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  • il y a 2 jours
On commence cette édition avec cette censure suspendue au-dessus de la tête de Lecornu. Jeudi, deux motions seront examinées par les députés. Nous verrons si la compromission l'emporte.

Nous nous intéresserons ensuite au commerce sino-américain à l’épreuve des droits de douanes. Les nouvelles restrictions tarifaires du président Trump redessinent les rapports économiques entre les deux puissances.

Et puis nous évoquerons la situation interne des Etats-Unis où le blocage budgétaire permet à Donald Trump de couper l’herbe sous le pied des Démocrates.

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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis très heureuse de vous retrouver ce soir.
00:19On commence cette édition avec cette censure suspendue au-dessus de la tête de Lecornu.
00:24Jeudi, deux motions seront examinées par les députés. Nous verrons si la compromission gagne.
00:30Nous nous intéresserons ensuite au commerce sino-américain à l'épreuve des droits de douane.
00:34Les nouvelles restrictions tarifaires du président Trump redessinent les rapports économiques entre les deux puissances.
00:41Et puis, nous évoquerons la situation interne des États-Unis où le blocage budgétaire permet à Donald Trump de couper l'herbe sous le pied des démocrates.
00:49La censure sur un fil.
00:55Jeudi, l'Assemblée nationale devra donc se prononcer sur les deux textes de motion de censure respectivement déposés par la France insoumise et le Rassemblement national.
01:04Donc, content de ne pas déposer le motion, le Parti socialiste devrait même soutenir le gouvernement Lecornu II, à l'instar des restes des Républicains.
01:12Le point tout de suite.
01:12Entre compromis et compromissions, il n'y a qu'un pas que socialistes et LR s'apprêtent à franchir.
01:19Jeudi, les députés seront amenés à répondre à une question simple.
01:22Macron, stop ou encore ?
01:24Pour mettre un nouveau terme à cet exécutif aux ordres du président, deux textes de motion de censure présentées jeudi au Palais Bourbon.
01:31Un texte du Rassemblement national que l'extrême-gauche refusera de soutenir par pur sectarisme, puisqu'il poursuit les mêmes objectifs que sa propre motion de censure.
01:41C'est donc le texte de la France insoumise qui est susceptible de mettre à nouveau dehors Sébastien Lecornu.
01:47Mais rien n'est certain.
01:49Bien au contraire.
01:49Pour que la motion soit votée, 289 voix de députés sont nécessaires.
01:55Or, si l'on compte les députés de la France insoumise, du groupe écologiste et sociale et de la gauche démocrate et républicaine, on arrive à 135 députés.
02:04Avec le vote du Rassemblement national et de ses alliés de l'UDR d'Éric Ciotti, 123 et 16 en plus, on arrive donc à un total de 274 sièges.
02:15Il en manque alors encore 15.
02:17Les socialistes et leurs 69 députés sont donc érigés en faiseur du roi Lecornu parvenu à sauver son logement à Matignon.
02:24En effet, après le discours de politique générale annonçant en grande pompe la suspension de la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle de 2027,
02:33les socialistes jusque-là menaçants se sont ralliés à la non-censure, à deux doigts de se rallier tout court à la Macronie.
02:40Les Français attendaient de votre déclaration et nous, avec eux, un signe que vous les entendiez.
02:47Ils attendaient un signe comme un commencement de réparation de ce qui a été vécu comme une brutalité, la suspension de la réforme des retraites.
02:55La voici, enfin !
02:57À ceux qui veulent tout ou rien et qui souvent n'offrent rien, j'ai hâte à le considérer en ces termes.
03:02Les socialistes étaient donc très fiers de leur tractation et ont rapidement oublié qu'ils réclamaient des ministres de gauche depuis des lustres sans être vraiment bien récompensés.
03:12Il est toutefois possible que la situation évolue d'ici le vote de jeudi, car les plans de Lecornu ne sont pas scellés dans le marbre
03:18et des mystères résident toujours sur la possibilité de suspendre la réforme des retraites,
03:23comme l'expliquait le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, au micro d'Edouard Channot.
03:27Ça ne fait que commencer, il peut y avoir d'autres occasions de censure dans les semaines à venir.
03:31Vous savez, rien que ce matin, entre hier soir et ce matin, on a appris qu'en fait, il n'y aurait pas, par M. Farandou,
03:39au nouveau ministre du Travail, qu'il n'y aurait pas d'amendement pour la suspension de la réforme des retraites, que ce serait une loi.
03:44Mais hier, grâce à une question de votre serviteur et du président Coquerel, on sait qu'en fait, si, ce serait bien un amendement.
03:51Et ce matin, M. Faure a révélé qu'il avait négocié autre chose avec le gouvernement.
03:55Bref, on se rend bien compte qu'en fait, cette histoire de la suspension des retraites n'est absolument pas une victoire pour les Français,
04:01que c'est une magouille et que là, ils sont en train de se prendre, comment dire, les pieds dans le tapis, pardon,
04:08sur cette magouille qui n'est même pas claire entre eux.
04:10Alors, dans le canard enchaîné, on a aussi appris ce matin que M. Faure avait eu des rencontres secrètes
04:14avec M. Lecornu dans le dos de tous ses partenaires, soi-disant de gauche.
04:20Et donc, moi, j'ai peur que malheureusement, les Français aient été trompés.
04:22Les socialistes pourraient donc avoir une surprise saumâtre sur la suite des événements.
04:28Autre bâton de vieillesse de la Macronie, les Républicains, qui sont dans une situation franchement surréaliste.
04:34Alors que le président du mouvement, Bruno Retailleau, a été à la tête du ministère de l'Intérieur
04:38avant de le faire exploser le premier gouvernement Lecornu,
04:42les LR actuellement dans le gouvernement ont été exclus du parti,
04:46un parti qui va pourtant soutenir ce même gouvernement.
04:49Cerise sur le gâteau, les LR qui ne voteront pas la censure
04:53valideront donc le principe de la suspension de la réforme des retraites
04:57pour laquelle ils se sont battus.
04:59C'est d'ailleurs ce point qui laisse en suspens la pérennité de Lecornu,
05:02malgré les propos du président du groupe LR, Laurent Wauquiez.
05:06Est-ce que nous voulons tout détruire ?
05:08Ou est-ce que nous sommes capables de faire des efforts les uns vers les autres ?
05:13Un an. Un an. Juste un an.
05:19Un an avant qu'il y ait la campagne présidentielle.
05:23Un an avant ce débat décisif sur les causes de notre impuissance
05:28et les moyens d'en sortir.
05:32Et entre-temps, juste faire cet effort minimal
05:37qui consiste à trouver des compromis plutôt que de s'écharper,
05:42qui consiste juste tout simplement à discuter
05:47plutôt que de parier sur une énième élection par défaut.
05:53Pas sûr que tous les républicains soient d'accord pour renoncer à ce fameux pari de la censure.
05:58D'ailleurs, Bruno Retailleau, à l'instar de François-Xavier Bellamy,
06:01ont déclaré qu'ils voteraient la censure s'ils étaient députés.
06:05Toujours est-il qu'au-delà de quelques voix discordantes
06:07dans les rangs clairsemés de LR ou des socialistes,
06:09ce refus du parti de voter la censure,
06:12fait là par Bell à l'UMPS,
06:14décrié pendant tant d'années par Marine Le Pen.
06:16Les socialistes s'apprêtent une fois encore à trahir les salariés français,
06:21les travailleurs, et les républicains, les contribuables, les entrepreneurs,
06:25parce que c'est même plus que 14 milliards d'impôts,
06:27c'est en réalité plus de 19 milliards d'impôts,
06:29plus des privations de droits, comme la spoliation des retraités.
06:33Donc c'est un butier dramatique, vraiment,
06:35c'est un butier toxique pour le pays, toxique pour l'économie,
06:38puisque ces effets récessifs seront sans doute très importants
06:41et que les comptes publics sont vraiment au bord de l'effondrement.
06:43C'est vrai que la prophétie initiale de Marine Le Pen,
06:47de notre combat politique,
06:48qui était que les partis du système,
06:50des socialistes à l'UMP, aujourd'hui LR,
06:53ne se battaient que pour leurs petits intérêts
06:55et pas du tout pour l'intérêt national,
06:57aujourd'hui, comment dire,
06:58se manifeste dans sa plus terrible acceptation.
07:01Avant, il y avait des faux-semblants,
07:03les gens qui suivaient l'actualité voyaient bien
07:05qu'ils s'arrachèrent entre eux.
07:06Là maintenant, c'est un accord officiel,
07:07vous avez M. Wauquiez qui soutient les initiatives de M. Fort
07:12et réciproquement, pas seulement pour sauver leurs fesses aux élections,
07:16mais pour sauver ce gouvernement
07:18et surtout faire du mal à la France,
07:19parce que là, au-delà des petits arrangements des postes,
07:22c'est vraiment l'économie française,
07:24le pouvoir d'achat des Français,
07:25ce qui reste d'entreprise,
07:27d'esprit d'entreprise,
07:28d'industrie, d'agriculture,
07:29qui va douiller.
07:31Un budget toxique,
07:33le socialiste Boris Vallaud n'a pas assuré de voter pour l'heure.
07:36Du côté de Liotte,
07:37liberté indépendant, outre-mer et territoire,
07:40difficile de savoir s'il y a une réelle consigne
07:42quant à la motion de censure.
07:43On sait toutefois que Laurent Panifou,
07:45ancien socialiste parti chez Liotte
07:48après le désaccord sur l'alliance avec les Insoumis,
07:50est désormais ministre des Relations avec le Parlement.
07:54Un costume taillé sur mesure pour cet ancien directeur d'EHPAD.
07:57Toujours est-il que Liotte compte 22 députés.
07:59Du côté d'Horizon,
08:01le mouvement d'Edouard Philippe,
08:02qui a personnellement appelé de ses voeux
08:03le départ d'Emmanuel Macron,
08:06l'affaire va virer au casse-tête
08:07car plusieurs ministres en poste sont issus de ses rangs.
08:10Pourtant, Christelle Morencet,
08:12proche de l'ancien Premier ministre,
08:13a déclaré qu'elle voterait la censure
08:15si elle siégeait au Palais Bourbon.
08:17Les neuf non inscrits voteront quant à eux
08:19en ordre dispersé,
08:21mais au-delà de leur opinion sur le gouvernement,
08:23ces derniers sont aussi les députés
08:25qui auront le plus de difficultés à se faire réélire
08:27en cas de dissolution,
08:28faute de soutien des partis.
08:30Il pourrait donc jouer la sécurité personnelle avant tout.
08:33Vous l'avez donc compris,
08:33la survie du gouvernement à la botte d'Emmanuel Macron
08:35va donc se jouer jusqu'au tout dernier moment.
08:38Mais qu'importe le résultat,
08:40le locataire de l'Elysée, lui,
08:41est pour le rassurer de rester.
08:43Dans ce cadre,
08:44si de plus en plus de responsables politiques
08:46réclament son départ,
08:48la stratégie de la destitution ne convainc pas.
08:51Ce n'est pas tant qu'on rejette l'idée en soi d'une destitution
08:53qu'il faut bien comprendre que ça n'existe pas.
08:56D'ailleurs, la proposition vient de M. Mélenchon.
08:58Donc ceux qui nous écoutent
08:59devraient s'inquiéter
09:00que ça vienne de M. Mélenchon.
09:03M. Mélenchon propose la destitution
09:04pour faire oublier qu'il a voté
09:06deux fois pour Emmanuel Macron
09:07et trois fois pour des députés macronistes.
09:10Voilà, la destitution, ça n'existe pas.
09:13Le conseil constitutionnel,
09:14le conseil d'État,
09:15la carte roue de mémoire,
09:16ne validera pas
09:16et les sénateurs LR
09:19ne voteront pas.
09:21Donc moi, je veux bien
09:21qu'on perde notre temps
09:22sur des choses qui n'existent pas.
09:23Moi, je préférerais qu'on passe notre temps
09:25pour bloquer ce budget,
09:26censurer ce gouvernement
09:26et essayer de sauver la France.
09:29Là, on fera des choses utiles.
09:30Mais moi, en soi,
09:32je n'ai aucune difficulté
09:33à vouloir que M. Macron parte.
09:35Mais je ne mens pas,
09:36je ne veux pas mentir aux gens.
09:37Le président n'est donc pas prêt de partir.
09:39Il reste simplement à savoir
09:40s'il va devoir dégainer
09:41un nouveau fusible à griller
09:43pour une nouvelle fois,
09:44se protéger.
09:46Nouvelle épisode
09:49dans la guerre commerciale
09:51de Donald Trump
09:52face aux restrictions chinoises
09:53sur les terres rares.
09:54Washington joue la surenchère
09:56sur les droits de douane.
09:57Explication d'Olivier Frère-Jacques.
09:59Donald Trump remet une pièce
10:00dans la machine à taxation douanière.
10:02Le 10 octobre,
10:03le président américain
10:05a annoncé des droits de douane
10:07supplémentaires de 100%
10:09sur tous les produits chinois
10:10exportés vers les Etats-Unis.
10:13Effectif, au 1er novembre,
10:14Henry Post,
10:15aux mesures chinoises.
10:16Pékin, de son côté,
10:18qui domine 70%
10:19de l'extraction
10:20des terres rares
10:21et 90%
10:22du raffinage mondial
10:23de ses ressources,
10:24a étendu ses contrôles
10:25d'exportation le 9 octobre,
10:27ajoutant 5 minéraux
10:28à la liste
10:29et exigeant des licences
10:30pour les technologies
10:31de production
10:32interdisant
10:32les usages militaires étrangers.
10:35Ces mesures de Pékin
10:36s'expliquent,
10:37elles,
10:37par une riposte
10:38à une première salve
10:39de droits de douane
10:40et impliquent donc
10:41une ressource
10:42qui est désormais cruciale
10:43pour les industries de pointe.
10:44Geoffrey Wu Perrault,
10:46entrepreneur sinophile
10:47et auteur de l'ouvrage
10:48Préjugé Chine,
10:49regardons-nous face à face
10:51dans le reflet
10:51de l'œil chinois,
10:52nous explique
10:53le mécanisme
10:54de licence chinoise
10:55sur ces terres rares.
10:56La place des terres rares
10:57est cruciale
10:58puisque les terres rares
10:59sont impliquées
11:00dans la plupart
11:01des produits électroniques,
11:02dans les semi-conducteurs,
11:04dans les batteries
11:04et dans l'informatique
11:06en général,
11:06donc l'intelligence artificielle.
11:08Or,
11:08l'intelligence artificielle
11:10et l'électronique
11:10sont l'avenir
11:11de nos économies.
11:12On n'y échappera pas,
11:13donc c'est une place
11:14tout à fait cruciale.
11:15Les mesures qui sont prises
11:16chinoises actuelles,
11:18c'est assez courant,
11:19cette façon de faire
11:20à la chinoise,
11:21ils ne vont plutôt pas
11:21mettre des droits
11:22de douane spécifiques
11:23ou de façon très ouverte,
11:26mais souvent,
11:27c'est des petites mesures
11:28qui viennent gratter
11:29un petit peu,
11:30qui viennent embêter,
11:31gêner, chatouiller
11:32les exportateurs potentiels
11:33ou les étrangers.
11:35Donc dans le cas précis,
11:36par exemple,
11:36pour les terres rares,
11:38dans le détail,
11:38ils demandent maintenant
11:39pour obtenir
11:40les certifications
11:41de souscrire
11:42en chinois
11:44dans un format
11:45de document
11:46couramment utilisé
11:47en Chine,
11:47mais assez rarement
11:48en Occident.
11:50Donc ça pose
11:50des problèmes pratiques
11:51au quotidien
11:52qu'on pourra
11:53réglés,
11:54mais qui sont là
11:55pour venir gratter,
11:56gêner sa perte du temps.
11:57Ces licences
11:58avaient déjà été imposées
11:59au printemps.
12:00En avril 2025,
12:01la Chine avait imposé
12:03de telles licences
12:03sur sept terres rares
12:04provoquant des pénuries
12:06mondiales
12:06et des négociations
12:07diplomatiques.
12:08Washington avait répondu
12:09par des enquêtes
12:10sur des firmes chinoises
12:11et des hausses progressives
12:13de tarifs culminant
12:13à 145%
12:14sur certains biens.
12:16L'été a apporté
12:17un apaisement.
12:19Après des pourparlers
12:19en Suisse
12:20et au Royaume-Uni,
12:21Trump a même réduit
12:22les taxes qualifiant
12:23les relations bilatérales
12:24d'excellente
12:25avec la Chine.
12:26Mais les frictions
12:27persistent
12:28avec l'arrêt
12:29des achats chinois
12:29de soja américain
12:30et des contrôles croisés
12:32sur des puces IA.
12:33Et pour cause,
12:34les entreprises chinoises
12:35sont directement affectées
12:37par les hausses
12:37des tarifs douaniers
12:38de Donald Trump.
12:39Malgré ce qu'on croit,
12:41la plupart des entreprises
12:42chinoises
12:43qui s'étendent
12:44à l'étranger
12:44n'ont pas de soutien
12:45du gouvernement chinois
12:46et sont des entreprises
12:48et des initiatives
12:50tout à fait privées.
12:51Elles,
12:51leur vision aujourd'hui,
12:53c'est deux solutions.
12:54Première solution,
12:55et c'est ce qu'ils ont
12:56commencé à un moment,
12:57c'est s'implanter
12:57directement aux Etats-Unis
12:58avec la création
13:00d'entreprises sur place
13:01ou même création
13:02d'outils de production
13:03ou d'assemblage.
13:04Ce qui leur permet
13:05de contourner
13:05les droits de douane.
13:06Donc c'est ce qu'on a fait
13:08en Europe autrefois,
13:09il y a quelques décennies,
13:11on créait des outils
13:12de production en Chine
13:13ou on investissait
13:14dans des outils
13:14de production en Chine.
13:16Aujourd'hui,
13:17les Chinois ont cette démarche-là
13:18vers les pays occidentaux.
13:20La deuxième réaction,
13:21ce serait plutôt
13:22aller vers l'Europe,
13:24au moins réfléchir
13:24au marché européen
13:25pour rééquilibrer
13:26leur pouvoir de négociation.
13:28Trouver de nouveaux débouchés
13:29commerciaux vers l'Europe
13:30et travailler directement
13:31dans le pays du client,
13:32une solution plutôt gagnante
13:34pour les pays hôtes.
13:35Au cœur de la polémique,
13:36commerciale entre la Chine
13:37et les Etats-Unis,
13:38une confrontation économique
13:40donc mais aussi diplomatique.
13:42Cependant,
13:42Geoffrey Wu Perrault
13:43relativise cet aspect
13:45Pékin étant sensible
13:47au pragmatisme
13:48de son interlocuteur.
13:49Le gouvernement chinois
13:50trouve les relations
13:51avec Trump
13:52comme la Russie
13:53en réalité
13:53trouve les relations
13:55avec Trump
13:55assez pragmatiques
13:57et utiles.
13:58Ils déplorent parfois
13:59la forme
14:00mais ils comprennent
14:01les soucis
14:02de négociation trumpiste.
14:03Ils arrivent à comprendre
14:05les soucis
14:06de déséquilibre.
14:07Ils arrivent à comprendre
14:08aussi pourquoi Trump
14:10arrive au pouvoir
14:10aux Etats-Unis.
14:11Parfois,
14:12ils trouvent
14:12qu'il pourrait faire
14:13plus doucement
14:14en public
14:16vis-à-vis de la Chine.
14:17Mais c'est une question
14:17aussi culturelle.
14:19Un interlocuteur
14:20parfois brutal
14:21et un marché
14:21qui connaît des turbulences.
14:23Mais Washington
14:23est habitué.
14:24Depuis 2018
14:25et le lancement
14:26par Donald Trump
14:27de sa guerre commerciale
14:28avec des taxes
14:29sur l'acier
14:29et l'aluminium
14:30menant à un accord
14:32partiel en 2020,
14:33Pékin commence
14:34à comprendre
14:34la méthode
14:35du chef d'Etat.
14:36Reste probablement
14:37à l'Europe
14:38et à la France
14:38à tirer profit
14:39de cette situation.
14:41Ainsi,
14:41la Chine,
14:41qui n'est plus
14:42un simple fournisseur,
14:43occupe une place centrale
14:44dont il faut tenir compte
14:45en comprenant
14:46comment fonctionne
14:47ce partenaire.
14:49Il faut aussi évaluer
14:50comment l'Europe
14:51voit la Chine
14:51et comment est-ce
14:52que l'Europe
14:52anticipe
14:53les entreprises chinoises
14:55qui arrivent ?
14:55Parce qu'aujourd'hui,
14:56les Chinois ne font plus
14:57des chaussettes.
14:58Ils sont capables
14:58de faire des produits
14:59de haute qualité
15:00et industriellement
15:02de très haute technologie.
15:04Aujourd'hui,
15:05il y a beaucoup
15:05d'usines en Chine
15:06qui sont tout à fait
15:07automatisées,
15:08qui produisent
15:09des produits haut de gamme
15:10utilisés dans les domaines
15:12industriels
15:13qu'on utilise couramment
15:14en Europe,
15:15qui pourraient faire
15:16concurrence à la plupart
15:17des géants industriels
15:18mondiaux.
15:19Maintenant,
15:20il faut arriver
15:20à anticiper leur venue.
15:22Ils arrivent
15:23de toute façon
15:23depuis quelques années
15:24assez massivement.
15:26Il faut l'anticiper.
15:28Il faut communiquer
15:29avec la Chine surtout.
15:30Les retours que j'ai
15:31de la diplomatie
15:32de l'Union européenne
15:33sont compliqués.
15:35Les membres
15:35de l'Union européenne
15:36qui sont impliqués
15:37dans les communications
15:39avec la Chine
15:39souvent sont très manichéens
15:41et refusent
15:42d'avoir des conversations
15:43constructives
15:44parce que c'est la Chine
15:45et parce que la Chine
15:46ne fait pas partie
15:47de leur prisme dogmatique
15:48de pensée.
15:49Il faut absolument
15:50qu'on re-réfléchisse
15:51notre façon
15:51de travailler
15:52avec la Chine
15:53au risque
15:54de perdre beaucoup.
15:58Et à l'intérieur
15:59des Etats-Unis,
16:00Donald Trump
16:01est confronté
16:01à une guerre budgétaire.
16:03Alors que les démocrates
16:04ont provoqué
16:04le shutdown,
16:05le chef d'Etat
16:06retourne la situation
16:07à son avantage.
16:09Les explications
16:09de Renaud de Bourleuf.
16:10Un coup de pouce
16:12inattendu
16:12et involontaire
16:13des démocrates
16:14pour Donald Trump.
16:15Depuis le 1er octobre,
16:16les Etats-Unis
16:16sont un plein shutdown.
16:18Concrètement,
16:18le budget du gouvernement
16:19des Etats-Unis
16:20est bloqué,
16:21faute d'accord
16:21entre républicains
16:22et démocrates.
16:23Le parti démocrate,
16:24dans l'opposition
16:24aussi bien à la Chambre
16:25des représentants
16:26qu'au Sénat,
16:27a bloqué le budget
16:27proposé par les républicains
16:29réclamant le rétablissement
16:30de centaines de milliards
16:31de dollars en dépenses
16:32de santé,
16:32notamment dans le programme
16:33d'assurance santé
16:34Obamacare.
16:35Concrètement,
16:35les services essentiels
16:36tels que la protection
16:37des frontières,
16:38le maintien de l'ordre
16:39ou encore la maintenance
16:40du réseau électrique
16:41continuent de fonctionner.
16:42Par ailleurs,
16:43les écoles,
16:43les universités,
16:44les hôpitaux,
16:45les services d'urgence
16:46ou de police locale
16:47ne sont pas touchés non plus
16:48puisqu'ils dépendent
16:49soit de budget d'Etat,
16:50soit de ressources privées.
16:51Mais de très nombreux fonctionnaires
16:52sont placés en chômage technique.
16:54Pendant toute la durée
16:54du blocage,
16:55l'ensemble des plus de 2,3 millions
16:56de fonctionnaires fédéraux
16:57ne sont pas payés,
16:58de même que les plus
16:59de 1,3 millions de militaires.
17:00Concernant les soldats,
17:01Donald Trump a trouvé une solution.
17:03Ils sont finalement payés
17:04normalement à partir
17:04de ce 15 octobre.
17:06Le secrétaire à la Défense
17:06puisera dans une enveloppe
17:07de 8 milliards de dollars
17:08initialement prévus
17:09pour des activités
17:10de recherche et de développement.
17:11Reste que de très nombreux services
17:12sont paralysés
17:13depuis maintenant deux semaines.
17:14Des vols sont annulés,
17:15faute de contrôleurs aériens manquants.
17:17La plupart des musées,
17:18notamment en Washington,
17:19sont fermés.
17:20Mais la situation
17:20pourrait bien profiter
17:22à Donald Trump.
17:23Avant le blocage,
17:24Gérald Olivier,
17:24journaliste spécialiste
17:25de la politique américaine,
17:27affirmait que la tactique
17:28des démocrates
17:28allait se retourner contre eux.
17:30Actuellement,
17:31ce sont les démocrates
17:32qui seraient responsables
17:34d'un shutdown
17:35parce que c'est eux
17:36qui refusent de s'associer
17:37au projet de budget
17:38tel qu'il est là.
17:39Le paradoxe,
17:40côté démocrate,
17:41c'est qu'ils refusent
17:43de financer le budget
17:44parce que pour eux,
17:45le budget ne dépense pas assez.
17:47Ils demandent
17:482 000 milliards
17:49de dépenses supplémentaires
17:50sur un certain nombre
17:51de services
17:52alors que le pays
17:53a déjà une dette
17:54de 37 000 milliards de dollars.
17:56Rappelons-le.
17:57Donc il y a un tout petit peu
17:58d'austérité
17:59dans le budget actuel
18:00et les démocrates
18:01refusent tout simplement
18:02d'accepter cette austérité.
18:05Maintenant,
18:05le problème,
18:06c'est qu'on l'a vu
18:07depuis que l'administration
18:08Trump est arrivée en place,
18:10l'un des éléments
18:12qui a été évoqué
18:12pour faire des économies
18:14budgétaires
18:14était de réduire
18:16les effectifs
18:17d'un certain nombre
18:17d'administrations.
18:19C'est ce que le fameux
18:20département Doge,
18:21un temps dirigé
18:22par Elon Musk,
18:23a fait
18:24avec les difficultés
18:25qu'on a constatées.
18:27Or,
18:27ce que l'administration
18:28Trump menace
18:30de faire en cas
18:31de paralysie gouvernementale,
18:33c'est tout simplement
18:33que tous les fonctionnaires
18:35qui seraient suspendus
18:36faute de pouvoir les payer
18:38verraient leur poste
18:39supprimé
18:40définitivement.
18:42Si le pays arrive
18:43à fonctionner
18:44un certain temps
18:45sans ses fonctionnaires,
18:46c'est qu'ils ne sont pas nécessaires.
18:48Donc on voit
18:48les démocrates
18:49qui sont en train
18:49de se tirer une balle
18:50dans le pied.
18:51C'est en effet
18:51l'idée trouvée
18:52par Donald Trump.
18:53Il vient de licencier
18:544200 fonctionnaires
18:55employés dans 7 ministères.
18:57Ces personnes
18:57ont été considérées
18:58comme non essentielles
18:59pour leur service.
19:00Une politique
19:00dans la droite lignée
19:01du département
19:02de l'efficacité gouvernementale,
19:03le Doge
19:04un temps dirigé
19:04par Elon Musk.
19:06Dès le lendemain
19:06du show-down,
19:07Donald Trump exultait,
19:09écrivant sur son réseau social
19:10Trouche Social,
19:11je n'arrive pas à croire
19:12que les démocrates
19:12radicaux de gauche
19:13m'aient donné
19:14cette chance
19:14sans précédent.
19:15Et à présent,
19:19c'est le moment
19:20de passer en revue
19:21l'actualité,
19:22en bref,
19:22en France.
19:25Les bonnes pratiques
19:26du Covid
19:27ne faiblissent pas
19:28au ministère
19:28de la Santé.
19:29Selon des révélations
19:30du Canard Enchaîné,
19:31la Haute Autorité
19:32de Santé,
19:33présidée par Lionel Collet,
19:34un proche d'Emmanuel Macron,
19:36aurait manipulé
19:36un rapport
19:37sur l'EFUELDA,
19:38un vaccin contre la grippe
19:39produit par Sanofi.
19:41Objectif,
19:41obtenir un remboursement
19:43intégral du produit
19:43par la Sécurité Sociale
19:45et ce malgré un prix
19:46deux fois plus élevé
19:47que celui de la concurrence
19:48pour une efficacité similaire.
19:50D'après l'hebdomadaire satirique,
19:51l'infectiologue
19:52de l'hôpital Saint-Louis
19:53à Paris,
19:54Anne-Claude Crémieux,
19:55particulièrement volubile
19:56pendant le Covid-19
19:57pour prêcher la bonne parole
19:58sur les plateaux télé,
19:59aurait tout simplement
20:00supprimé un paragraphe
20:01défavorable aux vaccins concernés.
20:02Reste la question
20:03du pourquoi
20:04de cette manipulation
20:05qui risque de plomber
20:06un peu plus
20:07les comptes déjà exsangles
20:08de la Sécurité Sociale.
20:09Certains évoquent
20:10les liens
20:10entre Emmanuel Macron
20:12et Frédéric Oudea,
20:14président du conseil
20:14d'administration
20:15de Sanofi
20:16et époux de l'ancienne
20:17ministre des Sports,
20:18celle qui, rappelons-le,
20:19nageait comme un caillou
20:20dans la Seine.
20:21Affaire à suivre.
20:22On n'est pas sourd,
20:23on n'est pas autiste,
20:24on voit bien qu'elle passe mal
20:25cette réforme,
20:26il y a des réactions.
20:27Le ministre du Travail,
20:28Jean-Pierre Farandou,
20:29en grève d'inclusivité.
20:30Ses propos sur l'autisme
20:31ont entraîné
20:32des réactions à grande vitesse
20:33sur les réseaux sociaux.
20:34Si l'expression
20:35« on n'est pas autiste »
20:36est une parole en l'air,
20:37elle reste offensante
20:38pour les personnes concernées
20:39et elle est surtout
20:40malvenue de la part
20:41du ministre du Travail
20:42et des Solidarités
20:43de la Macronie.
20:44Dans un contexte
20:44où l'inclusivité
20:46et le validisme
20:47font partie de la novlangue,
20:49le ministre
20:49a présenté des excuses.
20:51Les auto-entrepreneurs
20:53nouveaux travailleurs pauvres.
20:54Alors que le candidat
20:55Macron de 2017
20:56en avait fait
20:57un modèle de société,
20:58la réalité
20:59est bien loin des promesses.
21:01Une récente étude
21:01de l'INSEE
21:02montre que les auto-entrepreneurs
21:04tirent de leur activité
21:04des revenus très modestes
21:06avec une moyenne
21:06de 670 euros mensuels
21:08et une médiane
21:08à 340 euros.
21:10Bien sûr,
21:10une part importante
21:11de ces Français
21:11ont une autre activité,
21:13souvent salariée,
21:14à côté.
21:15Il n'en reste pas moins
21:15que l'idée
21:16d'endiguer la précarité
21:17liée au chômage
21:18grâce aux micro-entreprises
21:19n'est pas au rendez-vous.
21:20Soit les Français
21:21ne parviennent pas
21:22à atteindre un revenu décent
21:23avec ces microstructures,
21:24soit elles sont créées
21:25par des personnes
21:26qui ont déjà un emploi.
21:27Seul motif de satisfaction,
21:28le seuil d'exemption d'impôt,
21:30désormais unifié
21:30pour tous les services
21:31à 37 500 euros,
21:32ne devrait pas être atteint
21:33par grand monde.
21:34Les relations
21:35entre professeurs et élèves
21:36ne sont pas toujours
21:36des histoires d'amour.
21:37Mardi,
21:38Nadia,
21:39enseignante dans un lycée
21:40de Libourne en Gironde,
21:41a été condamnée
21:41à 12 mois de prison exurcie
21:43pour escroquerie
21:44et dénonciation mensongère.
21:46Elle a aussi l'interdiction
21:46d'enseigner pendant 5 ans.
21:48L'affaire est la suivante.
21:49Elle a pris le téléphone portable
21:50d'une élève de terminale
21:51pour s'envoyer à elle-même
21:53des messages de menace
21:54de viol et de mort
21:55et faire ainsi accuser
21:56l'élève en question.
21:57Mais elle a fini par avouer
21:58quelques jours plus tard
21:59en garde à vue.
22:00Elle a été jugée
22:03chargée d'une mission
22:04de service public
22:05et dénonciation mensongère
22:07à une autorité judiciaire
22:08ou administrative
22:09entraînant des recherches inutiles.
22:15Et on poursuit
22:16avec l'actualité internationale.
22:20L'OTAN sonne
22:21la mobilisation réunie à Bruxelles.
22:23Les ministres de la Défense
22:25de l'Alliance reviennent
22:26sur leur nouvelle obsession
22:27des intrusions russes
22:29dans des espaces aériens alliés
22:31afin d'organiser
22:31un prétendu renforcement
22:32des moyens militaires
22:33et du fameux soutien
22:34à l'Ukraine.
22:36Objectif affiché
22:36renforcer la coordination militaire
22:38et accélérer
22:39les dispositifs
22:40de riposte collective.
22:42Derrière les déclarations
22:43d'unité
22:44de nombreux pays européens
22:45restent très sceptiques
22:46quant à la pertinence
22:47d'un tel engagement
22:48qui pourrait constituer
22:49une escalade.
22:51A plus forte raison
22:51que les esprits redoutent
22:53un recul de Donald Trump
22:54dans la participation cruciale
22:55des Américains
22:56au financement de l'OTAN.
22:58Une nouvelle réunion
22:59qui se termine
22:59comme toujours
23:00en séance collective
23:01de bombages
23:02de torses imberbes.
23:04Face à la diversité
23:05les anglais ne savent plus
23:06à quel sein
23:07se vouer dimanche
23:08à Londres
23:09une course
23:09dite Muslim Charity Run
23:11au profit
23:12d'associations musulmanes
23:13a eu lieu
23:13dans le Victoria Park
23:15à l'est de la capitale.
23:17Une particularité
23:17cette course
23:18était réservée
23:19aux hommes et aux garçons
23:20et aux filles
23:21âgées de moins de 12 ans.
23:22Le secrétaire d'état
23:23au logement
23:23et aux collectivités locales
23:25s'est offusqué
23:26de cette discrimination.
23:27Antananarivo
23:29ne répond plus
23:29la crise politique
23:30s'intensifie
23:31à Madagascar.
23:32La présidence
23:33a dénoncé
23:33mardi
23:34une tentative
23:34de coup d'état
23:35après que des militaires
23:36ralliés
23:37au mouvement
23:37de contestation
23:38ont annoncé
23:38prendre le pouvoir
23:40et suspendre
23:40la constitution.
23:42Le colonel
23:43Michael
23:43Randri Adnirina
23:44dans une allocution
23:45devant le palais présidentiel
23:46a proclamé
23:47la dissolution du Sénat
23:48et de la haute cour
23:49constitutionnelle
23:49tout en laissant
23:50l'Assemblée nationale
23:51fonctionner.
23:52La présidence
23:52affirme de son côté
23:53qu'Andri Rajot
23:54et Lina
23:54est destituée
23:56par un vote
23:56de l'Assemblée
23:57reste pleinement
23:58en fonction
23:58et se trouve
23:59en lieu sûr.
24:00La haute cour
24:00constitutionnelle
24:01a constaté
24:02la vacance
24:03du poste
24:03de président
24:04invitant le colonel
24:05Randri Adnirina
24:06à assumer
24:06les fonctions
24:07de chef de l'État.
24:09Minitel Rose
24:10nouvelle génération
24:10à partir de décembre
24:112025
24:12l'entreprise
24:13OpenAI
24:14autorisera
24:14les conversations
24:15érotiques
24:16sur Chab GPT
24:17pour les adultes
24:18vérifiés
24:18comme l'a annoncé
24:19mardi
24:20Sam Altman
24:21PDG
24:22de l'entreprise
24:23Cette décision
24:23s'inscrit officiellement
24:24dans une volonté
24:25d'assouplir
24:26les restrictions
24:26qui rendait l'IA
24:27moins utile
24:28pour certains utilisateurs.
24:30Après des controverses
24:31notamment des plaintes
24:32liées à l'impact
24:33de Chab GPT
24:34sur la santé mentale
24:35des jeunes
24:35OpenAI
24:36maintient néanmoins
24:37son cap.
24:38Une mise à jour prochaine
24:39permettra de personnaliser
24:40l'assistant
24:41avec un ton plus humain
24:42si souhaité
24:43et un système
24:44de vérification
24:45d'âge robuste
24:46sera déployé
24:47pour autoriser
24:47les contenus érotiques.
24:49Une version pour mineurs
24:50bloquant les contenus sensibles
24:51existe depuis septembre.
24:57Et voilà,
24:58nous approchons déjà
24:58de la fin de cette édition.
25:00Ce soir,
25:00à partir de 21h,
25:02retrouvez un nouveau numéro
25:04de Bistro Liberté
25:05incroyable.
25:07Éric Moriot
25:07reçoit
25:08l'animateur
25:09Patrick Sébastien.
25:10Je fais comme tout le monde,
25:13je regarde Netflix
25:13où ils se disent
25:15non, la télé,
25:16non, c'est pas ça,
25:17mais la télé,
25:18déjà, la télé d'aujourd'hui,
25:20c'est une grande page de pub
25:21coupée par des petites
25:22bribes d'émissions.
25:24Et ce qui a changé
25:24par rapport au moment
25:25où j'y étais moi,
25:26c'est qu'il faut faire
25:27un maximum de bénéfices
25:29en mettant un minimum,
25:31parce que les émissions
25:31coûtent le minimum d'argent.
25:33Voilà.
25:33Nous, quand on faisait
25:34le cabaret,
25:34ça coûtait des sous
25:35parce que faire venir
25:36un type des États-Unis
25:37avec le fret,
25:38lui payer, etc.,
25:39et tout, ça coûtait
25:39de l'argent, effectivement.
25:40C'est marrant qu'il y ait
25:41un mal qui ait fait
25:41si longtemps de la télé,
25:42elle ne la regarde plus, justement.
25:43Par contre, quand ils font
25:44le grand échiquier,
25:44je crois que ça coûte
25:45à peu près la même chose,
25:46mais il n'y a pas autant de frais
25:47parce qu'il y a tout un tas
25:48de combis.
25:49Moi, je sais que la télé
25:50d'aujourd'hui telle qu'elle est,
25:51tu me mets des millions
25:52sur la table pour y aller,
25:53j'y vais pas.
25:54Également au programme
25:55de votre soirée
25:56Perles de Culture,
25:56Anne Brassier reçoit
25:57l'historien Jean-François Chemin
25:59pour son livre
26:00Notre ami la gauche,
26:09parlementable appartenance
26:10à l'auto-proclamée
26:11quand du bien
26:12dans son ouvrage
26:13Les paradoxes
26:14de la pensée progressiste.
26:16C'est à présent
26:17la fin de cette édition.
26:18Merci à tous
26:19pour votre fidélité.
26:20Rendez-vous demain
26:20avec Olivier Frère-Jacques.
26:22En attendant,
26:22portez-vous bien.
26:23Bonsoir.
26:24Sous-titrage Société Radio-Canada
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