:51:26qui pose question
00:51:27les ostréoculteurs
00:51:29ceux qui cultivent
00:51:29les huîtres
00:51:30d'ailleurs vous savez
00:51:31qu'il faut manger les huîtres
00:51:32c'est les mois en re
00:51:33en octobre
00:51:34là les huîtres sont parfaites
00:51:35ont désormais l'obligation
00:51:37de disposer de toilettes
00:51:38à bord de leur barge
00:51:40professionnelle de travail
00:51:41et donc ils sont comme des dingues
00:51:43ils disent
00:51:43mais attendez
00:51:43mais qui est le génie
00:51:45à Bruxelles
00:51:46qui est en train
00:51:47de m'imposer
00:51:47sur ma petite barge
00:51:48des toilettes
00:51:49des WC
00:51:50ils n'ont que ça à faire
00:51:51de travailler sur ce dossier là
00:51:53vous voyez le sujet
00:51:53mais c'est l'absurdistan
00:51:55et dans ces sujets
00:51:56rares sont les hommes politiques
00:51:58qui ont le courage
00:51:58de parler
00:51:59et souvent David Lysnard
00:52:00prend ce sujet
00:52:01en fait un cas pratique
00:52:02en disant
00:52:02l'absurdistan
00:52:04c'est ça
00:52:05regardez ce que nous proposent
00:52:06les technos de Bruxelles
00:52:08François Tiskevitch
00:52:09ce sont ces barges
00:52:12utilisées pour la pêche
00:52:13que doivent réaménager
00:52:14les austréiculteurs
00:52:15depuis cet été
00:52:16une nouvelle règle européenne
00:52:18impose à tous les bateaux
00:52:19professionnels
00:52:20de moins de 12 mètres
00:52:21d'être équipés
00:52:22de toilettes
00:52:22et d'un lavabo
00:52:23une mesure
00:52:24destinée à renforcer
00:52:25l'hygiène à bord
00:52:26mais inadaptée
00:52:27à la réalité du terrain
00:52:28avoir une cabine WC
00:52:31il n'y a pas de place
00:52:32on n'a pas de place
00:52:33pour faire ça
00:52:33nous on est contrôlé
00:52:34nos embarcations
00:52:36sont contrôlées tous les ans
00:52:37sont plus contrôlées
00:52:38que les pétroliers pourris
00:52:39qui passent au large
00:52:40s'il y a un point
00:52:42de la réglementation
00:52:43qui n'est pas respectée
00:52:44sur une embarcation
00:52:46on n'a plus le droit
00:52:46de prendre la mer
00:52:47on nous retire
00:52:48le permis de navigation
00:52:49imposé depuis un arrêté
00:52:50daté du 22 juillet
00:52:52le débuté horizon
00:52:53de la Charente-Maritine
00:52:54Christophe Plassard
00:52:55demande une adaptation
00:52:56de son application
00:52:57il ne faut jamais
00:52:58avoir mis les pieds
00:53:00sur une plate
00:53:01sur une barge
00:53:01d'austréiculteurs
00:53:02pour ne pas réagir
00:53:04c'est juste
00:53:05pas possible
00:53:08pour la majorité
00:53:08d'entre eux
00:53:09et complètement
00:53:11déconnecté
00:53:11de la réalité
00:53:12c'est typiquement
00:53:13le genre de décision
00:53:14politique
00:53:14qui ne peut
00:53:16que être mal reçu
00:53:17selon le journal
00:53:18Le Marin
00:53:19spécialiste
00:53:20de l'économie maritime
00:53:21le comité national
00:53:22de la conchiliculture
00:53:23affirme qu'une dérogation
00:53:25pour ne pas installer
00:53:26ses toilettes
00:53:26devrait être adoptée
00:53:28dans les prochains jours
00:53:29en attendant
00:53:30les austréiculteurs
00:53:31se préparent
00:53:32pour leur période
00:53:32la plus importante
00:53:33celle des fêtes
00:53:34de fin d'année
00:53:35Et donc
00:53:36Navi Listar a réagi
00:53:38il y a quelques jours
00:53:39rien ne semble
00:53:40arrêter les technocrates
00:53:41en absurdistant
00:53:42le renoncement
00:53:43de trop de politiques
00:53:44leur fatalisme
00:53:45face à la bureaucratie
00:53:46leur paresse confortable
00:53:47porte atteinte
00:53:48à la démocratie
00:53:48gagnons
00:53:49et assumons
00:53:50le pouvoir
00:53:52qui est le génie
00:53:53qui a imaginé ça
00:53:55Alexandre Devecchio
00:53:55ça a l'air de pas
00:53:56vous surprendre du tout
00:53:57de la part de Bruxelles
00:53:58de la part de Bruxelles
00:53:58pas tellement
00:53:58je ne sais pas
00:53:59ils avaient peut-être
00:53:59mangé un huître
00:54:00qu'il n'aurait pas réussi
00:54:02et qu'ils ont décidé
00:54:03d'emmerder les ostriches
00:54:05je pense qu'il faut les dégager
00:54:08ils nous coûtent de l'argent
00:54:10à fou et ras
00:54:10évidemment
00:54:11et ils pourrissent la vie des gens
00:54:14il y a des choses peut-être à faire
00:54:15à l'échelle européenne
00:54:16mais surtout pas ça
00:54:17surtout pas multiplier
00:54:18les normes
00:54:19le dernier truc
00:54:20c'est le permis de conduire aussi
00:54:21je pense que c'est des choses
00:54:22qui relèvent des états
00:54:24et pas
00:54:25de Bruxelles
00:54:27Alors vous dites le permis de conduire
00:54:28c'est la fin du permis de conduire à vie
00:54:30beaucoup aujourd'hui en parlent
00:54:31c'est-à-dire que tous les 10 ou les 15 ans
00:54:33on va devoir avoir une visite médicale
00:54:35ça peut se discuter
00:54:36mais c'est en tout cas
00:54:37un gouvernement légitimement élu
00:54:40c'est exactement
00:54:41qui s'occupe de leurs affaires
00:54:42c'est un gouvernement légitimement élu
00:54:45de s'en occuper
00:54:46pas une bureaucratie
00:54:48une bureaucratie complètement folle
00:54:50Georges
00:54:51franchement
00:54:51qu'est-ce que vous avez fait à Bruxelles
00:54:53c'est pas de votre faute là
00:54:54on n'a jamais été député européen
00:54:57ah non je n'ai jamais été député européen
00:54:58mais par contre
00:54:59on transposait
00:55:00les directives européennes
00:55:01au parlement
00:55:02vous aviez le doigt
00:55:03sur la couture du pantalon
00:55:04et bien oui
00:55:04on ne pouvait pas faire autrement
00:55:05c'est-à-dire qu'en Bruxelles
00:55:06on disait quelque chose
00:55:06il y avait même
00:55:08une surtransposition
00:55:09la France en rajoutait encore
00:55:11on est les champions de la norme
00:55:13comme vous le savez
00:55:13et ça continue d'ailleurs
00:55:14c'est incroyable
00:55:15les champions de la norme
00:55:16bon on ne va pas passer
00:55:17trois heures dessus
00:55:18mais ça dit beaucoup
00:55:18c'est révélateur aussi
00:55:20de ce décalage
00:55:21entre ce que proposent
00:55:22des technos
00:55:23dans les petits bureaux
00:55:24à Bruxelles
00:55:24et ce que vivent
00:55:25nos ostréiculteurs
00:55:26comme nos agriculteurs
00:55:28d'ailleurs
00:55:28ils disent
00:55:28râle-gol
00:55:29foutez-nous la paix
00:55:30exactement
00:55:30au nom de l'écologie
00:55:31le pacte vert
00:55:32est une folie normative
00:55:34mais c'est intéressant
00:55:35qu'ils s'en prennent
00:55:35effectivement
00:55:36et aux agriculteurs
00:55:37et aux ostréiculteurs
00:55:38parce qu'il y a quelque chose
00:55:38au-delà de leur décalage
00:55:41de leur folie bureaucratique
00:55:42il y a aussi
00:55:43à Bruxelles
00:55:43il semble-t-il
00:55:44une haine
00:55:45de la civilisation occidentale
00:55:47sous toutes ses formes
00:55:47y compris
00:55:48les huîtres
00:55:50les pêcheurs
00:55:51les agriculteurs
00:55:52je ne sais pas
00:55:52ça les dérange
00:55:53ils ne veulent que des bureaucrates
00:55:56ils veulent un monde aseptisé
00:55:57qui ne ressemble pas
00:55:58en réalité
00:55:59à l'Europe des nations
00:56:00nombreuses réactions
00:56:01sur les réseaux sociaux
00:56:02on demande à Ursula von der Leyen
00:56:03des frontières européennes
00:56:04pas d'emmerder les français
00:56:06mais ils ont oublié
00:56:07il y a des sujets à réguler
00:56:08en Europe quand même
00:56:09l'immigration par exemple
00:56:10l'insécurité
00:56:11le narcotrafic
00:56:12etc
00:56:13mais eux justement
00:56:15ils ne vont pas faire de normes
00:56:16ils ne vont pas réguler
00:56:17etc
00:56:17ils préfèrent
00:56:18pourrir la vie
00:56:19pour ne pas dire de gros mots
00:56:20pourrir la vie
00:56:21des agriculteurs
00:56:22pourrir la vie
00:56:23agriculteurs
00:56:24austriaculteurs
00:56:25fichez-leur la paix
00:56:26occupez-vous de vos affaires
00:56:27l'heure des barges
00:56:28on parle de l'heure des tambouilles
00:56:29dans quelques instants
00:56:31mais avant cela
00:56:32je voudrais qu'on revienne
00:56:32sur le Louvre
00:56:34quasiment une semaine
00:56:35après le casse du siècle
00:56:36hier
00:56:37Marine Le Pen
00:56:38est allée sur place
00:56:40au carousel
00:56:40pour défendre
00:56:41un patrimoine
00:56:42mal traité
00:56:43et elle revient
00:56:44sur la notion
00:56:44de responsabilité
00:56:45six jours après
00:56:46il n'y a personne
00:56:47qui a démissionné
00:56:48du côté du Louvre
00:56:48c'est-à-dire
00:56:50il y a
00:56:51le casse du siècle
00:56:52mais c'est de la faute
00:56:53de personne
00:56:54vous restez à votre poste
00:56:55c'est pas grave
00:56:56c'est-à-dire que vous avez
00:56:58des individus
00:56:58qui ont réussi
00:56:59à casser une fenêtre
00:57:00qui était visiblement
00:57:01moins protégée
00:57:03qu'un domicile
00:57:04d'un particulier
00:57:05on récupère
00:57:07en butin
00:57:07quand même
00:57:0888 millions d'euros
00:57:09est-ce qu'on a le droit
00:57:09de squatter le Louvre ?
00:57:10on va tenter
00:57:11de squatter le Louvre
00:57:12on va squatter le Louvre
00:57:13écoutez Marine Le Pen
00:57:14qui revient
00:57:15sur ses responsables
00:57:17le responsable
00:57:17il faut arrêter
00:57:20encore une fois
00:57:20de se donner
00:57:22des excuses
00:57:23il y a
00:57:24un désintérêt
00:57:26je crois
00:57:26il y avait manifestement
00:57:28un désintérêt
00:57:29pour la sécurisation
00:57:30de ses joyaux
00:57:31donc je crois
00:57:32que c'est pas tant
00:57:33une question de budget
00:57:34qu'une question
00:57:36de mauvaise décision
00:57:37ou d'absence totale
00:57:39de décision
00:57:40quand on est en poste
00:57:41et qu'on ne fait rien
00:57:41on est responsable
00:57:43moi j'aurais été
00:57:44monsieur Macron
00:57:45j'aurais accepté
00:57:46sa démission
00:57:46parce que les français
00:57:48ne supportent plus
00:57:49que plus personne
00:57:50ne soit jamais
00:57:50en réalité
00:57:51responsable
00:57:52de rien
00:57:52et si vous écoutez
00:57:54tout le monde
00:57:56chacun se renvoie
00:57:57la responsabilité
00:57:59ce qui est sûr
00:58:00c'est que
00:58:01les failles
00:58:02qui ont été révélées
00:58:03dans ce
00:58:05vol
00:58:06qui est absolument
00:58:07inadmissible
00:58:08et qui est une blessure
00:58:09pour l'ensemble
00:58:10des français
00:58:11doivent être comblées
00:58:13parce que la directrice
00:58:15du Louvre
00:58:17avait proposé
00:58:18poser sa démission
00:58:19Elodie vous avez suivi
00:58:20parce qu'il y avait eu
00:58:20la grande commission
00:58:21d'enquête
00:58:21cette semaine
00:58:22oui au Sénat
00:58:23exactement
00:58:23elle a rappelé
00:58:24qu'effectivement
00:58:24Laurence Descartes
00:58:25donc la présidente
00:58:26directrice du Louvre
00:58:26a voulu démissionner
00:58:27que Rachida Dati
00:58:28a refusé
00:58:28sa démission
00:58:29et dans l'audition
00:58:30je veux dire
00:58:31que parfois
00:58:31avec des confrères
00:58:32on rigolait
00:58:32un peu jaune
00:58:33mais c'est-à-dire
00:58:33que Max Brisson
00:58:34par exemple
00:58:34a posé une question
00:58:35très claire
00:58:35il dit donc
00:58:35aujourd'hui
00:58:36aux abords du Louvre
00:58:37en plein Paris
00:58:38on a une équipe
00:58:38qui arrive
00:58:39avec une nacelle
00:58:40qui se gare
00:58:41sur un trottoir
00:58:42collé Louvre
00:58:42qui se gare
00:58:43à contresens
00:58:43donc à un moment
00:58:44il y a eu un demi-tour
00:58:45fait en plein milieu
00:58:45de la route
00:58:46qui monte sur une nacelle
00:58:47bah oui
00:58:47parce qu'en fait
00:58:48les caméras
00:58:48de vidéosurveillance
00:58:49celles qu'on a beaucoup vu
00:58:50en fait
00:58:50elles filmaient
00:58:51de l'autre côté
00:58:51donc ils étaient au courant
00:58:52ils sont arrivés
00:58:53par le bon côté
00:58:54la présidente du Louvre
00:58:55qui explique aussi
00:58:56il se félicite
00:58:56du fait que tout
00:58:57le dispositif
00:58:58ait fonctionné
00:58:59alors super
00:58:59les alarmes
00:59:00elles ont en effet sonné
00:59:00ça n'a rien empêché
00:59:02elles se félicitent
00:59:02que le verre
00:59:03a été très solide
00:59:04puisque les vitrines
00:59:05ne se sont pas brisées
00:59:06mais peu importe
00:59:07ça n'a pas empêché
00:59:07à ce qu'ils retirent
00:59:08des objets
00:59:09donc on ne demande pas
00:59:09que la vitrine
00:59:10ne se brise pas
00:59:11on demande juste
00:59:11qu'on puisse éviter
00:59:12ces vols
00:59:13et effectivement
00:59:14on a eu des sénateurs
00:59:14totalement interloqués
00:59:15en se disant
00:59:16mais donc tout a fonctionné
00:59:17et donc quand tout fonctionne
00:59:19ça veut dire
00:59:19qu'on peut voler
00:59:20ces joyaux
00:59:20et on va aller un peu plus loin
00:59:21sur la possibilité
00:59:23de défendre
00:59:24comment protéger
00:59:25et défendre notre patrimoine
00:59:26on n'a rien pour l'instant
00:59:27sur les ravisseurs
00:59:28non
00:59:29absolument rien
00:59:31pour le moment
00:59:32il faut bien comprendre
00:59:35une chose
00:59:35c'est qu'on peut mettre
00:59:37des vigiles
00:59:38mais si vous les armez pas
00:59:40à un moment donné
00:59:41je fais un contresens
00:59:42sur le cas de Mitterrand
00:59:44à Paris
00:59:44avec ma voiture
00:59:46que je n'ai pas
00:59:46avec mon vélo électrique
00:59:48que je n'ai pas non plus
00:59:49je fais un contresens
00:59:50je peux vous dire
00:59:51au bout de 5 minutes
00:59:52je suis arrêté
00:59:52et tant mieux d'ailleurs
00:59:53dans le Louvre
00:59:56on est capable
00:59:56par exemple
00:59:57à Disneyland
00:59:58d'armer
00:59:58des vigiles
00:59:59pour protéger Disneyland
01:00:01c'est une sécurité privée
01:00:02qui est armée
01:00:03et on n'est pas capable
01:00:04nous
01:00:05l'Etat n'est pas capable
01:00:07d'armer ses propres vigiles
01:00:08qu'elle emploie
01:00:09il y a un non-sens aussi
01:00:11à un moment donné
01:00:12il faut peut-être
01:00:12se poser les bonnes questions
01:00:13alors je veux bien
01:00:14que dire que
01:00:15ça a bien fonctionné
01:00:17les armes ont bien fonctionné
01:00:18mais très bien
01:00:19mais si vous n'avez pas
01:00:20une réponse armée
01:00:21sur place
01:00:22qu'est-ce que vous voulez
01:00:22qu'ils fassent
01:00:23les vigiles
01:00:24vous savez
01:00:24avec une bombe lacrymogène
01:00:26ou je ne sais quoi
01:00:27ils ne vont pas pouvoir
01:00:28faire grand chose
01:00:29et je tiens quand même
01:00:30à souligner
01:00:30que les cambriolaires
01:00:32ont quand même été
01:00:33extrêmement dérangés
01:00:34puisqu'ils ont oublié
01:00:35beaucoup de choses
01:00:35parce qu'ils ont entendu
01:00:36les sirènes de police
01:00:37qui arrivaient
01:00:38donc l'alerte a bien été donnée
01:00:40mes collègues allaient arriver
01:00:41et ils ont pris tout de suite
01:00:42la fuite
01:00:43parce qu'ils ont entendu
01:00:45ces sirènes-là
01:00:46la possibilité
01:00:46de faire un contresens
01:00:47de se poser avec une nacelle
01:00:49de récupérer les bijoux
01:00:50de casser une fenêtre
01:00:50ça il y a un dysfonctionnement
01:00:51on est d'accord
01:00:51ça il y a un dysfonctionnement
01:00:52il y aurait dû avoir
01:00:53des caméras
01:00:54et il y aurait dû avoir
01:00:55une réponse de vigile
01:00:57qui aurait dû venir
01:00:57sur place
01:00:58caméra dans le bon sens
01:00:59dit
01:00:59oui mais parce qu'il y a des normes
01:01:01encore une fois
01:01:01vous ne pouvez pas filmer
01:01:02tout ce que vous voulez
01:01:02sur la voie publique
01:01:03Alexandre Portier
01:01:04le député Alexandre Portier
01:01:06réagissait chez nos excellents
01:01:07confrères du Figaro
01:01:08c'est très intéressant
01:01:09il est président
01:01:09de la commission
01:01:10des affaires culturelles
01:01:11et de l'éducation
01:01:12à l'Assemblée nationale
01:01:13moi je suis allé voir
01:01:14le budget de la culture
01:01:17le budget de la culture
01:01:18c'est 8 milliards d'euros
01:01:19vous donnez la moitié
01:01:20au service public
01:01:21l'audiovisuel public
01:01:22c'est la moitié
01:01:23et le patrimoine
01:01:24ça représente seulement
01:01:2613% du budget de la culture
01:01:28vous imaginez
01:01:29donc je pense que
01:01:30le budget de la culture
01:01:31dans le budget global
01:01:32c'est quasiment rien
01:01:33c'est quasiment 1%
01:01:35il faudrait regarder
01:01:36mais 8 milliards
01:01:37c'est rien
01:01:38et dans ces 8 milliards
01:01:39c'est seulement 13%
01:01:41vous donnez plus
01:01:41à France Télévisions
01:01:42que pour protéger
01:01:43le patrimoine
01:01:44aujourd'hui
01:01:44dans le budget de la culture
01:01:45écoutez ce que disait
01:01:46Alexandre Portier
01:01:47justement
01:01:48il faut protéger
01:01:49magnifier
01:01:49notre patrimoine culturel
01:01:52si vous regardez
01:01:54les enveloppes
01:01:54qu'on alloue historiquement
01:01:55à la protection
01:01:56de notre patrimoine
01:01:57en France
01:01:57elles sont modestes
01:01:59quand on voit par contre
01:02:00les dépenses abyssales
01:02:02qu'on peut donner
01:02:03dans certains domaines
01:02:04par exemple
01:02:04si vous voyez
01:02:05les débats sans fin
01:02:06qu'on a sur l'aide médicale
01:02:07d'état
01:02:08qu'on ne veut pas réformer
01:02:09quand vous voyez
01:02:09les débats sans fin
01:02:10qu'on a sur l'assistanat
01:02:11on ne veut surtout pas
01:02:11toucher au chômage
01:02:13au RSA
01:02:14etc
01:02:14tout cet argent
01:02:15qu'on met à fond perdu
01:02:17on ne peut pas
01:02:17l'investir sur les missions
01:02:18les plus fondamentales
01:02:19par définition
01:02:20de l'état
01:02:21on aime bien
01:02:22en matière culturelle
01:02:23financer des choses éphémères
01:02:25des événements ponctuels
01:02:27parfois des festivals militants
01:02:28etc
01:02:29super
01:02:29on n'est même plus capable
01:02:32de protéger
01:02:33notre patrimoine
01:02:33on en a hérité
01:02:34il a survécu
01:02:35à des guerres
01:02:36il a survécu
01:02:37à des révolutions
01:02:38on ne sera pas
01:02:39demain en mesure
01:02:40de le transmettre
01:02:41à nos guerres
01:02:41c'est ça ?
01:02:42un journaliste
01:02:42c'est intéressant
01:02:43il parlait de place Vendôme
01:02:44il faudrait montrer
01:02:45ce qui a été fait
01:02:47sur la place
01:02:47cette horreur
01:02:48qui est du truc vert
01:02:50c'est Kermit la grenouille
01:02:51c'est quoi ?
01:02:52c'est Kermit la grenouille
01:02:53mais Kermit
01:02:53elle vient d'où Kermit ?
01:02:54je ne m'en demandais pas trop
01:02:55Elliot
01:02:56écoutez
01:02:56vous me relancez
01:02:57avec cette grenouille
01:02:58vous dites qu'est-ce que c'est ?
01:02:59c'est une grenouille
01:02:59j'espère que ce n'est pas
01:03:01un euro d'argent public
01:03:02là-dessus
01:03:03c'est probablement
01:03:04l'argent public
01:03:04j'espère pas
01:03:05parce que là
01:03:05plusieurs millions
01:03:06effectivement ce n'est pas un euro
01:03:09on est d'accord
01:03:10mais on est incapable
01:03:12de protéger notre patrimoine
01:03:13aujourd'hui
01:03:13on le voit
01:03:14les chiffres à l'appui
01:03:1513% seulement
01:03:16du budget de la culture
01:03:18alloué au patrimoine
01:03:19c'est anormal
01:03:20mais c'est à peine incroyable
01:03:21et quand on a été
01:03:21déraché d'Adati
01:03:22il nous expliquait
01:03:22que ça a été fait
01:03:23par des professionnels
01:03:24oui enfin des professionnels
01:03:26c'était quand même
01:03:27ils ne se sont pas
01:03:27trop foulés non plus
01:03:28les professionnels
01:03:29je veux dire
01:03:29ça avait l'air d'être
01:03:30quand même un jeu d'enfant
01:03:31et là je suis passée
01:03:32puisque la cour d'assises
01:03:34n'était pas très loin
01:03:34du Louvre
01:03:35il faut imaginer
01:03:36que maintenant
01:03:36les touristes
01:03:37ne prennent plus
01:03:37le Louvre en photo
01:03:38ils se prennent
01:03:39avec la petite fenêtre
01:03:40voilà
01:03:40donc on est devenu
01:03:41la risée
01:03:41j'ai fait ma photo aussi
01:03:42bravo
01:03:44vous participez à ça
01:03:45je participe entièrement
01:03:46vous êtes tous
01:03:47saufs patriotes
01:03:48et vous dites
01:03:48que ce n'est pas fait
01:03:49par des professionnels
01:03:50pour le coup
01:03:50si ça a été
01:03:51une opération
01:03:52rendement menée
01:03:53mais moi j'ai une formule
01:03:54c'est dans l'oeil du cyclone
01:03:55que ça souffle le moins
01:03:56c'est-à-dire qu'ils se sont dit
01:03:57alors on va aller taper
01:03:58au Louvre
01:03:59parce que c'est soi-disant
01:04:00le musée le plus protégé
01:04:01avec une sécurité sexuelle
01:04:03et alors on va pouvoir faire
01:04:04un contresens
01:04:05sans aucun problème
01:04:0688 millions
01:04:07et pour l'instant
01:04:08on n'a pas retrouvé
01:04:08les ravisseurs
01:04:09on a fait l'heure des barges
01:04:11à 10 heures
01:04:11l'heure des tambouilles
01:04:13avec vous
01:04:13Elodie Huchard
01:04:14taxer
01:04:15à fond la taxe
01:04:17et alors
01:04:17ce qui est incroyable
01:04:18que les spectateurs
01:04:20doivent comprendre
01:04:20c'est qu'il y a un parti
01:04:21qui a fait 2%
01:04:22à la présidentielle
01:04:23qui est en train de donner
01:04:25de fixer le tempo
01:04:26de ce qui se passe
01:04:27à l'Assemblée nationale
01:04:28donc pourquoi
01:04:29aujourd'hui
01:04:30on est en train
01:04:30de nous expliquer
01:04:31que ce week-end
01:04:32est le week-end
01:04:33de tous les dangers
01:04:34pour le gouvernement
01:04:36de Sébastien Lecornu
01:04:37est-ce qu'on nous prend
01:04:38pour des lapins de 6 semaines ?
01:04:39Non mais il se passe
01:04:39exactement ce qui devait
01:04:40se passer depuis le début
01:04:41c'est-à-dire que Sébastien Lecornu
01:04:43à partir du moment
01:04:43où il a commencé
01:04:44à lâcher un certain nombre
01:04:45de choses
01:04:46aux partis socialistes
01:04:47à savoir l'abandon
01:04:48du 49-3
01:04:49la suspension
01:04:49de la réforme des retraites
01:04:50les socialistes
01:04:51quand bien même
01:04:51ils ont fait 1,7
01:04:53à la dernière élection
01:04:54présidentielle
01:04:54et bien ils deviennent
01:04:55de plus en plus gourmands
01:04:56donc les socialistes
01:04:57sont en train de tenter
01:04:58de faire un budget socialiste
01:05:00alors qu'évidemment
01:05:01ils n'en ont pas les moyens
01:05:02avec leur groupe
01:05:03donc maintenant
01:05:03Olivier Faure
01:05:04a tapé du poing
01:05:05sur la table
01:05:05en disant
01:05:06s'il n'y a pas
01:05:07plus de justice fiscale
01:05:09dans ce budget
01:05:09et bien ça sera terminé
01:05:10oui effectivement
01:05:12c'est un peu déplorable
01:05:13mais ce qu'on voit
01:05:13c'est que dans la foulée
01:05:14on a eu le casse du siècle
01:05:15au Louvre
01:05:16on a le casse du siècle
01:05:17la taxe du siècle
01:05:18à l'Assemblée nationale
01:05:20et ça a fonctionné
01:05:21puisqu'on a eu
01:05:21une réunion qui s'est tenue
01:05:23hier matin
01:05:23avec Gabriel Attal
01:05:25les socialistes
01:05:25les écologistes
01:05:26Horizon et le Modem
01:05:28à la sortie de cette réunion
01:05:29Horizon était présent ?
01:05:29Horizon était présent
01:05:30des représentants d'Horizon
01:05:31étaient présents également
01:05:32tout le monde a discuté
01:05:34bravo Edouard
01:05:34les fameuses
01:05:35les fameuses réunions secrètes
01:05:37qui fitent dans la presse
01:05:38à peine une heure après
01:05:39mais bon
01:05:39on appelle ça
01:05:40comme une réunion secrète
01:05:41et un cadre justement
01:05:42d'ensemble pour la République
01:05:43nous disait
01:05:44après tout
01:05:45s'il faut un peu plus
01:05:45de justice fiscale
01:05:46dans le budget
01:05:47et bien pourquoi pas
01:05:48maintenant
01:05:48la balle est dans le camp
01:05:49de Sébastien Lecornu
01:05:51Sébastien Lecornu
01:05:52en amont de son discours
01:05:53son cabinet nous disait
01:05:54il n'est pas contre
01:05:55la justice fiscale
01:05:56le débat est ouvert
01:05:57mais attention
01:05:58il faut aussi parler
01:05:58d'économie, d'emploi
01:05:59bref on peut juger
01:06:01un petit peu disproportionné
01:06:02le pouvoir
01:06:03qu'a le parti socialiste
01:06:04aujourd'hui
01:06:04en revanche
01:06:05on voit que ce soit
01:06:05au groupe
01:06:06ou à Matignon
01:06:07et bien les socialistes
01:06:08ils sont entendus
01:06:10et il n'y a personne
01:06:11pour dire stop
01:06:11alors sauf la droite
01:06:12effectivement
01:06:12Laurent Wauquiez a déjà dit
01:06:13non on ne va pas aller
01:06:14sur un budget socialiste
01:06:15mais dans le reste
01:06:16du socle commun
01:06:17honnêtement
01:06:17tout le monde est en train
01:06:18quand on vote un budget
01:06:20avec 50 nuances de gauche
01:06:23et qu'on est dit de droite
01:06:24après on ne sait plus
01:06:25qui on est
01:06:26on n'en est pas
01:06:26pour l'instant
01:06:27avec les LR
01:06:27qui votent le budget
01:06:28surtout ils ne brandissent
01:06:29pas l'arme de la censure
01:06:30oui mais s'ils ne votent pas
01:06:32ça ne change rien
01:06:34donc le seul moyen
01:06:35de peser dans ces négociations
01:06:37c'est de sortir l'arme
01:06:37de la censure
01:06:38et même de dire
01:06:39qu'on votera la censure
01:06:40de LFI
01:06:40c'est ça la question
01:06:42est-ce que LRN
01:06:43LFI
01:06:44et LR
01:06:45qui retrouveraient
01:06:45leur boussole
01:06:47à droite
01:06:47est-ce que ça censure
01:06:49ou pas
01:06:49ça tombe
01:06:50pour censurer
01:06:51il faut
01:06:52si vous mettez
01:06:52tous ces gens là
01:06:53oui à un moment donné
01:06:54ça marche
01:06:54si vous mettez
01:06:54le RN
01:06:55toute la gauche
01:06:56oui mais si vous mettez
01:06:58les LR
01:06:58à la place des socialistes
01:06:59en tous les cas
01:07:02Jean-Luc Mélenchon
01:07:03a réagi
01:07:03au moins il y en a
01:07:04certains qui
01:07:05n'avancent pas
01:07:06à visage caché
01:07:07et qui restent
01:07:09droit dans leur botte
01:07:10même s'ils sont
01:07:10à l'extrême gauche
01:07:11Jean-Luc Mélenchon
01:07:12encore une réunion secrète
01:07:13entre Macroniste socialiste
01:07:14et Europe
01:07:15que le gilet vert
01:07:15la France insoumise
01:07:16n'a rien à voir
01:07:16avec cette tambouille
01:07:17les accords entre eux
01:07:18ne nous engagent pas
01:07:19c'est cette nouvelle
01:07:20coalition secrète
01:07:21qui est une honte
01:07:22à l'Assemblée
01:07:23et partout en France
01:07:23et les filles
01:07:24mènent la bataille
01:07:24contre ce budget
01:07:25la question que je me pose
01:07:26c'est à quel point
01:07:27les Français
01:07:28ne supportent pas
01:07:30Georges Fenech
01:07:30et ce sera le mot de la fin
01:07:31cette tambouille politicienne
01:07:33ces petits arrangements
01:07:34entre amis
01:07:36qu'est-ce qu'ils se disent
01:07:37ce matin
01:07:37si demain il y a censure
01:07:38qui va perdre des points
01:07:40est-ce que c'est
01:07:41les députés
01:07:43qui font des petites réunions secrètes
01:07:45où c'est ceux
01:07:46qui auront censuré
01:07:47à savoir potentiellement
01:07:49RN, LFI
01:07:49et d'autres députés
01:07:51je crois que les Français
01:07:52ont besoin
01:07:52et le font savoir
01:07:54d'ailleurs dans les sondages
01:07:55ils ont besoin
01:07:55et ils veulent de la stabilité
01:07:57déjà
01:07:58ah bah donc c'est bien
01:07:59alors tant mieux
01:07:59ils veulent de la stabilité
01:08:00ah bah donc c'est bien
01:08:01de se réunir en secrètes
01:08:02et après peut-être
01:08:04ils veulent de la stabilité
01:08:06alors bravo Gabriel Attal
01:08:07quand j'entends stabilité
01:08:08c'est pas la stabilité
01:08:09le maintien de ces députés là
01:08:11c'est une stabilité économique
01:08:13il faut qu'il y ait
01:08:14un cadre économique
01:08:15qui permette d'éviter
01:08:16ce qui est en train
01:08:16de se passer
01:08:17et je crois qu'il y a
01:08:1870 000 dépôts de bilan
01:08:20en ce moment
01:08:21c'est terrible
01:08:22en termes d'emplois
01:08:23etc
01:08:23donc il y a ce fossé
01:08:25qui s'est créé maintenant
01:08:26cette crise de confiance
01:08:27qui s'aggrave
01:08:28de jour en jour
01:08:29et il va falloir en sortir
01:08:30et le plus vite possible
01:08:31et bien ce sera le mot
01:08:32de la fin
01:08:34pour l'heure
01:08:34des tambouilles
01:08:36vous voyez on part
01:08:36peu de temps
01:08:37sur l'heure des barges
01:08:38et l'heure des tambouilles
01:08:39et on reste sur l'heure des prous
01:08:40et c'était mieux comme ça
01:08:42merci beaucoup Elodie
01:08:42de nous avoir porté
01:08:43il y a un risque
01:08:45de censure lundi ?
01:08:47on va voir comment se passe
01:08:48ce week-end
01:08:49le parti socialiste
01:08:50a l'air plus détendu
01:08:51aujourd'hui
01:08:51qu'il ne l'était hier
01:08:52et on verra demain
01:08:54ça s'appelle le cinéma
01:08:54mais c'est intéressant
01:08:56parce que vous m'avez fait
01:08:57une réponse à la Didier Deschamps
01:08:58c'est-à-dire
01:08:59c'est ni oui ni non
01:09:00et l'important
01:09:00c'est les trois points
01:09:01j'essaie de comprendre
01:09:02le parti socialiste
01:09:03c'est pas simple
01:09:03toujours ce que je dis
01:09:04voilà
01:09:04chaque match
01:09:06on prend les matchs
01:09:07les uns après les autres
01:09:08les jours
01:09:09les uns après les autres
01:09:10on se retrouve
01:09:10avec Brigitte Millot
01:09:11dans un instant
01:09:12qui nous expliquera
01:09:12pourquoi il est si important
01:09:14de prendre soin de son cœur
01:09:17à tous les âges de la vie
01:09:19merci à tous les six
01:09:21l'info se poursuit sur CNews
01:09:22excellente journée
01:09:23sur CNews
01:09:24la suite des programmes
01:09:25c'est dans un instant
01:09:25c'est dans un instant
01:09:27c'est dans un instant
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