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  • il y a 15 heures
La journaliste politique Laëtitia Guinand évoque le procès de Cédric Jubillar et son écho dans la société française. «Cette affaire Jubillar est passionnante et sordide», selon elle.

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Transcription
00:00Alors ensuite, je reviendrai effectivement sur cette affaire hors normes du procès jubilard,
00:04mais ce qui frappe par rapport à ces enfants, c'est la monstruosité.
00:07On ne sait pas comment ils vont faire pour se construire.
00:10Avec effectivement une mère présumée morte, parce que pour l'instant on n'a pas de corps,
00:15un père présumé coupable, et pour l'instant on n'a pas de certitude absolue par rapport à ça,
00:21même s'il y a une condamnation, etc.
00:23Une grand-mère complice ou pas complice, enfin bref, c'est cauchemardesque.
00:28C'est cauchemardesque, je ne sais pas comment ces enfants vont pouvoir se construire dans ce décor-là.
00:34Après, évidemment, si on prend un tout petit peu de hauteur sur cette affaire jubilaire,
00:38tous les éléments concordent à en faire un feuilleton absolument passionnant.
00:44Vous avez une personnalité de présumé meurtrier, enfin aujourd'hui condamné meurtrier,
00:50qui est en même temps lisse, ce n'est pas le profil du psychopathe, d'ailleurs.
00:55Il n'y a pas d'expertise.
00:56Oui, et puis il n'y a pas non plus d'expertise psychiatrique qui met en évidence son côté pervers, évidemment.
01:03Il y a cette femme, effectivement, qu'on a montrée aussi beaucoup en sous-vêtements,
01:08avec un amant qu'elle devait rejoindre ou pas, qui lui-même était une personnalité assez...
01:13Enfin, tout est...
01:15C'est une affaire hors norme.
01:16C'est passionnant, sordide aussi, et présente tous les ingrédients, évidemment, de quelque chose de captivant.
01:21C'est pour ça qu'il y avait autant de journalistes, qu'il y aura probablement autant de journalistes aussi pour suivre le deuxième déroulé.
01:27C'est fou, c'est fou.
01:28Et que voilà, ça c'est l'explication.
01:30Après, si on se remet, c'était votre question de départ, sur laquelle j'ai développé, au niveau des enfants,
01:35je pense que ce sont eux, évidemment, les victimes qui le resteront toute leur vie.
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