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"Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez". Derrière cette phrase martelée par le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale, quelle réalité pour le budget 2026 ? Les réponses du ministre de l'Économie Roland Lescure, invité de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 15 octobre 2025.
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00:00Il est 7h41 et il est le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle, énergétique et numérique en France.
00:10Autrement dit, c'est un des hommes les plus puissants du gouvernement, Roland Lescure est l'invité d'RTL Matin.
00:14Bonjour et bienvenue sur RTL, Roland Lescure.
00:16Bonjour.
00:16On va évidemment parler des retraites, mais quand même, finalement, vous avez décroché un job peinard, vous ?
00:21Ah bon ?
00:21Bah oui, j'ai écouté...
00:22J'ai pas cette impression là depuis plusieurs jours.
00:24J'ai écouté Sébastien Lecornu hier, ça pourrait se résumer à, mesdames et messieurs les députés, débrouillez-vous.
00:28Ce que le Premier ministre a traduit par cette phrase, répétée 7 fois, le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez.
00:35Qu'on comprenne bien, ça veut dire quoi ? Que le projet de budget qui a été transmis hier, c'est un projet de budget facultatif ?
00:41Non, c'est une copie de départ, je l'ai dit devant les députés hier dans la Commission nationale, et tous les mots comptent.
00:47Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez.
00:51En fait, c'est le fonctionnement normal d'une démocratie parlementaire.
00:55Mais ça veut dire que tout est discutable ?
00:57Ou il y a des lignes rouges, comme on dit maintenant ?
00:59Moi, ce que j'ai dit hier, et je vous le redis ce matin, c'est que je serai le garant du cadre du budget.
01:05Qu'est-ce que ça veut dire, le cadre ?
01:07Ça veut dire qu'on doit respecter nos engagements européens, et je vais expliquer pourquoi c'est très important, qui est de revenir sous les 3% en 2029.
01:16C'est pas pour faire plaisir à mes collègues européens, c'est pas non plus pour faire plaisir au marché.
01:20Tout ça, c'est de la crédibilité, c'est important.
01:23C'est parce qu'en dessous de 3%, on stabilise la dette.
01:26Je dis bien, on stabilise, elle ne décroît pas.
01:28Et donc, si on veut arrêter la hausse de la dette publique en France, il faut qu'on soit en 2029 en dessous de 3%.
01:34Et donc, l'année prochaine, il faut être à combien alors ?
01:36Donc, on a un budget à 4,7%, et moi, je m'engage à dire aux parlementaires, à chaque fois qu'ils voteront quelque chose, voilà l'impact.
01:44Et le Premier ministre l'a dit, on sera en dessous de 5%, et c'est la négociation.
01:49Donc, c'est vrai que là-dessus, on est ouvert à la négociation, qui permettra d'avoir le chiffre final.
01:54Mais vous, vous souhaitez que ce soit 4,7% pour dire les choses clairement ?
01:56Moi, j'entre en mêlée, pour prendre une expression rubistique, à 4,7%.
02:02Donc, c'est l'objectif ?
02:03Mais bien sûr que c'est l'objectif, parce que c'est une marche, on est à 5,4% en 2025,
02:10qui permettra de poursuivre l'escalier jusqu'à la stabilisation de la dette publique en France, qui est essentielle.
02:15Il va falloir faire combien de milliards d'économies ? On entend parler de 30, 31 milliards, c'est ça le chiffre que vous retenez ?
02:20Non, mais c'est les ordres de vendeurs, c'est-à-dire qu'il y a une partie qui va se faire par des hausses de prélèvements obligatoires,
02:26il y a des centaines de niches fiscales en France, on va les travailler...
02:2914 milliards, dit le Figaro, sur les hausses d'impôts, c'est vrai ou pas ?
02:31C'est-à-dire que oui, il va y avoir, effectivement, par exemple, sur les niches fiscales, une vingtaine de niches fiscales sur 474.
02:38Donc, on a encore du travail dans les années qui viennent, qui vont être disparus en plusieurs années, mais qui en tout cas vont être diminués.
02:46Et ce chiffre de 14 milliards, vous le reprenez ce matin ?
02:48Oui, je le reprends.
02:4914 milliards de hausses d'impôts ?
02:50C'est l'ordre grandeur de ce qu'on appelle la hausse des prélèvements obligatoires, et face à ça, il y a des économies de dépenses.
02:57Vous savez qu'en France...
02:58Donc, ça sera moitié-moitié le rapport ? Parce que si on fait 30 milliards d'économies, qu'on a 14 milliards sur les impôts ?
03:02Ce sera à peu près de tiers-un tiers. Pourquoi ? Parce que... Non, mais je vais vous expliquer. Il y a des dépenses qui sont incompressibles, et notamment la charge de la dette.
03:10Et c'est pour ça qu'il faut réduire la dette. Tous les ans, la charge de la dette augmente. L'année prochaine, on a 8 milliards de charges de la dette en plus.
03:19Et donc, même si on avait des dépenses à zéro, ça veut dire qu'on ferait 8 milliards d'économies. Donc, au total, on va faire à peu près 25 milliards d'économies.
03:2625 milliards d'économies au total ?
03:2825 milliards d'économies, 8 milliards de charges de la dette. Ça, c'est incompressible. Et 14 milliards de hausse d'impôts.
03:34On va rentrer dans les choses concrètes en vous demandant, si possible, de nous dire les choses aussi clairement que simplement.
03:38Le Premier ministre a reconnu hier des anomalies dans la fiscalité des très grandes fortunes. Et vous allez faire payer une contribution exceptionnelle aux plus riches.
03:45Ça concerne combien de personnes ? Ils vont payer combien et pour combien de temps ?
03:502,5 milliards d'euros, c'est ce que ça va rapporter.
03:53L'année prochaine ?
03:54L'année prochaine.
03:55C'est pour un an ou c'est pour plus ?
03:56Alors, le budget, il est voté pour un an.
03:58Oui.
03:59Et donc, on aura de nouveaux débats l'année prochaine.
04:01Moi, je voudrais dire quelque chose de très simple aujourd'hui.
04:04La justice fiscale, c'est bien. Et d'ailleurs, on en a déjà beaucoup en France.
04:07La surenchère fiscale, il faut faire attention quand même.
04:10Donc, il faut qu'on trouve l'équilibre entre, au fond, tout le monde doit faire des efforts.
04:15Y compris, évidemment, les plus riches. Parce que tout le monde va devoir en faire. Vous, moi.
04:20Et évidemment, il faut que ça se fasse de manière équitable. Mais le matraquage fiscal, ça ne marche pas. On sait bien que tout ça, ça se traduit par des gens qui parlent.
04:26Si vous allez demander aux riches, aux plus riches, pardon, notamment, donc cette contribution exceptionnelle, une taxation de 2% sur les holdings patrimoniales, ça va rapporter combien au total ?
04:35Au total, on est sur 2 milliards et demi.
04:372 milliards et demi. Donc, on a 14 milliards d'impôts, d'accord, supplémentaires, dont 2 milliards et demi demandés aux plus riches. On est d'accord ?
04:43C'est quand même pas mal. Et par ailleurs...
04:45Ça ne me suffit pas, disait hier soir Olivier Faure au 20h de TF1. Vous êtes prêt à aller plus loin ou c'est le max ?
04:49Non, mais moi, d'abord, je voudrais saluer le Parti Socialiste et, en fait, l'ensemble des partis républicains qui ont répondu hier à l'appel du Premier ministre,
04:58qui a fait des concessions très importantes, 49 à l'île de la Troie, suspension de la réforme des retraites, conférence sociale pour trouver une alternative,
05:05qui ont dit, Banco, on va entrer en négociation sur le budget. On entre en négociation.
05:10Est-ce que vous, vous êtes, parce qu'on parlait des lignes rouges tout à l'heure, est-ce que vous êtes prêt à aller plus loin sur la taxation des plus fortunés ou pas ?
05:15Ou est-ce que vous dites là, c'est quand même une barre, il ne faut pas aller au-delà ?
05:17Moi, ça fait un an que je prêche pour le compromis. J'ai prêché pendant le désert, pendant plusieurs mois. On y est aujourd'hui.
05:23Mais le compromis, ce n'est pas la compromission. Il va falloir négocier.
05:27Donc, moi, je vais être dans une position qui est la mienne, qui est de dire, attention à l'impact sur l'économie de tout ça,
05:33parce qu'il faut être conscient que les hausses d'impôts, les hausses de taux d'intérêt, tout ça, ça a un impact sur l'économie et derrière sur l'emploi, sur le pouvoir d'achat.
05:42Ça veut dire que les 11,5 milliards qui restent à trouver, vous allez les chercher.
05:44Ou sur les classes moyennes, sur... Il y aura une année blanche, comme on l'a entendu, sur les retraites et les prestations.
05:49Alors, qu'est-ce que ça veut dire l'année blanche ? Il faut être très clair.
05:51C'est-à-dire que ce n'est pas revalorisé ?
05:52Ça veut dire que ça n'augmente pas. Ça ne veut pas dire que ça baisse.
05:55Ça aurait dû augmenter d'à peu près 1%.
05:57Parce qu'on a gagné le combat contre l'inflation.
06:00Donc, on n'est plus sur les 4-5% qu'on avait il y a quelques années.
06:03Donc, au lieu d'augmenter de 1%, ça va être stable.
06:06Là aussi, il y aura un débat...
06:07Parce qu'il y a des gens dans l'impôt, ça peut faire payer plus d'impôts aux classes moyennes et plus fragiles.
06:10Là-dessus, je vais être très clair.
06:12On a un débat qui s'ouvre et on sera ouvert à ce débat.
06:15Mais, c'est le ministre de l'économie et des finances qui vous le dit,
06:19devant chaque plus, il faudra trouver un moins.
06:21Parce que l'ensemble doit être préservé.
06:24J'ai 4 petites questions très concrètes avant de parler des retraites.
06:27Est-ce que vous allez vraiment fiscaliser les revenus étudiants ?
06:30Non.
06:31Non, donc ça c'est non.
06:32Il est prévu aussi de taxer à 8% les tickets restos, les chèques vacances, les chèques cadeaux.
06:37Ça, vous allez le faire ou pas ?
06:38En tout cas, c'est dans le projet de budget, oui.
06:39Vous le souhaitez ? Parce que ça donne quand même un peu l'impression de s'en prendre au plus faible.
06:42Non, mais...
06:43Bah si.
06:43Non, non, non, non, non.
06:45D'abord, on ne s'en prend à personne.
06:47On demande...
06:48On demandait un effort plus important, plus faible, plus fort.
06:50Non, on demande un effort à tout le monde.
06:52Et vous l'avez dit, les plus riches seront particulièrement concernés.
06:56Mais on s'en sortira ensemble ou on ne s'en sortira pas.
07:00Hier, ça ne peut pas...
07:02Pardon, sur les plus riches, j'y reviens, mais parce que vous dites qu'ils seront particulièrement concernés.
07:05En proportion, 2,5 milliards d'un côté et 11,5 milliards de l'autre.
07:10On n'a pas l'impression que ce soit eux que vous demandiez l'effort le plus important.
07:12Ça fait 20% d'effort.
07:13Il n'y a pas 20% de plus riches en France.
07:16Mais quand ils sont plus riches, ils sont vraiment beaucoup plus riches.
07:17Oui, et en proportion, ils vont contribuer proportionnellement beaucoup.
07:23Mais hier, les taux d'intérêt ont baissé en France.
07:27On baissait.
07:28Ça veut dire qu'aujourd'hui, on emprunte un peu moins cher qu'avant-hier.
07:33Pourquoi ?
07:34Parce que la stabilité politique, ça a un prix.
07:36Et pourquoi ?
07:36Justement, parce qu'aujourd'hui, l'incertitude politique, elle a des conséquences sur l'économie.
07:44Elle inquiète les consommateurs qui ont un taux d'épargne plus haut qu'on ne l'a jamais eu.
07:49Les investisseurs, les entreprises...
07:50Alors attendez, moi j'ai des questions.
07:51Si vous voulez qu'ils dépensent un peu leur épargne, j'ai encore des questions concrètes.
07:54Parce qu'ils sont inquiets, les consommateurs.
07:55Vous avez aussi prévu de réduire l'avantage fiscal pour les carburants B100 et E85, le bioéthanol.
08:00Ce qui pourrait faire passer le litre de 71 centimes à 1,20 euro.
08:04L'E85, c'est en moyenne 700 euros d'économie par an pour ceux qui l'utilisent.
08:09Et là, on se dit, mais ils n'ont rien retenu de la colère des Gilets jaunes.
08:11Vous allez faire ça ?
08:12Alors, 1% des véhicules concernés, 1% des véhicules en France.
08:16Une niche fiscale, il y en a 474 en France, qui coûte 250 millions d'euros.
08:21Et l'année prochaine, on passe de 71 à 85 centimes.
08:27Le super sans plomb 98, c'est 1,65, 1,68.
08:30Donc on reste, l'année prochaine, sur un avantage fiscal significatif.
08:35Mais effectivement, un peu moins significatif qu'il était.
08:38Donc là-dessus, vous ne reculerez pas, c'est une bonne mesure.
08:40Là encore, on ne va pas avancer ou reculer, on va négocier.
08:43Devant chaque plus, il faudra un moins.
08:45Mais je suis ouvert au débat.
08:47Vous êtes ouvert au débat.
08:48Il paraît que vous allez aussi taxer le vapotage.
08:49C'est une mesure anti-Elisabeth Borne ?
08:51Non, mais c'est une mesure de santé publique.
08:53Ça va être combien ? Ça va consister en quoi ?
08:55Non, mais ça, je n'ai pas les détails sur cette mesure particulière.
08:58Donc je vous reviendrai avec plaisir.
09:00Mais c'est une mesure de santé publique, vous le savez.
09:02Pour tenter d'éviter la censure, le Premier ministre a donc aussi annoncé la suspension de la réforme des retraites.
09:06Qu'on soit très concret.
09:07Cette suspension, parce qu'on a beaucoup de questions d'auditeurs là-dessus ce matin,
09:10elle entrera en vigueur à partir de quand ?
09:11C'est depuis ce matin, là ?
09:12Ça y est ?
09:13Non, il faut que ce soit voté.
09:14Il faut que ce soit voté.
09:14Donc dès que le budget sera voté, ça sera figé à 62 ans et 9 mois et 170 trimestres.
09:21Trois éléments importants.
09:22Il faut que ce soit voté.
09:24Moi, cette réforme, je l'ai soutenue.
09:26J'étais membre du gouvernement qui l'a portée.
09:28Ben oui.
09:28Il y a quelques jours, vous disiez encore, attention, cette réforme va coûter des centaines de millions, si on revient dessus.
09:32Et le Premier ministre l'a confirmé.
09:34On est sur 400 millions l'année prochaine.
09:36Donc vous avez mangé votre chapeau ?
09:37Non, c'est le prix.
09:38Mais il faut qu'on change de culture.
09:40On est en train de le faire.
09:41C'est le prix du compromis.
09:43Et donc, il y a...
09:44Pardon, je vous interromps, mais vous comprenez qu'on soit un peu perdus ?
09:46Non, je ne suis pas d'accord.
09:47Emmanuel Macron, c'est promis juré, jamais de hausse d'impôts.
09:51Ensuite, c'est la réforme des retraites, on n'y touchera jamais.
09:53Il y a eu des mois de manifestations.
09:55Ça fait deux ans et demi que ça pourrit le climat politique en France.
09:57Et là, vous arrivez, vous dites, bon, en fait, la réforme des retraites, c'est pas grave.
10:00Et puis les impôts, on vous met 14 milliards.
10:02Non, non, ce n'est pas ce qu'on dit.
10:03Ce qu'on dit, c'est que du fait de l'Assemblée nationale aujourd'hui,
10:07éclatée en 11 groupes parlementaires,
10:09qui ont chacun des idées,
10:10du fait que deux groupes parlementaires,
10:12le Rassemblement national et la France Insoum,
10:14aient d'ores et déjà annoncé
10:15qu'ils visaient la dissolution ou la destitution,
10:18il faut qu'on travaille avec tous ceux qui restent
10:20pour trouver des compromis.
10:21Tous les États du monde le font.
10:22Toutes les démocraties parlementaires le font.
10:24Ce n'est pas facile à trouver, les compromis.
10:26Bruno Retailleau, vous avez entendu, pour Les Républicains,
10:27vous vous a accusé d'être l'otage des socialistes.
10:29Et il reproche à Sébastien Lecornu d'avoir fait l'impasse sur l'immigration.
10:33C'est vrai qu'il y a beaucoup de sujets qui n'ont même pas été évoqués hier.
10:35D'ailleurs, le Premier ministre s'en est expliqué.
10:36La priorité, c'est le budget.
10:38Mais concrètement, est-ce que vous allez rogner sur les dépenses de l'AME,
10:41par exemple, l'aide médicale d'État,
10:42voire la supprimer comme le demande une partie de la droite ?
10:44Ça, c'est une piste pour vous ?
10:45Non, ce n'est pas prévu.
10:47Et vous savez bien, j'ai eu l'occasion de m'exprimer là-dessus,
10:49que l'AME, l'aide médicale d'État,
10:51c'est un enjeu de santé publique.
10:53Il y avait des propositions qui avaient été faites par deux experts,
10:56un de gauche, un de droite d'ailleurs, pour l'adapter.
10:58Donc, on verra si on va vers ça.
10:59Mais aujourd'hui, ma boussole, c'est le cadre.
11:03Je l'ai dit suffisamment de fois, il faut que tout ça soit stable.
11:054,7%.
11:07Et en dessous de 3%, en 2029, il faut qu'on y arrive.
11:10Ça, c'est très important.
11:12Et ensuite, des négociations qui visent l'efficacité économique.
11:16Et oui, la santé publique, quand même, c'est la moindre des choses.
11:18J'ai une dernière question sur un sujet qu'on a évoqué tout à l'heure dans le journal.
11:22On a appris ce matin que Bouygues, Bouygues Télécom,
11:25Free et Orange,
11:26proposaient de racheter ensemble l'opérateur SFR.
11:29Là encore, ça concerne beaucoup de nos auditeurs.
11:30Est-ce que vous êtes favorable à cette perspective de rachat ?
11:34Moi, je vais être extrêmement vigilant sur cette opération.
11:37Parce qu'aujourd'hui, vous savez qu'en France,
11:39on a les prix des téléphones mobiles, des abonnements,
11:43parmi les moins chers d'Europe,
11:45mais en fait, parmi les moins chers du monde.
11:47Et donc, je vais être vigilant à deux choses.
11:50L'impact sur le prix des consommateurs
11:52et l'impact sur la qualité de service.
11:54Et ça tombe bien, il y a un processus pour ça.
11:55Il y a une autorité de la concurrence.
11:57Elle est indépendante.
11:58C'est elle qui est là pour protéger les consommateurs
12:00et elle le fera.
12:01Donc, vous dites pourquoi pas, mais vigilance absolue, c'est ça ?
12:03Exactement.
12:03Merci beaucoup à vous, Roland Lescure,
12:05d'être venu ce matin sur RTL.
12:06Restez avec nous.
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