- il y a 1 semaine
Mardi 14 octobre 2025, retrouvez Laurent Deydier (Directeur Général Délégué, Hottinguer Banque Privée), Pierre Bismuth (Directeur Général et Responsable des Gestions, Myria AM) et Vincent Guenzi (Directeur de la Stratégie d'Investissement, Cholet Dupont Oudart) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00...
00:00Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Vincent Guenzi est avec nous, le directeur de la stratégie d'investissement de Cholet-Dupont-Houdard.
00:17Bonsoir Vincent.
00:18Bonsoir Grégoire.
00:19Pierre Bisslut nous accompagne, directeur général et responsable des gestions de Myria Asset Management.
00:23Bonsoir Pierre.
00:24Bonsoir Grégoire.
00:24Et à nos côtés également Laurent Dédier, le directeur général délégué en charge des gestions chez Autingre Banque Privée.
00:29Bonsoir Laurent.
00:30Bonsoir Grégoire.
00:31Petit changement d'ambiance sur les marchés depuis effectivement l'épisode du retour de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis vendredi soir en fin de semaine.
00:43Qu'est-ce qu'on peut dire à ce stade ?
00:45Est-ce que c'est simplement de la spéculation de marché, l'écume de la spéculation qui s'émousse un peu après des semaines de rallye assez intenses à travers le mois de septembre ?
00:56Ou est-ce qu'il y a une logique à se reposer quelques questions et à repricer ou remettre un prix sur certains risques peut-être dans le marché autour de la guerre commerciale, du shutdown ou des questionnements qu'on peut avoir sur le thème de l'IA par exemple ?
01:11Laurent ?
01:13Je pense que c'est aussi un prétexte. Les marchés ont besoin de respirer. C'est vrai que depuis la rentrée dernière, donc ça fait maintenant quasiment cinq semaines ou six semaines, on a eu une hausse quasi ininterrompue avec presque pas de volatilité, que ce soit sur les marchés européens, américains, mais même l'ensemble des marchés.
01:28Et donc on sent quand même qu'on a besoin un petit peu de respirer pour aller plus haut, pour consolider, ça on verra bien.
01:35Et puis on arrive à un moment où globalement il y a un petit peu de bruit politique qui revient, géopolitique.
01:39Alors il y a des satisfactions avec la fin du conflit au Moyen-Orient.
01:43Il y a quand même un peu d'incertitude sur la guerre commerciale sino-américaine.
01:48La France et l'Europe restent des sujets sur lesquels les marchés sont sceptiques, même si aujourd'hui il n'y a pas de nuisance particulière.
01:53Puis on rentre surtout dans la période où globalement ce que la macroéconomie nous a dit depuis quelques semaines ou quelques mois devrait se traduire par des messages des entreprises dans les publications des résultats des neuf mois.
02:04La saison vient de commencer, c'est beaucoup trop tôt pour tirer la moindre conclusion.
02:08Quand on regarde quand même la séquence de profit warning, donc d'avertissement sur les résultats qu'on a eus avant cette période de publication,
02:14on sent que la partie cyclique et industrielle de l'activité dans le monde est quand même peut-être plus dure et qu'il y a peut-être un trou d'air un petit peu plus fort au troisième trimestre.
02:23Il y a quand même beaucoup de warnings qui ont été assez forts et qu'on fère, j'ai envie de dire, la communication de Michelin.
02:30On peut rentrer ça un petit peu dans la partie cyclique, même si c'est du cyclique de consommation.
02:34À l'inverse, on a quand même l'impression qu'une fois encore, les secteurs qui vont bien, certainement la technologie,
02:40même si après on parlera peut-être de la consanguinité ou de la circularité de certains sujets,
02:45continuent à bien se porter et ne devraient pas nous décevoir.
02:49Je vois un petit peu les annonces qui ont été faites hier sur une annonce de contrat sur une petite boîte américaine par Brookfield,
02:54la petite est montée de 25%, ça s'appelle Bloom Energy.
02:57On voit qu'il y a encore beaucoup d'envie à valoriser des choses sur des multiples de chiffres d'affaires à 2027-2028,
03:05qui nous rappellent certainement d'autres sujets,
03:09mais on est aussi dans un monde qui a changé avec des sociétés qui génèrent beaucoup de free cash également.
03:13Mais c'est intéressant, oui, alors ces boîtes d'IA, elles ont des tailles de mastodontes aujourd'hui,
03:17mais comme vous le dites, il y a toute une partie de l'économie, on le verra à travers l'état d'entreprise,
03:22qui ne va pas si bien que ça.
03:23C'est toujours cette idée d'économie un peu en cas, avec une partie qui va très bien,
03:28alors qui pèse très très lourd, c'est l'IA aujourd'hui, ça explique 30, 40, 50% peut-être de la croissance américaine sur le premier trimestre,
03:35mais il y a quand même tout le reste qui peut souffrir un peu.
03:39C'est un trimestre qui sera marqué quand même par la mise en place, au moins en partie, des premières barrières tarifaires américaines.
03:47On en parlait tout au long du deuxième trimestre, beaucoup d'anticipation a vu le jour à ce moment-là,
03:54mais la réalité, elle est plutôt au cours du troisième trimestre, Laurent.
03:59Alors la réalité, oui, l'impact économique, peut-être l'impact inflationniste,
04:03alors quand je dis inflationniste, c'est que je ne pense pas qu'il y ait d'accélération de l'inflation devant nous,
04:06ou une réelle accélération, en revanche, l'impact sur les marges des entreprises,
04:10c'est-à-dire est-ce qu'elles ont pris tout ou partie, entre guillemets, de cet impact pris,
04:15pour, entre guillemets, restituer à un client, et donc à une demande finale qui est morose, atone, difficile,
04:21ça dépend des géographies, mais qui est en tout cas pas euphorique, ça c'est certain.
04:24Ce n'est pas impossible, voilà, on l'a vu, on l'a vu dans le secteur du papier avec des warnings,
04:32on l'a vu, bon, avec Michelin, on l'a vu dans pas mal de sociétés, même du MDAX,
04:36qui ont fait des pré-publications qui étaient un petit peu, j'ai envie de dire, molles.
04:40Donc je pense qu'il ne faut pas s'attendre à une période de publication très euphorique.
04:48Alors ce qui est intéressant pour les marchés européens, c'est quand même,
04:50on a eu quelques drivers dans la hausse des marchés européens,
04:53bien évidemment le secteur, et peut-être qu'on en parlera, des financières,
04:56a beaucoup porté les marchés européens sur la première partie de l'année,
04:58ou les deux tiers de la partie de cette année.
05:02On voit que les publications américaines, c'est un peu celle de Good News, aujourd'hui,
05:06alors après on peut regarder, certaines ont des publications qui sont très bonnes,
05:10mais quand on regarde les charges, ça monte aussi très vite,
05:12ce qui explique la réaction du marché.
05:14Mais il faut rappeler que le marché européen, pour ces deux tiers cette année,
05:17s'est construit sur une très bonne performance des financières et des industriels.
05:21Si la Fed venait un petit peu à s'arrêter sur ces deux secteurs,
05:24j'ai inclus la défense dans les industriels,
05:26il faudra voir quels peuvent être les relais.
05:29Et peut-être qu'on parlera tout à l'heure, bien évidemment, de sujets sur de la rotation.
05:33Cette année, c'était une année value,
05:35il ne fallait surtout pas être qualité.
05:36Quand on regarde les facteurs de marché,
05:39on ne sait jamais, peut-être que dans un marché plus difficile,
05:43ou qui pourrait continuer à progresser,
05:45il faudra peut-être un peu faire évoluer les portefeuilles.
05:47Bon, on verra.
05:48LVMH nous donnera peut-être déjà une forme de tonalité
05:51pour ces boîtes qui restent évidemment des grandes boîtes de qualité.
05:55Vincent, sur ce changement d'ambiance de marché,
05:58c'est légitime, il faut qu'on souffle à un moment.
06:02Je reviens également sur l'idée de l'affrontement Chine-États-Unis.
06:05Alors qu'il est protéiforme, c'est à la fois sur le terrain technologique,
06:08sur le terrain commercial, le transport maritime, etc.
06:12Il y a des zones d'influence à défendre.
06:14Je ne dis pas qu'on avait mis le sujet sous le tapis,
06:17parce que ça reste quand même un fil rouge continu pour les investisseurs
06:20depuis plusieurs années.
06:21Mais c'est vrai que là, on a l'impression qu'on est reparti au moins
06:23dans cette phase finale de négociation,
06:26qu'on repart pour un exercice de tension.
06:29Comment est-ce qu'il faut le prendre ?
06:30Parce que c'est à chaque fois la même histoire.
06:32On sonde les lignes rouges de la partie adverse en allant le plus loin possible.
06:37Et au final, on trouve un compromis qui réunit tout le monde.
06:41C'est le principe d'un compromis, vous me direz.
06:42Ça continue à être la même histoire.
06:44Donc c'est toujours une histoire de rapports de force et de négociations.
06:49On en a eu un autre exemple il y a quelques jours avec la pharmacie.
06:53Après l'annonce de droits de douane de 100%, on a un, puis deux, puis trois.
06:56Pfizer, Astra, on signe et deux.
06:57Qui vient de négocier.
06:58Donc je pense que Trump a vu que, grosso modo, en faisant de cette manière,
07:02ça a fonctionné et il va continuer.
07:04Donc l'histoire n'est pas terminée.
07:05Les marchés s'y sont quand même habitués.
07:08Donc je pense que c'est plutôt probablement un effet phénomène,
07:11même si l'analyse globale montre que c'est quand même, à mon avis,
07:16un petit peu plus grave que ça.
07:18Et qu'on a une situation qui ne reste toujours pas très saine entre la Chine et le reste du monde.
07:23Mais les marchés, eux, se disent, bon, à partir du moment où on arrive à un accord,
07:28on passe outre.
07:30Donc non, je pense que c'est toujours un peu la même chose.
07:32Je crois beaucoup ce que dit Laurent.
07:33C'est-à-dire qu'on avait beaucoup monté.
07:35On avait trouvé des niveaux de valorisation qui étaient très élevés.
07:39Les plus hauts qu'on ait connus depuis l'année 2020.
07:42Même le CFO de JP Morgan disait là,
07:44on n'a pas envie de faire du buy-back à ce niveau de prix sur notre action.
07:49Même le directeur financier dit qu'il n'est pas chaud pour acheter ses actions.
07:52Les valeurs étaient chères aussi en Europe.
07:54Et puis il y a la saisonnalité.
07:55Donc une correction, Laurent disait soufflé.
08:00Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui attendent une correction peut-être un petit peu plus soutenue pour revenir.
08:05Donc est-ce que les quelques pourcents de baisse qu'on a connues sont suffisantes ?
08:09Peut-être pas tout à fait, mais il ne faut pas non plus attendre, hors événement exceptionnel, un krach tout de suite.
08:15On en est loin.
08:17La logique est toujours la même.
08:19Je veux qu'on reste constructif dans ces marchés-là et qu'un trou d'air ait une opportunité à saisir.
08:25Oui, tout dépend de la taille du trou d'air.
08:27Pour l'instant, c'est un petit trou d'air.
08:29J'entends.
08:30Et la deuxième chose, c'est que tu parlais de croissance en cas.
08:32C'est-à-dire que ça illustre le fait qu'il y a deux parties dans l'économie mondiale, qui d'ailleurs est en train de ralentir gentiment partout, y compris dans les pays développés, dans les pays émergents.
08:43On a des baisses des ISM.
08:45Donc ça montre bien qu'il y a ce ralentissement.
08:47Et ce ralentissement, il est impacté par le monde réel, on va dire.
08:51Et tout le reste qu'il y a continue à tirer.
08:54J'aimerais bien savoir quand est-ce que le scénario va changer.
08:58Est-ce que c'est le reste qui va se stabiliser parce que la Fed aura baissé suffisamment les taux et puis les États-Unis auront un peu moins d'incertitude sur le plan de l'inflation, de l'application des droits de douane ?
09:08Donc ça peut relancer aussi une dynamique un peu plus large aux États-Unis.
09:12Et là, on verra si tout ce qui est Russell 2000 et Midcap commencent à rattraper.
09:16Pour l'instant, c'est quand même très compliqué.
09:19Et tout le monde préfère rester sur les secteurs qui sont les secteurs leaders.
09:23Donc cette bulle-là, elle s'arrêtera quand la tech américaine et quand la bulle de l'IA sera arrivée à son terme.
09:31On n'en est pas encore là.
09:32On va voir tout à l'heure si on en reparle.
09:34Oui, bien sûr, on en reparlera.
09:36Surtout, comment rester positionné sur la tech quand on a tous en tête, et vous avez traversé un certain nombre de crises,
09:42qu'on a tous en tête qu'effectivement, l'histoire a tendance à au moins rimer,
09:46et que les cycles de surinvestissement parfois génèrent un moment de douleur, parfois fort pour des investisseurs et des actionnaires.
09:55Sur cette ambiance de marché qui tourne, Pierre, je ne sais pas, le VIX remonte,
10:01les marchés obligataires servent un peu de refuge, pour une fois.
10:04Oui, mais c'est vrai que moi j'ai quand même le sentiment qu'on reste quand même à l'équilibre,
10:09malgré cette respiration, parce qu'on a reculé finalement de très peu.
10:12quand on regarde, on a quand même une activité politique, alors en France,
10:16qui était délétère, et finalement, il ne s'est pas passé grand-chose, en réalité.
10:21Les droits de douane, ça a fait à peine vibrer vendredi soir, mais en même temps, on était vendredi soir.
10:26Ouais, mais on a fait un moins 3, puis un plus 2, et là, on est à moins 1.
10:29Donc, vous êtes porteur de crypto, vous n'avez peut-être pas vécu le même week-end ?
10:32Oui, mais c'est tellement haut en réalité qu'en fait, la force du marché fait que c'est extrêmement compliqué d'être absent.
10:42En fait, personne ne peut dire, moi j'ai une vision très bériche du marché,
10:47alors qu'on a finalement, on est tous suspendus aux résultats,
10:50mais les résultats, finalement, on a l'impression quand même que tout est assez encadré.
10:55C'est-à-dire qu'on sait qu'elles vont être des secteurs qui ne vont pas marcher.
10:58Alors, merci Ferrari, franchement, c'était une très grosse information.
11:03Michelin, c'est une très grosse information.
11:04Ah, parce que Ferrari, ce n'est pas de l'automobile.
11:08Oui, ce n'est pas de l'automobile, mais en fait, c'est les prévisions qui sont tellement, on va dire, sécurisées,
11:15ou en tout cas peu constructives, qui fait que soit c'est reculé pour mieux avancer,
11:21soit on a vraiment une croissance à long terme qui est capée.
11:25Donc ça, c'est plutôt intéressant.
11:26En tout cas, les prévisions aussi défensives, ça permet justement de réancrer les anticipations,
11:35et c'est plutôt pas mal.
11:36Et recréer éventuellement du potentiel, de surprises positives.
11:39Exactement.
11:39D'accord.
11:40Donc ça, c'est plutôt bien.
11:42Sur la partie IA, on ne s'attend pas du tout,
11:44vu ce qui s'est passé hier comme rebond, je pense notamment à Broadcom,
11:48on ne s'attend quand même vraiment pas à une baisse, en tout cas, des prévisions.
11:52Donc, on a l'impression quand même que tout est un peu à l'équilibre,
11:57et que les pièges sont plutôt assez bien vus.
12:01Et c'est là où je veux en venir, c'est qu'il nous manque des nouvelles informations.
12:04C'est-à-dire qu'on n'a aucune nouvelle information.
12:06Les droits de douane, c'est un vieux truc.
12:07En fait, on a eu un krach énorme cette année,
12:10plus personne ne s'en souvient, on dirait que le mois 20 sur le Nasdaq,
12:14on est à plus 17.
12:15Franchement, c'était l'épaisseur du trait.
12:18Ça va tellement vite, les banques centrales sont tellement à la manœuvre,
12:21et tellement constructives.
12:23Le bruit politique, tout le monde s'y est habitué.
12:26Donc, en fait, on n'a vraiment aucune nouvelle information.
12:29Et c'est peut-être là qu'il y a le piège.
12:31C'est qu'il nous manque quelque chose de nouveau
12:34qui nous permettrait de créer un risque.
12:36Là, honnêtement, les risques, il n'y en a pas beaucoup
12:39parce que ce n'est que des vieilles infos.
12:43En l'absence de nouvelles nouvelles, vous dites que c'est un équilibre,
12:46finalement, qui est assez stable et assez solide.
12:48C'est ça, c'est très difficile d'être bériche
12:51et c'est très difficile d'avoir un avis très tranché.
12:56On a du mal à se dire, moi, je vends les actions
13:00pour me replacer sur des emprunts d'État.
13:03Ce n'est pas le moment de racheter de l'obligataire, par exemple.
13:05Je ne sais pas, question naïve.
13:06Peut-être que c'est une année où l'obligataire,
13:10souverain, américain, entre autres, affichera des performances positives
13:13après trois ou quatre années de performances négatives.
13:16En tout cas, les actifs risques et obligataires
13:18ont la meilleure performance depuis le début de l'année.
13:19Oui, sur le crédit, oui.
13:20Donc là, encore une fois, ce n'est pas étonnant
13:23parce que l'économie est assez molle.
13:25On vient de le dire, la croissance mondiale ralentit.
13:28C'est un moment idéal pour le crédit.
13:30On déteste les récessions en crédit.
13:32On déteste les suractivités.
13:34Et là, on n'est pas du tout dans ce monde-là.
13:36Donc, ce n'est pas étonnant que les spreads
13:37sont finalement très contrôlés.
13:40Les spreads de crédit à yield, pareil, c'est très contrôlé.
13:43Donc, en fait, on est dans un moment finalement assez à l'équilibre.
13:47Je ne sais pas, je n'ai pas d'autres mots
13:48que ce mot à l'équilibre.
13:50Et c'est vrai que même les petits coups...
13:51Et ça reste confortable.
13:52Il y avait un analyste américain qui disait
13:54« Uncomfortably bullish ».
13:56Il était positif, mais de manière assez inconfortable.
14:00Parce qu'il n'y avait pas d'autres options
14:02que de continuer de le positif dans ce marché.
14:04C'est vrai que c'est difficile.
14:05Quand on se dit, si on se dit un trou d'air de 10%,
14:07un CAC 40 à 7200, qui l'envisage ?
14:12Oh, bon, il y en a toujours qui l'envisage.
14:14Mais qui l'envisage, là, à court terme,
14:15c'est vraiment difficile de le voir.
14:17Alors qu'on a quand même une séquence vraiment dure
14:20et on a à peine perdu 1%.
14:21Vincent ?
14:23Oui, ce qui vient d'être dit est illustre aussi
14:26pourquoi on a des flux qui continuent à revenir sur les marchés.
14:29On a effectivement cette apparence,
14:32mais au bon sens du terme,
14:33c'est-à-dire que la situation apparaît relativement calme,
14:36relativement maîtrisée en termes d'enjeux.
14:40Et donc les flux continuent.
14:41C'est pour ça qu'il est difficile de rester à l'extérieur.
14:43Tout le monde sait que louper les dernières années de bulle,
14:46c'est très, très, très coûteux.
14:48Donc on sait aussi que même dans les dernières années de bulle,
14:52il y a une volatilité qui remonte avec des baisses de 20%,
14:55mais on passe au travers et on s'y habitue.
14:57Et c'est comme ça que ça se termine mal.
14:59Il ne faut pas rater 98 et 99 fois.
15:00On ne va pas l'écrire aujourd'hui.
15:03Tu me posais la question,
15:04est-ce qu'on est en 96 ou en 99 ?
15:06On est plutôt en 96 ou en 97 ou en 99 ?
15:10D'accord, c'est ça.
15:11Mais ça se terminera de la même manière.
15:13C'est toujours mon idée de l'histoire qui se répète
15:16ou qui rime à minima.
15:17Allons-y.
15:19Solidité encore ou vulnérabilité du tamir.
15:23Qu'est-ce que vous en dites là, Laurent ?
15:25Aujourd'hui, j'aime bien l'idée,
15:27effectivement, c'est d'il un peu circulaire, consanguin,
15:29comme vous disiez.
15:30Est-ce que c'est déjà un canari dans la mine ?
15:32Alors, en termes de comportement,
15:34le problème, c'est que tout le monde en parle.
15:35Ça fait les gros titres tous les jours.
15:36Tout le monde est au courant
15:38de la manière dont fonctionne cet écosystème IA aujourd'hui.
15:42Est-ce que pour autant,
15:43ça annihile le risque qu'il y a sur cette thématique ?
15:47Et puis derrière, je veux bien qu'on développe
15:48cette idée de rotation éventuelle
15:50vers peut-être des secteurs de qualité.
15:54Ça fait beaucoup de questions sur une petite intervention.
15:57Donc, on va essayer de parler d'abord de l'IA
15:58puis on verra l'ouverture sur la rotation.
16:01Je pense que c'est trop tôt pour se dire
16:03que la fête est terminée sur l'IA aujourd'hui,
16:05mais c'est sûr qu'à un moment,
16:06on va sonner la fin de la récréation
16:07et il faudra arrêter de s'amuser.
16:10Quels peuvent être les indicateurs
16:12qu'il faut surveiller pour se dire
16:14à quel moment cette fête peut s'arrêter ?
16:16La première chose, je trouve que les commentaires
16:18du management des fondateurs d'OpenAI
16:21sont inquiétants,
16:22mais personne ne s'y intéresse.
16:24Moi, quand on me dit que je suis cashflow positif en 2030,
16:26ça me rappelle plein de mauvais souvenirs,
16:27mais dans plein de séquences différentes.
16:29C'était la bulle de la clean tech
16:30en 2019-20,
16:33au moment où le Covid envole toutes ses valorisations
16:36et les boîtes nous racontaient
16:37qu'on allait avoir de l'hydrogène vert
16:38qui serait à l'équilibre en 2028.
16:40Et moi, je regardais les boîtes
16:41et je me disais comment on peut être
16:42à l'équilibre en 2028
16:43et payer tel multiple.
16:45On n'y est pas,
16:46mais ça peut être un premier indicateur
16:47de se dire attention,
16:48ces gens-là, ils me racontent
16:49que la question de la rentabilité,
16:50ce n'est pas leur sujet.
16:51Un jour, le marché peut dire
16:52moi, je veux que tu sois rentable.
16:53Le deuxième sujet,
16:55et ça, c'est celui qui sera le plus intéressant,
16:57mais à mon avis,
16:58on ne le verra pas en 2026,
16:58on le verra plus en 2027,
17:00c'est que tous ces hyperscalers
17:01qui mettent des capex par montagne,
17:04c'est des Everest de capex
17:05qui tombent tous les ans
17:06et qui sont multipliés
17:07de 30 à 50 % année après année.
17:09Il y a un moment,
17:09il va falloir que cette courbe en J
17:11qui se traduira sur l'évolution du cashflow,
17:14elle nous montre une accélération.
17:15Pour l'instant, on est capex intensif,
17:17donc on investit.
17:19En 2026, je pense qu'on va rester
17:21dans cette séquence.
17:21J'imagine que le premier rendez-vous
17:23pour le marché,
17:24mais j'imagine,
17:25et je vais rester très modeste
17:26dans mon anticipation,
17:27c'est qu'à un moment,
17:28il faudra voir chez Microsoft,
17:30par exemple,
17:31une inflexion dans la courbe
17:32et voir des cashflows
17:33qui reprogressent.
17:35Si la traduction de ces capex
17:37ne permet pas d'arriver,
17:39donc de cet investissement,
17:40pardon pour ces termes
17:40peut-être un peu trop anglais
17:41et financier,
17:43ne se traduit pas
17:43par une accélération des profits
17:45de ces entreprises
17:46et surtout par la génération
17:48de cash de ces entreprises,
17:49là, le marché peut réagir
17:51plus négativement.
17:54Si j'avais la boule de cristal
17:56qui me donnait la réponse,
17:57j'ai envie de dire
17:57que je ne serais certainement
17:58pas ici et de 20,
18:00mais je trouve que c'est un indicateur
18:01qui sera très intéressant
18:02à regarder
18:02parce que lui,
18:03il sera tangible
18:04et tant que nous sommes
18:05dans une période
18:06où on aura des publications
18:07trimestrielles,
18:08peut-être que le monde
18:09va changer après-demain,
18:11on pourra monitorer
18:13l'évolution des cashflows
18:14de Meta,
18:16de Microsoft
18:17et des autres.
18:17Mais c'est ce qui s'est passé
18:19exactement pour la génération
18:21présente.
18:21Une boîte comme Amazon
18:22très longtemps,
18:23effectivement,
18:24a beaucoup dépensé
18:25en investissement.
18:26Le marché lui a fait crédit
18:27et puis un jour,
18:27le marché lui a dit
18:28comme vous dites,
18:29il faut que vous soyez rentable.
18:30Et là,
18:31Jeff Bezos est devenu
18:32un cost killer.
18:33Tant qu'il n'y a pas eu
18:34ce signal de marché,
18:36pas besoin de virer des gars,
18:37pas besoin de rationaliser
18:38l'entreprise, etc.
18:39Le jour où le marché
18:40a commencé à dire
18:41que chaque trimestre
18:42après trimestre,
18:43ça devenait un peu
18:43lourd à porter,
18:44il devient un cost killer.
18:45Il commence à mettre
18:45sa boîte en ordre de marge.
18:47Exactement.
18:48Et puis,
18:48je pense qu'après,
18:49il faudra surveiller.
18:50Autour de la table,
18:50on connaît probablement
18:52pas tous spécialistes
18:53et moi,
18:53je vais rester très modeste
18:54dans ma compréhension du sujet,
18:56mais il y a aussi
18:57beaucoup de choses
18:57qui se passent
18:57dans le monde
18:58du private equity.
18:59Sur la partie IA,
19:00à un moment ou à un autre,
19:01il va falloir recycler
19:02ses investissements
19:03vers de nouveaux investissements.
19:05Donc,
19:05il faudra passer
19:05la patate chaude
19:06à un copain,
19:07à un voisin,
19:08à un nouvel entrant.
19:10Oui, bien sûr.
19:10Peut-être qu'à un moment,
19:11elle sera trop brûlante
19:12pour que quelqu'un
19:12la récupère.
19:13Et là,
19:13si on commence
19:14à avoir des valos,
19:15alors ça,
19:15cette séquence,
19:16je ne sais pas la qualifier,
19:17je ne sais pas la monitorer
19:18en termes de timing,
19:19mais je pense qu'il faut
19:20quand même regarder
19:20ce qui se passe
19:21dans le monde
19:21du non-côté
19:22et du private equity.
19:23Ça entraînera peut-être
19:24après-demain
19:25une rotation.
19:27Il y a quand même
19:27deux ou trois ingrédients
19:28pour dire qu'on peut
19:28faire évoluer
19:29les portefeuilles en ce moment
19:30parce qu'il y a quand même
19:31des valeurs de qualité
19:32qui ont été
19:32un peu abandonnées,
19:34mais je pense que
19:35c'est difficile de sortir
19:36surtout quand on arrive
19:37en fin d'année,
19:38qu'on connaît le sujet
19:39du window dressing,
19:40que tout le monde
19:41veut montrer
19:41qu'il avait les belles valeurs
19:42pour avoir fait
19:43la bonne performance
19:43ou justifier
19:44qu'il n'était pas loin
19:45de son indice
19:45mais qu'il avait fait
19:46son maximum
19:46pour être le meilleur,
19:48ce n'est pas le moment
19:48de sortir.
19:49Peut-être qu'en janvier,
19:50on sonnera
19:51une première micro-récléation.
19:53On verra,
19:54on a eu une micro-alerte
19:55sur Oracle,
19:56sur un rapport de presse
19:57qui disait qu'effectivement
19:58la rentabilité
19:58de la Center
19:59à ce stade-là
20:01du cycle déjà
20:02n'était pas...
20:02C'est le sujet, je crois.
20:03Voilà, et donc on voit bien
20:04le marché est quand même
20:05très vigilant
20:06par rapport à ça.
20:07Comment on reste exposé
20:08au thème de l'IA
20:09en ayant conscience
20:10de ce risque
20:11effectivement de bulle,
20:12de cette asymétrie aussi ?
20:14Voilà,
20:14sur un petit coup de tabac
20:16ou sur un trou d'air,
20:17on voit tout de suite
20:17des valeurs peuvent
20:18s'envoler de 30%.
20:19J'imagine qu'elles peuvent
20:20aussi faire le chemin inverse
20:21assez vite
20:22sur quelques heures
20:24ou quelques séances.
20:25Oui, c'est vrai
20:26que c'est très difficile
20:26d'en sortir.
20:27Nous, on reste investi
20:28sur tous ces grands titres.
20:30Et paradoxalement,
20:32quand on verra
20:32un des indicateurs
20:35qu'on surveillera
20:36dans les prochaines années,
20:37parce que là aussi
20:37c'est très difficile,
20:38on va rester modeste
20:39comme disait Laurent,
20:41un des indicateurs
20:42qui manque
20:42pour caractériser
20:44ce marché de bulle,
20:46ce serait d'avoir
20:47beaucoup, beaucoup
20:48d'IPO.
20:49Or, en ce moment,
20:50on a un appétit
20:51des particuliers
20:52qui est très important.
20:53Le jour OpenAI
20:54fait son IPO,
20:55il faut s'inquiéter.
20:55Non, non, non,
20:56le jour où quelqu'un
20:57qui n'a rien à voir
20:58avec l'IA
20:58viendra sur le marché
20:59en disant
21:00moi j'ai inventé
21:01un truc classique
21:02mais je mets un peu
21:02d'IA dedans
21:03et ça se paye
21:03des multiples infinis.
21:05Peut-être que ça reviendra aussi,
21:06ce sera un bon indicateur.
21:07Donc je crois que
21:08tu l'as dit,
21:09les marchés restent patients
21:10et puis ce qui se passe
21:12aujourd'hui
21:12avec la consanguinité,
21:15les investissements
21:16croisés
21:16quand on voit
21:17que les investissements
21:18d'OpenAI,
21:19mais comme tous
21:20ces acteurs
21:22de la tech
21:23et ces start-up,
21:24c'est the winner
21:25of the exit world.
21:26Donc au début,
21:27tant que l'argent
21:27est disponible,
21:28on continue d'investir
21:29au maximum
21:29pour évincer
21:30les autres.
21:31Et éviter,
21:32ça fait combien de temps
21:33qu'on n'a pas parlé
21:33de dipsych,
21:34tiens d'ailleurs ?
21:36Depuis le 20 janvier dernier ?
21:37Voilà,
21:37on n'en parle plus.
21:38On n'en parle plus.
21:40Donc moi je crois
21:40que le marché,
21:41il n'est absolument pas convaincu
21:43que la bulle
21:44va éclater maintenant
21:44et donc il faut rester là.
21:46Il y a quand même
21:46deux situations autour d'IA.
21:47Ceux qui pensent
21:48qu'il y aura
21:49énormément de valeur
21:50derrière des outils
21:51dopés à l'IA
21:52et que ça va se monétiser
21:54cher et bien,
21:56et ceux qui pensent
21:57que ça va être une commodité,
21:59commoditisé à la dipsych
22:00et là,
22:02ce n'est peut-être pas
22:02le même modèle économique
22:03derrière.
22:04Il y aura sans doute
22:04un peu des deux.
22:06Alors après,
22:07c'est vraiment différent
22:08selon l'endroit
22:09où on est de part
22:10et d'autre de l'Atlantique.
22:11Aux États-Unis,
22:12le thème de la tech,
22:13je pense qu'il est là
22:14pour rester encore
22:15un certain temps.
22:16En Europe,
22:17il n'a échappé à personne
22:18que la tech a quand même
22:19été beaucoup moins brillante
22:21qu'aux États-Unis.
22:22Ça commence à aller
22:23un petit peu mieux,
22:24mais c'était un peu
22:26des périphériques
22:27de la tech
22:27qui suivaient
22:28comme aux États-Unis aussi
22:29d'ailleurs.
22:30Donc,
22:30on voyait des chenelles,
22:31on voyait des locrans,
22:32ASML qui s'est quand même
22:33repris aussi.
22:34Donc,
22:35on cherche aussi
22:37des idées
22:37qui ressemblent
22:38à de la tech
22:38en termes de croissance.
22:41Connectées
22:41au thème de l'IA.
22:42Soit connectées
22:43au thème de l'IA,
22:44soit connectées
22:45à la croissance
22:45et qui ne se payent
22:46beaucoup moins cher.
22:47Donc,
22:48effectivement,
22:48les valeurs de luxe
22:49qui ont connu
22:49quand même
22:50des mois,
22:51des trimestres
22:52très très compliquées.
22:54Pour peu
22:54que le marché
22:55ait le sentiment
22:56que le pire
22:57est derrière nous,
22:58d'ailleurs,
22:58les cours
22:59ont déjà rebondi,
23:00c'est sans doute
23:01des bons candidats
23:03en Europe.
23:04Pas que le luxe,
23:05il y a d'autres
23:06valeurs de croissance.
23:07Non,
23:07mais c'est intéressant,
23:08le luxe,
23:08on va beaucoup en parler
23:09à partir de ce soir
23:10et demain,
23:11mais c'est vrai
23:11que c'est déjà
23:12des cours de bourse
23:12qui ont un peu rebondi,
23:14ça fait quand même
23:14deux ans au moins
23:15que c'est dead money
23:16comme on dit
23:17dans le marché,
23:19mais c'est peut-être
23:19le moment
23:20de s'y réintéresser
23:21à vous entendre.
23:22Dans l'histoire
23:23des canaries dans la mine,
23:24je reviens sur le marché
23:25du crédit.
23:27Une affaire
23:27comme First Brands,
23:28par exemple,
23:29ça laisse des traces,
23:31ça implique
23:32quand même
23:33beaucoup d'acteurs,
23:34des milliards
23:35de dollars
23:36de créances
23:37portés
23:38par des grandes institutions.
23:40Je n'ai aucun doute
23:41sur la solidité,
23:42mais peut-être
23:42des plus petites aussi
23:43pour lesquelles
23:44ça peut être plus compliqué.
23:45Non,
23:45mais est-ce que c'est
23:45ce genre de truc
23:46auquel on...
23:47Non,
23:47mais ça peut être
23:47des alertes.
23:48C'est peut-être
23:49des alertes,
23:50mais globalement
23:52dans le marché,
23:52on ne voit
23:53quand même pas
23:54beaucoup de risques
23:56en tout cas
23:56au niveau du crédit.
23:57Ça,
23:57First Brands,
23:58par exemple,
23:58ça n'a pas fait de vagues
23:59au-delà de First Brands
24:00et des créanciers
24:01de First Brands.
24:02Ça ne se voit pas
24:02sur des indices,
24:03ça ne se voit pas du tout.
24:04Sur l'IA,
24:06moi,
24:06je suis moins prudent
24:09que vous,
24:10parce que je pense
24:12qu'on est tous
24:12autour de la table
24:13en train de se demander
24:14comment on peut
24:14intégrer l'IA
24:15à nos métiers.
24:17On va en parler
24:18dans le dernier quart d'année.
24:18Et on cherche beaucoup,
24:19parce qu'en gestion d'actifs,
24:21ce n'est pas simple,
24:22selon nos business models.
24:25Mais en tout état de cause,
24:26si on regarde Amazon,
24:28il y a 20 ans,
24:30c'était la redoute.
24:31Et en fait,
24:34la beauté du chelot,
24:36c'est finalement,
24:38ce n'est pas une grosse innovation
24:39Amazon.
24:40C'est simplement
24:40ce qu'il y a une innovation,
24:41c'est avoir des chaînes
24:43de distribution
24:43et des chaînes d'approvisionnement
24:45extrêmement...
24:48La redoute a existé
24:49sur le marché français.
24:50Amazon existe sur Internet.
24:52Oui, mais en même temps,
24:54c'est exactement la même chose.
24:55J'entends.
24:55C'est simplement magnifié
24:57par une idée.
24:58Et en fait,
24:59l'IA,
24:59c'est un peu ça.
25:00C'est finalement,
25:01où on a un service
25:02et ce service,
25:03comment on le transforme
25:05pour faire un service
25:06à très forte valeur ajoutée.
25:08C'est exactement
25:08comme le moteur
25:09de recherche Google
25:10qui est devenu
25:11une agence de pub,
25:11enfin bon,
25:12méta, etc.
25:13Et moi,
25:13je trouve quand même
25:14qu'on a des cours de bourse
25:17qui ont...
25:18Enfin,
25:19si on prend les titres
25:20un par un,
25:21on a quand même
25:21des titres
25:22qui ont sacrément calé
25:23pendant plusieurs trimestres,
25:25voire plusieurs années.
25:27On a Apple
25:28qui...
25:29Ça fait un moment
25:29que ça ne fait plus rien.
25:30Ça fait un joli sourire,
25:32ça remonte vers le plus haut.
25:34On a eu
25:35Meta
25:36qui a fortement tremblé
25:37en 2022.
25:39Amazon, pareil.
25:40Donc,
25:40moi,
25:40j'ai l'impression
25:41quand même
25:41que cette histoire
25:42de bulle,
25:42on a certes
25:43une bulle
25:43sur les équipementiers,
25:44en tout cas,
25:44les producteurs de puces.
25:46Je ne sais pas si c'est une bulle,
25:47mais en tout cas,
25:48on a des espoirs
25:49de valorisation
25:50qui sont très,
25:51très forts.
25:52Mais en même temps,
25:53on a quand même
25:54une utilisation de l'IA
25:55qui est...
25:57qui diffuse partout
25:58dans l'économie.
25:59Donc,
25:59on peut bien évidemment
26:00avoir un recul,
26:02mais c'est quelque chose
26:02qui va finalement
26:04être avec nous,
26:05un peu comme Internet
26:06il y a 20 ans,
26:07qu'on va tous avoir
26:08de l'IA
26:08d'ici 10 ans
26:09et on va tous
26:10essayer de trouver
26:11un débouché.
26:12Personne n'imagine
26:13qu'il y ait un mouvement
26:14un peu,
26:14je ne sais pas,
26:15une réticence
26:16à l'adoption,
26:17un mouvement même,
26:18pourquoi pas,
26:18de rejet,
26:19j'en sais rien.
26:21Personne n'imagine ça.
26:22Alors,
26:22je suis vraiment désolé,
26:23mais on peut voir,
26:25enfin,
26:26un peu partout,
26:27je ne vais pas faire
26:27l'analogie,
26:28mais très honnêtement,
26:30on préfère tous
26:32des hôtels 5 étoiles
26:33à un camping.
26:36Voilà.
26:37Et donc,
26:37si l'IA,
26:38ça permet d'avoir
26:39un hôtel 5 étoiles
26:40et quelque chose
26:41d'extrêmement efficace.
26:43Tout le monde l'adoptera.
26:44Oui.
26:46Oui.
26:46Non,
26:47non,
26:47mais c'était une question
26:48là aussi.
26:49On en est que au début.
26:50On en est que au début.
26:51L'être humain
26:52est paresseux.
26:53Si on peut faire
26:53des choses réperbatives
26:55par quelqu'un d'autre
26:56que soi-même,
26:56on ne va pas s'en prêler.
26:58Bon,
26:58sur la question
26:59de la rotation,
27:01maintenant qu'on a parlé
27:01de l'IA,
27:02qu'est-ce que ça veut dire
27:05pour vous,
27:06Laurent,
27:06cette idée
27:07ou cette perspective
27:07d'une éventuelle rotation
27:09du marché,
27:09notamment sur l'Europe.
27:11Ça m'intéresse.
27:11Vous disiez,
27:12l'Europe a été drivée
27:13par le thème des financières
27:14depuis des années maintenant
27:16et le thème,
27:17alors,
27:17des infras et des industriels,
27:19si on peut le résumer
27:20comme ça,
27:20la défense,
27:22entre autres.
27:23Qu'est-ce qui serait
27:24candidat
27:25à venir soutenir
27:27à nouveau le marché
27:27si ces deux thèmes-là
27:29s'effritaient un peu
27:30en termes de performance
27:31boursière,
27:31j'entends ?
27:32Je vais m'autoriser
27:32une parenthèse
27:34sur l'IA, Grégoire,
27:35parce que la nature
27:37avec l'Internet
27:38était très importante,
27:40mais de grandes études
27:41faites par des cabinets
27:42de consultants
27:42ont démontré
27:43qu'Internet
27:43n'a eu en impact
27:44sur la productivité
27:45à 10 points de base,
27:47c'est-à-dire 3 fois.
27:48Donc je crois que je ne doute
27:49pas du tout de l'adoption
27:50et on voit tous
27:51dans nos métiers
27:52autour de nous
27:52une volonté
27:54d'aller plus vite
27:54et très vite.
27:55La réalité,
27:56c'est qu'elle sera
27:56l'impact quantifiable,
27:58mesurable financièrement
27:59à la fin.
28:01Mais la question
28:02reste encore ouverte
28:03et je suis assez d'accord
28:03avec Pierre.
28:04Le paradoxe de ce moment-là.
28:05Les valos ne sont pas folles.
28:06J'y vois des ordinateurs
28:07partout dans mes chiffres
28:08pour le macro,
28:09je ne vois rien
28:10qui correspond à l'égard
28:11d'utilité.
28:11Les valos ne sont pas folles
28:11nulle part.
28:13Peut-être que la partie semi
28:14peut être un peu
28:15en phase d'exagération
28:16mais il n'y a pas de folie
28:17sur les valorisations,
28:18sur les Max Even
28:19ou sur pas mal de choses.
28:20Petite parenthèse fermée.
28:22Parce qu'il y a eu
28:22une belle croissance
28:23des résultats aussi
28:24ces dernières années.
28:26Sur les grandes valeurs,
28:27il n'y a pas
28:28des multiples délirants.
28:30Pour la rotation,
28:33il faudra
28:33plusieurs ingrédients
28:35pour la réussir,
28:36j'ai envie de dire
28:36et je ne sais pas
28:37si elle est possible
28:38à très court terme.
28:39La première,
28:40en général,
28:40les valeurs de qualité
28:41ou de croissance,
28:43elles aiment aussi
28:44qu'il y ait
28:44une articulation
28:45du cycle économique
28:46qui parfois
28:46soit un peu plus difficile.
28:49Aujourd'hui,
28:49en Europe,
28:50on a plutôt l'impression
28:50que ça pourrait réaccélérer.
28:52On voit quelques petits
28:53faisceaux plus verts,
28:55plus bleus
28:55dans différents segments.
28:57Saint-Gobain,
28:58lors de son Capital Market Day
28:59la semaine dernière,
29:00disait qu'il voyait
29:00une reprise légère
29:03du résidentiel
29:04en Europe.
29:05Je ne la vois pas
29:06mais j'ai envie de dire
29:07que c'est des spécialistes
29:08qui sont des spécialistes.
29:08Je les crois.
29:09Certains pressent
29:09que ça peut aller mieux.
29:10Je les crois.
29:11Ils ont ce moment
29:11des indicateurs
29:12beaucoup plus précis.
29:13donc ce que le marché
29:16en Europe
29:18pourrait espérer,
29:19c'est quand même
29:20que la thématique
29:20du CAPEX
29:21qui a été très forte
29:22au moment où globalement
29:23l'Allemagne a fait
29:24son dead break
29:25et que tout le monde
29:26s'est jeté
29:26sur les valeurs allemandes,
29:28les cycliques,
29:28les industriels
29:29qui depuis ont pour certaines
29:31déçus,
29:31voire pour beaucoup
29:32d'entre elles.
29:32cet argent qu'on nous a promis
29:35il arrive dans l'économie réelle
29:37donc ça c'est un calendrier
29:38imminent
29:39on a envie de dire
29:40c'est-à-dire
29:4026 soit.
29:41Oui voilà 26
29:42mais 26 c'est quasiment demain
29:44donc quand on prépare
29:45son portefeuille
29:45il faut aussi un peu anticiper.
29:47On peut essayer d'accompagner
29:48dans le momentum
29:49ou le trend following
29:49mais on peut aussi essayer
29:50d'affaire un peu
29:51de gestion plus fondamentale.
29:54Là je pense qu'il y a encore
29:54une poche de performance
29:55potentielle sur les valeurs
29:57industrielles.
29:58C'est vrai qu'il y a certainement
29:59une préférence sur les valeurs
30:00allemandes
30:00small mid cap
30:01donc le MDAX
30:02mais si le bruit politique
30:03voulait laisser
30:04les valeurs françaises
30:05un peu tranquilles
30:06parce qu'elles ont une décote
30:07politique ou de désamour
30:09il y a sûrement
30:10quelques boîtes françaises
30:11qui seraient intéressantes
30:11à ramasser avec des valorisations
30:13absolues et relatives
30:15qui les rendent très attractives
30:16à un horizon de 2-3 ans.
30:18Donc ça c'est la première des choses
30:19puis après ce qu'il va falloir
30:21c'est que ces sociétés
30:22et que les investisseurs
30:23et les analystes
30:25ne nous déçoivent pas
30:27pour les sociétés
30:27et que nous on ne soit pas déçus.
30:29C'est-à-dire qu'il va falloir
30:30qu'à un moment
30:30les chiffres promis
30:31soient réalisés
30:32et qu'on ne soit pas
30:33dans un momentum
30:34de révision
30:34et une spirale négative
30:36qui même si c'est marginal
30:37nous amène toujours
30:38à réviser
30:39les objectifs
30:41de croissance organique
30:42de quelques points de base
30:43et qu'au fur et à mesure
30:44on commence l'année
30:45comme souvent
30:45en fanfare en eau
30:47en disant
30:47tiens l'Europe fera
30:4810% de croissance
30:48des bénéfices en 2026
30:50et qu'on finisse à zéro.
30:52Voilà
30:52et donc ces boîtes-là
30:53elles ont ce devoir
30:54d'essayer d'avoir
30:54une vision
30:55très rationnelle
30:57même si c'est très difficile
30:58dans ce monde
30:58qui bouge très vite
30:59sur leur capacité
31:01à se projeter
31:01sur la réalisation
31:02de leur profit
31:03l'année prochaine
31:03et de l'ethnie
31:04donc vaut mieux
31:05et j'aime bien
31:06le discours de Pierre
31:07sur Ferrari
31:07parfois faire
31:08un très léger reset
31:10Ferrari depuis a annoncé
31:11je crois qu'ils avaient
31:128,6% de taux de détention
31:14de leur capital
31:14donc ils ont profité
31:16parenthèse
31:17que je n'ouvrirai pas
31:18mais très clairement
31:21il faudra que ces sociétés
31:22soient au rendez-vous
31:23bon pour LVMH
31:24c'est un peu trop tôt
31:25pour savoir
31:26mais c'est vrai que si on commence
31:27à avoir des séquences
31:27sans déception
31:28même s'il n'y a pas d'euphorie
31:30le marché sera capable
31:32je pense de ré-rêter
31:33tout doucement
31:33ces sociétés
31:34qui ont aujourd'hui
31:36peu de place dans les portefeuilles
31:37et qui ont des valorisations
31:38qui sont globalement raisonnables
31:40est-ce que ça veut dire
31:40en creux Laurent
31:41qu'il faut se calmer un peu
31:42avec les financières ?
31:44alors les financières
31:45elles sont encore
31:46dans un cycle positif
31:47et c'est vrai que si on parle
31:48d'un cycle économique
31:49qui s'améliore
31:49globalement on aura
31:50encore un cycle positif
31:52pour les financières
31:53parce qu'il n'y aura pas
31:53non-performing loans
31:54et elles continuent
31:55du rachat d'actions
31:56donc c'est des boîtes
31:57qui ont du dividende
31:58du rachat d'actions
31:58des profits qui sont bien orientés
32:00des valorisations
32:01qui sont encore raisonnables
32:02c'est pas le moment
32:03de encore les sortir
32:04mais après on peut écrêter
32:06quel cycle pour les financières
32:07quand même depuis
32:084-5 ans maintenant
32:09sur l'Europe
32:10ça m'intéresse
32:11en tant que territoire
32:12d'investissement
32:12qu'est-ce que vous avez
32:13envie de privilégier
32:14de recommander
32:15stratégiquement
32:17Vincent
32:18l'idée d'une rotation
32:19est-ce que ça parle
32:20on parlait du luxe
32:21est-ce que des valeurs de qualité
32:22la pharma
32:23la santé
32:24est-ce que c'est des secteurs
32:25aussi qui peuvent revenir
32:26qui sont des secteurs lourds
32:27qui pèsent dans les indices
32:29quand même
32:29on gère quand même
32:31beaucoup de clés
32:32en particulier
32:33je voudrais quand même
32:34aborder une question
32:35qui revient régulièrement
32:36c'est la place de la France
32:37dans les portefeuilles
32:38très bien
32:38puisque
32:39une question qui nous est
32:41souvent posée
32:42et là
32:42il y a plusieurs interprétations
32:44certains peuvent dire
32:45que la France
32:47a déjà décoté
32:47les valeurs
32:49sont déjà plus faibles
32:51le marché a moins monté aussi
32:52donc il y a peut-être
32:53effectivement quelques opportunités
32:54à côté de ça
32:57aujourd'hui
32:57on a l'impression
32:59que c'est le calme
33:01sur le marché
33:01des dettes
33:02sur les govilles
33:03puisque grosso modo
33:04le spread
33:05il est resté
33:06à epsilon près
33:07au niveau
33:07où on était
33:08après la première dissolution
33:09parce qu'en fait
33:11depuis ce moment-là
33:12on presse à peu près
33:13la note que l'on a aujourd'hui
33:14qui ne va pas être dégradé
33:17en juin 2024
33:17qui ne va pas être probablement
33:20dégradé immédiatement
33:21mais à moyen terme
33:23ce n'est quand même pas exclu
33:25puisque je ne pense pas
33:26que le chemin
33:26que l'on prenne actuellement
33:27en termes de politique économique
33:29permette de redresser
33:30beaucoup les finances publiques
33:32donc ça reste quand même
33:32une question
33:33et donc
33:33une des premières questions
33:34auxquelles nous nous répondons
33:35c'est
33:36bon il y a de très belles valeurs françaises
33:38mais globalement
33:39si on trouve aussi bien
33:40en dehors de la France
33:42des équivalents en dehors de France
33:44exactement
33:44d'accord
33:46donc
33:46on sait que les valeurs de luxe
33:48on a du mal à en trouver ailleurs
33:50il y en a
33:50des valeurs internationales
33:52donc tout ce qui est très domestique français
33:54on est quand même
33:56un petit peu moins chaud
33:57largement dessus
33:58voire même certaines banques françaises
34:00qui sont peut-être moins bien valorisées
34:02que des banques espagnoles
34:04ou italiennes
34:05et après
34:06sur l'Europe
34:07je crois qu'il y a
34:08c'est vrai que le thème de l'industrie
34:11et de la défense
34:11a été déjà beaucoup joué
34:12mais
34:13ça a commencé à souffler
34:15un petit peu
34:16parce que les réalisations
34:16mettent du temps à arriver
34:18c'est vrai dans les infrastructures
34:19donc on va peut-être aussi avoir
34:20des points d'entrée
34:21pour renforcer ces secteurs
34:22pour des personnes
34:22qui n'en ont pas
34:23je pense que le secteur du Ligue
34:25c'est un bon candidat
34:26le secteur de la santé
34:27qui a beaucoup souffert
34:28et qui a commencé
34:30à frémir un petit peu
34:31c'est un secteur
34:33sur lequel on pourra
34:34commencer à revenir
34:34enfin moi je suis revenu plus neutre
34:36alors je suis assez négatif
34:37sur le secteur
34:38la consommation
34:40c'est compliqué
34:40en Europe
34:41donc c'est toujours
34:43pas un secteur favorisé
34:45donc les banques
34:46les industriels
34:47la santé
34:48les télécoms
34:49je ne sais pas
34:50ça redémarre
34:51ça revient en arrière
34:51c'est très compliqué
34:52l'immobilier
34:53ça a beaucoup rebaissé
34:55on y avait pas mal
34:56les foncières
34:57bon donc il n'y a pas
35:00beaucoup de secteurs
35:00qui sont très
35:02comment dire
35:02très folichons
35:03qui nous donnent envie
35:04d'aller en dehors
35:05de ceux que j'ai évoqués
35:06et les émergences
35:08ça a toujours un peu de place
35:09pour des clients
35:10en tout cas
35:10qui souhaiteraient être exposés
35:11en petite diversification
35:13sur l'Asie
35:13oui
35:13mais bon
35:15ça a été quand même
35:16beaucoup moins brillant
35:17que par le passé
35:18donc on a été un peu échoués
35:19l'Asie ?
35:21je veux dire
35:22depuis 3-4 ans
35:23c'est pas le
35:24ah bah oui
35:24sur 3-4 ans
35:25non sur 3-4 ans
35:26je préfère encore
35:27avoir des valeurs américaines
35:28de tech
35:30que des valeurs américaines
35:31non non
35:32c'est un retour
35:32depuis allez
35:3312-18 mois
35:34on va dire
35:34ce compartiment asiatique
35:37dans les émergences
35:38donc on est plutôt
35:39Etats-Unis et Europe
35:39ah ouais
35:40sur la logique d'investissement
35:42qui vous anime
35:43là chez Myriac
35:44Asset Management
35:44Pierre ?
35:45alors nous
35:46on raisonne beaucoup
35:47en tracking d'erreurs
35:47par rapport aux indices
35:49de référence
35:49les seuls
35:50vrais biais
35:51qu'on a sur les secteurs
35:52c'est bien sûr
35:53les financières
35:54pour une raison
35:56vraiment
35:56assez évidente
35:58c'est que le PE
35:59n'a pas évolué
35:59en 3 ans
36:00la valorisation
36:01la chartée des actions
36:02donc vraiment
36:02prix sur bénéfice
36:05la croissance des résultats
36:06est tellement rapide
36:06que
36:06voilà
36:07donc en fait
36:08on est revenu
36:09d'ailleurs
36:10parce que je me suis trompé
36:11sur une manipulation
36:13sur mon Bloomberg
36:13et donc on est revenu
36:15à des prix
36:16qui prévalaient
36:17avant 2011
36:18sur le futur
36:20banque
36:21donc vraiment
36:22on a mangé
36:23notre pain noir
36:24et là
36:24voici le pain blanc
36:25donc ça c'est vraiment
36:26pas mal
36:26donc on est toujours
36:29très confort
36:29et bien évidemment
36:30sur la technologie
36:31c'est les deux seuls secteurs
36:32vraiment
36:33où il y a des biais
36:34dans les portefeuilles
36:35diversifiés
36:36sur les émergents
36:37nous on préfère
36:38vraiment la dette
36:39et le crédit émergent
36:41qui a bien payé
36:42la dette émergente
36:42après
36:43on regarde
36:44corporate, souverain
36:45devise dure, locale
36:47etc
36:47mais c'est positif partout
36:48voilà
36:48on est très corporate
36:49devise dure
36:50déjà parce que
36:51c'est pas dans nos indices
36:53de référence
36:53et le portage
36:54est extrêmement
36:55attractif
36:57même couvert en euros
36:58bien sûr
37:00on pourrait aller
37:00sur de la dette locale
37:01mais là
37:02il y a un effet
37:03dollar
37:04qui est
37:05difficilement démaîtrisable
37:06donc c'est super
37:07cette année
37:07là ça a bien payé
37:08les devises émergentes
37:10ont bien tenu
37:11enfin le dollar
37:11a baissé face à tout le monde
37:12exactement
37:13donc ça c'est vraiment
37:14très bénéfique
37:15mais c'est vrai que
37:16en logique
37:17d'investissement
37:18on n'a aucun problème
37:20à aller sur de la dette émergente
37:21beaucoup plus facilement
37:22que sur des actions émergentes
37:23je trouve que c'est
37:24enfin l'effet coupon
37:25est très protecteur
37:26c'est vrai que
37:28sinon on prend
37:28des investissements
37:30donc dans la construction
37:31des portefeuilles
37:32on est assez proche
37:33des indices
37:33et ces indices
37:35étant des indices larges
37:36on reste en tracking
37:38très faibles
37:39parce qu'on est
37:40finalement on est exposé
37:42sur tous les secteurs
37:42et on voit bien
37:43que la logique
37:44d'investissement
37:45entre value growth
37:47et selon les secteurs
37:48c'est très difficile
37:49de voir les rotations
37:51de plus en plus rapides
37:52du marché
37:52donc autant être
37:53très éclaté
37:54et très exposé
37:56sur l'intégralité
37:57des secteurs
37:57pour conclure
37:58Laurent et vous
37:58sur la logique
37:59un peu globale
38:00d'investissement
38:00à ce stade
38:01on reste positif
38:03sur les marchés d'action
38:04on aime beaucoup
38:05les deux thèmes
38:06qui ont été développés
38:07par Vincent
38:07Etats-Unis
38:08Europe
38:08on est un peu plus neutre
38:09aujourd'hui
38:10sur la partie
38:10fixed income
38:11on aimerait trouver
38:12un petit point d'entrée
38:13c'est comme sur les actions
38:14est-ce qu'il viendra
38:15est-ce qu'il viendra pas
38:16je sais pas
38:17on a légèrement allégé l'or
38:20parce qu'on s'est dit
38:21que c'était peut-être
38:21le moment
38:22de respirer
38:23mais bon voilà
38:23donc tactiquement
38:24on a pris une partie
38:25des bénéfices
38:26mais la folie
38:26a été quand même
38:28très très belle
38:29et sur les devises
38:32on se pose quand même
38:33la question de se dire
38:34que le dollar a peut-être
38:36terminé sa baisse
38:37contre l'euro
38:38et que la jambe à venir
38:39ça peut être
38:40peut-être contre
38:41les devises émergentes
38:42encore un peu plus
38:43en l'année prochaine
38:44avec un deal
38:45entre monsieur Trump
38:46et certains gouvernements
38:47en disant
38:48je stoppe mes tarifs
38:50mais tu me laisses
38:51ta devise un peu glissée
38:51parce qu'aujourd'hui
38:52elle est administrée
38:53elle n'est pas en free float
38:54voilà on peut imaginer
38:55des choses comme ça
38:55mais on reste quand même
38:57optimiste
38:57et je suis très d'accord
38:58avec ce que disait Pierre
38:59tout à l'heure
38:59on n'arrive pas à trouver
39:00le scénario
39:01qui ferait vraiment
39:01glisser le marché
39:02violemment
39:02merci beaucoup messieurs
39:04merci à vous trois
39:05d'avoir été invités
39:05de Planète Marché
39:06ce soir
39:06Laurent Dédier
39:07Autingre
39:08Banque Privée
39:08Vincent Genzi
39:09Cholet Dupont
39:10Houdard
39:11et Pierre Bismuth
39:11Myria Asset Management
Recommandations
57:56
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À suivre
38:32
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12:50
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40:37
39:35
40:17
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39:12
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