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  • il y a 2 jours
Icône du tennis fauteuil français, Ksenia Chasteau s’impose comme la référence tricolore de sa discipline. Athlète déterminée et charismatique, elle incarne le renouveau et l’excellence du parasport français sur la scène internationale. Depuis son accident en 2021, sa persévérance et son talent l'on porté au plus haut niveau. En compagnie de Maxime Gras, Ksenia Chasteau revient sur son parcours et sur ses objectifs futurs : porter haut les couleurs de la France. Ksenia Chasteau, une championne au mental d’acier, qui transforme chaque défi en victoire !

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Générique
00:00Bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver pour ce nouvel épisode de La Victoire est en elle.
00:23L'émission est dédiée aux femmes dans le sport, aventurières, dirigeantes, suiveuses et évidemment athlètes de haut niveau.
00:31Elles se succèdent tous sur ce plateau et dans un fauteuil occupé aujourd'hui par Ksenia Chastot qui nous fait l'amitié d'être avec nous.
00:39Bonjour Ksenia.
00:40Bonsoir Maxime, merci de m'inviter.
00:42C'est un grand plaisir.
00:44La victoire aurait pu se décliner en les victoires en elle aujourd'hui parce que, au sens propre comme au figuré,
00:51en tant que para-tennis-woman, c'est votre discipline, les victoires, vous essayez de les enchaîner au pluriel.
00:57Des histoires de vie, des histoires de tennis-woman professionnelle ou quasi,
01:05eh bien ce sera au rendez-vous de cette émission aujourd'hui.
01:09Vous avez eu une trajectoire comète, découverte d'une discipline, le para-tennis, tennis-fauteuil, il y a quatre ans
01:17et vous êtes aujourd'hui à 19 ans, sixième joueuse mondiale.
01:21Ce parcours d'athlète, ce parcours de jeunes femmes fortes et inspirantes, il en sera question, si vous le voulez bien,
01:28pendant la prochaine demi-heure.
01:30On est OK ?
01:31Allez, parfait.
01:32Vendue auparavant.
01:33Deux, trois petites questions pour apprendre à un petit peu mieux vous connaître, Ksenia.
01:38La première, si je vous demandais d'être une discipline, est-ce qu'il y en a une qui reflète, je ne sais pas, votre caractère, vos envies ?
01:48Je dirais une discipline assez récente, les ultra-trails.
01:52Je trouve que c'est très inspirant, ce qu'ils font ces athlètes.
01:55Et c'est aussi à l'image de pas mal de trajectoires de vie pour tout le monde.
02:00Donc, très inspirant comme discipline.
02:02Des gens qui se prouvent souvent beaucoup de choses à eux-mêmes et qui vont chercher une vie intérieure très profonde aussi dans ces épreuves au long cours.
02:12Si vous étiez une autre sportive, est-ce qu'il y a des modèles, des inspirations ou carrières ?
02:21Alors, comme sportive, je pense à Serena Williams.
02:24Son parcours en tant que tenniswoman est juste incroyable.
02:29Et ensuite, voilà, il y a plein de sportives qui m'inspirent.
02:33Mais voilà, je ne reste pas uniquement dans le tennis.
02:35Je pense à des footballeuses, à des nageuses, à vraiment à beaucoup de sport.
02:40Je m'intéresse pas mal à pas mal de sport et c'est très enrichissant.
02:45Et si vous étiez, on va sortir du côté humain et on va essayer de trouver un rapprochement avec une ville.
02:52Si vous étiez une ville, quelle ville vous pourriez être ?
02:57Alors, une ville, j'ai eu un énorme coup de cœur pour la ville de Rome en Italie.
03:03D'accord.
03:03Très, très grande ville où à chaque quartier, il y a un monument.
03:08Donc, ouais, vraiment un grand coup de cœur pour la ville de Rome.
03:11Et sinon, en France, Annecy.
03:13Il y a les montagnes, il y a le lac, il y a un peu tous les paysages en une ville.
03:17Proche de la nature, j'aime beaucoup la nation.
03:19Vous n'avez pas cité Marseille, qui est votre ville.
03:24Si vous le voulez bien, on va retracer vos débuts, votre histoire, Ksenia, dans cette émission.
03:31Vous êtes née en Russie, à Irkutsk.
03:32Vous avez été adoptée à deux ans et demi avec votre frère biologique, Daniel,
03:37par un couple de Français installé, justement, à Marseille.
03:41Et vous découvrez, moins de deux ans plus tard, le tennis, à l'âge de 4 ans.
03:48Chez les Chastos, on parle beaucoup de sport.
03:51Il est présent dans la vie de vos jeunes années déjà ?
03:54Alors, chez les Chastos, non, pas forcément.
03:57Pas plus fort que d'autres familles.
03:59En tout cas, mes parents, moi, j'ai vraiment ouvert la porte au tennis à ma famille.
04:03Aujourd'hui, tout le monde se met au tennis.
04:05Mais en tout cas, il n'y a que moi, durant mes 4 ans jusqu'à mes 14 ans, qui pratiquais du tennis.
04:10Donc, voilà, grande passion pour le tennis et grande passion pour le sport en général.
04:14Si elle n'était pas présente chez les Chastos, comment le tennis est venu à vous, Ksenia, personnellement ?
04:19Un peu par hasard.
04:20Mes parents m'ont inscrit à un stage sportif où il y avait du tennis, essentiellement.
04:24Et j'ai pratiqué du tennis.
04:26Les entraîneurs ont dit qu'il faut l'inscrire au club.
04:28Elle a de belles capacités techniques.
04:31Et c'est vraiment intéressant, la technique qu'elle propose pour son âge.
04:34Et donc, ils m'ont inscrit au club.
04:36J'avais même fait, à l'époque, les détections à la Ligue, à l'échelle de la région.
04:40Mais mes parents ont dit, non, tranquille, c'est que du fun.
04:44Et donc, j'ai commencé la compétition un peu plus tard.
04:46Mais voilà.
04:47On reste un peu dans le cocon.
04:48La compétition, justement, c'est un classement 3e série.
04:5215-3.
04:52Une jeune adolescente qui voit déjà dans le haut niveau quelque chose.
04:58Alors, je ne sais pas qui l'a fait rêver.
04:59Vous me répondrez sur cette question.
05:01Mais vous êtes très attentif.
05:03Qu'est-ce que ça signifie dans l'esprit d'une jeune ado, le haut niveau ?
05:07Vous voulez ressembler à quelqu'un ?
05:08Vous voulez avoir une armoire à trophée ?
05:11Vous avez un modèle à suivre ?
05:14Oui.
05:15Je pense que c'était un rêve de gamine, déjà, de vouloir toucher le haut niveau en tennis,
05:19en sport en général.
05:20Et j'avais toujours le regret aussi de ne pas avoir fait forcément de foot aussi.
05:23Parce que j'avais de grandes capacités au football.
05:25Parce qu'à l'école, je jouais très bien.
05:27On me disait, inscris-toi à un club.
05:29Mais moi, ma grande passion avant tout, c'était le tennis.
05:31J'ai commencé la compétition tard.
05:33Donc, j'étais loin d'être les meilleurs de ma génération.
05:36Mais à 13 ans, après deux ans de compétition, je montais au classement de 15-3.
05:39Donc, quand même, il y avait une ascension assez rapide, déjà, en étant valide.
05:43Et voilà, mon rêve, vraiment…
05:44Ça parlera aux joueurs amateurs de tennis, on vous rassure.
05:47Oui, c'est ça.
05:48Et puis, le tennis, c'est très exigeant.
05:50Donc, il faut commencer quand même la compétition tôt.
05:52Mais en tout cas, c'était une question de vivre de ma passion autrement à travers un métier.
05:57Et lorsque je me posais cette question, après, j'ai eu cet accident qui a bousculé un peu la vie.
06:02Et voilà.
06:03Le 4 janvier 2021.
06:05Vous êtes en plein cœur de votre année de troisième.
06:07Début du deuxième trimestre.
06:10Vous êtes victime d'un accident de moto avec Jean-Michel, votre papa.
06:13Vous devez tous les deux être amputés de votre jambe gauche.
06:17Ce 4 janvier est un bouleversement total, familial, qui plus est.
06:20Mais vivre ce traumatisme à deux, est-ce que ça vous a fait piocher peut-être dans des ressources mentales différentes, encore plus fortes ?
06:30Je ne sais pas.
06:31Je pense, oui.
06:31Forcément, de le vivre avec mon papa, de réaliser toute la rééducation avec mon papa dans le même centre.
06:37C'était une chance aussi.
06:39Même si c'était parfois compliqué, j'ai aussi évolué dans un centre uniquement pour adultes.
06:43Ça a vraiment chamboulé aussi ma manière de vivre, ma manière d'agir à l'âge de 15 ans quand même.
06:50Lorsque je suis retournée à l'école, c'était un peu plus compliqué de revenir dans un monde de mon âge finalement.
06:56Mais la dimension mentale et la résilience qu'on a eue avec mon père, mais aussi toute ma famille, a été très très bonne.
07:02On a eu une trajectoire d'acceptation après cet accident très très élevé.
07:08Grâce à ma mère qui ne m'a jamais regardée avec peur, avec changement.
07:13Vous dites d'ailleurs très vite que vous n'en voulez pas au chauffard qui est positif, au taux d'alcoolémie.
07:18Bref, vous auriez pu rentrer dans une forme d'apitoiement.
07:22Vous la rayez complètement de la carte.
07:24Je la raye vraiment dès le départ sans le vouloir, sans me forcer non plus.
07:28Mais c'est simplement, je pense, un conditionnement, une éducation que j'ai eue de mes parents sur la tolérance qui a toujours existé dans notre famille.
07:36D'être tolérant, de pardonner, bien sûr de pardonner intelligemment.
07:41Voilà, on attend quand même un procès, on attend des explications.
07:45Mais je veux dire, on a été très très très tolérant pour ce responsable de cet accident.
07:49Et ça m'a vraiment aidé finalement d'avancer et de, voilà, avec une jambe en moins, de me dire qu'il y aura telle opportunité, telle opportunité.
07:59Et ça a été le cas pour toute ma famille, mon frère, ma mère et mon père.
08:01Et je pense que d'enlever déjà cette partie-là, cette haine, cette colère, et c'est pas pour tout le monde.
08:08Et c'est pas parce que moi je l'ai fait qu'il faut le faire pour tout le monde.
08:12C'est chaque conditionnement est différent, chaque éducation est différente.
08:16Donc nous, on a eu celle-ci et ça a été plus facile sur le moment de l'accident et c'est tant mieux.
08:21Et donc je pense que ça m'a quand même beaucoup aidé durant ma rééducation,
08:25durant toute mon année au médical, dans le centre hospitalier.
08:29Vous évoquez régulièrement le yin et le yang, qu'il faut trouver le bon équilibre entre le blanc et le noir.
08:35On a bien compris que cette zone grise, c'est un mantra.
08:38Désormais, quand on entend votre réponse à ce sujet, une certitude, en tout cas en vous écoutant,
08:45après cet accident, il n'y a plus de monde des enfants.
08:48Vous n'y appartenez plus visiblement.
08:50Vous ne voulez plus revenir, vous l'avez dit vous-même, avec les gens qui ont 15 ans.
08:54Oui, je pense que j'ai énormément grandi à cet âge-là, beaucoup trop rapidement finalement.
09:00Et c'est qu'à 18 ans où je retrouve un peu cet équilibre-là entre ma jeunesse et ne pas oublier ma jeunesse.
09:06Et aussi le monde d'adultes.
09:07L'an dernier donc.
09:08L'an dernier, oui.
09:09Et le monde d'adultes qui arrive à grands pas pour moi.
09:11Mais effectivement, comme je l'ai évoqué, cette première année en rééducation dans un centre d'adultes,
09:18ça a été extrêmement enrichissant pour moi d'être entourée d'adultes.
09:22J'avais déjà quand même une certaine maturité avant mon accident, pour être très honnête.
09:26Mais quand même, j'ai pris un bond dans le recul qu'on peut avoir sur la vie.
09:32Et effectivement, lorsque je suis retournée au lycée, je ne m'y retrouvais plus trop.
09:36Et j'étais déjà aussi focus sur le sport qu'on me proposait à cette période-là.
09:40Mais ce n'était pas simple, mais c'est OK.
09:43C'est normal.
09:45On y vient.
09:45Le sport qu'on vous propose, je vais vous paraphraser, vous parlez que cet accident et ses conséquences
09:52peut, slash, doit devenir une opportunité.
09:56Vous pouvez développer derrière opportunité, qu'est-ce que vous envisagez, qu'est-ce que vous imaginez,
10:01quand, c'est dès la réadaptation entre janvier et septembre que vous vous dites
10:04OK, il y a peut-être des choses à faire.
10:08Et peut-être avec le tennis fauteuil dont vous entendez parler, c'est ça ?
10:11J'en entends parler assez rapidement, pour être honnête.
10:13Mais on ne me bouscule pas.
10:15Je sens qu'ils ne veulent pas non plus me dire, tiens, il y a du tennis fauteuil.
10:18Ils voulaient vraiment être…
10:19J'ai eu un entourage à Marseille grâce à une association qui était très saine avec moi
10:23et qui m'ont laissé le temps quand même de me rééduquer, de reprendre du recul aussi,
10:28parce qu'il y a quand même un traumatisme, il y en a eu.
10:30Mais j'avais déjà cette envie de jouer au tennis, on a vu des vidéos qui sont passées.
10:36Je tapais la balle contre le mur depuis mon lit d'hôpital, depuis le parking en centre de rééducation.
10:42Moi, j'étais matrixée par le tennis et moi, je voulais juste la balle jaune et la raquette.
10:47Et quand on m'a dit, alors que moi, je jouais dans un…
10:49Il y a plein de vidéos où je joue dans le gros chariot de sécu qu'on nous donne à l'hôpital.
10:54Quand on m'a dit, tiens, tu sais qu'il y a une discipline, c'est du tennis-fauteuil avec un fauteuil qui est hyper rapide, hyper réactif
11:02et tu peux jouer au tennis avec, j'ai dit, à fond, on essaie, quoi.
11:05Et c'est à la fin de ma rééducation, en septembre, je suis encore hospitalisée, mais on me laisse sortir pour essayer et tout.
11:11Et j'essaie, c'est un coup de cœur parce que j'ai eu les sensations que j'ai ressenties, toujours ressenties depuis mes 4 ans.
11:16Le coup de cœur, vous pouvez y revenir, votre première sensation dans un fauteuil, qu'est-ce que ça vous procure ?
11:24Et dans quelle mesure vous vous dites, je peux appréhender ce nouvel outil de travail ?
11:30Parce que là, votre corps est supplé par un fauteuil, on parlera de ces sensations, mais déjà la première fois.
11:36Comment vous vivez ce moment ?
11:37Je pense que ma chance a été ma spontanéité.
11:40Je ne me suis pas posé de question, en fait.
11:42Et c'est ça où j'ai perdu très peu de temps, même si le but à l'époque, ce n'était pas de gagner ou perdre du temps.
11:47Il n'y avait pas de timing.
11:48Mais je veux dire, je n'ai pas réfléchi.
11:50J'ai vu un outil qui allait me permettre d'aller jusqu'à la balle avec la raquette et de frapper la balle.
11:55Cette simple action que moi, je cherchais, je l'avais avec cet outil-là, ce fauteuil.
12:00Et en plus, hyper réactif, hyper rapide.
12:03Donc, c'est trop bien et tout.
12:04Moi, j'étais comme dans une Ferrari, finalement.
12:06Je m'amusais et je n'avais pas ce blocage-là de faire un sport en fauteuil.
12:10Et c'est une grande chance de ne pas avoir eu ce blocage-là.
12:14Et ça a été l'opportunité de ma vie aussi.
12:16Mais je ne m'en rendais pas compte à ce point.
12:17À ce moment-là, en fait, on ne se rend pas compte que c'est une opportunité.
12:20Et je pense que c'est juste ce truc de...
12:22Je vis les choses.
12:23Ah, mon voisin, j'ai dit oui, oui, oui.
12:25Et la curiosité, peut-être ma plus grande qualité, c'est d'essayer, mais de ne pas se poser de questions et de ne pas se dire
12:31« Oh là, il y a quelque chose à faire. »
12:32Je n'étais pas du tout là-dedans encore à ce moment-là.
12:33C'est vraiment de s'amuser et d'essayer.
12:36Votre rapidité d'adaptation bluffe tout le monde parce que dans Tennis Fauteuil,
12:42d'aucuns ne prendraient que la terminologie tennis.
12:44Mais il y a le fauteuil, la maîtrise de ces directions, des changements de direction.
12:48Déjà, les sensations dans ce fauteuil, les déplacements spécifiques,
12:52les coups spécifiques comme le fameux revers inversé qui doit être appris.
12:57Accepter de perdre aussi la balle des yeux, on se retrouve d'eau au filet.
13:00Des choses qu'une tennis-woman ou un tennisman n'ont pas.
13:04L'habitude, c'est complètement contre-intuitif.
13:06Est-ce que vous vous rendez compte que vous allez à ce moment-là bien plus vite que les autres dans cette adaptation ?
13:11On vous le dit, mais vous le ressentez ?
13:13Oui, on me le dit quand même.
13:15Je l'entends et on n'essaie quand même pas trop de me chauffer parce que c'est important de rester…
13:20Chauffer, c'est-à-dire ne pas prendre le boulard ?
13:22Oui, je ne sais pas, mais on a eu vraiment une approche très très saine autour de moi grâce à la Ligue,
13:29notamment où on m'a proposé mon entraîneur actuel, Gabriel Tassaro, mais aussi l'association.
13:34J'ai été très bien accompagnée, je pense, dès le départ et ça, c'est quand même une énorme chance
13:37parce que ce n'est pas le cas pour tout le monde.
13:39Donc, j'ai eu quand même des facilités à ce niveau-là, mais je veux dire, oui, physiquement, honnêtement et mentalement,
13:45j'ai eu énormément plus de facilités que la normale et d'apprentissage.
13:50Et ça, c'est dû forcément à mon tennis passif, mais aussi un tennis pas non plus trop conditionné, trop poussé.
13:56Voilà, j'ai été uniquement 15-3, ça reste un très bon niveau,
13:59mais je veux dire, je n'ai pas eu de conditionnement trop profond et trop ancré dans le tennis valide
14:03pour avoir cette curiosité et ne pas avoir de…
14:08D'a priori.
14:08D'a priori.
14:09Et voilà, ça m'a permis vraiment de démarrer le tennis fauteuil comme on démarre une discipline.
14:15Mais oui, je le sais et je le ressens que j'apprends vite.
14:19Ces apprentissages, ces adaptations, vous les faites dans quelle structure ?
14:21Vous nous parlez d'une association, vous nous parlez de l'arrivée de Gabriel.
14:24Racontez-nous un petit peu comment ça se fait.
14:26Là, on est encore à septembre 2021, la découverte.
14:29On avance de quelques semaines, de quelques mois.
14:31Comment ça se passe ?
14:32Comment ça se structure ?
14:33Alors, ça se structure en 2022 où on commence à me proposer quelques entraînements,
14:39mais je suis toujours un peu hospitalisée.
14:40Mais là, je commence réellement à reprendre l'école, mais aussi à reprendre l'activité physique.
14:45Et là, on propose des entraînements plusieurs fois par semaine au tennis club de la Fourragère
14:49avec l'association Tennis 100 e-Sports, mais qui n'existe plus aujourd'hui.
14:54Et avec Gabriel Tassaro en tant qu'entraîneur.
14:57Marseille donc.
14:58À Marseille, pardon.
14:58À Marseille, au tennis club de la Fourragère, le club dans lequel je suis toujours licenciée aujourd'hui.
15:04Et après, j'ai eu deux années au Centre national d'entraînement à l'approche des Jeux.
15:08Puis actuellement, je suis revenue sur mes terres à Marseille.
15:11Oui, effectivement.
15:12Vous allez très vite.
15:13On va y revenir un tout petit peu plus en détail.
15:15L'IC étude donc en 2022.
15:18Il s'agit de quitter les copains pour découvrir le haut niveau qui vous fait briller les yeux.
15:22On l'a bien compris.
15:23Donc, pas beaucoup de réflexions par rapport au chemin à suivre.
15:27L'année suivante, vous remportez les championnats de France
15:29avant de devenir numéro un mondial chez les juniors après un sacre à l'US Open.
15:36Tout simplement chez les juniors en simple et en double.
15:38Évidemment, sur le moment, il y a l'idée de rembobiner un peu et de se dire ça va très, très vite tout ça.
15:49Un an et demi, ça paraît lunaire.
15:52Oui, c'est allé très, très vite.
15:54Je ne pensais pas qu'en compétition, j'allais avoir autant de résultats aussi rapidement.
16:00Mais honnêtement, depuis que je suis née, j'ai des facilités dans le sport en règle générale
16:05et dans l'apprentissage avec ce qui concerne le corps, le repère dans l'espace et le corps.
16:10Donc, je n'étais pas non plus très surprise.
16:11Mes parents n'étaient pas très surpris puisque moi, à 5 ans, je nage le crawl.
16:16À 5 ans, je jongle, 30 jongles avec un ballon de foot.
16:20J'ai beaucoup de facilité dans le sport.
16:22Et donc, le tennis fauteuil, c'est aussi un apprentissage.
16:25C'est quand même du tennis, mais il y a eu quand même de nouveaux coups à appréhender.
16:30Et le fauteuil aussi.
16:31Mais oui, ça va très vite.
16:33On ne va pas se mentir, ça va très vite.
16:34Septembre 2023, on est à un an des Jeux paralympiques.
16:39Et là, il y a un débat, ou il n'y a pas de débat, de moins en moins en tout cas.
16:44La Fédération française de tennis vous fait un appel du pied.
16:49Comment ça se passe ?
16:50Est-ce que vous pourriez être, Madame Chastot, un prospect paralympique,
16:55une candidate pour participer aux Jeux paralympiques ?
16:58Vous vous rappelez de ce moment, de ces situations-là ?
17:00Oui, pour être très honnête, moi, les Jeux paralympiques, j'étais la dernière à y croire.
17:04Un an avant.
17:05C'est-à-dire, en fait, tout est allé très vite,
17:08mais moi, je restais dans mon plaisir, dans mon épanouissement
17:11et dans mes rêves aussi à accomplir.
17:14Les ambitions très élevées.
17:15Étape par étape.
17:15Exactement.
17:16Et moi, à un an des Jeux, là, je me rends compte définitivement
17:20qu'il y a possibilité de se qualifier pour les Minémas pour les Jeux.
17:24Paralympiques de Paris, évidemment.
17:26Parce que le classement junior et le classement adulte est très différent.
17:29Moi, junior, je suis numéro une mondiale, mais ça ne vaut rien pour les Jeux.
17:32Donc, il fallait que j'aie un bon classement chez les adultes.
17:34Et actuellement, un an avant les Jeux, je commençais déjà à démarrer chez les adultes
17:37et j'atteignais la place de 35 mondiales à peu près.
17:40Un an avant.
17:41Il fallait être dans le top 22 mondial.
17:4326 mondiales parce qu'il y a des joueuses qui reculaient grâce à des invitations.
17:46Voilà.
17:47Donc, les Minémas, c'était 26 mondiales et numéro 4 française.
17:50Il fallait être dans le numéro 4.
17:51Donc, j'étais 5e française et 35 mondiales.
17:54Donc, encore loin, pour une saison, d'atteindre le rêve des Jeux.
17:59Mais, il y a un an avant les Jeux, j'ai définitivement vraiment dit et annoncé publiquement
18:05et à ma famille et tout et à mes entraîneurs, j'ai dit, les Jeux, là, on peut y aller, là.
18:10On va y arriver.
18:11Ça ne va pas être simple, mais on va y arriver et j'ai bien fait.
18:14C'est encore moins simple qu'il y a une décision importante à prendre.
18:19C'est la délocalisation au centre national d'entraînement.
18:22Quitter Marseille, quitter Scocon pour vous installer à Paris, donc dans ce fameux CNE.
18:29Est-ce que dans cette structure qui est cousue main, pleine d'affinités, il y a beaucoup de difficultés à partir ?
18:37Oui, il y en a eu des difficultés à partir de quitter Gabriel puisqu'en allant au CNE,
18:41il fallait que je prenne l'entraîneuse ou l'entraîneur du Pôle France.
18:45C'était OK parce que je connaissais qui allait être à la tête de l'entraînement au Pôle France
18:49et c'était une femme que je connaissais bien puisqu'elle était capitaine des juniors à cette époque-là.
18:54C'était propulseur et c'était très important pour moi de faire ce sacrifice et j'appelle ça un sacrifice pour le coup.
18:59C'était d'être le premier de ma carrière, de quitter mon cocon familial à 17 ans et de passer le bac en fait.
19:07C'était une énorme année pour moi et si je voulais me donner les moyens,
19:11si je voulais réussir d'aller jusqu'aux Jeux et aussi obtenir ce bac,
19:16il fallait que je passe à l'école en distanciel, le CNED et l'Acadomia.
19:21Ce qui m'a permis de concilier école et tennis avec un emploi du temps sur mesure
19:27où il y a plein de jeunes au sein de l'entraînement.
19:29C'était évident qu'il fallait que je fasse ce choix pour me laisser cette opportunité de vivre cet énorme événement.
19:34C'était une année, vous avez dit, intense, exceptionnelle.
19:38Toutes vos années le sont, Xenia, je ne voudrais pas le dire.
19:42Mais effectivement, en tout cas, on sent qu'il y a de la densité des rendez-vous.
19:46Et puis, il y a une répétition générale avant ces Jeux paralympiques, quelques mois avant.
19:51Roland Garros qui arrive chez les juniors.
19:52Vous êtes dans cette dernière année junior.
19:55Et comme à New York, neuf fois plus tôt, vous êtes sacré en simple et en double.
19:59Ce n'est évidemment pas la même concurrence.
20:00Vous nous l'avez évoqué, cette concurrence chez les adultes.
20:03Mais le regard médiatique des suiveurs, on sait ce que c'est, Roland Garros, le grand chlème en France.
20:08Ce n'est pas du tout la même résonance pour vous.
20:10Vous franchissez un cap de reconnaissance là.
20:12Oui, ça a été une énorme expérience Roland Garros junior.
20:15Pas simple en termes de ressources, de médias, de reconnaissance qu'on pouvait poser sur moi, les yeux qu'on posait sur moi.
20:27Tout, en fait, ce n'était vraiment pas simple et c'était un vrai défi.
20:31En plus, une semaine après cette photo, je passais le bac et j'avais même un tournant après Roland Garros à réaliser.
20:36Donc, c'était la course, en fait.
20:38J'étais déjà presque qualifiée pour le jeu.
20:40À ce moment-là, la pression redescend quand même.
20:44Donc, c'était déjà une énorme chance d'être déjà dans le classement et les minima parce que j'avais fait beaucoup de performances juste avant Roland Garros chez les adultes.
20:52Mais je veux dire, voilà, Roland Garros a été propulseur pour moi de manière professionnelle, tennistique et de la gestion de la pression, clairement.
20:59Parce qu'un grand chlème en France, ce n'est vraiment pas simple pour un joueur français.
21:04Et les Jeux paralympiques en France, on y vient.
21:06Cette expérience chez les seniors, 18 ans, appréhender ce premier rendez-vous comme ça chez les seniors avec le rendez-vous d'une vie pour la plupart, finalement, des athlètes de l'équipe de France.
21:22Vous, c'est la première marche.
21:24Ça fait quoi quand on y pense avec ce deuxième tour en simple et un premier tour en double avec Pauline Deroulede ?
21:30Ça me fait quoi ? Ça me provoque quoi ? C'est une immense joie déjà d'être dans cet événement.
21:35Un an avant, j'étais loin des minima pour me qualifier au jeu.
21:38Et un an après, je suis même en tant que numéro 2 française et pas numéro 4, numéro 2 française et 22e mondiale à l'occasion des Jeux.
21:48C'était énorme de vivre cet événement et beaucoup, beaucoup d'émotions.
21:52Dès que les Olympiques commencent déjà, tout le monde est comme ça et à Paris, je ne me rendais pas compte en fait à quel point ça représentait les Jeux.
22:04Pour moi, le tennis, on n'était pas la discipline la plus observée.
22:08La discipline reine, c'était loin de là.
22:10Mais honnêtement, on s'en fiche, c'était énorme.
22:14Le public, énorme.
22:15Vraiment, cette expérience, elle est essentielle dans ma carrière.
22:18Aussitôt comme ça, c'était une immense joie déjà pour moi personnellement, mais aussi professionnellement pour vivre encore mieux les Jeux à Los Angeles de Myorgite 2028.
22:27Et pourquoi pas aller chercher vraiment une médaille.
22:30Mais il fallait vraiment vivre ces Jeux pour déjà être prête à toutes ces émotions pour 2028.
22:35Et dans cet élan, dans cette essoreuse, le circuit tennisique, sa structure, les événements qui en chassent un autre.
22:42On sait que l'après-jeu paralympique peut être dévastateur pour certains athlètes qui attendent justement 4 ans.
22:47Vous, tout de suite, on vous redonne un objectif tout trouvé.
22:51C'est de, chez les grands, de continuer à poursuivre votre progression.
22:56Ça vous a aidé, ça ?
22:58Oui, carrément.
22:58Pour ne pas s'endormir ou pour ne pas presser ?
23:01Après les Jeux, il y a eu une petite pause avec une opération assez importante.
23:06Ça m'a laissé le temps quand même de souffler, mais pas beaucoup.
23:08Je pense que pendant 2 ans, voire 3 ans, j'ai vraiment enchaîné.
23:12Parce qu'arriver jusqu'à mon classement actuel 6e mondial, il faut vraiment faire beaucoup de tournois pour engranger des points.
23:17Pour engranger de l'expérience, de l'apprentissage, etc.
23:20Et ça a été 2 années où j'ai eu peut-être 4 semaines de repos sur ces 2 années.
23:26C'est vraiment 2 années très intenses, très enrichissantes.
23:31Mais effectivement, je ne me suis pas trop arrêtée.
23:35Mais c'est aussi le défi du sport de haut niveau.
23:38Sauf pour passer par la case opération.
23:41Parce que vous faites dans cet après-JP des choix importants.
23:47Et notamment une amputation au niveau de votre jambe pour pouvoir marcher.
23:52Expliquez-nous, l'idée c'était de pouvoir se faire poser une prothèse, c'est ça ?
23:57Tout à fait.
23:58Plus précisément, j'ai été amputée quibiale en fait.
24:01D'accord.
24:01Mais ce genou en fait ne fonctionnait pas, était raide.
24:05Donc ça ne servait à rien de le conserver.
24:07Je fais le choix un peu fort en fin de saison, de me faire amputer plus haut.
24:13Ce qui était la meilleure solution pour me laisser la chance de remarcher définitivement.
24:16Puisqu'aujourd'hui, en tant que fait moral, sans genou, on peut marcher très très bien.
24:20Et ça a été le cas.
24:21C'était une très très belle décision.
24:23Ce qui m'a fait rater l'Australie Open en début d'année chez les adultes.
24:27Mais ce n'était pas bien grave.
24:30Ce rêve de retrouver la marche était bien plus important à ce moment-là.
24:33Et effectivement, il y a des rêves professionnels, sportifs.
24:37Mais des rêves aussi personnels.
24:38Moi, depuis l'accident, je n'avais jamais retrouvé réellement la marche.
24:42Et c'était vraiment quelque chose de très triste qui restait au fond de moi.
24:46Et je pense que ça a été essentiel pour mon équilibre.
24:48Cette sensation, kiff total.
24:50Ouais, je pense qu'il y a des images.
24:53Il y a un intérieur sport sur canal où on a beaucoup pu me suivre durant ces étapes-là.
25:00C'est immense de retrouver la marche.
25:02Je pense que tous les amputés ont le même avis sur ça.
25:05Et moi, c'est que quatre ans après que je retrouve cette sensation de liberté.
25:09Ça a été très long pour moi.
25:10Mon parcours est très différent parce que ma jambe a été énormément abîmée.
25:14Et ça a été compliqué de m'appareiller.
25:15Mais j'ai retrouvé cette marche après les Jeux.
25:18Et ensuite, j'ai redémarré cette saison en 2025.
25:21Oui, 2025 avec une autre grosse décision.
25:23Revenir dans le Sud auprès de votre structure.
25:26Votre coach Gabriel Tassaro, Marco Arredondo, votre préparateur physique notamment.
25:31Vous devenez la première joueuse française à remporter un match en simple dame à Wimbledon.
25:36Qui plus est face à la numéro 2 mondiale, Annick Van Koot.
25:39Donc, félicitations.
25:41Vous confirmez cette émergence tout au long de l'année puisque vous gagnez 15 places au classement.
25:46Il y a un très beau titre à Genève sur terre battue.
25:48Et vous voici numéro 6 mondial.
25:51Sky de limite.
25:52L'objectif, c'est quoi ?
25:53C'est le 1 derrière le numéro.
25:56C'est ça ?
25:57Oui, c'est énorme.
25:58Une saison réalisée, réaliser 15 places, grimper 15 places.
26:01Ce n'est pas que je n'y croyais pas.
26:03Mais en tout cas, mon entraîneur ambitionnait ça.
26:05Il l'avait exprimé dans une visio.
26:07Et franchement, je le trouvais très audacieux.
26:10Mais c'est bien, pourquoi pas ?
26:11Gabriel, voilà, est très audacieux.
26:14Je les ai choisis pour ça aussi avec Marco.
26:17Et effectivement, je fais déjà une première finale à bâton rouge début d'année en mars.
26:23Peut-être deux mois après mon jeu.
26:24C'est ballon de la Masters 1000, on peut le dire.
26:25C'est à peu près ça en termes de hiérarchie d'importance dans les tournois.
26:28Exactement.
26:29Donc vraiment, très très fort.
26:29C'est en super série, donc c'est un Masters 1000.
26:32Donc ça m'a fait grimper à la 11e place.
26:33Donc c'était déjà un rêve pour moi de rentrer dès la première année dans les Grands Chlems adultes.
26:37C'était un rêve.
26:38Tableau de 16 joueurs et joueuses, oui, effectivement Grands Chlems.
26:40Exactement.
26:41Rentrer dans les Grands Chlems, comme chez les Valides, c'est un rêve pour tout joueur.
26:44Déjà pour une stabilité aussi financière.
26:46C'est très important.
26:47Mais aussi pour…
26:49Ça vous rend officiellement professionnel, clairement, de pouvoir rentrer dans ces classements-là.
26:54On peut le dire.
26:55Complètement, c'est ça.
26:56Et aussi, c'est des événements où on est dans les mêmes événements que les Valides.
27:00On est sur la deuxième semaine de compétition en Grands Chlems.
27:02C'est juste incroyable de vivre ça.
27:05Et c'est là où on vit les plus belles émotions, je pense.
27:08Alors, 6e mondial, un classement que vous arrivez à conserver alors que vous êtes un peu arrêté au stand, si je peux me permettre.
27:13Vous êtes repassé par la case opération après l'US Open.
27:16Retour pour le début de saison 2026, si tout va bien ?
27:20Tout à fait, voilà.
27:21Ça le fait ?
27:22Malheureusement, une deuxième opération.
27:24Enfin, une deuxième, ce n'est pas la deuxième.
27:25Je veux dire, une année de suite, une deuxième opération.
27:30J'ai effectivement remarché après l'opération de l'an dernier.
27:32Mais j'ai eu des problèmes et des douleurs durant l'année, pendant la marche.
27:37Et en fait, c'est une plaque que j'ai dans ma jambe qui me gêne durant la marche et qu'il fallait tout simplement enlever.
27:42C'était une petite opération.
27:44La preuve, c'était la semaine dernière et je suis là.
27:46Donc, c'est parfait.
27:47Bon.
27:48On vous a déjà dit que votre recul et votre sérénité étaient assez déstabilisants, Xenia ?
27:56C'est assez déstabilisant, même pour moi-même, des fois.
27:59Mais c'est moi aussi.
28:01Je veux dire, vraiment, ça fait partie de ma vie de m'exprimer ainsi à 19 ans et aussi d'avoir grandi ainsi.
28:07Ça fait partie de ma trajectoire de vie et on ne la choisit pas.
28:10Et je pense que c'est quand même une bonne chose.
28:12Ça m'aide aussi énormément professionnellement.
28:14Et c'est peut-être ça aussi que je suis 6e mondiale aujourd'hui.
28:18Et dans cette maturité XXL, vous vous impliquez aussi auprès d'Enfants Malades.
28:22Est-ce que vous pouvez nous parler du Sport et Plus, cette association loi 1901 qui permet de venir en aide aux enfants ?
28:31Effectivement, je suis ambassadrice de cette association du Sport et Plus où on offre l'opportunité pour les enfants malades des activités, des objets, plein de cadeaux.
28:41Et aussi de la présence en hôpital physiquement pour pouvoir égayer un peu la journée de ces enfants malades en plein soin.
28:49Et même après soin, de donner cette opportunité de partager des moments très, très joyeux pour ces enfants.
28:56Et forcément, moi, ce qui me manquait à l'hôpital, et j'en ai vécu quelques mois à l'hôpital, voire une année et demie même, c'était cette stimulation sportive, cette stimulation humaine qu'on avait peu parfois.
29:10Et qui est essentielle, finalement, dans une rééducation, dans des soins, et qui vraiment transforme le vécu en hôpital.
29:19Xenia Chastot, une jeune femme puissante, était avec nous en plateau dans La Victoire est en elle aujourd'hui.
29:25Ou une sacrée championne, aurait dit Julie Caron, notre chroniqueuse et rédactrice en chef d'eau féminin, qui n'est pas avec nous aujourd'hui, mais qu'on retrouvera à l'occasion de notre prochain numéro.
29:35Merci Xenia d'avoir passé cette demi-heure avec nous, ça a été un vrai plaisir de vous accueillir.
29:41Plaisir partagé.
29:42Et puis, super saison 2026, hein ?
29:44Grave.
29:44Les dés sont presque jetés, là.
29:46Proportionnellement, je finis plus que numéro une mondiale.
29:49Vous ne pouvez pas gagner 15 places en 2026, ça c'est mort.
29:51Ça ne va pas être possible.
29:53Merci, merci Xenia encore une fois.
29:55Merci à celui qui peut gagner 15 places au classement 2026, Anthony Drevet, qui débute le tennis cette année.
30:00On lui souhaite plein de courage à notre chef d'édition.
30:02Plein de belles choses à lui, plein de belles choses aussi aux équipes qui l'ont accompagné en région.
30:08On pense à Nico Bailly à la réalisation, on pense à Amélie Gilbert au son, on pense évidemment à Sandrine, qui essaye de nous magnifier le teint en cette période automnale.
30:18Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis.
30:19On se retrouve dans 15 jours pour un nouvel opus de la victoire éternel.
30:23Bye bye !
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