L'édito de Jacques Serais : «Censure ou pas, la droite à un tournant» - Vidéo Dailymotion

CNEWS

Dans son édito du 16/10/2025,  Jacques Serais revient sur la droite dans la crise politique actuelle.

Transcript

00:00censure ou pas.

00:01Jacques Serret, vous revenez ce matin sur la suspension de la réforme des retraites

00:04annoncée par Sébastien Lecornu, et pour vous, ce sont les Républicains

00:08qui se trouvent à un tournant stratégique.

00:11Oui, souvenez-vous des propos de François Bayrou,

00:14notre pays est au bord de la falaise, au bord du gouffre,

00:18au bord du sur-endettement.

00:19Le patron du Modem disait cela lorsqu'il était à Matignon,

00:22il n'y a même pas deux mois, une éternité.

00:25Sébastien Lecornu était au ministère des Armées,

00:27et il ne trouvait rien à redire à cela.

00:29Le même aujourd'hui défend donc la suspension de la réforme des retraites.

00:34À la tribune de l'Assemblée, il a chiffré le coût de cette décision

00:36à 2,2 milliards d'euros d'ici 2027, une estimation volontairement abaissée.

00:43En réalité, en intégrant la perte de recettes pour l'État,

00:46la facture sera beaucoup plus salée, environ 3,5 milliards d'euros

00:49d'ici la présidentielle.

00:51On n'est plus à sa prême, direz-vous.

00:53La Macronie a lâché son totem, désormais, c'est la grande braderie.

00:56Oui. C'est-à-dire, Jacques, ça ne va pas s'arrêter là ?

01:00Non, Romain, ce n'est que le début.

01:01En lâchant les retraites, Emmanuel Macron a montré

01:04qu'il était prêt à sacrifier son action économique

01:08pour assurer sa survie politique.

01:10Il cède et la gauche veut en profiter.

01:13Dès hier, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure,

01:16réclamait déjà la réintroduction de la taxe Zuckman,

01:20comme si la France championne du monde des impôts

01:22n'en faisait pas assez, comme si ce projet de budget

01:26n'allait pas assez loin.

01:2714, 14 milliards d'euros, c'est le montant de la hausse

01:31des prélèvements obligatoires, plus d'impôts pour les particuliers,

01:35plus de charges pour les entreprises,

01:37et de nouvelles taxes en cascade.

01:39Une taxe sur les produits de vapotage,

01:41entre 30 et 50 centimes.

01:43Une taxe sur les holdings, autrement dit,

01:45le retour déguisé de l'ISF.

01:47Une taxe de 8% sur les compléments de salaire,

01:50type ticket-restaurant ou chèque-vacances.

01:53C'est évidemment, une fois de plus, la France qui travaille,

01:55la France qui se lève tôt, qui est donc condamnée

01:57à payer un système intenable ou l'assistana prime.

02:01Une France condamnée à entretenir des politiques

02:03qui ne peuvent pas s'attaquer à des réformes d'ampleur,

02:07faute de majorité, faute d'un pouvoir

02:09qui refuse toujours de lâcher le manche

02:11après 8 ans d'exercice.

02:13Vous pensez à qui ?

02:14À Yael Brown-Pivet, Romain.

02:16La boîte de Pandore est ouverte.

02:18La présidente de l'Assemblée qui ne manque pas d'ambition

02:21pour elle-même s'y engouffre.

02:22Il faut taxer davantage les héritages.

02:25Vous savez, ce truc qui vous tombe du ciel,

02:27il y a un moment, ça suffit.

02:29Voilà ce que déclare Yael Brown-Pivet.

02:31Taxer, toujours taxer davantage.

02:33Même ce qu'il reste après une vie de taxe,

02:35c'est leur projet.

02:37En revanche, pas touche à l'AME,

02:39l'aide médicale d'État.

02:40Pas même le début d'une réflexion

02:42pour la transformer en aide médicale d'urgence.

02:44Alors dans cette séquence, bien sûr,

02:46les socialistes jubilent.

02:48La Macronie capitule.

02:50Et tant pis si la France, elle,

02:51s'enfonce un peu plus.

02:53Merci.

L'édito de Jacques Serais : «Censure ou pas, la droite à un tournant»

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations