Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 mois

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Cette fois-ci, nous censurer.
00:02Parce que nous voyons bien que toutes les manœuvres consistent encore une fois à essayer d'échapper à l'élection.
00:07Or nous pensons que l'élection est le seul moyen de sortir de la crise politicienne,
00:12parce que ce n'est même pas une crise politique, c'est une crise politicienne que nous vivons aujourd'hui.
00:17C'est le sens des institutions de la Vème République.
00:20Donc nous avons dit, il faut arrêter maintenant la plaisanterie,
00:23avec les premiers ministres qui font des vraies fausses émissions pour gagner du temps.
00:27Et donc cette fois-ci, nous censurerons parce que nous souhaitons que les Français puissent avoir le dernier mot,
00:32car nous considérons...
00:34Alors Marine Le Pen, elle a toujours tenu cette ligne-là, Gauthier Le Bret.
00:37Oui, et dans son explication, elle dit que la dissolution est inéluctable,
00:40et que les partis qui ne censurent pas demain pourraient le payer.
00:44Et effectivement, les socialistes, ils ont eu un vrai gain.
00:47Je pense que les électeurs PS, il doit en rester,
00:51se disent, bon bah oui, ils ont réussi à suspendre la réforme des retraites,
00:53on va taxer les plus riches.
00:55Ça ne serait peut-être pas parce que les salariés PS qu'on allait leur prendre des tickets restaurant dans leur poche.
01:01Les LR, ils ont gagné quoi ?
01:03Ils n'ont gagné rien.
01:03Ils n'ont rien gagné du tout.
01:05Hausse d'impôt, c'était une ligne rouge.
01:06Suspension de la réforme des retraites, c'en était une autre.
01:08Sur l'aide médicale d'État, qu'a dit le ministre de l'économie et des finances, Roland Lescure ?
01:12Ça ne va pas baisser.
01:13Le budget ne va pas baisser.
01:14Il y aura encore moins d'aide médicale d'urgence.
01:17Mais il était question peut-être de baisser le budget de l'aide médicale d'État.
01:20Pas du tout, non, ça ne baisse pas.
01:21Donc, c'est-à-dire que, comme l'a dit Marine Le Pen hier, les socialistes ont bataillé pour ne pas voter la censure.
01:28Les LR se sont livrés.
01:29Ils se sont donnés.
01:30Et en cas de censure, si au bout d'un moment, les socialistes trouvent que le compte n'y est pas,
01:35parce qu'il est malin Sébastien Le Penu, il est en train de les entourlouper sur la suspension de la réforme des retraites.
01:41Je pourrais vous expliquer dans un instant si vous le souhaitez.
01:44Donc, si les socialistes décident de censurer au bout d'un moment, le gouvernement tombe, il y a dissolution.
01:48Et là, les LR, ils auront gagné quelques semaines de répit, mais ils devront retrouver les électeurs.
01:53Enfin, ils devront retrouver les électeurs s'il en reste encore.
01:56Après, leur association avec les socialistes pour ne pas faire tomber le gouvernement de Sébastien Le Cornu.
02:01Alors, l'astuce, Guillaume Perrault, c'est que Sébastien Le Cornu va glisser ça dans le budget de la sécurité sociale.
02:08Donc, les socialistes vont devoir voter à la fois l'amendement sur la suspension de la réforme des retraites
02:15et l'entièreté du budget de la Sécu s'ils veulent que ça soit adopté.
02:20Et là, évidemment, ils pensaient avoir une loi pleine et entière sur la suspension de la réforme des retraites.
02:24Eh bien non, Sébastien Le Cornu va les obliger, peut-être ne le feront-ils pas, à voter l'entièreté du budget de la Sécu.
02:29Guillaume Perrault ?
02:30Oui, effectivement, ça prouve que Le Cornu n'abdique pas toutes ses prérogatives, même s'il renonce au 49-3.
02:35Il y a encore quelques armes de procédure qu'en roublard consommé de la politique, qui doit être dans son poste, il va peut-être utiliser.
02:43Mais il n'empêche qu'il y a quand même quelque chose de surréaliste à voir dans cette Assemblée sans majorité
02:47et le rôle quand même totalement disproportionné du groupe charnière qui est devenu le groupe socialiste,
02:53dont la représentante à la dernière présidentielle, ça a été dit et redit, mais c'était une réalité,
02:58a fait beaucoup moins de voix que Jean Lassalle.
03:01Jean Lassalle a eu 1,1 million de voix, ce qui est significatif à la dernière présidentielle.
03:06Anne Hidalgo a eu 610 000 voix environ.
03:09Donc, c'est quasiment... Lassalle a fait quasiment le double de voix d'Anne Hidalgo.
03:12On peut m'objecter que là, on parle de législative, pas de la présidentielle, que c'est une autre logique,
03:16parce qu'évidemment, les députés socialistes ont bénéficié d'alliances et de reports de voix,
03:21donc ils ont doublé leur nombre, je crois, par rapport à la précédente législature,
03:25d'où le rôle qui est l'heure maintenant.
03:26Enfin, ils font quand même à peu près 10% des sièges, c'est pas grand-chose dans cette Assemblée.
03:31Et les voilà, les rois du pétrole et les faiseurs de majorité.
03:34Jusqu'à quand ? Ça, c'est une autre question, Alexandre Gerdin.
03:37Si tout le monde se retrouve devant les électeurs, là, ça va peut-être changer un tout petit peu la donne.
03:42Oui, mais comme il y a beaucoup de monde qui a l'air d'accord pour éviter la démocratie,
03:46moi, je pense que plus on continue comme ça, plus le désir de participer à des référendums va monter.
03:54Encore 15 jours, 3 semaines d'exclusion radicale du pays,
03:59et les gens qui nous écoutent, ils vont devenir...
04:01Vous croyez que c'est vraiment le référendum qu'ils vont vouloir utiliser,
04:03mais pas juste autre chose, descendre dans la rue et se dire, il y en a un bon ?
04:07Si on les empêche de s'exprimer par le bulletin de vote,
04:10ils vont essayer de s'exprimer par un biais ou par un autre.
04:13Et puis, j'insiste aussi sur quelque chose qui a eu lieu dans les questions aujourd'hui.
04:18La PPE 3, les gens ne savent pas ce que c'est.
04:20Qu'est-ce que c'est ?
04:21C'est la loi de programmation de l'énergie.
04:24De l'énergie.
04:26Dans ce gouvernement-là, on a mis une fille du WWF, antinucléaire,
04:31à l'écologie, à la transition écologique.
04:36Accessoirement, elle est fanatique de cette loi
04:38qui provoque un doublement de votre facture d'électricité.
04:42Donc, c'est une des grandes, grandes causes des gueux.
04:45Nous, on est en train de travailler avec des grands industriels
04:50pour proposer une PPE des gueux
04:52avec une réduction de la facture de 25%.
04:55De la facture d'électricité.
04:56De la facture pour les Français d'électricité.
04:59Et on est en train de travailler avec Proglio, avec Merlin,
05:03avec les grands pros.
05:05Bon.
05:07Il est évident que si elle arrive,
05:11ce qui est dément, c'est qu'il commence...
05:14C'est une histoire de fou.
05:16Je veux dire, que Macron commence par déglinguer le nucléaire,
05:22a tout à coup un éclair de lucidité,
05:24et là, il nous refourgue une fille antinucléaire,
05:29pro-PPE, pro-explosion de votre facture d'électricité.
05:33Donc, nous, on va servir également de bélier anti-PPE3.
05:39Mais c'est fondamental, cette histoire-là.
05:41Parce que, si ça monte, il n'y a plus de boulanger.
05:46C'est la guerre du pain.
05:48C'est la guerre de l'électricité.
05:51Donnez-leur de la brioche.
05:52Oui, voilà.
05:53Donnez-leur de la brioche.
05:54Mais donc, tous ces combats,
05:56il va bien falloir que le peuple dise,
05:58hé, si vous nous empêchez de voter,
06:02il va falloir qu'on le dise autrement.
06:03Alors, soit ils le diront dans la rue et personne ne le contrôle.
06:06Moi, je préfère, parce que je reste un furieux démocrate,
06:09je préfère qu'ils le disent et qu'on compte
06:12et qu'on objective les oppositions et les positions de la nation.
06:16Vous avez raison.
06:16Donc, adhérez au gueux.
06:18Aidez-moi.
06:19Aidez-moi.
06:20Et puis, on va vous aider.
06:21Ce que dit Alexandre Jardin est très juste.
06:23C'est-à-dire qu'on a Emmanuel Macron qui a fait fermer Fessenheim
06:26et qui était dans un très bon état,
06:28contrairement à tout ce qu'on a pu dire.
06:30Camille, donc, évidemment, les travailleurs de Fessenheim sur le carreau.
06:35Et puis, on a embauché des gens, formé des gens
06:37pour démanteler des centrales et pas en ouvrir d'autres.
06:40Donc, les ingénieurs du nucléaire, on ne les a pas formés.
06:44Ils n'existent plus ou ils existent moins.
06:46Et à la dernière campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'est réveillé.
06:49Il a dit qu'on va faire plein de petits réacteurs nucléaires
06:51super partout en France.
06:52Sauf qu'on n'avait pas les ingénieurs.
06:54C'est les anciens patrons d'EDF qui ont dit ça quand on est en train de les former
06:58parce qu'il a rétro-pédalé.
06:59Mais là, à l'instant T, on ne les avait pas.
07:00On a plutôt formé des gens capables de démanteler des centrales
07:03que d'en construire.
07:04Donc, hérésie totale.
07:05Ok, Emmanuel Macron s'est réveillé.
07:07Les petits réacteurs nucléaires n'ont pas encore vu le jour, évidemment.
07:09C'est une promesse comme tant d'autres.
07:11Ça n'engage que ceux qui les croient.
07:12Mais là, donc...
07:13Je crois qu'il y a pas une commande qui a été passée pour les six femmes de ce monde.
07:16À la transition écologique, on met une anti-nucléaire.
07:20Alors, elle a le droit d'être anti-nucléaire.
07:21Pourquoi on met une ministre de la transition écologique
07:24qui déteste le nucléaire ?
07:26Au moment où on rétro-pédale avec une commission d'enquête.
07:29Pascal avait passé les extraits en longueur à chaque fois
07:32dans l'heure des pros le matin qui était incroyable.
07:34C'est-à-dire que c'était un fleuron français.
07:36Et pour faire plaisir aux Allemands
07:37qui ont rouvert des centrales à charbon.
07:40Et je rappelle au moment de la crise énergétique,
07:42on a rouvert Saint-Avold.
07:44En France, on a rouvert une centrale à charbon
07:46parce qu'on n'était plus capable
07:47de livrer toute l'énergie
07:50dont la France avait besoin
07:52parce qu'on a fermé Fussenheim,
07:53parce qu'on a détruit notre système français.
07:56Et puis, je ne parle même pas du marché européen de l'électricité
07:58où on aligne notre électricité, le prix,
08:00sur les Allemands,
08:01alors qu'on produit une électricité très peu chère à bas coût.
08:04Mais les Français n'en profitent pas
08:05parce qu'il fallait faire plaisir à Angela Merkel.
08:07Toujours au passage,
08:08qu'a Fussenheim,
08:08on nous avait promis des milliers d'emplois
08:10et qu'à chaque fois que Dominique Schelcher vient,
08:12il nous rappelle qu'il y a eu zéro emploi.
08:13Oui, ils se sont retrouvés sur le carreau.
08:15Guillaume Perrault.
08:15Je vous trèche simplement qu'il y a eu
08:17sept ministres de la transition énergétique
08:20depuis la réélection, simplement,
08:22d'Emmanuel Macron.
08:23De même qu'il y a eu sept ministres
08:25de l'éducation nationale
08:26et huit ministres de l'outre-mer.
08:28Comment voulez-vous que ça fonctionne ?
08:30Comment voulez-vous que ça fonctionne ?
08:32Donc le bloc doit trancher.
08:34Depuis juste la réélection.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

Europe 1
il y a 5 heures