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[#Interview] Irène Mbolo : le cri d’une mère pour sauver sa fille Khys Love

Depuis plus d’un an, Irène Mbolo vit au chevet de sa fille Khys Love, atteinte de drépanocytose et clouée au lit après plusieurs opérations. Sans travail, sans logement, cette jeune mère appelle à la solidarité pour sauver son enfant. Entre prières, courage et détresse, son témoignage bouleversant nous interpelle sur la réalité des familles oubliées face à la maladie. Ensemble, redonnons espoir à Irène et à sa fille.


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00:00Depuis plus d'un an, Irène Moreau vit une épreuve qu'aucune mère ne devrait connaître.
00:04Sa fille, la petite Christ Love, atteinte de drépanocytose, lutte chaque jour contre la mort.
00:11Entre espoir, fatigue et solitude, Irène se bat pour sauver son enfant et appelle à la solidarité.
00:17Ce soir, elle a accepté de témoigner le cœur plein de courage et de foi.
00:22Bonsoir et bienvenue dans ce nouveau portrait.
00:25Ce soir, c'est l'histoire d'une mère qui ne renonce pas, celle d'Irene Moreau.
00:30Maman de la petite Christ Love, une petite fille malade depuis plus d'un an.
00:35Un témoignage bouleversant, symbole d'amour et d'endurance.
00:40Bonjour, je m'appelle Misha Christ Love, j'ai 13 ans.
00:45J'étais en cinquième année, l'année 2024, avant de tomber malade, en décembre.
00:52Les médecins ont diagnostiqué que j'ai la spondylobicine.
00:56Parce qu'en milieu d'ici, c'est des microbes qui rongent les eaux.
01:01Il m'a rangé les eaux de la colonne de la Téjouan.
01:04Et ça est à cause de ça que je n'arrive plus à m'asseoir et marcher.
01:09Et ça a aussi créé des espaces.
01:13Comme cela, je suis allongée.
01:14Je ne l'arrive plus à m'asseoir moi-même.
01:19C'est ma mère qui arrive à le faire.
01:23Depuis 11 mois, je suis dans cette situation.
01:26C'est pour cela que je viens de demander l'aide au ministère de la Santé,
01:31au ministère de la Famille, au président de la République,
01:36à la Première Dame et à tous ceux qui veulent le meilleur.
01:39Bon, je suis là parce que j'ai ma fille qui est malade depuis décembre 2024.
01:48Nous sommes allées à l'hôpital Jeannébouille depuis le 18 décembre 2024.
01:55Et est-ce que vous pouvez donner plus de détails à la maladie ?
01:59Comment ça se passe, la prise en charge et tout ce qui va aller ?
02:02Bon, lorsque nous sommes arrivés à l'hôpital à Jeannébouille,
02:07nous avons fait une semaine avant d'aller à l'hôpital militaire.
02:11À la base, d'abord, elle est déclanocitaire.
02:14Et lorsque nous sommes arrivés à l'hôpital militaire,
02:16elle a fait une détresse respiratoire qui l'a conduite en réanimation.
02:20Nous, on a fait deux mois là-bas.
02:21Et lorsqu'elle est sortie de l'arrière,
02:24elle avait des escarres pour qu'elle était sur une seule position.
02:29Et ces escarres ont conduit à l'extériorisation des fémurs,
02:34c'est-à-dire la hanche qui s'est extériorisée.
02:37On a dû couper le fémur de la hanche droite.
02:41Et de là-bas, nous sommes allés à l'hôpital général.
02:49Là-bas, nous avons fait deux mois où elle est allée au bloc une fois.
02:54On a dû décaper les blessures là pour essayer de voir comment faire des pansements.
03:00Et après ça, ça n'allait toujours pas.
03:02L'hôpital général, n'ayant pas de chirurgien pédiatrique,
03:06ils nous ont envoyés à l'hôpital Jeannébouille.
03:09Et nous sommes restés cinq mois jusqu'à ce jour.
03:13Et là maintenant, c'est toujours compliqué.
03:15Elle ne se lève plus, elle ne s'assoit plus.
03:18C'est moi qui l'aide pour pouvoir faire ses besoins et tout.
03:23Donc c'est un peu ça.
03:24Et donc, concernant les opérations, comment ça s'est passé ?
03:28Elle en a subi combien au total ?
03:30Au total, on va dire cinq opérations.
03:32Quatre à l'hôpital à Jeannébouille
03:34et une à l'hôpital au CHU de Libreville.
03:42Et le but justement de ces opérations, c'était ?
03:44C'était pour, déjà, pour commencer,
03:47c'est les complications des escarques qui ont conduit à ce qu'elle aille au bloc opératoire.
03:53Donc elle est allée et on a dû couper les fémurs puisqu'elle ne pouvait plus, ça avait déjà,
04:02enfin, elle ne pouvait plus rester avec la hanche qui était déjà, on va dire, sortie.
04:11Voilà, c'était déjà sortie.
04:12Et c'était des deux côtés, n'est-ce pas ?
04:13Oui, c'est les deux côtés.
04:15Mais elle allait au bloc pour un seul côté.
04:17Et l'autre côté, on n'a pas encore pu passer au bloc
04:22parce qu'elle dit qu'elle se sent trop mal.
04:26Et le médecin a demandé à ses compasins.
04:28On attend d'abord le peur qu'elle ne supporte pas l'intervention.
04:32Et qu'en est-il, justement, au niveau des démarches administratives,
04:37notamment de la CNAMG, est-ce que vous avez déjà exploré la possibilité
04:41que l'on puisse l'évacuer ?
04:45Oui. Lorsque nous étions à l'hôpital général,
04:47j'ai demandé une évacuation sanitaire.
04:49Ils m'ont dit que vu l'état de la petite,
04:51puisqu'elle a trop maigri et elle ne peut pas se mouvoir d'elle-même,
04:55on ne peut pas déjà autoriser une évacuation.
04:59Par contre, ce qu'on peut faire, c'est l'alimenter de manière protéinique
05:03pour qu'elle puisse quand même un peu prendre du poids.
05:05Mais jusque-là, ça fait déjà, on va dire, six mois, rien.
05:09Jusque-là, rien n'est toujours sur la même position
05:12et elle ne fait que maigrir encore.
05:14Du coup, la possibilité d'évacuation est déjà écartée.
05:18Mais est-ce que vous avez essayé, au niveau de l'hôpital de Janébori,
05:23est-ce que là-bas, ils ont également évoqué cette possibilité de l'évacuer ou pas ?
05:27Non.
05:28Non, ils n'ont pas évoqué cette possibilité.
05:33Ce qu'ils font, c'est, eux, ils sont,
05:36parce que la petite a été transférée à l'hôpital de Janébori.
05:41Elle est quittée de l'hôpital général pour ça.
05:43C'était juste pour les escars.
05:44Donc c'est ce qu'ils traitent.
05:46Mais au niveau de la colonne vertébrale qui est endommagée,
05:49ils ne parlent pas de ça.
05:51Et après présentation de la situation naturelle,
05:57on va rentrer justement dans le vif du sujet.
05:59Vous, en tant que mère, est-ce que ça doit être douloureux de voir son enfant chaque jour dépérir,
06:04quitte plus encore bientôt un an ?
06:06Moi, j'aimerais que, déjà, mon premier veut, c'est que la petite se rétablisse.
06:14Parce qu'elle marchait, comme les autres, elle alla l'école.
06:18Ce que je veux, c'est que la petite soit prise en charge,
06:21afin qu'elle puisse, pour des meilleurs soins,
06:25s'il faut être évacuée, qu'une évacuation soit possible.
06:28Ou encore, si on peut le prendre de manière,
06:32enfin, si elle peut être prise en charge ici dans notre pays au Gabon,
06:35que vraiment les autorités de notre pays nous viennent en aide
06:39pour pouvoir, pour qu'elle soit prise en charge.
06:43Et vous-même, qu'en est-il de votre situation ?
06:45Parce que c'est quand même long d'être à l'hôpital,
06:48d'un enfant dans le coma.
06:49Comment est-ce que vous vivez tout ça ?
06:51Qu'en est-il de votre propre situation à vous ?
06:53Bon, moi, pour ma part, je suis déjà avec elle.
06:56Je vis à l'hôpital, on va dire.
06:58Parce que je louais, mais vu la situation de l'enfant,
07:01je ne pouvais pas, en même temps, aller à la maison,
07:04ou bien aller travailler et venir.
07:07Donc, la bricole que je faisais, j'ai lui arrêté.
07:10Et je n'ai plus de moyens pour payer la maison.
07:12Mon bailleur m'a mis de haut.
07:14Donc, je vis avec l'enfant à l'hôpital.
07:16Et je n'ai pas de travail.
07:19C'est une jeune fille Gabonaise avec un baccalauréat.
07:23Mais je n'ai pas de situation financière stable, on va dire.
07:27Donc, je vis ça comme ça.
07:29Et vivant ça comme ça, vous aussi, je pense que vous avez besoin d'aide.
07:32Donc, oui, oui, si je peux, l'aide que je veux, moi, prioritairement, ça m'aura l'enfant.
07:40Si on peut venir en aide à la petite, moi, ça m'arrange.
07:44Maintenant, après, si.
07:45Est-ce que vous êtes sur le point de sortir ?
07:49Comment vous avez expliqué que la décharge a déjà été signée ?
07:54Oui.
07:55Mais à ce jour, vous ne pouvez pas partir parce que...
07:58On ne peut pas partir parce qu'on n'a pas de maison ici à Libreauville.
08:01Parce que, comme je vous disais, je louais.
08:04Donc, ne pouvant payer, je n'ai plus de maison ici.
08:07Et là, on doit sortir de l'hôpital.
08:09On n'a pas où aller.
08:11Voilà pourquoi on a...
08:14Si on sort de l'hôpital, on va aller en province, au village.
08:17Parce qu'ici, il n'y a pas de maison.
08:18Par contre, la famille est au village.
08:20Donc, c'est un peu ça, la situation.
08:23Et Ajan Elbori, eux, ils vous gardent comme ça, sans pression, tranquillement.
08:27Comment ça s'est fait, en fait, pour que jusqu'à présent, déjà ?
08:29Bon, jusque-là, c'est parce que la CNAMGES,
08:34je me suis rapprochée de la CNAMGES par rapport à la facture.
08:38C'est un peu ça.
08:39Et aussi, là-bas, comme il y a des repas qui sont condoles,
08:43c'est avec ça qu'on se nourrit quand même.
08:47Et parfois, si la famille nous aide, un peu, un peu, quand il y a possibilité.
08:52Donc, c'est un peu ça.
08:54Donc, ce que je souhaite...
08:55Et ce que vous souhaitez, et pour la petite, et pour vous,
08:59et ce de manière globale, et précise aussi.
09:03Je souhaite que les autorités compétentes de notre pays nous viennent en aide.
09:09Déjà, la petite nous a mené,
09:13permettre à ce qu'elle soit prise en charge de manière vraiment, je vais dire, efficace.
09:18Et pour moi aussi, parce que nous n'avons pas de logement,
09:21nous n'avons pas où aller si on sort de l'hôpital.
09:24Et donc, vraiment, si on peut nous venir en aide sur le logement,
09:31sur la santé de la petite, c'est ce que je veux.
09:35Et bien sûr, s'il y a des gens qui veulent vous aider...
09:39Oui, s'il y a des personnes aussi de bonne volonté qui veulent nous aider,
09:42je reprends au numéro 065, 63, 45, 54.
09:50Ou encore au 076, 38, 87, 20.
09:55Et actuellement, là, par exemple, si présentement,
09:58quelqu'un se proposait de vous aider, où est-ce qu'on peut vous trouver ?
10:00Vous êtes où en ce moment actuellement ?
10:02Actuellement, je suis à Jeanne-et-Boury.
10:04Je suis à Jeanne-et-Boury.
10:10Donc, pour toute personne de bonne foi qui veut vous rencontrer,
10:13pourront se rendre...
10:14Oui, oui, à Jeanne-et-Boury.
10:15Nous sommes là encore jusqu'à la fin de la semaine,
10:19avant de partir pour le village.
10:21Le combat d'Irene Moreau se poursuit chaque jour.
10:24Elle se bat pour Ofria une chance de guérison à sa fille,
10:28la petite Chris Love.
10:29Aujourd'hui, elle a besoin de nous, de votre soutien,
10:32de vos prières, de vos dons, de votre partage.
10:36Parce qu'ensemble, nous pouvons redonner espoir à une mère
10:38et un sourire à son enfant.
10:41Merci de nous avoir suivis.
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