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Alexandre Astier sortira le 22 octobre au cinéma son nouveau film "Kaamelott". Il s'agit de la partie 1 du deuxième volet.
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00:00Merci de me rejoindre sur RTL et merci d'accueillir chez vous celui qui pendant une heure va faire son bon dimanche show, Alexandre Astier !
00:06Mais bonjour !
00:06Mais bonjour Alexandre ! Quelle joie et quel bonheur ! Enfin ! Enfin, Kaamelott est de retour !
00:13Ça va, il faut le temps de le faire aussi quand même !
00:15Bah oui, je sais bien, je sais bien, c'est la suite de Kaamelott, le deuxième volet qui sort au cinéma ce 22 octobre 2025.
00:23J'ai vraiment l'impression, des fois dans la vie on a l'impression d'avoir des moments privilégiés, et j'ai eu l'impression de vivre un moment privilégié
00:28en assistant à la toute première projection de Kaamelott au cinéma, avec des amis journalistes et animateurs,
00:36et on s'est dit, enfin, on avait l'impression d'avoir la chance d'ouvrir les cadeaux de Noël juste après le passage du Père Noël !
00:42Ah c'est chouette ! Ah si on peut faire des cadeaux, c'est chouette !
00:46Mais c'était ça un peu l'idée. Comment on gère cette attente de cette communauté de fans de Kaamelott qui existe depuis plus de 20 ans maintenant ?
00:55Bah déjà, on sait que comme il faut absolument être riche, les surprendre, pas être attendu, être riche sur tous les plans,
01:04c'est-à-dire sur les choses qui existaient, mais aussi sur les nouvelles choses, de toute façon, ce qui compte, et on le sent,
01:08quand on est attendu, c'est qu'il faut bien le faire, quoi. C'est vraiment ça, parce que ça serait terrible d'arriver avec un truc à moitié pensé, quoi.
01:16Je me disais, est-ce que c'est pas le seul gars en France qui peut avoir la même pression dans l'écriture, dans le tournage, dans la réalisation, dans le montage,
01:25qu'un gars qui va faire le nouveau James Bond, qui va sortir la suite de Star Wars, ou un nouveau volet d'une nouvelle trilogie du Seigneur des Anneaux ?
01:33Je me suis dit, c'est le seul en France qui vit ce genre de truc.
01:36Oui, mais je peux pas parler vraiment de pression. Tu vois, je suis très casanier, je bosse chez moi, quand c'est prêt, c'est prêt, j'y vais, je vis sans pression, c'est vrai, vraiment.
01:45Ça fait 20 ans. C'est une histoire qui dure depuis 20 ans, je dirais même un peu plus, parce que 2003, si on compte Diessi Rae, qui est un peu le démarrage.
01:53C'est complètement le démarrage, absolument.
01:56Et en 20 ans, on se dit qu'il y a beaucoup de choses qui ont changé. Alexandre, je voudrais qu'on attaque directement l'émission avec l'interview des 20 ans.
02:03En quoi vous êtes mieux que Alexandre Assier d'il y a 20 ans, aujourd'hui, en 2025 ?
02:09Mais qui vous dit, cher monsieur, que je suis mieux ?
02:11Je le vois.
02:11Physiquement, déjà, je trouve qu'il y a quelque chose...
02:15Oui, il y a un glow-up, assez évident.
02:18D'accord, alors ça, je peux pas vous en parler, mais qu'est-ce qu'il a de...
02:24Il dit non plus calmement.
02:27Quand j'étais petit, il y a 20 ans, il fallait que je protège mon petit bébé contre les affres de l'industrie qui voulaient me rentrer dans des cases que je n'aimais pas toutes.
02:36Et je disais non, mais tu sais, avec la voix de l'adolescent, quoi.
02:40Donc c'était mi-autoritaire. On m'a quand même écouté, c'est super.
02:44Mais là, maintenant, ça va, je peux dire non calmement, comme un daron. Je me suis daronisé un petit peu.
02:47C'est pas mal, c'est pas mal.
02:48Lequel de vos acteurs est bien meilleur aujourd'hui qu'il y a 20 ans ?
02:52J'espère qu'ils le sont tous bien meilleurs aujourd'hui qu'il y a 20 ans.
02:54Sinon, ça veut dire que, quoi, on n'aurait pas progressé ?
02:56C'est vrai.
02:58Qu'est-ce que vous auriez bien aimé avoir il y a 20 ans ?
03:02Qui ou quoi ?
03:04Les deux.
03:05Les deux ?
03:06Après, c'est une question compliquée, parce que si vous aviez eu les moyens, entre guillemets, que vous avez aujourd'hui, il y a 20 ans, ça se trouve, ça n'aurait jamais duré aussi longtemps.
03:14Non, et puis je crois qu'on est toujours en train de contourner un manque de moyens, y compris quand on en a beaucoup.
03:18Il en manque toujours, de toute façon, quand on a l'ambition de faire un chouette film, là, j'ai eu plus de sous, mais n'empêche qu'il m'en manquait.
03:27Donc, non, non, je crois qu'on dépense ce qu'on a, et c'est ça qui est chouette, on essaie de faire le mieux qu'on peut.
03:33Qu'est-ce que je ne sais pas ? Qu'est-ce que c'est que j'aurais bien voulu avoir ?
03:35Non, il y a eu beaucoup de bienveillance, déjà, de gens connus qui m'impressionnaient, déjà à l'époque, comme De Cône, comme tout ça, qui m'ont mis la main sur l'épaule en disant, ça a l'air chouette ce que tu fais.
03:43Donc, si ça m'avait manqué, je dirais aujourd'hui que je l'aurais voulu, mais je l'ai eu.
03:48Et justement, puisqu'on parle de ces gens connus, vous êtes en train d'en faire allusion, des claviers, des chabats, quand on les rappelle en disant, tu reviens, là, sur le film, ça dit oui tout de suite, il n'y a pas d'hésitation,
04:01ou c'était des gens en train d'attendre avec le costume, en disant, j'attendais que tu m'appelles, j'avais mis sur off deux, trois projets, parce que je me suis dit, mais qu'est-ce qu'il fout, Estier, il ne m'appelle pas ?
04:09Non, c'est vachement chouette, et c'est hyper agréable, par exemple avec Chabat, c'est un peu, je ne sais pas si on se donne vraiment le choix, en fait.
04:18Moi, il m'a dit, tu viens faire une voix dans le combat des chefs, l'Astérix, je ne me pose pas la question, en fait, même je ne lis pas, je dis, s'il a besoin, c'est qu'il a besoin, donc j'y vais,
04:28puis je fais pareil, je lui dis, il faudrait que tu viennes faire le duc d'Aquitaine, puis viens, il trouve des dates, en fait, le plus compliqué, c'est de se caler les agendas.
04:36Mais sinon, ça va, non.
04:37Il y a des trucs que vous pouviez vous permettre, il y a 20 ans, Alexandre Astier, mais qu'aujourd'hui, vous vous dites, ah bah non.
04:42Je n'ai pas l'impression, non.
04:44Oui.
04:44Je n'ai pas l'impression, parce que, je dirais qu'Arthur, c'est un type qui a été élevé à la moderne, à Rome, et qui se retrouve chez les réacs, dans le monde breton, et grands bretons,
04:55et que, de toute façon, si jamais je ne mets pas en scène des bons réacs qui ont tous les défauts du monde, y compris tous ceux qui sont très traqués aujourd'hui,
05:03bah, en fait, il n'y a plus d'Arthur, il n'y a plus de contraste, il n'y a plus d'opposition, plus de péril.
05:07Donc, non, non, moi, je vais continuer à écrire des personnages qui sont dégueulasses, à tout point de vue, quelle que soit l'époque.
05:13Oui, et j'avoue que sur certains, dans ce nouveau volet de Kaamelott, on atteint un certain paroxysme.
05:18C'est faux, c'est faux, j'ai fait très gaffe.
05:21Le film est jubilatoire, il sort ce mercredi, on parle de Kaamelott, avec Alexandre Astier, qui fait son bon dimanche chaud sur RTL, à tout de suite.
05:32Kaamelott, le deuxième volet, la première partie, sort ce 22 octobre.
05:37Je vous le disais, juste avant qu'on ouvre les micros, ce qui est assez dingue, c'est que j'ai eu la chance de voir le film, évidemment, en avant-première, pour pouvoir préparer l'émission,
05:44et qu'à un moment, on est sur des envolées lyriques, à la Jackson dans Le Seigneur des Anneaux, Peter, pas Michael, vous avez compris.
05:54Les décors sont dingues, les costumes sont dingues, c'est-à-dire qu'il y a évidemment ce qu'on aime dans Kaamelott,
06:00à savoir des répliques coups de poing qui nous font mourir de rire, des comédiens qu'on aimait déjà et qu'on continue d'aimer,
06:05avec des petits nouveaux dont on va parler tout à l'heure.
06:09On en prend plein la vue, et on n'est forcément pas déçus.
06:16Quand on a le premier volet de Kaamelott qui sort au cinéma et qui cartonne,
06:21est-ce que du coup, ça change votre façon d'aborder celui qui va sortir au cinéma mercredi ?
06:28Pas forcément, mais sachant que quand on attend quelques années dans le monde du cinéma,
06:32les possibilités se sont multipliées, tout simplement techniquement, on peut faire plus de choses avec moins.
06:37Donc bon, mais de toute façon, Kaamelott, ça a toujours été, même pour le premier volet,
06:42on était partis au Sultana Domane pour tourner des choses.
06:45Il faut de toute façon que ces personnages vivent dans un monde ample, dangereux,
06:50et il faut aller chercher des décors de zinzin, et il faut faire des efforts.
06:55Et je vais dire un truc, vraiment, je crois aussi que l'aventure de l'équipe,
07:00elle se marie à l'aventure du film.
07:02C'est-à-dire que nous aussi, c'est important pour nous de partir.
07:04Pour nous, équipe du film, d'aller là, on est allé en Islande, on est allé à Malte.
07:09Et c'est important aussi que nous, on aille chercher Kaamelott un peu loin,
07:13et que ça constitue un effort pour nous,
07:15plutôt que d'aller tout le tricher dans des fonds verts.
07:18Dans des studios.
07:19Mais le cinéma, c'était une suite logique pour Kaamelott, ou pas forcément ?
07:22À quel moment ça s'est imposé à vous, cette histoire de long-métrage au cinéma ?
07:27À le moment où l'histoire finit par s'articuler en volet, c'est-à-dire, il y a vraiment les chapitres.
07:34Le volet 1, c'était le retour du roi quand il défonce Kaamelott.
07:37Le volet 2, c'est le départ à l'aventure de tous ces chevaliers.
07:40Le volet 3, ce sera probablement autre chose.
07:42Mais je veux dire par là que c'est des chapitres finis, c'est bouclé.
07:45La série, c'était plutôt chronique.
07:47La série, c'était leur vie, alors dans tous les domaines et dans tous les sens.
07:51Mais là, les personnages sont plus installés.
07:54Et maintenant, on peut les suivre sur une longue épopée.
07:57Absolument.
07:58On parlait de cet autre personnage du film, que sont les décors.
08:02Il y a beaucoup de décors réels, vous le disiez, Malte, Islande.
08:05Vous les avez choisis comment ?
08:08Ça s'est passé comment, cette sélection, pour la quête des chevaliers de la table ronde ?
08:13Déjà, en essayant de mesurer les difficultés qu'on rencontrerait dans des pays qu'on ne connaît pas.
08:18C'est compliqué, parce qu'on essaye de se renseigner, tout ça.
08:21L'Islande, par exemple, tout bête, à l'époque où on y est allé.
08:24Parce que moi, je voulais l'Islande de neige.
08:26Je voulais l'Islande blanche.
08:27Je ne voulais pas l'Islande du printemps.
08:28Sauf que quand on y va l'hiver pour trouver de la glace et tout ça,
08:31il y a 5 heures de jour par jour.
08:32Oui, c'est ça, c'est ce que j'allais dire.
08:33C'est-à-dire que les heures de tournage, c'est vachement dur.
08:37Très dur, oui.
08:37C'est pour ça qu'il y a certaines séries, d'ailleurs, sur ce genre de paysage,
08:41qui sont tournées dans des studios complètement immersifs.
08:48et faire des incluses de comédiens.
08:50Vous, vous avez tout voulu faire au réel.
08:51Oui, mais le froid se sent sur les acteurs.
08:54Ils ont la bouche gelée.
08:55Ils prononcent mal.
08:57Et ça, je crois que ça apporte quand même un petit quelque chose.
09:01Et puis, ma foi, en plus de ça, si jamais la météo s'y colle,
09:03en plus des heures de jour, c'est très difficile.
09:06Mais enfin, voilà, c'est l'aventure dont je parlais.
09:08Je crois qu'on est content aussi de ramener des images
09:10quand elles nous ont coûté un peu cher.
09:12Parce qu'on est là pour vivre des trucs aussi.
09:13Et on le voit quand on regarde le film, je vous rassure.
09:15Une de vos marques de fabrique, chez Alexandre,
09:18c'est que vous écrivez sur mesure pour vos comédiens.
09:20Alors, parmi les nouveaux venus,
09:22il y a Haroun, il y a Redouane Bourgaraba,
09:24il y a Thomas VDB.
09:26En fait, c'était une évidence qu'il soit dans Kaamelott.
09:29Vous le trouvez ?
09:30Moi, je trouve qu'il y a sa place.
09:31Il est exceptionnel.
09:32Il est exceptionnel.
09:33Mais moi, il m'a fait pleurer de rire.
09:34J'ai beaucoup aimé travailler avec lui.
09:36Il a un personnage, mais oui,
09:37il est évidemment dans la filiation Astier dans Kaamelott.
09:42Je vais vous donner d'autres noms de personnalités,
09:44si vous le voulez bien, cher Alexandre.
09:47Comédien ou pas.
09:48D'ailleurs.
09:49Et vous devez me trouver un personnage sur mesure
09:50dans l'univers de Kaamelott.
09:52Un personnage qui pourrait être joué par les gars
09:54que je vais vous donner.
09:56Par exemple, Jean Reynaud.
09:58Jean Reynaud, il pourrait jouer
09:59le fantôme du père d'Arthur,
10:01Uther Pendragon.
10:02Ah, pas mal.
10:03Jean-Luc Mélenchon.
10:05Jean-Luc Mélenchon pourrait jouer
10:07un paysan en colère.
10:08Jean Dujardin.
10:10Jean Dujardin.
10:11Il pourrait jouer...
10:14Qu'est-ce qu'il pourrait jouer ?
10:16Le demi-frère d'Arthur qui veut le buter.
10:18Ah, pas mal, pas mal.
10:19Comme ça ?
10:20Louis de Funès.
10:22Louis de Funès...
10:24Louis de Funès, lui, il lui donnerait l'intégral méchant.
10:28Celui qui envahit le pays, qui veut tout foutre en l'air.
10:32Donald Trump.
10:34Donald Trump, il ferait un mec au fond.
10:38Qu'on voit peu.
10:39Ouais, c'est ça.
10:40Voilà.
10:40Parce que de toute façon, non mais c'est pas...
10:42Ça n'a rien de politique.
10:43Oui, j'ai bien compris.
10:43Il a une coupe qui est...
10:45Oui, qui ne peut pas...
10:46Anachronique.
10:47Ouais, évidemment.
10:48Pierre Ninet.
10:50Pierre Ninet...
10:52Pierre Ninet...
10:53Tiens, je pourrais en faire un camarade d'Arthur
10:56avec lequel il part à l'aventure.
10:57Il reste longtemps à deux sur un truc.
10:59Ça peut être pas mal, ça.
10:59Ouais, c'est pas mal, ouais.
11:01Bruno Guillon.
11:02On ne sait jamais.
11:03Bruno Guillon, avec Pierre Ninet, tous les trois.
11:06On fait une équipe à trois.
11:08Ou alors, moi, je veux bien rester dans le fond.
11:10Avec Donald Trump.
11:11Par rapport aux cheveux.
11:13Non, mais vous choisirez, vous choisirez.
11:15C'est Alexandre Astier qui fait son Brond du Manchot.
11:17On se retrouve dans quelques instants sur RTL.
11:18On parle du film Kaamelott qui sort ce mercredi sur les écrans.
11:26Le Brond du Manchot reçoit Alexandre Astier.
11:29On parle de Kaamelott.
11:30Le film sort ce mercredi sur les écrans.
11:33Vous le disiez.
11:33Vous n'êtes pas du genre stressé, Alexandre, avant la sortie du film ?
11:37Le truc est fait.
11:38Donc, maintenant, voilà, il appartient au public.
11:40Ah oui, moi, je ne peux plus rien y faire.
11:41C'est vrai que je stresse pour les choses auxquelles je peux encore quelque chose.
11:44Là, celui-là, les gars, vous allez le prendre tel quel.
11:45J'ai fini.
11:46Mais le Alexandre Astier, pendant le tournage, il est comment ?
11:48Déjà, le choix, on parlait tout à l'heure de Thomas VDB.
11:53Comment ça se passe, ce genre de choix ?
11:55C'est-à-dire que vous avez en tête un personnage, vous vous dites,
11:58tiens, je pourrais mettre Thomas VDB dedans, vous l'appelez, est-ce que tu veux venir ?
12:01Thomas bafouille en disant, t'es sûr ?
12:03Il arrive, il fait des essais.
12:04C'est quoi le...
12:05Non, c'est plutôt pendant une période de ma vie, je m'endors le soir en écoutant des gens.
12:11Là, je devais écouter Thomas VDB en spectacle et du coup, son langage commence à me rentrer dans la tête.
12:17Et puis, à un moment, comme j'aime beaucoup ce qu'il fait, je finis par vouloir le faire parler
12:21et puis surtout collaborer avec lui, qu'il vienne jouer avec nous et tout ça.
12:26Donc, j'essaye de savoir si ça l'intéresserait.
12:28Je lance un truc comme ça, parce que quand j'écris sur mesure,
12:31j'essaye de ne pas écrire avant pour finalement tomber sur un mec qui me dit non.
12:34Ça va me perdre de temps, ce serait dommage.
12:36Donc, j'essaye de savoir si...
12:38J'avais l'impression que ce n'était pas fermé.
12:40Donc, voilà, j'ai écrit, il est venu, il n'y a pas d'essai, il n'y a rien du tout.
12:44C'est pour lui, quoi.
12:45Et alors, du coup, après, quand on est à l'écriture du film,
12:48quand on est réalisateur, on s'occupe de la musique, etc.
12:50Il y a une sorte de schizophrénie pendant le tournage ?
12:53Pas tant, non.
12:54Au contraire, c'est un truc assez rassurant.
12:55En fait, on sait déjà, par exemple, sur telle scène,
12:59qu'est-ce qu'il pourrait y avoir orchestralement sur un truc.
13:01Et en fait, on ne met pas tous ses oeufs dans le même panier.
13:04On ne compte pas que sur la mise en scène.
13:06C'est-à-dire qu'on sait que ça va avoir une autre gueule au montage
13:09et peut-être qu'on le pressent un peu plus.
13:12Alors, on sait que vous touchez à tout.
13:14Et c'est aussi votre talent.
13:16C'est pour ça que vous êtes connu et reconnu.
13:17On va voir à quel point vous touchez à tout dans quelques minutes.
13:20On a l'interview Touche à tout qui se prépare.
13:21Mais pour l'instant, c'est Valérie Zéthoune qui vient de nous rejoindre.
13:25Bonjour Valérie.
13:27Bonjour Alexandre.
13:27Bonjour Bruno.
13:28Alors, vous avez choisi quelqu'un de particulier aujourd'hui.
13:31Mais en pensant justement à notre invité, Alexandre Astier.
13:33Et oui, parce qu'il me semble qu'Alexandre Astier a la même passion que moi
13:37pour Audiard, De Funès et le cinéma de papa, comme l'appelait La Nouvelle Vague.
13:42Donc aujourd'hui, j'ai consacré ma chronique à un immense comédien du 20e, Bernard Blier.
13:48Moi, je joue ce qu'on lui donne à jouer.
13:49Je joue ce qui est écrit.
13:51Oui, Bernard Blier joue ce qu'on lui donne à jouer.
13:53Ce qui est écrit dans près de 200 films
13:55et dans des rôles qui ont évolué au cours de son énorme carrière.
13:59Le premier a décédé son talent et Louis Jouvet, dont il est l'élève
14:03et qui l'encourage à jouer tout le temps.
14:06Avant-guerre, le jeune Blier court les cachés.
14:09Boulimique de travail, il va jusqu'à tourner 4 films par jour.
14:13En 38, c'est Hôtel du Nord qui sera un immense succès.
14:17On avait décidé de partir à Dieppe.
14:19J'avais tout préparé.
14:21J'avais été moi-même chercher les billets à la gare.
14:24J'arrive tout content.
14:25Je me vois encore, quel ballon.
14:27Je lui tends les billets comme un bouquet de violettes.
14:30Vous savez pas ce qu'il me dit ?
14:32On ne part plus.
14:35Vous le saviez ?
14:36Non, je l'ai reniflé.
14:38Sa carrière est lancée, mais la gare de 40 va la freiner.
14:41Fait prisonnier par les Allemands, l'acteur réussit à s'enfuir du stalag
14:44pour rejoindre sa femme et son fils à Paris.
14:47Blier va vivre plus de 3 ans sans papier,
14:51recherché par les flics et l'armée.
14:53Ce qui ne l'empêche pas de tourner quand même dans 17 films,
14:56toujours la peur au ventre de se faire capturer.
14:58Il y a Génie qui a téléphoné.
15:00Sa pauvre grand-mère, elle n'est pas bien.
15:02Alors la petite, elle part pour Anguillenne tout de suite.
15:04Peut-être qu'elle y passera la nuit.
15:05J'y vais.
15:06Pas la peine ?
15:07Elle a raccroché.
15:08Vous ne lui avez pas dit que j'étais là ?
15:09Que si.
15:10Mais elle était pressée, la pauvre petite.
15:12Après-guerre, Bernard Blier tombe dans Quai des Orfèvres,
15:16un autre immense succès.
15:17Comme dans Hôtel du Nord, il a un rôle de cocu.
15:20Rôle qu'il endorce d'ailleurs à plusieurs reprises,
15:23ce qui l'amène à déclarer...
15:24Puis après, j'ai été le mari trompé, patenté du cinéma français.
15:28Le Café du Cadron étant le premier film de cocu que j'ai fait,
15:31j'ai été le plus grand cocu de l'histoire du cinéma français.
15:34C'est à tel point, j'en ai la nausée,
15:36et c'est à un point tel que même si on me disait demain
15:38« Tu vas jouer le misanthrope ou l'école des femmes ? »
15:41Je dirais « Ah non, en aucun cas, c'est un cocu, j'en veux plus. »
15:44Mais le comédien s'en moque parce qu'il ne cesse de travailler
15:46avec Le Chanois, Clouseau, Allégré, Caillat, Duvivier.
15:50Bref, la fine fleur des réalisateurs français de l'après-guerre.
15:54C'est l'un des acteurs qui tourne le plus de sa génération.
15:57« Dites-moi, mon petit Simon, avant de partir, je vous avais laissé certaines directives. »
16:03« Vous ne m'aviez pas laissé la direction, monsieur. »
16:06« Vous savez très bien que dans mes affaires, mon fils n'a aucune prépondérance sur vous. »
16:09« Si, monsieur, une seule. Il s'appelle Chaudelaire. »
16:13Puis vient le temps où il joue avec le patron du cinéma français, Gabin.
16:17Des grandes familles au président, en passant par les misérables où le cave se rebiffe,
16:21Blier écrit une page de l'histoire française du cinéma avec Gabin.
16:26Et si le patron est assez sauvage et ne supporte pas grand monde,
16:29Blier est son ami et ils se marrent bien tous les deux,
16:32comme sur le tournage des misérables à Berlin où ils partagent une suite d'hôtels.
16:36« Toutes les semaines, on buvait le poids assez violemment,
16:38c'est-à-dire qu'on se tapait, avant de dîner, une bouteille de whisky. »
16:43« Il n'est pas énorme. »
16:47« Mais alors, il fallait tout de même, avec ça, avoir ce qu'on appelle des amuse-gueul. »
16:51« C'est-à-dire des olives, des petits gâteaux, des choses salées à manger, avec du whisky. »
16:57« Et alors, chaque semaine, l'un de nous deux, ou Jean ou moi, étaient chargés des commissions. »
17:02« Et on disait, la semaine de Jean, c'était lui qui allait faire le marché,
17:07et je l'appelais « mademoiselle. »
17:11« Et comme c'était ma semaine de faire le marché, il m'appelait « madame. » »
17:15On dit aussi que Blier a été inventé pour les dialogues d'Odiard.
17:19Ces deux-là sont inséparables, et on ne compte plus le nombre de films aux dialogues mythiques qu'ils ont fait ensemble,
17:25dont 100 000 dollars au soleil.
17:27« Il avait sa bonne femme avec lui, il avait une grande blonde, avec des yeux qui avaient l'air de rêver,
17:31puis un sourire d'enfant, une salope, quoi.
17:34Moi, je repère ça tout de suite parce que les femmes, c'est mon truc. »
17:37« Les tontons flingueurs. »
17:38« Mais il connaît pas Raoul, ce mec. Il va avoir un réveil pénible.
17:42Je voulais être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule, mais maintenant c'est fini.
17:46Je vais le travailler en férocité, faire marcher à coups de latte.
17:49À ma peigne, je veux le voir. Et je vous promets qu'il demandera pardon. »
17:52« Un idiot à Paris. »
17:54« Fini la petite auto. Fini les vacances au crotois. Fini le tiercé. »
18:00« C'est pourquoi, mes amis, si vous avez des revendications de salaire à formuler,
18:05vous m'adressez une note écrite et je la fous au panier et on n'en parle plus.
18:08Nous sommes bien d'accord ? »
18:09« Oui, oui, oui, oui, oui. »
18:10« À la république, on est à la panique ! »
18:13À l'aube des années 70, Blié, 53 ans, a tourné plus de 150 films
18:17et fait partie de l'aristocratie des acteurs français.
18:21Mais de jeunes réalisateurs arrivent avec une nouvelle écriture et une nouvelle approche du cinéma.
18:25Blié est un des seuls anciens qui trouve un nouveau souffle
18:29en tournant avec la nouvelle star du rire, Pierre Richard, dans « Le distrait et les grands blonds. »
18:34« Et vous m'avez fait perdre une nuit, espèce de gourde ! »
18:36« Comment ? »
18:37« Mais il fallait lui mettre le marché en main, mon Dieu !
18:38Toulouse le paye, j'étais prêt à le payer plus !
18:40« Puis qu'est-ce que c'est que ces galipettes à répétition ?
18:42Vous ne pouvez pas travailler avec votre tête de temps en temps ! »
18:45En 79, il donne la réplique à Depardieu, nouveau monstre de cinéma français
18:50dans « Buffet froid » réalisé par son fils Bertrand.
18:53« Vous n'avez pas une tête à tuer les gens ? »
18:55« Mais je peux vous montrer le couteau, si vous voulez !
18:57Il est chez moi, dans la machine à vaisselle ! »
19:00« Écoutez, mon vieux, des crimes et des assassins, je m'en farcis toute la journée.
19:04Actuellement, je ne suis pas en service, je mange.
19:07J'ai déménagé, je suis fatigué et vous m'emmerdez. »
19:10En 53 ans, des classiques de Louis Jouvet au cinéma Barjot de son fils Bertrand,
19:16Blier n'a jamais cessé de travailler.
19:18Et si on n'a jamais monté un film sur le simple nom de Bernard Blier,
19:23il existe au moins 25 chefs-d'œuvre qui n'auraient pas été les mêmes films sans lui.
19:28Bon dimanche !
19:28Merci Valérie, c'est marrant parce qu'en réécoutant des extraits de Blier,
19:33avec son phrasé et sa gouaille, je l'imaginais dans un personnage de Kaamelott.
19:39Il aurait eu complètement sa place.
19:40J'aurais sollicité le garçon, je ne vous le cache pas.
19:43C'était quoi vos références quand vous étiez plus jeune, Alexandre Assier ?
19:46Est-ce qu'il y a des comédiens qui vous ont donné envie, j'allais dire, de faire ce métier ?
19:50Vous êtes issu d'une famille d'artistes, donc évidemment très très tôt vous avez eu ce chromosome-là,
19:55mais est-ce qu'il y a des gens pour qui vous disiez
19:56« Ah ouais, ça c'est vraiment ce que j'aimerais faire ».
19:58Des gens comme ça, effectivement comme Blier, comme De Funès,
20:02ils étaient affichés comme des héros chez moi.
20:05C'était vraiment des champions.
20:07C'était vraiment les mecs à suivre, à regarder, à écouter techniquement.
20:12Là on parle de Blier par exemple, il a une particularité.
20:14Blier, c'est que si vous essayez de le doubler sur les films, vous ne pouvez pas.
20:17Parce qu'il parle trop vite.
20:18Il a une telle diction qu'on dirait que c'est fluide,
20:21mais si vous essayez de faire la même chose avec une diction équivalente,
20:24c'est très très très très dur.
20:26L'extrait des tontons flagueurs qu'on a écouté...
20:28La vitesse à laquelle il y a, c'est impossible.
20:30C'est Alexandre Assier qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
20:33Alors on parle évidemment de ce film de Kaamelott.
20:36On est en train de regarder les noms au générique.
20:39Il y a beaucoup d'assier.
20:40On va parler de ça dans quelques instants, à tout de suite.
20:42Enfin Kaamelott sort au cinéma, c'est ce mercredi.
20:50Alexandre Assier est notre invité.
20:52J'y faisais allusion tout à l'heure, Alexandre, vous êtes né d'une famille d'artistes.
20:55Ça rend les choses plus faciles ou alors il faut être plus exigeant quand on a des parents qui sont comédiens ?
21:01Je crois que ma mère qui a une école d'acteurs, je vois des fois de temps en temps des jeunes gens qui viennent apprendre la comédie
21:07et qui ont eu à opérer une rupture un peu chez eux, dans une famille qui ne sait pas trop ce que c'était.
21:13Je crois qu'on en a tous autour de nous, des gens qui sont artistes, mais pour qui ça n'a pas été facile
21:16parce qu'il a fallu qu'ils expliquent à des gens qui ne savent pas ce que c'est, que c'était une vraie vie.
21:19Moi, je n'ai pas eu ce problème.
21:20J'avoue que c'est plus facile parce que je n'ai surpris personne avec mes envies de faire.
21:25Donc oui, ça, je n'ai pas eu à le faire.
21:27Alors il y a beaucoup d'assiers au générique et notamment de jeunes astiers.
21:30C'est un peu un outil de transmission, Kaamelott.
21:34Oui, et puis d'une manière générale, ce que je fais, on parlait de Blier tout à l'heure.
21:39Père et fils, je trouve ça, il y a un côté modèle là-dedans pour moi.
21:44Je pense qu'un tournage, c'est un beau moment quand on a tous ces artistes-là qui sont là pour créer,
21:51que ce soit aux costumes, aux décors.
21:52Et c'est un lieu dont je n'aurais pas voulu qu'il leur reste secret.
21:56Quand tu as des enfants, tu as envie qu'ils voient les belles choses que tu vois.
21:58Et c'est la même chose en fait, ils viennent travailler parce que c'est quand même la meilleure façon d'être sur un plateau.
22:02Ce n'est pas d'être en visite, c'est de travailler.
22:04On est d'accord, vous parliez de costumes il y a quelques instants.
22:06Je voudrais qu'on mette justement un petit point d'arrêt, quelques secondes sur les costumes.
22:11Parlez de Marine Fitoussi.
22:12Vous avez travaillé avec elle sur l'élaboration des costumes de Kaamelott.
22:18Dans un autre style, c'est elle qui a également designé les costumes de la série Émilie in Paris.
22:22C'était quoi le brief que vous lui avez donné à Marine Fitoussi pour la création des costumes de Kaamelott ?
22:27Parce qu'il y a des costumes qui sont vraiment dingues.
22:31Moi, mon brief avec Marine Fitoussi, c'est notre deal à tous les deux, c'est que je ne veux rien lui demander.
22:37Je veux que ce soit elle qui fasse.
22:38Je veux que ce soit son invention, comme avec tous les gens avec qui je travaille.
22:41C'est eux d'abord.
22:42Et moi, je suis là pour déceler, aller, à la limite, un contresens.
22:46Un truc où ça ne m'arrange pas parce que, voilà.
22:49À part le contresens, je veux que ce soit son travail.
22:53Je veux que ce soit sa vision.
22:54Et je sais, j'espère, mais elle me l'a dit, donc je me permets de le dire, qu'elle s'amuse.
22:59C'est-à-dire qu'elle va chercher des références dans tous les pays, dans tous les siècles, de tribus, de machins.
23:04Enfin, ses références sont hyper larges et elle fait des choses qu'elle a envie de faire.
23:09Et elle emmène son équipe et son atelier dans une ambiance où on fabrique des choses parce qu'on s'amuse et qu'on teste.
23:16C'est un laboratoire.
23:17Je suis un petit peu, j'espère que je ne suis pas le seul, mais en tout cas, j'en suis un.
23:20Je suis un laboratoire de Marine Fitoussi.
23:21Il y a un truc qui est extraordinaire chez vous, Alexandre, et on se connaît depuis un petit moment maintenant,
23:27c'est que vous continuez de parler de votre métier, de ce que vous faites, avec les yeux qui brillent.
23:32Et je crois que ce qui est important dans votre métier, en tout cas, c'est de jamais être blasé.
23:36Et on sent que vous ne l'êtes pas et que vous êtes à chaque fois admiratif.
23:39Moi, je parlais notamment des effets spéciaux qu'il y a là dans ce nouveau volet de Kaamelott,
23:44où très honnêtement, on n'a plus du tout à rougir de ce qu'on peut voir dans des super productions hollywoodiennes.
23:49– C'est vrai qu'on commence à pouvoir se permettre quelques bricoles.
23:53– Non, non, excusez-moi, mais c'est un doux euphémisme.
23:57Quelques bricoles, il y a des scènes du film, je suis désolé,
24:00mais on est au niveau du Seigneur des Anneaux, voire au-dessus, vraiment.
24:04– Écoutez…
24:04– Je le prends pour moi, attention.
24:06– C'est très gentil, absolument.
24:06– Mais j'aimerais que ce soit sur l'affiche du film,
24:08il y a des scènes, on dirait Seigneur des Anneaux, signé Bruno Dion,
24:10parce que des fois, il y a première, il y a téléramage.
24:12– Vous ne pouvez pas être deux fois au générique, une fois avec Trump,
24:15et une fois avec la salle.
24:16– Pardon, mais ah, j'aurais dû prévoir avant !
24:18Non, mais c'est vrai, c'est assez dingue sur ce nouveau volet de Kaamelott.
24:22– C'est Sébastien Aram qui a supervisé tout ça,
24:25et qui a décelé les talents, parce que je ne voulais pas,
24:27on a discuté aussi, je ne voulais pas avoir affaire à une seule grosse boîte,
24:31ou à un seul gros groupe qui prend toute la charge.
24:32– Ou pas mettre tous ses œufs dans le même panier !
24:34– Non, il est là, mon lyonnais !
24:36– Absolument !
24:37– Donc du coup, avec Sébastien, on a décidé qu'il choisirait,
24:41qu'il essaierait de déceler qui était le bon candidat pour fabriquer telle chose.
24:45Il y a des choses plus dures à faire que d'autres dans le film,
24:47mais il y a quand même des créatures dites CGI en entier,
24:50et celles-là, il ne faut pas les louper,
24:51parce qu'effectivement, on est dans un cinéma où maintenant, on sait les faire,
24:54et les autres les font, donc il ne faut pas y aller à moitié.
24:56– Oui, et ça, je peux vous le confirmer, ce n'est pas du tout à moitié.
24:58Kaamelott, ça sort ce mercredi sur les écrans.
25:00– Alors, on le disait, Alexandre, vous êtes réalisateur, acteur, auteur principal,
25:05vous faites le montage, vous écrivez la musique,
25:08on se dit, est-ce qu'il touche vraiment à tout ?
25:10L'interview touche à tout d'Alexandre Asquier,
25:11ça arrive sur RTL juste après les infos, il est 15h.
25:14– Aïe !
25:15– Le journaliste ?
25:25– Oui.
25:25– Le flash avec Charles Ducrot, bonjour Charles.
25:27– Merci Charles, prochain point sur l'information sur RTL,
25:31c'était très courant les infos.
25:32Prochain point d'information sur RTL, ce sera tout à l'heure à 16h.
25:35– Si je devais choisir entre écouter Bruno Guillon sur RTL,
25:39ou bien 3 millions d'euros, je prendrais les 3 millions d'euros.
25:44Mais comme personne ne m'a rien proposé,
25:46voici le bon dimanche show sur RTL.
25:49– C'est Alexandre Asquier qui fait son bon dimanche show sur RTL,
25:53on parle de Kaamelott.
25:54La suite, bon, on repart là où on avait laissé notre roi Arthur,
26:00sur son refus obstiné de tuer Lancelot,
26:05ça précipite le royaume à sa perte,
26:08et donc vous allez tester un peu la bravoure de ces chevaliers de la table ronde.
26:12Alors évidemment, il y a des visages qu'on connaît,
26:15qui vont partir, et on est content d'ailleurs de les retrouver.
26:18Et puis il y a également de nouveaux chevaliers
26:21qui sont plus des perdreaux de l'année,
26:24et on sent très très vite que ça ne va pas être simple, l'histoire.
26:27– C'est surtout que les jeunes, ils ont envie de partir,
26:29eux, l'aventure c'est leur vie, ils ne sont là que pour ça,
26:31ils ont quitté leur ferme, ils ont quitté tout ça pour rejoindre le roi Arthur,
26:36et ils sont en face à des vétérans qui, eux,
26:37alors, l'aventure, ils en ont marre,
26:40ils s'estiment qu'ils ont autre chose à foutre.
26:41Donc oui, le premier conflit de la nouvelle table ronde, c'est ça,
26:43c'est cette opposition entre ceux qui sont motivés et ceux qui sont démotivés.
26:46– À l'arrivée, c'est un film qui sort ce mercredi,
26:50on a adoré, évidemment, retrouver des personnages.
26:53Alors, je ne vais pas vous poser cette question
26:55qu'on vous a posée 878 fois.
26:58– Je vais poser la mieux !
27:01– Il y a certains acteurs attendus
27:02qu'on n'a pas forcément vus dans ce volet-là.
27:06– Absolument.
27:06– Mais quid ?
27:07– Ah ben, il y en a qui ne sont pas revenus,
27:09il y en a qui n'ont pas voulu revenir.
27:11Sur une saga de 20 ans, je suis pas là pour juger ça,
27:14il y en a qui ont quitté le bateau,
27:16il y en a qui reviennent avant qu'ils étaient partis.
27:20C'est quand même ça, un peu le poids d'une saga,
27:23c'est que vous pouvez pas,
27:25c'est pas un truc qu'on se fait sur deux ans, quoi.
27:27Si c'est sur 25 ans, il y a des choses,
27:28il y a la vie, il y a les...
27:30Et du coup, voilà, il faut bouger.
27:31Alors après, ça fait bouger le script,
27:33et je compte beaucoup sur ce genre d'événement du destin
27:36pour que l'histoire se raconte aussi.
27:39– Ça donne une force, en fait.
27:40– Ouais, ouais.
27:40– Un de vos modèles, c'est la saga Star Wars
27:44de George Lucas, Alexandre.
27:46Et on connaît sa tendance à modifier ses propres films,
27:50refaire le montage des années plus tard.
27:52Est-ce que vous pourriez revenir sur le bon de montage
27:55dans quelques années et refaire certaines scènes ?
27:58Est-ce que même des fois, par rapport à la série,
28:00vous vous dites, ah ben tiens, ça peut-être,
28:01ces taxes-là, ah tiens, ce plan,
28:03ce personnage, peut-être qu'on aurait dû plus le faire comme ça ?
28:07– Alors, ben, vous ne croyez pas si bien dire,
28:09c'est tout à fait prévu, et dans les tuyaux,
28:11une version longue du premier volet.
28:13Le premier volet, en fait, il a été un petit peu limité
28:15par le Covid, à l'époque, parce qu'en fait...
28:17– J'ai entendu parler de ce truc.
28:19– Voilà, c'est un truc qui est...
28:20Bon, mais ça, il faudrait que,
28:21si vous allez dans les archives, vous allez trouver...
28:22– D'accord, très bien.
28:23– Mais, en fait, mon film est sorti le jour du pass sanitaire, ok ?
28:26C'est-à-dire le jour où on n'a pas le droit d'aller au cinéma.
28:29– Bref, il vaut mieux en rire qu'en pleurer.
28:32Par contre, on a fait de très bonnes avant-premières le mardi, du coup.
28:34– Oui, forcément.
28:35– Forcément, on a fait 350 000 entrées en un jour.
28:37Je ne plaisante pas, c'est le vrai chiffre.
28:39– C'est dingue.
28:40– Mais, j'ai dû, pour les exploitants qui étaient vraiment en galère,
28:45descendre le film en dessous de deux heures
28:47pour qu'il y ait plus de séances par jour.
28:48Je le regrette aujourd'hui, pas de l'avoir fait.
28:50C'est la vie, c'est comme ça.
28:52En revanche, j'ai une version d'un quart d'heure de plus,
28:55signé un peu plus, qui est ma director's cut,
28:57et qui va sortir quand même, parce qu'elle me manque un peu.
29:00– Est-ce qu'on n'a pas une info exclusive du Bourg Dimanche Faudertel ?
29:03– On n'est pas loin.
29:04– On n'est pas loin.
29:05Je le disais tout à l'heure sur Camelot,
29:06vous êtes réalisateur, auteur, acteur principal, montage, musique.
29:11Vous faites tout, et je veux que les auditeurs se rendent compte
29:13à quel point vous faites tout, cher Alexandre.
29:16Quel est ce truc que vous avez fait sur le film ?
29:19D'accord ?
29:20Mais bon, ça, vous ne l'avez pas mis au générique,
29:21parce qu'il y a un moment où le mec est...
29:23– C'est trop long, c'est trop long le générique.
29:25– Est-ce qu'il y a un truc, je ne sais pas,
29:26à un moment où vous êtes passé au catering en disant
29:27« dis donc, tu sais quoi, je te fais une petite recette
29:29de saucisse à la pistache, je vais te montrer
29:32comment je la fais revenir dans du beurre ? »
29:33– J'ai cadré, j'étais à la caméra de temps en temps.
29:36Quand je ne jouais pas, je prenais la caméra, par exemple.
29:38– Donc ça, ce n'est pas marqué.
29:40Le dernier truc que vous avez réparé à la maison,
29:42et finalement, ça marche encore mieux qu'avant,
29:44dis donc, c'est fou ça.
29:46– J'y tenais beaucoup, je ne sais pas pourquoi,
29:48j'avais un petit robot, un petit robot qui mixe la bouffe,
29:51vous savez là, et en fait, il était vieux,
29:53et donc j'ai trouvé sur Internet des pièces de rechange,
29:58des lames, des machins, des joints, des trucs,
30:01et je l'ai restauré, il est comme neuf maintenant,
30:04et il me…
30:06– Il ne marche pas encore mieux qu'avant ?
30:08– Moi, en tout cas, je le vois avec des yeux
30:09tellement plus amoureux qu'avant,
30:11que j'ai l'impression qu'il marche mieux,
30:12il casse les noisettes encore mieux qu'avant, oui.
30:14– Évidemment.
30:15Vous parlez combien de langues ?
30:17– Pas beaucoup, non, je parle anglais,
30:18je parle un petit peu italien.
30:19– D'accord. Quel est le talent dont vous êtes le plus fier, Alexandre ?
30:24– Donner envie aux gens de venir travailler avec moi.
30:26– C'est bien ça.
30:28Dans quel domaine, les gens disent tout le temps,
30:30« Attends, j'en sais rien du tout, bouge pas,
30:32je vais demander à Alex. »
30:35– C'est des trucs sur les réseaux domestiques,
30:39l'informatique, Internet, les routeurs,
30:43parce que je code, j'aime bien…
30:46Ce n'est pas une matière qui me dérange,
30:48donc ceux qui n'en ont rien affichent,
30:49généralement, ils me passent un coup de fil.
30:51Y compris mes gamins, ce qui est quand même très curieux,
30:53parce qu'ils sont d'une génération…
30:54– Normalement, c'est censé être le contraire.
30:56– En fait, ils s'en foutent, ils écoutent des vinyles, eux.
30:58– Oh, les cons !
31:00– Dis-donc, j'ai des coups à un groupe,
31:01tu connais les Pink Floyd ?
31:03– Tiens, puisqu'on parle de musique,
31:06l'instrument de musique le plus insolite
31:07sur lequel vous avez joué ?
31:08– Oh, c'est un truc.
31:10Alors voilà, quand je fais Kaamelott,
31:12il y a une part de musique orchestrale symphonique
31:13avec une orchestration classique, je dirais,
31:16mais il y a aussi des instruments ethniques
31:18que je joue pour faire des musiques plus dans le film
31:20ou plus inattendues.
31:22Et en fait, il y a une boutique à Lyon,
31:23je leur fais un peu de pub,
31:24mais c'est Pique et Boc,
31:25c'est une boutique extraordinaire
31:28qui vont acheter des instruments dans le monde entier.
31:31Et c'est une vraie caverne d'Ali Baba,
31:33je lui emmène tous les musiciens que ça intéresse.
31:35Et généralement, je vais faire le marché,
31:36quand je fais un Kaamelott, je vais là-bas,
31:38je prends des trucs,
31:38je n'ai pas la moindre idée de comment ça marche.
31:41Je demande juste s'il faut souffler dedans
31:43ou s'il faut taper dessus,
31:44parce que quand même, sinon, ça s'entendrait.
31:46Puis je rentre chez moi,
31:47j'enregistre chez moi,
31:48et je souffle dans des trucs,
31:49des fois, assez impressionnants.
31:51Dans le premier volet,
31:52il y avait un orchestre à l'image,
31:54dans une yourte à la fin.
31:56Et cet orchestre,
31:57donc c'est moi qui joue ces instruments en off,
31:58et puis ils font semblant de rejouer derrière.
32:00Et là, j'avais sorti un truc à double tuyau
32:02qui fait un son de cornemuse sans en être un,
32:04où il faut gonfler un truc,
32:05ça fait deux notes,
32:06les deux notes sont fausses,
32:08et ça fait un bruit.
32:09Certainement que dans le monde,
32:10il y a des gens qui jouent de ce truc très bien,
32:11ça doit être très joli,
32:12mais par mois,
32:13c'était dégueulasse.
32:14Et on l'a gardé,
32:15si vous voulez l'entendre,
32:16vous regardez le caméen.
32:18Bon, Kaamelott,
32:19ça a été l'un des premiers formats courts
32:21qui ont marqué la télé
32:22avec Caméra Café
32:24et un gars et une fille,
32:25pour ne pas les citer.
32:26Dans quelques instants,
32:27nous allons parler format court sur RTL
32:29avec Alexandre Assier,
32:30qui est notre invité.
32:30A tout de suite.
32:31Alexandre Assier fait son bon dimanche show
32:36sur RTL.
32:37Kaamelott sort ce mercredi sur les écrans.
32:39On parlait de musique il y a quelques instants
32:41avec vous,
32:42Alexandre.
32:43À quel moment vous composez la musique ?
32:45C'est avant,
32:46après le tournage
32:47ou sur le banc de montage,
32:48en voyant les images ?
32:49Ça change votre idée que vous aviez
32:51de la musique à ce moment-là ?
32:52On ne va pas trahir un secret
32:53sur la version que j'ai vue du film,
32:55c'était il y a quelques jours.
32:58Il manquait encore certains moments de musique
33:00et je me suis dit
33:01le gars est tellement pointilleux
33:02que si ça se trouve,
33:03il y a un truc de prévu
33:03et puis il s'est dit
33:04ouais, en fait,
33:04ça ne va pas complètement.
33:06Je vais refaire un truc
33:07qui se collera mieux à la séquence.
33:09Oui,
33:09quand vous avez vu ça,
33:10je devais être dans ma chambre
33:12avec des micros
33:13et non,
33:14il y a du piano.
33:15Il manquait du piano,
33:16pas pour le coup,
33:16on est classique.
33:17Non,
33:18je crois qu'il y a des choses
33:18qui précèdent,
33:19notamment les thèmes.
33:20Les thèmes,
33:21c'est assez agréable quand même
33:22de partir d'une page blanche
33:23et d'essayer d'imaginer
33:24un thème pour un personnage
33:25ou une variation de thème
33:27qui a déjà eu lieu
33:27dans le volet précédent.
33:29Après,
33:30il y a le montage
33:30et quand même,
33:31le montage amène
33:32de nouveaux besoins
33:33en musique.
33:33Donc en fait,
33:34je croise,
33:35je compose,
33:36je retourne au montage,
33:37je monte,
33:38j'ai besoin de musique,
33:38je retourne en compos
33:39et en fait,
33:40le privilège de faire les deux,
33:41c'est surtout ça,
33:42c'est de faire des allers-retours
33:43entre les deux.
33:44Mais vous qui êtes
33:45un stacanoviste
33:46au niveau du taf,
33:48est-ce qu'il y a un moment
33:49où vous dites
33:49là c'est ok
33:50ou un moment
33:51où il faut que quelqu'un
33:52vous arrête
33:53en disant
33:53Alessandre,
33:54en fait,
33:54il faut qu'il y ait un moment
33:55parce que tu ne vas jamais
33:57être satisfait
33:57à 100% du truc.
34:00Alors,
34:01si je crois quand même
34:03que je sens
34:04quand quelque chose est fini.
34:05Ouais.
34:06Même si c'est une notion
34:07un peu floue au montage
34:08parce que vous pouvez toujours
34:09faire un meilleur montage,
34:10vous pouvez toujours
34:10faire un meilleur placement,
34:14couper un blanc,
34:15tout ça.
34:15Mais en gros,
34:16j'arrive à me satisfaire
34:17d'un état
34:18quand je le trouve fini.
34:19En revanche,
34:20quand je pense
34:20qu'il n'est pas fini,
34:21je suis indécrottable du truc.
34:22Ça, c'est sûr.
34:23Donc, en fait,
34:24à part la date de sortie,
34:26il n'y a pas vraiment
34:27de limite.
34:28Ouais.
34:29Bon,
34:29on parle de Kaamelott,
34:30le film dure 2h20.
34:32Je voudrais qu'on n'oublie pas
34:33ce qui a été l'ADN de Kaamelott
34:34pendant des années,
34:34c'était le format court.
34:35C'est pour ça que
34:36je vous ai fait une interview
34:37format court,
34:38question courte,
34:39réponse courte.
34:39Oui.
34:40Ok ?
34:40C'est parti.
34:41Meilleur épisode de Kaamelott,
34:43toutes saisons confondues ?
34:45C'est difficile.
34:48Je n'ai pas dit
34:49que ça allait être facile.
34:49ça va être de la saison 6
34:57et ça va être celui
34:59qui s'appelle
35:00celui qui en latin
35:03veut dire
35:03les instructeurs.
35:04Je ne me souviens plus
35:04du nom qu'on lève.
35:06C'est le nom latin.
35:06Tout ça, c'est pour me tester
35:07pour savoir si je parle
35:08le latin couramment ?
35:09Ce n'est pas les instructeurs,
35:10c'est les formateurs.
35:11C'est celui-là.
35:12D'accord.
35:13Ok, très bien.
35:13Meilleur acteur
35:14n'ayant jamais joué
35:15dans Kaamelott ?
35:16Benicio Del Toro.
35:18Très bien.
35:19Le mot que vous dites
35:20le plus souvent ?
35:22Dans Kaamelott ?
35:23Ouais.
35:24Quoi ?
35:25Ok.
35:27Attention,
35:27après on peut sortir
35:28de l'univers de Kaamelott.
35:29Votre enfant préféré ?
35:31Ça change tout le temps.
35:35D'accord, très bien.
35:37Le meilleur film du monde ?
35:40Les vieux de la vieille.
35:42Bien sûr.
35:43Noël, Noël,
35:43Gabin, extraordinaire.
35:45Quel est le deuxième
35:46meilleur film du monde ?
35:47Peut-être même
35:48que vous auriez hésité
35:49à la question précédente
35:50si je vous en avais laissé le temps.
35:52Les vestiges du jour.
35:53Ok.
35:53Votre état d'esprit
35:54à quelques jours
35:55de la sortie du film ?
35:56Euh...
35:58Ben...
35:59J'ai dormi.
36:00Alors, c'est assez neuf.
36:02D'accord.
36:03Donc, je ne me sens pas mal.
36:04Votre ville préférée ?
36:05C'est une fascination
36:15pour New York
36:15comme tout le monde.
36:16Ok.
36:17Le truc le plus drôle
36:18du monde pour vous ?
36:21Le truc le plus drôle
36:25du monde...
36:26Euh...
36:27C'est probablement
36:29la vidéo de...
36:29de deux mecs,
36:33deux américains,
36:34deux...
36:34Elle a circulé,
36:35vous avez dû la voir.
36:36C'est deux américains
36:36qui viennent de bouffer,
36:37ils sont beurrés,
36:38ils font une passe de...
36:40de ballon de football américain
36:42dans le truc.
36:42Il y a un mec qui tombe,
36:43il se casse la gueule,
36:45il tape la tête la première
36:46dans sa voiture
36:46qui a l'alarme
36:47qui se déclenche
36:48et il lâche une caisse.
36:49Vous l'avez vu ?
36:52L'enchaînement...
36:54L'enchaînement du truc...
36:56Je prie le ciel
36:57pour que la caisse
36:58ne soit pas rajoutée
36:59en post-prod
36:59et que ce soit véritable.
37:01Mais bien sûr, évidemment.
37:01Mais je m'en fous,
37:02après tout,
37:02je m'en fous,
37:03c'est beau,
37:03c'est beau.
37:04Et surtout,
37:04on parle souvent
37:05de l'effet papillon
37:06quand il se passe ça
37:07dans cet endroit
37:07des Etats-Unis.
37:09Il sait forcément
37:09à Jakarta
37:10passer un truc...
37:11Il y a un immeuble
37:12qui s'est effondré.
37:14Il y a forcément
37:14quelque chose.
37:16Les acteurs sur le tournage,
37:17qu'est-ce qu'ils disent
37:18d'Alexandre Astier,
37:18le réalisateur ?
37:21Il est chiant
37:22à être à la virgule près.
37:23D'accord.
37:24Mais en réalité,
37:24qu'est-ce qu'ils pensent
37:25et qu'ils osent pas dire ?
37:28On est bien chez lui ?
37:30Ouais, je pense.
37:31Je pense qu'il y a ça
37:31et on est bien avec vous.
37:32C'est Alexandre Astier
37:33qui fait son bon dimanche chaud
37:34pendant encore quelques instants.
37:35A tout de suite sur RTL.
37:41C'est Alexandre Astier
37:42qui fait son bon dimanche chaud
37:43sur RTL.
37:44On parle évidemment
37:45du film Kaamelott.
37:46On parlait de certaines références
37:47et de trilogies.
37:49Par exemple,
37:50on parlait de Star Wars.
37:51Je sais que vous êtes
37:51très attachés
37:52à l'univers de Star Wars.
37:53Je voudrais qu'on parle
37:53du personnage de Lancelot
37:55qui lui, pour le coup,
37:56là, dans ce nouveau volet
37:57des aventures de Kaamelott,
37:58il évolue dans un univers
38:00qui est très Tim Burton,
38:01je trouve.
38:02Et il y a aussi
38:03des séquences.
38:05Je faisais allusion
38:05tout à l'heure,
38:06c'était pas gratuit,
38:06au Seigneur des Anneaux.
38:08Il y a des séquences.
38:10On a l'impression
38:11on est un peu
38:12dans l'inspiration
38:12du Seigneur des Anneaux.
38:15Le plan de découverte,
38:16par exemple,
38:17du village du Hobbit,
38:19il y a quelques trucs
38:19où je me suis dit
38:20ah tiens,
38:20ça me rappelle un peu.
38:21Absolument.
38:22Mais disons que
38:24on parlait tout à l'heure
38:25de personnages
38:26en pur 3D
38:27qui sont...
38:29Voilà,
38:29on en a là.
38:32En fait,
38:32je crois que ce qui compte aussi,
38:34c'est qu'ils puissent
38:34cohabiter dans ce monde-là.
38:35C'est-à-dire qu'ils puissent
38:36quand même prendre part
38:37soit au dialogue,
38:38soit...
38:39Il faut quand même
38:39qu'ils soient kaamelottiens.
38:40Il faut quand même
38:41que c'est pas juste...
38:42Il faut pas juste les montrer.
38:43Et c'est ça un peu
38:45qui est la complexité du truc.
38:46C'est que...
38:47C'est pas simplement épique.
38:51Il faut que ce soit épique
38:52et humain.
38:52Très humain.
38:53Ils parlent pas en sentence
38:54les miens.
38:54Ils parlent comme on parle.
38:57C'est un peu coloré,
38:58c'est tout.
38:58Mais j'espère que j'arrive
39:00à marier l'épique,
39:01l'héroïque fantasy,
39:03puisqu'on parle de ça.
39:04Bien sûr,
39:04c'est ça,
39:05c'est subliver.
39:05Avec des gens
39:07qui sont pas de taille
39:08à y aller, en fait.
39:09L'évolution des personnages,
39:11elle se fait en connivence
39:14avec les acteurs
39:16qui incarnent ces personnages.
39:18C'est-à-dire qu'il y a
39:19des échanges avec eux
39:20en disant,
39:20bon, alors Lancelot,
39:21ça va être sur cette partie-là,
39:22ça va être plus un peu ça.
39:24Caradox,
39:24ça va être un peu dans ce délire.
39:25Ils ne savent rien.
39:26Ils ne savent absolument rien.
39:29Je me souviens,
39:30pendant le premier volet,
39:31Thomas Cusso,
39:31qui interprète Lancelot,
39:34il vient sur le plateau,
39:35il s'habille,
39:35tout ça,
39:36il prend son texte,
39:36et puis il vient me voir,
39:37il me dit,
39:38mais c'est pas Sting là-bas ?
39:40Je dis,
39:40ben,
39:41si,
39:41tu joues avec Sting.
39:43Ah,
39:43je t'ai pas dit,
39:43oui,
39:43non,
39:44mais on dit rien.
39:44Elle dit,
39:45ah,
39:45d'accord,
39:45d'accord,
39:45non,
39:46non,
39:46on en est à ce point-là
39:46de surprise.
39:47Mais non.
39:47Si.
39:48Mais vous n'avez pas peur
39:50que ça aille un côté
39:50un peu castrateur,
39:51du coup,
39:52qu'au dernier moment,
39:53le mec se dit,
39:53ah,
39:53putain,
39:54je vous retrouve pas Sting,
39:55je suis incapable
39:55de sortir un mot.
39:56Est-ce qu'il valait pas mieux
39:57au contraire qu'il le sache
39:58que le jour même ?
39:59Oui.
39:59Qu'est-ce qu'il aurait fait
40:00de le savoir trois semaines
40:00avant,
40:01finalement ?
40:01Il y a deux écoles.
40:02Ben,
40:03la mienne,
40:03c'est la deuxième.
40:05Vous êtes déjà
40:06dans le coup d'après ou pas ?
40:07Dans les grandes lignes.
40:09Dans les grandes lignes,
40:10je sais ce que je voudrais raconter.
40:11Ok.
40:11Enfin,
40:12là,
40:12en ce qui concerne le coup d'après,
40:13c'est la deuxième partie
40:14de ce même film
40:15que vous avez vu.
40:16Évidemment,
40:16parce que c'est tourné.
40:17On finit sur un climax
40:19où on se dit,
40:19ben merde !
40:20On finit un peu
40:21sur la falaise.
40:23Ben,
40:23c'est ça,
40:23oui,
40:24oui.
40:24Absolument.
40:25Donc celui-là est à monter
40:26et à orchestrer.
40:27Il est tourné,
40:27bien évidemment,
40:28mais il est à post-produire
40:30jusqu'à novembre prochain
40:31où il va sortir.
40:32Pour ce qui concerne
40:33le volet 3,
40:34il faut déjà que les gens
40:36aillent voir le 2
40:36parce que si jamais
40:37ils vont pas le voir,
40:37il n'y aura peut-être pas de 3,
40:38mais le 3,
40:39il va...
40:40Oui,
40:40je sais de quoi ils parlent,
40:41en gros.
40:42J'ai un mot, quoi.
40:43OK.
40:43Avec deux A.
40:45OK.
40:46Bon,
40:47au début du film,
40:48Arthur,
40:49glande chez ses beaux-parents
40:50et c'est une valeur
40:51à laquelle il faut redonner
40:52ses lettres de noblesse
40:53vers Alexandre Assier.
40:54Voici donc
40:55l'interview de la glande.
40:57Le film précédent,
40:58c'était il y a 4 ans.
40:59Qui se faisait foutu ?
41:00Qui se faisait glander
41:01pendant tout ce temps, Alexandre ?
41:02J'adore glander.
41:04J'adore absolument glander
41:05et rien foutre.
41:06Absolument, absolument.
41:07Je me mets au travail
41:08difficilement.
41:10Toujours difficilement.
41:11D'accord.
41:11Mais quand vous glandez,
41:12vous glandez quoi ?
41:13C'est quoi le glandage
41:14made in Astier ?
41:16Alors déjà,
41:17j'ai des enfants.
41:18Il faut que je les voie.
41:19Certains,
41:20il faut même que je m'en occupe.
41:22Et je suis très casanier
41:23et très famille
41:24et très...
41:25J'aime pas le monde,
41:26je ne vais à aucune fête.
41:27J'ai des amis
41:28mais que je ne côtoie pas.
41:29Donc bon...
41:30C'est sûr que c'est toujours
41:31vos amis ?
41:32Je les appelle quand même
41:32comme ça,
41:33mais après,
41:33il faut peut-être
41:33leur demander leur avis.
41:34Oui, c'est ça.
41:36Mais c'est vrai que voilà,
41:37je ne suis pas très social
41:38comme garçon,
41:38donc déjà,
41:39j'ai ça.
41:39Après,
41:40glander pour moi,
41:40c'est souvent apprendre un truc.
41:42C'est souvent...
41:43Je rêve d'avoir le temps
41:44de faire de l'électronique
41:45en ce moment.
41:47Je n'ai pas le temps.
41:47D'accord.
41:48D'où la réparation
41:50du petit appareil.
41:51C'est parti de là.
41:52On ne devra pas vraiment
41:52appeler ça de l'électronique.
41:54C'est de la mécanique fine.
41:56Le meilleur endroit
41:58pour glander,
41:59c'est où pour vous ?
42:01Sans aucun doute,
42:02ma maison.
42:03Ma maison en Ardèche
42:04parce que c'est une maison
42:06pleine de bordel.
42:07il y a des appareils photos,
42:08des caméras,
42:09des objectifs,
42:10des instruments de musique,
42:11des pianos,
42:12des micros.
42:14C'est ma chambre
42:16mal rangée.
42:17Quel genre de musique,
42:18vous,
42:19vous écoutez chez vous
42:20tranquillement
42:20quand vous êtes en train
42:21de glander ?
42:22J'en écoute très peu
42:23parce que ça m'accapare
42:25en fait la musique.
42:27Ce n'est jamais reposant
42:28pour moi d'écouter la musique.
42:29Donc j'en écoute
42:30quand je veux en écouter
42:31mais ce n'est jamais
42:31un geste passif.
42:34Et là,
42:35en ce moment,
42:35les dernières choses
42:36que j'ai écoutées,
42:37c'est des grands compositeurs
42:39classiques parce que
42:39je voulais leur voler
42:40des textures.
42:42Pas mal.
42:43Moi,
42:44je trouve que quand c'est assumé,
42:45à partir du moment
42:46où on le dit,
42:46franchement,
42:46ça passe.
42:47Et en plus,
42:47ça ne s'entend pas derrière.
42:48Je ne sais pas vraiment voler.
42:50Un hommage.
42:51Non,
42:51mais je lève le capot.
42:52Je regarde comment est le moteur
42:53et puis après,
42:53je referme.
42:54Évidemment.
42:56D'ailleurs,
42:56nous,
42:57on est en train de travailler
42:57sur une série
42:58qui s'appelle Chamelot
42:59qui se passerait
43:00dans un univers
43:02un peu héroïque fantasy.
43:03Chez les Égyptiens.
43:04Mais chez les Égyptiens.
43:06Exactement.
43:06C'est une table triangulaire
43:07mais après,
43:08il y a des chevaliers.
43:09Enfin bon,
43:09bref,
43:10je vous expliquerai.
43:10C'est un hommage.
43:11C'est un hommage.
43:12Camelot,
43:14le film sort ce mercredi
43:15sur les écrans.
43:16C'est évidemment
43:17Alexandre Assier
43:17qui est encore avec nous
43:18pendant quelques minutes
43:19sur RTL.
43:19A tout de suite.
43:24C'est Alexandre Assier
43:25qui fait son bon dimanche show
43:27sur RTL.
43:28Le film Camelot
43:29sort sur les écrans
43:30ce mercredi.
43:30Le premier film
43:31avait fait plus de
43:322,5 millions d'entrées.
43:35Le nombre d'entrées,
43:36c'est quelque chose
43:37qui compte pour vous.
43:38Je ne parle pas
43:38sur l'aspect
43:39abatien.
43:41Alors si,
43:41c'est important,
43:41ça va permettre
43:42d'en faire un autre.
43:42Mais est-ce que c'est
43:43une forme de reconnaissance
43:44à chaque fois
43:45qu'on vous dit
43:45ah bah tiens,
43:46ils ont suivi,
43:46ils ne sont pas déçus,
43:47il y a eu tant de monde,
43:48etc.
43:49Est-ce qu'il y a quelque chose
43:49qui vous angoisse
43:50aujourd'hui ou pas ?
43:51Je ne suis pas très doué
43:51pour lire les chiffres.
43:53Je ne suis pas très doué
43:54pour ressentir
43:56les chiffres qu'on me communique.
43:58C'est très difficile
43:58de comparer un million,
43:59deux millions,
44:00trois millions.
44:00C'est pas...
44:01Moi, je suis content
44:02si c'est un succès.
44:04Mais c'est un succès
44:05si ça...
44:06pardon d'être un peu
44:06terre-à-terre
44:07si ça rapporte
44:07plus de sous
44:08que ça n'en a coûté.
44:09C'est simplement
44:09parce que c'est la possibilité
44:10de continuer à travailler
44:11et de faire la suite.
44:13Mais je ne suis pas
44:15très doué
44:16pour lire les chiffres.
44:16Par exemple,
44:17là, on m'a dit
44:17que ça s'est très bien passé
44:18la diffusion
44:19du premier volet
44:20sur M6.
44:21Oui, ça a cartonné
44:22en audience.
44:22Ça a cartonné,
44:23mais on m'a dit
44:23des chiffres,
44:24on m'a dit des pourcentages
44:24et tout ça.
44:25Moi, je lis juste
44:26que c'était bien.
44:27C'était pas mal.
44:28Sinon, je n'y arrive pas.
44:30Je voudrais qu'on parle
44:30rapidement
44:31d'un des personnages
44:33de votre film.
44:34Vous avez vécu comment
44:34l'ascension d'Audrey Fleureau
44:36qui joue la Dame du Lac
44:37depuis le début
44:37qui est dans le film
44:38et qui, entre-temps,
44:41dont la carrière a explosé ?
44:43Moi, on n'a jamais cessé
44:45de se parler.
44:46Tout ça, c'était...
44:47Je trouve ça absolument extraordinaire.
44:49Ça ne m'étonne pas.
44:51Moi, la première fois
44:51que j'ai vu Audrey Fleureau,
44:52c'était dans
44:53Un chapeau de paille d'Italie
44:55sur une scène à Grenoble,
44:57une pièce de la Viche.
44:58Et pourtant,
45:00elle jouait
45:01la jeune fille à marier.
45:03Chez la Viche,
45:04ce n'est pas les rôles
45:04les plus prépondérants.
45:05Ce n'est pas là que...
45:07Eh bien, je vous assure
45:08que, sans faire insulte
45:10à ses camarades,
45:11on ne voyait qu'elle.
45:12C'était incroyable.
45:13Elle avait arrivé
45:14à lui donner
45:15une saveur,
45:16une texture,
45:17de l'humour.
45:18Elle se cassait la gueule
45:19en plus dans des pots de fleurs.
45:20On ne comprenait pas
45:20d'où ça sortait.
45:22En plus,
45:23elle était physique.
45:25Et évidemment,
45:27ce qu'on lui connaît.
45:27donc c'est dingue
45:29ce qui lui arrive.
45:30Mais je ne suis pas
45:30forcément super étonné non plus.
45:32Ça veut dire que c'est
45:32en la voyant dans cette pièce
45:33que vous l'aviez contactée
45:34pour jouer à la Dame Nulax ?
45:35Absolument.
45:35J'ai toujours su
45:35que je voulais travailler
45:36avec elle, oui.
45:37Est-ce qu'aujourd'hui,
45:37il y a des visages
45:38quand, justement,
45:40vous regardez un truc
45:42à la télé
45:42où vous dites
45:43« Ah bah tiens,
45:43lui, peut-être pour le prochain truc
45:45ou elle a tiens... »
45:46Tout le temps.
45:47Oui.
45:47Et même là,
45:48il y a des gens
45:48qui sont dans ce volet
45:50que vous avez vu
45:51et que j'ai vu
45:52en scrollant sur un réseau,
45:55un type qui s'est filmé
45:57avec son téléphone
45:57dans sa cuisine.
45:58Quand j'entends un langage,
45:59quand j'entends un truc
46:00où je me dis
46:00« Tiens, il a un truc,
46:01ce mec-là,
46:01il a un sérieux,
46:02il a une tenue. »
46:03Ce n'est pas forcément
46:04un mec qui me fait
46:04des clins d'œil sans arrêt
46:05pour me faire des vannes
46:06et me faire rien.
46:06Non, il tient un perso.
46:08C'est peut-être maladroit,
46:09c'est peut-être un peu jeune
46:10qui ne l'est pas,
46:11on l'est tous.
46:13Et je me dis
46:13« Tiens, il y a un langage là-dedans,
46:15il y a une couleur
46:15sur quelque chose. »
46:16Alors généralement,
46:17je dis,
46:17je n'ose pas les appeler toujours,
46:18mais je dis à la prod,
46:19je dis « Tiens,
46:20trouve son numéro,
46:22lui,
46:22tu lui dis
46:23si ça lui dirait de venir. »
46:24Il y a des gens
46:24qui sont venus comme ça.
46:26Et parallèlement,
46:27je suppose qu'il y a
46:27le contraire également,
46:28des gens qui vous ont
46:29allègrement envoyé
46:31leur numéro.
46:32Ils ont dit
46:32« Oh !
46:33Alexandre !
46:34Tu as besoin d'un centurion ! »
46:37Je prends toujours ça
46:39hyper bien.
46:40Les gens,
46:41ils disent,
46:41quelle meilleure récompense
46:43de tout ça
46:44des gens qui disent
46:45« Je serais content
46:46de travailler avec toi. »
46:46C'est magnifique.
46:47Après, ça se fait,
46:48ça ne se fait pas.
46:49Ce n'est pas parce que
46:49je ne veux pas
46:49que je veux.
46:50Il faut avoir l'idée,
46:51il faut que ça vienne.
46:52Moi, je ne fais pas d'essai.
46:53De toute façon,
46:54c'est forcément parce qu'à un moment,
46:55je vais penser à un truc.
46:56Il n'y a pas de casting ?
46:57Jamais.
46:58D'accord.
46:58C'est-à-dire que
46:58si la personne,
46:59vous avez dit
46:59« Ça sera le personnage,
47:00ça sera le personnage. »
47:01Et s'il ne le fait pas,
47:02je jette le perso souvent.
47:04Ou alors,
47:04je le revois pour quelqu'un d'autre.
47:05Oui, c'est ce que j'ai à dire.
47:06C'est qu'une fois
47:07que vous êtes devant
47:07le fait accompli,
47:08si le truc est là,
47:09il faut faire avec.
47:10C'est un peu ce qu'on a fait
47:11avec Patrick Chanfray.
47:13J'entends.
47:14Oui, il est là.
47:15Oui, il est là.
47:16Ah mince,
47:17vous avez pas vu.
47:19Patrick est avec nous.
47:20Patrick,
47:20comme chaque semaine,
47:21vous nous donnez des conseils
47:22sur ce qu'on devrait regarder
47:23à la télé,
47:24sur les plateformes.
47:26Effectivement, Bruno.
47:26Effectivement.
47:27Et on va commencer ma sélection
47:28par enquête exclusive
47:29sur M6.
47:31Présentée par Bernard de la Villardière,
47:33le baroudeur de Levois-le-Voie-Péret.
47:35Avec une enquête
47:36sur le côté sulfureux
47:37d'Amsterdam,
47:38où on voit que finalement,
47:39l'herbe n'est pas plus verte là-bas,
47:41mais qu'elle défonce bien la gueule.
47:42Sur France 3 ?
47:43Sur France 3,
47:44la carte au trésor,
47:45l'Auvergne et ses volcans.
47:46En même temps,
47:47heureusement qu'ils ont le...
47:48Vraiment,
47:49l'Auvergne,
47:49heureusement qu'ils ont les volcans.
47:50Parce que l'Auvergne,
47:51sans les volcans,
47:52c'est un parking de Jiffy
47:53un jour férié.
47:53Vraiment,
47:54des volcans en Auvergne,
47:55il n'y a que ça.
47:55Vous tapez Auvergne dans Google,
47:58la première suggestion,
47:59c'est Auvergne-Volcan.
48:00La deuxième,
48:00c'est Auvergne-Retrouver le goût de la vie.
48:03Puis,
48:04Auvergne,
48:05est-ce que ça existe réellement
48:06ou c'est une légende
48:07pour faire peur aux enfants ?
48:08D'ailleurs,
48:09j'en profite
48:09pour dire que je jouerai mon spectacle
48:11à Clermont-Ferrand
48:12le 19 décembre.
48:13Franchement,
48:14ça va bien se passer.
48:14Vous êtes un as de la promo.
48:17On peut le dire,
48:17je pense.
48:18Il n'y a pas à dire,
48:18effectivement.
48:19Sur M6,
48:20top chef,
48:21et cette semaine,
48:22les cuisiniers vont devoir
48:23sublimer un 9.
48:25Sans doute pour en faire un 10.
48:27Et sans...
48:28Oui, oui,
48:29pourquoi pas ?
48:30Je vais passer assez vite,
48:31celle-ci.
48:31Non, mais écoute,
48:32tu sais quoi,
48:32je dis ça sautante.
48:33Par contre,
48:34il ne faut pas s'arrêter dessus.
48:35Il ne faudrait pas
48:36qu'il y ait un animateur
48:37qui bloque sur le truc.
48:38Si on commente le truc,
48:40je pense que ça ne va pas le soutenir.
48:41Et l'invité,
48:42qui du coup,
48:42rentrerait dans ce jeu
48:43en stigmatisant.
48:45On fait l'effort
48:46de le faire passer
48:47de manière fluide
48:48et vraiment rapide.
48:49Je pense que les gens
48:49ne le verront pas.
48:50Oui, oui,
48:50je pense que les gens
48:51ne le verront pas.
48:52Je vous en supplie.
48:54Et sans dire,
48:54Guille Gachet,
48:55dans cette épisode,
48:56en cuisine,
48:56il va y avoir
48:57pas mal de casses.
48:58Mais comme disent les véganes,
48:59on ne fait pas d'omelette.
49:01On ne fait pas d'omelette,
49:02d'ailleurs.
49:02D'ailleurs,
49:03on le rappelle,
49:04on rappelle le temps...
49:07Après,
49:08ils ne cherchent pas non plus.
49:09Effectivement.
49:10D'ailleurs,
49:10on rappelle le temps de cuisson
49:12des oeufs,
49:12l'oeuf à la coque,
49:133 minutes,
49:14l'oeuf dure,
49:14l'oeuf dure,
49:156 minutes,
49:16et il faut compter
49:16jusqu'à 6 mois
49:17pour l'oeuf d'almo.
49:18Celle-ci,
49:19on ne va pas s'arrêter non plus.
49:20Encore des enquêtes.
49:21Après,
49:21si on ne s'arrête
49:21sur rien du tout...
49:22Oui, c'est ça.
49:23On ne peut pas non plus
49:25te laisser continuer
49:26sur tout et n'importe quoi.
49:27Ne serait-ce que
49:28pour vous sauver,
49:29quelque part,
49:29pour aller à la repêche.
49:31C'est ça aussi.
49:32C'est une forme d'aide.
49:33Merci encore d'aide
49:33à la personne.
49:34Je précise
49:35une toute petite chose.
49:37Vous ne pouvez pas savoir
49:38ce qui se passe
49:38quand vous mettez
49:39une caméra quelque part
49:40en Auvergne.
49:42Ah !
49:43C'est absolument incroyable
49:44ce qui se passe à l'écran.
49:46L'Auvergne est un pays
49:47qui a une ciné-génie
49:49de fous furieux.
49:51Sûrement à cause des volcans.
49:52Peut-être à cause des volcans.
49:53Mais c'est très, très beau.
49:55On part sur TMC,
49:56j'ai l'impression...
49:56Exactement,
49:57je vous en suis dit,
49:57restons là-bas même.
49:59Encore avec une enquête,
50:00enquête d'action,
50:01où l'on suit les pompiers
50:02de la Drôme
50:03sur les feux de forêt.
50:04Alors c'est vrai que c'est
50:05des héros les pompiers.
50:08Même si parfois
50:08ils sont assez tatillons.
50:10Ce qui m'a obligé moi
50:10à fuir mon appartement.
50:12Par exemple,
50:14pour l'incendie
50:15qu'il y a eu chez moi,
50:16je les ai appelés
50:16et ils me disent
50:17vous connaissez
50:17l'origine du feu ?
50:19Alors moi j'étais un peu paniqué,
50:20un peu surpris.
50:21J'ai dit oui,
50:21je crois que ça se situe
50:22au niveau de la préhistoire.
50:24Ils ont raccroché,
50:25ils ne sont jamais venus.
50:26Public Sénat.
50:27Sur Public Sénat,
50:27un débat sur la méritocratie.
50:29Ah, l'origine du feu ?
50:31Oui !
50:31Ah pardon.
50:31Non mais vous allez vite aussi.
50:36Mais oui, c'est ça.
50:37C'est fiers.
50:37Et il y avait un 9
50:38sans doute pour en faire un 10.
50:40Oui, non, ça on l'a vu.
50:42Non, on l'a vu.
50:43Non, non, je l'ai vu celle-là.
50:44Sur Public Sénat,
50:45il y a un débat sur la méritocratie.
50:47Exactement.
50:47Alors je ne sais pas
50:47pour le coup
50:48si ça mérite réellement
50:50de le regarder.
50:50Mais ça nous permet
50:51au moins de nous dire
50:52que dans la vie,
50:53c'est de même plus simple
50:53quand on a le bras long.
50:55Ne serait-ce qu'au péage.
50:56Merci.
50:57Sur TF1.
50:57Oui, s'il vous plaît.
50:58Harry Potter et l'école des sorciers.
51:00Est-ce qu'on peut envoyer des flics
51:01pour aller fermer cette école ?
51:03Il y a des cours
51:04pour lancer des boules de feu.
51:05Les bombes sont hors des dortoirs
51:06à pas d'heure.
51:07Ils passent leur temps
51:07chez un gros monsieur
51:09au fond du jardin.
51:10Vraiment,
51:10Bétarame à côté,
51:11c'est Disneyland.
51:12Vraiment,
51:12il faut faire très attention
51:13avec cette école.
51:14Et France 2 alors ?
51:15Alors, une enquête.
51:16Une enquête sur les nouveaux masculinistes.
51:18Et ça vraiment,
51:19ça fait peur
51:20quand on voit
51:20tous ces actes misogynes.
51:22Vraiment,
51:22la pauvre Simone de Beauvoir
51:24doit se retourner
51:25dans sa cuisine.
51:26Bon,
51:26et pour dimanche ?
51:27Voilà,
51:28pour...
51:28Et pour dimanche,
51:30pardon.
51:30Eh bien,
51:31dimanche,
51:31on éteint sa télé
51:32et on grimpe
51:32sur son fidèle destrier
51:33pour aller continuer
51:34à suivre la quête
51:35du roi Arthur au cinéma.
51:37Et là,
51:37je suis sûr,
51:38enfin,
51:38de vous faire pour une fois
51:39une bonne recommandation.
51:40Oui,
51:40je vous confirme.
51:41Le film sort ce mercredi
51:42sur les écrans.
51:44On a adoré,
51:45c'est du grand camelot
51:46avec tous les ingrédients
51:47qu'on aime.
51:48Mais si c'était
51:48à chaque fois
51:49les mêmes ingrédients
51:50et la même recette,
51:51on se dirait
51:52c'est du déjà vu,
51:53du déjà goûté.
51:54C'est pas le cas.
51:55Vous nous amenez
51:55dans un univers de dingue.
51:57Alors évidemment,
51:57il y a ces personnages
51:58qu'on aime
51:58qu'on va être content
51:59de retrouver.
51:59Il y a des nouveaux personnages
52:00qui sont à mourir de rire
52:02et pas que.
52:03Et puis surtout,
52:04c'est en train
52:05de prendre une dimension
52:06grandiloquente
52:07cette quête
52:08avec des effets spéciaux
52:10de fou.
52:10On a adoré Camelot.
52:11Je sais que vous allez aimer
52:12aussi le film
52:14sort ce mercredi
52:14sur les écrans.
52:15C'est un plaisir
52:16de vous avoir Alexandre.
52:17On est très bien
52:17chez vous,
52:18monsieur Guy.
52:18On est bien assis.
52:19On a toujours été
52:19mais on est bien assis.
52:20Vous avez un magnifique bureau
52:21et je reviens quand vous voulez.
52:22C'est gentil.
52:23Merci beaucoup.
52:24La semaine prochaine,
52:25c'est Gérard Darmon
52:26qui sera dans le fauteuil
52:27du Bourdiement Show.
52:28Merci à Karine Assiammer,
52:29François Touchard,
52:29Didier Guirassi,
52:31Valérie Zetoun,
52:32Patrick Chanfray,
52:33Céline Bonnet
52:33qui m'ont aidé
52:34à préparer cette émission.
52:35Tout de suite,
52:35les meilleurs moments
52:36des grosses têtes
52:37sur RTL.
52:37Sous-titrage Société Radio-Canada
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