- il y a 22 heures
Son trouble du TDAH, son avenir à la télé, sa première au théâtre, son avis sur la chirurgie esthétique ou encore son prochain rôle dans une fiction de France 3, Michel Cymès refait sa télé le samedi 27 septembre 2025 !
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00:00Vous avez été diagnostiqué d'un trouble de l'hyperactivité, c'est ça ?
00:04Un trouble de l'attention avec hyperactivité.
00:05Et qui peut donc du coup venir perturber votre concentration ?
00:08Comment vous faites au théâtre où il faut une heure et demie de concentration ?
00:11C'est difficile, mais là pour la première par exemple, j'avais pas le choix, j'étais focus pendant 1h20, c'était sans arrêt, sans arrêt.
00:20Et malgré tout, alors qu'il y a le stress de la première, il y a 500 personnes dans la salle,
00:24au moment où je commence à être soulagé en me disant au bout d'un quart d'heure, 20 minutes, c'est bien, on est bien parti, c'est bon,
00:31il y a de l'ambiance, le public est là, il réagit, toi tu connais bien ton texte, c'est bon, tout se passe bien.
00:36J'ai commencé à me dire, il y a ma femme et mes enfants, ils doivent être contents, et puis après on va aller prendre un verre.
00:42Vous commencez à décrocher, ça y est ?
00:43On va aller prendre un verre après, je suis content, les gens vont me dire c'est bien et tout, au bout de 20 minutes.
00:49Et là, je me file un coup de pied au cul en me disant, mais t'es malade ou quoi ?
00:52Remets-toi dans la pièce immédiatement, remets-toi.
00:54Et la veille, dans la Générale, où je vous dis que ça s'est mal passé, il me manquait un accessoire essentiel dès le début de la pièce,
01:01ça m'a foutu en l'air pendant toute la durée de la pièce.
01:03Parce que vous êtes resté focus là-dessus ?
01:05Je suis resté focus là-dessus, je n'ai pas pu faire ce que doivent faire tous les acteurs, reset.
01:09T'as un problème, tu continues, voilà.
01:12Pendant 1h20, j'ai été obsédé en me disant, mais quel con d'avoir oublié de mettre cet accessoire.
01:18Et en même temps, je me disais, mais tu vas arrêter de penser à ça.
01:22Donc je n'arrêtais pas de me parler.
01:23Oui, ça apprenait toute votre bande passante.
01:24Je n'arrêtais pas de me parler, ce qui fait que j'ai loupé une réplique, deux répliques, etc.
01:29Je suis passé à côté.
01:30Mais dans la vie de tous les jours, là on parle de la scène, mais dans la vie de tous les jours,
01:33cette incapacité, difficulté en tout cas à se concentrer, ça peut être, blague à part, handicapant ?
01:38Oui et non.
01:39C'est aussi ce qui fait que j'ai envie de faire plein de choses.
01:43Je pars dans tous les sens.
01:44Oui, c'est sûr qu'une réunion depuis une demi-heure, ce n'est pas pour moi.
01:47Marina Caradanko se disait même qu'au bout de 5 minutes, de toute manière, vous n'étiez plus là.
01:51Oui, elle exagère un peu.
01:52Mais pendant le magazine de la santé, il m'arrivait 3, 4, 5 fois de ne plus être là.
01:57D'avoir le cerveau ailleurs.
01:59Et donc, le fait d'être à deux avec quelqu'un qui vous connaît aussi bien que Marina, faisait qu'on s'en sortait.
02:04Mais je suis comme ça.
02:05Donc, à un moment, je vis avec et puis j'ai des stratégies pour éviter les complications.
02:11Franchement, je suis passé un peu à autre chose.
02:14La télé, c'est bien, j'en fais.
02:16Je fais des émissions sur mieux qui sont géniales avec mes potes.
02:19Mais refaire des grands primes, des grands trucs autour de...
02:23Être invité à donner mon avis sur des sujets santé dans une grosse émission de France 2, avec grand plaisir.
02:29Là, j'ai envie de faire autre chose.
02:31Le théâtre, les téléfilms, ça m'a...
02:32Être animateur, c'est-à-dire l'idée, comme on dit dans nos métiers, une émission, ça vous intéresse moins ?
02:37Moins.
02:38Franchement, si on me demandait demain de présenter une grosse émission de télé,
02:42sauf si gros problème de santé publique ou un truc comme le Covid ou quelque chose
02:46où il faut vraiment avoir un peu d'expertise, je le ferais.
02:51Mais je ne suis pas demandeur aujourd'hui, franchement.
02:53Le goût de la télévision pour la télévision vous a un peu quitté, Michel Simas ?
02:57Oui, oui, oui.
02:59Je peux dire que j'ai fait tellement de trucs incroyables avec Marina, avec Adriana.
03:04Enfin, j'ai connu des moments, mais complètement dingues.
03:08Aujourd'hui, j'ai envie de faire autre chose, un petit peu autre chose.
03:11Je ne crache pas sur la télé, mais venir donner mon avis, je veux bien.
03:15Mais animer, je sais ce que c'est le boulot de présenter une émission de télé.
03:19J'ai envie de vivre un peu autre chose.
03:22On vous retrouve, vous l'avez dit, sur cette chaîne santé que vous avez lancée le mois dernier qui s'appelle Mieux.
03:27Ce n'est pas une chaîne médicale, la nuance a son importance.
03:29Ça signifie qu'on n'est pas sur les maladies, on n'est pas sur le pathos, on est sur le vivre mieux, d'où le nom de cette chaîne.
03:34La santé et le bien-être.
03:35On a pensé qu'il manquait quelque chose dans le PAF aujourd'hui.
03:39Il y a bien sûr toutes les émissions sur France 5, mais il n'y a pas beaucoup de propositions santé sur le PAF.
03:44Et on s'est dit qu'il y avait de la place.
03:46Et donc, on a lancé Mieux, qui touche tout le monde, tous les âges, tous les sexes, toutes les tendances.
03:53On est très ouverts à tout, d'ailleurs, même aux médecines dites complémentaires.
03:57Et on s'est dit, voilà.
03:58Et moi, j'ai une émission tous les jours, de 20 minutes, avec mes potes, Christophe Brun, Patrice Romden et Mastra.
04:06Un gros auteur au théâtre, en plus.
04:07Aussi.
04:08Et on fait l'émission en se marrant, avec des quiz, etc.
04:13Mais on apprend en rigolant.
04:15Et ça, c'est...
04:16Vous me demandez si je voulais faire de la télé, mais ça, c'est ma télé.
04:20Ma télé où je me marre.
04:21Plus décontracté.
04:22Voilà, je suis avec des potes, il n'y a pas d'enjeu.
04:24On sait très bien qu'on n'a pas 3 millions de téléspectateurs, mais on s'éclate.
04:28Et la chaîne couvre tous les domaines de la santé et du bien-être.
04:31Comment ça va ?
04:32Vous êtes moins stressé qu'avant la première au théâtre ?
04:34La première, c'était jeudi soir ?
04:35Oui, je ne pouvais pas être plus stressé qu'avant la première.
04:40Ça va, c'est de la fatigue, mais de la bonne fatigue.
04:43Et puis surtout, je ne sais pas, c'est un tel kiff.
04:47Mais vous étiez dans quel état avant cette première ?
04:49Pas bien.
04:49Quand vous jouez une pièce de théâtre, les gens de la régie vous disent rideau dans une heure, rideau dans 30 minutes, rideau dans 5 minutes.
04:57Il y a un décompte.
04:58Il y a un décompte.
04:59Et pendant les 10 minutes qui ont précédé l'ouverture du rideau, j'ai fait, je pense, 6 000 pas derrière le rideau.
05:05J'ai fait des trucs, je ne sais même pas ce que j'ai fait.
05:07J'ai fait des mouvements de gym, j'ai fait de la cohérence cardiaque.
05:10J'ai fait plein de choses pour essayer de penser à autre chose que, putain, il y a 500 personnes dans la salle.
05:16Et en plus, la première, c'est les proches, les amis, beaucoup de gens du métier aussi.
05:20Et voilà.
05:21Et en fait, non, je n'étais pas bien.
05:23Enfin, vous êtes hyper stressé.
05:26Mais finalement, une fois que ça a démarré, après, c'est comme quand on fait des émissions.
05:32Une fois que le rouge est mis, c'est parti.
05:34La pièce s'appelle Secret Médical.
05:36L'histoire de 4 médecins amis de longue date qui vont se déchirer autour d'un secret médical.
05:41Et contre toute tente, vous n'en faites pas partie.
05:44Puisque vous, vous êtes le patron du restaurant où ils ont leurs habitudes.
05:47J'ai vu sur Internet une vidéo où vous avez carrément fait des essais en tant que serveur dans une brasserie parisienne.
05:52Des gens qui hallucinaient.
05:54Absolument.
05:55Et j'ai eu un pote chez qui je suis allé aussi passer une soirée chez Chef Damien qui avait lancé 750 grammes
06:02pour essayer de voir un peu comment ça se passe.
06:05Mais à la limite, pour ce que je fais sur scène, dans la pièce, je n'ai pas besoin non plus de me mettre en immersion complète.
06:11Je sers du pinard pendant toute la soirée.
06:13C'est du vrai vin ?
06:14Si c'était du vrai vin, je pense que je ne pourrais pas faire le lendemain.
06:18Parce qu'avec tout ce que je bois, en plus ça permet de s'hydrater quand même un petit peu.
06:22C'est du jus de raisin ?
06:23Non.
06:23Non, non, c'est de l'eau colorée.
06:25Et pour tout vous dire, la veille de la première, on essaie le jus de betterave.
06:29C'était imbuvable.
06:31Il y aurait eu un autre problème là.
06:32Et j'ai dit, il y a un des acteurs, Philippe Vieux, qui dit
06:37« Oh si, moi j'aime bien, c'est dégueulasse, c'est décolorant, machin, moi je vais prendre ça. »
06:41Et je lui ai dit « Tu prends ça, on va se retrouver au chiot, on va te retrouver au chiot dans pas longtemps. »
06:45Et il a bu un verre, deux verres, trois verres, il m'a dit « T'as raison. »
06:48Et donc on est repassé l'eau colorée.
06:50Est-ce que vous avez croisé des vrais fous dans le monde de la télé ?
06:54Vraiment des cintrés qui ne sont plus sur le même sol que nous ?
06:56Oui, oui, oui, j'en ai croisé, mais c'est plutôt du domaine de la mégalomanie surtout.
07:02L'hypertrophie crânienne.
07:03Voilà, une hypertrophie du périmètre crânien.
07:06Mais oui, oui, ça j'en ai croisé quelques-uns.
07:09Et j'ai croisé aussi des gens qui ont véritablement pété les plans.
07:13C'était des gens normaux au début et le succès les a fait basculer sur une autre planète.
07:18Donc quand on dit que la télé rend fou, médicalement, ça peut...
07:21Elle peut rendre fou, elle peut rendre fou, j'ai connu ça, oui.
07:23C'est vrai que vous avez failli virer des invités de votre talk show médical,
07:26ça ne sortira pas d'ici, qui eux ont failli sortir justement.
07:29Oui, oui.
07:30Pourquoi ?
07:30Parce qu'ils ne jouaient pas le jeu.
07:32Dans ça ne sortira pas d'ici, quand on venait dans mon émission le soir,
07:36il fallait jouer le jeu.
07:37C'est-à-dire accepter de répondre aux interviews,
07:40à mon interview, à ma consultation, aux questions que je posais.
07:44Et il y en a qui n'ont pas joué le jeu.
07:46Je ne vous dirai pas qui.
07:47J'ai failli en virer deux qui étaient limite désagréables.
07:51Ils ne répondaient pas aux questions.
07:52Ils ne répondaient pas aux questions.
07:54Ils n'étaient pas très sympathiques.
07:56J'ai failli les virer en me disant on va arrêter là.
07:59Merci et au revoir.
08:00Et puis je me suis dit, on ne pouvait pas se permettre de faire ça.
08:03Mais il y a des têtes de cons quand même.
08:05Mais vous qui êtes cash, vous leur avez dit qu'ils étaient pénibles ?
08:07Non, mais je ne les ai pas revus depuis.
08:10Et ils ne sont pas prêts de vous revoir ?
08:12Vous n'êtes pas prêts de les réinviter ?
08:13En tout cas, il y a des gens qui m'ont...
08:15Je pense à une personne en particulier
08:17qui m'a invité plusieurs fois dans des émissions qu'elle présentait.
08:21Et je n'irai plus jamais dans une émission qu'elle présente.
08:26Arnaque aussi en termes de santé sur les réseaux sociaux,
08:28dont une dernièrement qui a utilisé votre nom, Michel Simès,
08:31c'est votre image pour vendre de faux produits minceurs, c'est ça ?
08:34Il n'y a pas que ça, il y a les produits minceurs,
08:36il y a un monsieur qui m'a arrêté dans la rue hier,
08:38il me dit, j'aimerais bien avoir le produit dont vous parlez,
08:42qui était pour faciliter les érections.
08:44Et je lui ai dit, je suis désolé, il était déçu.
08:46Je lui ai dit, mais c'est d'escroquerie, faites attention.
08:48Et je le redis à votre antenne, je ne fais pas de publicité,
08:51c'est l'intelligence artificielle qui reprend ma photo, ma gueule,
08:54votre voix aussi, parce que j'ai vu ça avec Jean-Michel Cohen également.
08:57Oui, absolument, et faites attention, tout ça c'est de l'arnaque.
09:01C'est quoi les recours dans ce cas-là ?
09:02Comment on attaque ces gens-là ?
09:03C'est très compliqué, parce que les réseaux sociaux,
09:05finalement, les plateformes s'en foutent.
09:09Facebook, TikTok, Insta, tout ça,
09:13vous leur demandez d'arrêter,
09:15alors ils font un petit truc et puis ça recommence le lendemain.
09:18Voilà, mon avocat est sur le coup,
09:19mais ça vient du Brésil, ça vient de pays,
09:22c'est très compliqué d'arrêter.
09:24La chirurgie esthétique, dans sa forme la plus excessive,
09:26plus en vogue que jamais chez les jeunes,
09:28avec les injonctions des réseaux sociaux,
09:31on voit des choses terribles.
09:31Est-ce qu'on est en train de fabriquer une génération de monstres, Michel Simès ?
09:34Non, pas de monstres,
09:35mais je pense qu'il va falloir très vite taper du poing sur la table,
09:39ce qui est déjà le cas en ce moment,
09:40parce que, notamment, on l'a vu avec des influenceurs
09:44qui s'autoproclament professionnels de santé
09:47avec injection d'acide hyaluronique ou de Botox,
09:49avec des conséquences dramatiques.
09:51Je crois que les réseaux sociaux,
09:52le problème, c'est que ça donne une image
09:54aux jeunes, à laquelle ils doivent ressembler,
09:58et donc c'est pour ça qu'ils font appel à la médecine de la chirurgie esthétique,
10:01mais nous avons, nous, médecins chirurgiens,
10:04une éthique.
10:05Et quand je vois ce que font certains de mes confrères chirurgiens esthétiques
10:09sur des dames qui ont été opérées 200 fois
10:11et qui ont des visages qui ressemblent à des poissons,
10:15je me dis que ce type-là devrait être convoqué par Conseil de l'Ordre.
10:18Comment vous avez pu le faire ?
10:20Si vous voulez qu'on fasse la révolution au Conseil de l'Ordre,
10:24je veux bien vous aider.
10:24Parce que là, le résultat est quand même flagrant.
10:26Enfin, on voit qu'il y a un problème.
10:27C'est inadmissible.
10:28Je vais vous dire, c'est inadmissible.
10:29Voilà, c'est inadmissible.
10:30Moi, je croise des femmes dans la rue,
10:32je me dis, mais comment un chirurgien a pu faire ça ?
10:34Oui, mais vous savez, les patients demandent ça, souvent.
10:36Je sais que c'est les patients qui demandent.
10:38Non, mais le rôle du médecin, c'est de refuser.
10:40Moi, j'ai des potes chirurgiens esthétiques qui refusent,
10:42la moitié du temps, ils refusent d'opérer leurs patients.
10:45Parce que les demandes sont complètement dingues.
10:47Et qu'on ne peut pas...
10:48Enfin, vous en avez croisé comme moi, des dames qui ne ressemblent à rien.
10:51Mais qui ne font plus leur âge parce qu'on ne leur donne plus d'âge.
10:53Mais oui, mais elles ne font plus leur âge sur le visage.
10:55Et puis, elles ont les mains fripées de leur âge.
10:57Enfin, ce n'est pas possible.
10:58Il y a des femmes que je crois, mais elles ne peuvent même pas sourire.
11:02Ce n'est pas possible.
11:03Un chirurgien ne peut pas faire ça.
11:05Est-ce qu'il y a beaucoup de personnalités du showbiz qui vous appellent pour leurs petits bobos ?
11:09Tout le temps.
11:10Voilà.
11:10Oui, tout le temps.
11:12En général, c'est marrant parce que c'est...
11:14Dis-moi, Michel, j'ai tel problème.
11:18Est-ce que tu connais un bon dermato, un bon machin ?
11:21Non, je connais que des...
11:23Tu as des mauvais.
11:24Je connais que des quiches, des gens qui ne sont pas bons,
11:28mais tu pourras avoir un rendez-vous rapide.
11:29Il y en a qui sont vraiment très lourds, qui le font souvent.
11:32Qui vous confient leurs angoisses parce qu'il y a de ça.
11:34Il y a des hypochondriaques, oui.
11:35Oui, ils ne sont pas lourds parce que c'est mon boulot.
11:37Je suis médecin, je suis là pour répondre,
11:40mais il y en a qui reviennent régulièrement.
11:43Mais je ne vous dirai pas qui.
11:45Est-ce que c'est déjà arrivé que des célébrités, des amis aussi,
11:48vous demandent des arrêts de travail de complaisance ?
11:50Non.
11:52Alors, que des gens me demandent des arrêts de travail quand j'exerçais, oui.
11:56Mais des certificats...
11:58Même les certificats de complaisance, je ne les fais pratiquement jamais.
12:04Je ne vais pas dire jamais, mais pratiquement jamais parce que...
12:07Vous dites pratiquement, vous l'avez quand même fait.
12:09Oui, mais je refuse systématiquement, quand des gens me demandent à la rentrée scolaire,
12:14est-ce que tu pourrais me faire un certificat de contre-indication à la piscine pour mon gamin ?
12:19Parce que juste, il n'a pas envie d'y aller, parce qu'il n'a pas envie de sortir les cheveux mouillés.
12:23Je lui dis, non, ça je ne fais pas.
12:24Je ne fais pas.
12:25Parce que ton gamin, il doit faire du sport.
12:27Et que ce n'est pas parce qu'il va sortir les cheveux mouillés que les virus vont se précipiter sur du vide.
12:31Donc, non, je ne le fais pas.
12:32Michel Simès, cuisinier, et bientôt grand chef dans une fiction.
12:35Vous serez prochainement à l'affiche sur France 3.
12:37C'est qui le chef ?
12:38Vous allez jouer un chef étoilé.
12:39Votre CAP Cuisine vous a servi justement à nourrir le rôle ?
12:42Oui, mon CAP m'a servi.
12:43Il y avait quand même un conseiller chef, vraiment.
12:47Et je crois que ça va être très sympa.
12:49Je ne l'ai pas vu, parce qu'on n'a pas eu la vision encore.
12:53Vous avez tourné au printemps, c'est ça ?
12:54On attend au printemps à Lille.
12:55Et c'était extraordinaire avec tous nos petits camarades.
12:59Il y a vraiment, il y a Bruno Solo d'ailleurs qui est dans le film.
13:03Et on a passé un moment fabuleux.
13:06Vous êtes un chef étoilé sur le déclin ?
13:08Au pire que ça, je suis un chef étoilé puant, mégalomane, prétentieux, hautain.
13:13Personne n'a fait ça.
13:14Qui fait pleurer quelqu'un sur un plateau télé.
13:18Et qui se fait virer.
13:19Et l'image qu'il a donnée ce jour-là fait que son resto se casse la gueule.
13:24Plus personne ne veut de lui.
13:25Il est à la rue.
13:26Et il va falloir qu'il retravaille dans un petit resto dans l'ombre.
13:31Et franchement, je pense que ça va être top.
13:35Diffusion l'année prochaine ?
13:36Peut-être même cet automne.
13:39Je ne sais pas encore.
13:40On ne va pas donner.
13:40Michel Cymes, comédien de télévision.
13:43De théâtre aussi maintenant.
13:44A quand un premier rôle au cinéma ?
13:46Je n'en sais rien.
13:46Vous savez, franchement, je vis au jour le jour moi.
13:51Je ne tire plus de plans.
13:53Je n'ai pas de plans de carrière.
13:56Je me fais plaisir.
13:58L'histoire de la pièce de théâtre, c'est une histoire de dingue.
14:01On écrit ça avec trois potes chez moi dans le sud de la France pendant une semaine.
14:04Et puis, on se retrouve dans un des plus grands théâtres parisiens.
14:09Si demain, on me propose quelque chose, je réfléchirai.
14:12Voilà.
14:13Je n'ai aucun plan.
14:14Je vais vous parler d'une anecdote.
14:17Dans la pièce, il y a un proctologue.
14:19Philippe Dussault qui joue Serge.
14:21Et il y a une tradition.
14:23Je ne connaissais pas, mais une tradition qui fait que le jour de la première,
14:27tous les artistes, tous les acteurs s'offrent un petit cadeau à chacun.
14:31Et à Philippe Dussault, qui joue le proctologue,
14:33je lui ai fait encadrer une radio
14:35d'un type qui s'était mis une poupée Barbie dans le derrière.
14:41Et il avait enlevé la tête parce que ça ne passait pas.
14:43Et donc, il avait la poupée Barbie.
14:45Et la radio monte la poupée Barbie dans le rectum.
14:48Ce n'est pas un fake.
14:49Non, non, non.
14:49Je vous promets.
14:51Si vous revenez, je vous montrerai.
14:53Et je lui ai fait ça.
14:54Il en rit encore.
14:55Mais il y avait la voiture Barbie aussi.
14:56Non, non.
14:56Il n'y avait que le truc.
14:57Il n'y a même pas la tête.
14:58On voit le truc sans la tête.
15:00Mais on voit très, très bien que c'est une poupée Barbie.
15:03sur la radio.
15:04On a plein d'histoires.
15:05On se raconte plein d'histoires.
15:06Vous savez, il y a, parmi les objets les plus fréquents
15:10qu'on retrouve dans les anus,
15:12c'est les pinceaux.
15:15Et les gens...
15:16On se refait à une beauté intérieure.
15:17Les gens disent, je peignais.
15:19Je peignais, je suis tombé.
15:21Ou il y a aussi les hommes qui mettent leur sexe dans les aspirateurs.
15:26Tant qu'on ne l'allume pas, ça va ?
15:28Il l'allume pour avoir une aspiration.
15:32Et le problème, c'est quand le sang arrive dans le sexe,
15:35il gonfle.
15:35Et les gens ne peuvent pas ressortir le sexe de l'aspirateur.
15:40Donc, ils viennent aux urgences avec l'aspirateur.
15:42Et moi, je ne l'ai pas vu moi-même.
15:45C'est un pote qui m'a raconté.
15:46C'est un peu gênant.
15:47Je passais à l'aspirateur.
15:49Et je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
15:51Il m'a attaqué.
15:57On refait la télé sur RTL.
15:59Les improbables d'Eva Cruiver.
16:01Bonjour Eva.
16:02Bonjour tout le monde.
16:03Bonjour Michel.
16:03Bonjour.
16:04Michel Simet jusqu'ici, Eva a été très sympa avec vous.
16:06Oui.
16:07Ça ne va pas durer.
16:09Elle va ressortir vos plus gros dossiers.
16:11On commence avec un document exceptionnel que vous avez trouvé.
16:14On évoquait en début d'émission vos talents de chanteur.
16:16Il faut savoir que ça ne date pas d'hier.
16:18Vous chantiez déjà très bien lorsque vous faisiez vos études de médecine.
16:22Comme en témoigne cet enregistrement privé sur lequel nous avons mis la main.
16:25On va vous entendre interpréter sur scène une chanson des plus poétiques.
16:43Michel Simet, étudiant à une chanson de salle de garde.
16:46D'étudiant sur scène.
16:47Interne à Chartres.
16:48Et en fait, c'était lors de mon enterrement.
16:50En fait, quand...
16:51Quoi ?
16:52Enfin, on va nous expliquer.
16:53À la fin de son internat, les quatre ans de l'internat, on est enterré.
16:57C'est-à-dire que c'est la fin de l'internat.
16:59On passe ou soit chef de clinique, soit on s'installe.
17:02Mais on a une grande soirée en salle de garde.
17:05Et là, c'était une très très grande soirée qu'on avait faite à Saint-André.
17:08C'est la collégiale Saint-André à Chartres qu'on avait louée avec tous les anciens internes.
17:12Parce que c'était le passage vers une nouvelle réforme de l'internat.
17:15Et on avait fait chanter des chansons de salle de garde à tous les gens qui étaient là.
17:19Je ne comprends pas pourquoi vous n'avez pas proposé vos services à votre ami Nagui
17:21pour la 600ème de Taratata.
17:23Ça aurait pu être cette chanson.
17:25Ça aurait pu être du Claude François.
17:26Vous adorez Claude François aussi.
17:27On en entend dans la pièce.
17:27Oui, il y avait Claude François.
17:29Il y a Rulio que je chantais déjà à l'époque.
17:31Dalida.
17:31J'étais grimé en Dalida à un moment.
17:34En fait, c'est ça les salles de garde.
17:35C'est la fête.
17:37Pour décompresser en fait.
17:38Pour décompresser, oui.
17:40Eva, vous avez une idée à suggérer à Michel Simet, je crois.
17:43Oui, bientôt la fin d'année.
17:45Ça va être la période des calendriers, des almanacs.
17:47Et je me disais que vous pourriez tout à fait imaginer le vôtre, Michel,
17:50qui proposerait une blague ou une citation par jour.
17:53Vous avez largement de quoi faire avec toutes celles que vous avez racontées
17:55au magazine de la santé.
17:57Vous savez que certains appellent le périnée le practice.
18:00Vous savez pourquoi ?
18:01C'est là que tapent les balles.
18:02Vous connaissez la différence entre un jeune chiot et un gynécologue myope.
18:06Enfin, la ressemblance plutôt.
18:07Je vais l'apprendre.
18:08Vous avez tous les deux le nez humide.
18:10Elle était rigolote.
18:11Un proverbe mongol.
18:12Oui.
18:13Ah, vous avez bien les proverbes mongols, vous.
18:14Qui à la diarrhée n'a pas peur de l'obscurité.
18:17Oh, ça vous fait penser à cette phrase célèbre.
18:19Érection du matin, pipi sans les mains, érection matinale.
18:23Ça tient le journal.
18:24Vous étiez complètement dingue.
18:26Vraiment en revue.
18:27Il y en a une qui avait fait hurler de rire, je crois, Marina.
18:32C'était, si à la Saint-Valentin tu me tiens la main, vivement la Sainte Marguerite.
18:36Et ça nous renvoie à votre tradition.
18:40Tous les ans, vous, 14 février, c'est la Saint-Valentouze avec des amis.
18:43Tous avec des potes, oui.
18:44En fait, ça nous emmerde la Saint-Valentin.
18:46Donc, on a essayé de regrouper 5-6 couples et tous les ans.
18:50Une année, c'est les mecs.
18:51Une année, c'est les filles qui organisent la Saint-Valentouze chez quelqu'un.
18:55Bon, c'est pas du tout ce qu'on pense, ça reste tout à fait...
18:57Ça reste tout à fait...
18:58On se marre, on fait des discours, on fait en général un gâteau, comment dire...
19:04Au fond, un petit peu suggestif.
19:05Voilà, très très suggestif.
19:07Preuve que l'époque a changé, ça ne sortira pas d'ici de Talk Show Médical sur France 2.
19:11C'était pas son premier titre.
19:13Non, c'était un suppôt et au lit.
19:15Et la chaîne n'a pas voulu.
19:17Ah bien, on mène, pourtant ça ne sortira pas d'ici.
19:18Ça va être vraiment sympa et je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas voulu.
19:23Eva, vous allez maintenant nous parler d'un vol pas comme les autres pour Michel Cymes.
19:27Oui, un long courrier pour la Réunion, vous planiez autant que l'avion, puisque vous aviez pris un somnifère.
19:33Et pourtant, ça ne vous a pas empêché d'intervenir lorsqu'une passagère a fait un malaise.
19:38L'équipage a demandé s'il y avait un médecin à bord et vous y êtes allé, vous vous êtes occupé d'elle.
19:42Du moins, c'est ce qu'on vous a raconté, parce que vous n'en avez aucun souvenir tellement vous étiez shooté.
19:46Oui, absolument.
19:48Et alors, ce n'est pas moi qui me suis levé parce que je dormais, mais l'hôtesse Marconnue, je faisais télématins à l'époque, je crois.
19:56L'hôtesse Marconnue, elle est venue me chercher et j'avais pris du rohypnol, je crois, un truc bien costaud et surtout que je ne prends jamais rien.
20:04Et donc, apparemment, je me suis levé, je suis allé soigner la dame, très bien.
20:07Et je me suis remis sur mon siège et j'ai redormi jusqu'à l'arrivée où le personnel m'a remercié pour ce que j'avais fait dans la nuit.
20:15Je ne comprenais pas de quoi il me parlait.
20:17Et c'est bizarre, hein ?
20:18Vous êtes sûr que cette dame va bien ? Vous avez eu de ses nouvelles ?
20:20Oui, non, mais elle est très bien. Ils m'ont remercié, ils m'ont dit qu'elle va bien.
20:23Ils m'ont donné des nouvelles.
20:24Donc, j'ai compris qu'il s'était passé un truc, j'ai remercié, j'ai dit c'est normal, je suis médecin.
20:29Et je suis sorti, je ne sais même pas.
20:31C'est après qu'ils m'ont expliqué ça, mais voilà.
20:33On va terminer, Eva, avec une autre histoire à dormir debout.
20:36Vous dites qu'un jour, alors que vous vouliez appeler un ami en Australie, vous vous étiez trompé de numéro et vous aviez fait sonner une cabine téléphonique.
20:43Et comme par hasard, votre ami passé par là est horrible, décroché.
20:46C'est un truc, mais Melbourne, petite ville, je ne sais pas ce que je fais.
20:55Je téléphone parce que j'avais son numéro, j'appelle et je me suis gouré et je tombe sur une cabine téléphonique au moment où lui passe devant la cabine et décroche.
21:08Quand je vous le raconte là, je me dis que je l'ai rêvé.
21:13Et je ne l'ai pas rêvé parce qu'on en a reparlé ensemble.
21:15Tout est invraisemblable parce que cette cabine sonne, pourquoi ?
21:19Moi je ne sais pas, j'entendais à l'époque une cabine sonner, je n'aurais pas forcément décroché.
21:22Ben non, mais lui il est passé, il a décroché.
21:24Et je dis, salut Christian, il me dit, mais...
21:28Il me dit, mais pourquoi tu m'appelles sur la cabine ?
21:32Mais je dis, je t'appelle à ton numéro.
21:33Il dit, mais un truc fou quoi, complètement dingue.
21:37Vous avez des amis de longue date comme dans la pièce, Michel Cymes ?
21:40Je n'ai que des amis de longue date.
21:41Je suis d'une très très grande fidélité.
21:47Mon plus vieux pote, nos mamans, on a deux mois d'écart, nos mamans étaient enceintes de nous en même temps.
21:54Ça fait 68 ans qu'on se connaît et puis tous les autres c'est la maternelle.
21:58J'ai besoin de ça, je suis extrêmement fidèle en amitié.
22:01J'ai un noyau qui était...
22:03Ils étaient tous là d'ailleurs, jeudi pour la première.
22:06Et voilà, c'est mon ADN, c'est la base de ma vie.
22:11Sport favori avec les potes, l'apéro.
22:13D'ailleurs, je signale que sur scène, ça picole pas mal quand même sur scène.
22:17C'est du vrai vin ?
22:18Ah, je ne vous dirai pas.
22:19Moi, je suis sûr que oui.
22:21Si c'était du vrai vin, je pense que je ne pourrais pas faire le lendemain.
22:25Parce qu'avec tout ce que je bois, en plus ça permet de s'hydrater quand même un petit peu.
22:28C'est du jus de raisin ?
22:29Non, non, non, c'est de l'eau colorée.
22:31C'est de l'eau colorée, mais on a testé plusieurs trucs.
22:35C'est bien fait.
22:35Et pour tout vous dire, la veille de la première, parce qu'il y a au début de la pièce, je sers du Bourgogne, un petit Bourgogne sans sulfite.
22:45Et puis après, c'est du Bordeaux.
22:47Et le Bourgogne, on voulait que ce soit d'une couleur différente.
22:49Et donc, à la régie, ils nous ont proposé du jus de betterave.
22:52Et la veille de la Générale, on essaie le jus de betterave.
22:57C'était imbuvable.
22:58Il y aurait eu un autre problème, là.
23:00J'aime beaucoup la betterave.
23:01Et j'ai dit, il y a un des acteurs, Philippe Vieux, qui dit, moi j'aime bien, c'est dégueulasse, décolorant, machin, moi je vais prendre ça.
23:08Et je lui ai dit, tu prends ça, on va se retrouver au chiot, on va te retrouver au chiot dans pas longtemps.
23:13Et il a bu un verre, deux verres, trois verres, il m'a dit, t'as raison.
23:16Et donc, on est repassé l'eau colorée.
23:18Surtout le samedi où vous jouez deux fois, donc là, ça aurait été terrible.
23:21C'est dur.
23:22Merci beaucoup, Eva.
23:23Merci, à la semaine prochaine.
23:25Michel Simas, merci beaucoup d'être venu refaire votre télé avec nous.
23:29On vous retrouve sur la scène du Théâtre Saint-Georges à Paris, du jeudi au dimanche, dans la pièce Secret Médicale.
23:35Et puis bien sûr aussi à la télé, sur la chaîne Mieux, disponible dès la semaine prochaine sur France.tv.
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