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  • il y a 2 jours
DB - 14-10-2025

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00:00Musique
00:01Ferdinand est notaire à l'arrivée sur mer d'où Laure a disparu après la mort accidentelle de son père.
00:28Ferdinand voudrait la retrouver, Serge aussi. Mais comment ?
00:32Le seul indice qu'il possède est un nom marqué sur une enveloppe, Madame Ibanez.
00:36Serge part à la recherche de cette dame qu'il trouve à la fin et non sans mal dans un village perdu.
00:42Madame Ibanez, comme son nom ne l'indique pas, est française et vit entièrement dans le passé.
00:47Elle parle à Serge de son mari espagnol mort en déportation et Serge, à sa grande stupéfaction, apprend que Laure est la fille de Madame Ibanez et de cet homme.
00:57Vous avez dit...
00:59Oui.
01:01C'est un nom espagnol.
01:03Évidemment.
01:04C'est une espagnole.
01:05Non, c'est le père qui est espagnol. Celui qui est mort.
01:08Oui, évidemment, l'autre aussi est mort.
01:10C'est quand même extravagant, non ? Elle a deux pères et tous les deux sont morts.
01:13Et vous dites que ça... que Madame Ibanez vient de la retrouver.
01:19Ben, c'est ce que j'ai compris. Oui, enfin, oui.
01:21Ils sont... ce monsieur, ce monsieur Ibanez, est mort à sa naissance.
01:28Enfin, il est mort pendant la guerre.
01:31Sa mère, c'est-à-dire la mère de Laure.
01:34Enfin, une des deux mères de Laure a suivi le père.
01:40Un des deux pères de Laure.
01:42Avouez qu'elle n'est vraiment pas comme les autres.
01:43Deux pères et deux mères, ça pourrait être spéciale, elle est spéciale.
01:46Mais vous êtes sûr que c'est elle ?
01:50Puisque je vous dis que j'ai vu sa photo, une très jolie photo.
02:00Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
02:03Gaston !
02:05Ah, ils ne seront jamais là quand on est à faire.
02:14Et vous partez ?
02:15Oui, monsieur Paulin, au revoir.
02:16Et comment au revoir, c'est ce que je vous avais à me dire ?
02:18Oui, mais je suis pressé.
02:19Mais comment, je viens de vous dire tout ce que j'ai vu et c'est tout ce que ça vous fait ?
02:21Oui, mais maintenant, je dois partir à l'arrivée.
02:23Pas tout de suite, Ferdinand, asseyez-vous.
02:24Monsieur Paulin, je...
02:25Asseyez-vous.
02:27Écoutez, Ferdinand, je ne vous comprends pas.
02:28Hier, vous étiez pressé de retrouver votre fiancé.
02:30Maintenant, vous avez hâte de rentrer à la...
02:32Comment appelez-vous ?
02:33L'arrivée.
02:34Oui, sur mer.
02:35Bon.
02:36Enfin, que voulez-vous que j'y fasse ?
02:38D'après vous, ce n'est peut-être pas la même fille.
02:41Oui, puisque je vous ai dit que j'ai vu sa photo.
02:43Et puis, elle m'a dit qu'elle s'appelait Duval.
02:44Non, non, ce n'est pas la même fille.
02:45Allons, et votre détective ?
02:46Oui, non, mais il a dû se tromper.
02:48On l'a vu avec moi, vous l'avez dit vous-même.
02:49Comment expliquez-vous cela ?
02:49Mais monsieur, je...
02:50Je ne l'explique pas.
02:52Je ne l'explique pas.
02:53Et maintenant, j'abandonne et je rentre chez moi.
02:54Ah non, non, non.
02:55Vous la connaissez mieux que moi.
02:56Accreusez-vous un peu la cervelle, bon Dieu de misère.
02:57M. Paulin, ce n'est pas la même fille parce que...
03:03Parce que ça ne peut pas être la même fille.
03:06Voilà, elle est bien commode, votre logique de notaire, mais elle ne me satisfait pas.
03:09J'ai vu sa photo, c'est la même fille.
03:11Oui, M. Paulin, je ne vous ai pas tout dit.
03:15Ah, bien, voilà.
03:16Très bien, dites-moi tout.
03:18Bien, je sais que ce n'est pas la même fille.
03:21Bon, et comment le savez-vous ?
03:23Parce que je l'ai revue.
03:25Vous l'avez revue ?
03:26Je l'ai revue hier, hier soir.
03:30Vous ne m'avez rien dit.
03:31Vous l'avez revue ?
03:33Je l'ai à mon hôtel.
03:34Je l'ai vu à mon hôtel hier soir.
03:37Bon, et alors, qu'est-ce que elle vous a dit ?
03:39Elle m'a dit que...
03:41qu'elle n'avait jamais logé chez vous
03:44et qu'elle ne vous connaissait pas, M. Paulin.
03:51M. Paulin, à quoi bon ?
03:53Où est-elle maintenant ?
03:55Elle est à l'arrivée.
03:57Et là, je dois la rejoindre.
04:00Et elle m'attend.
04:01Je vois.
04:04Non, je ne vois pas.
04:07Bon, M. Paulin, je suis navré.
04:09J'ai retrouvé un mari.
04:13Quant à votre lore,
04:15eh bien, ce n'est pas la même.
04:17Et d'ailleurs, on ne connaît pas.
04:21Bon, alors, au revoir, M. Paulin.
04:24Je vais vous dire adieu.
04:26Adieu, Ferdinand.
04:27Tu comprends quelque chose, toi ?
04:38Hein ?
04:38Alors, alias Marie-Laurence,
04:43alias Anne-Marie-Laurence,
04:44Hein ?
04:45Quelle coïncidence.
04:47Et sans parler de Michel,
04:49mais ça, c'est une autre histoire.
04:51Mon père était un général espagnol
04:54et je m'appelle Duval.
04:57Alors, elle s'appelle Ibanaise
04:58et son père était...
04:59Un détective privé la suit chez moi.
05:03Encore une coïncidence ?
05:04Elle a quitté son fiancé.
05:05Le fiancé arrive.
05:07Quelle belle coïncidence, hein ?
05:09Arrive.
05:12Ferdinand, sacré Ferdinand.
05:14La Chine, le bout du nez, les oreilles.
05:18C'est trop de coïncidences.
05:21Enfin.
05:24Bon, je ferais mieux d'aller au bureau.
05:29J'aimerais bien comprendre ton jeu.
05:33L'or, Michel, Anne-Marie,
05:35Ibanaise du Val de la Chine.
05:59Monsieur Duval, bien connu dans la région,
06:01a trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses.
06:04Le soir, un bar qui a été retrouvé est renversé,
06:08se dandinant sur la surface lisse de la mer.
06:11Oh, quel style.
06:13Bon, la police, après une enquête, etc.,
06:15a conclu à l'accident,
06:17il laisse une veille de fille.
06:21Deux filles.
06:21Bon.
06:23Chumelles, peut-être, hein ?
06:24Voyons.
06:25C'est tout ce qu'il y avait, Martine ?
06:26C'est tout ce qu'ils m'ont donné, monsieur.
06:27Alors, même pas une photo.
06:29Pas.
06:29Sur les grands-parents,
06:31une veuve et deux filles.
06:33Ah, tu es là.
06:35Rappel, tu l'as retrouvée.
06:36Martine, va à côté.
06:37Oui, madame.
06:38Alors, tu l'as retrouvée ?
06:39Mieux.
06:40Beaucoup mieux.
06:40Mieux.
06:41Tu l'épouses.
06:42Non, ne perds pas la tête, je veux dire doublement.
06:44Non, Serge, explique-toi avant qu'il n'arrive un malheur.
06:47Eh bien, voilà, j'en ai...
06:50Tu ne peux pas me dire que tu te consoles déjà avec une autre.
06:52Non, on dit bien une de perdue,
06:54deux de retrouvées, hein ?
06:55Non, non, dix, mon chou, dix de retrouvées.
06:57Tiens, regarde ça.
06:58Qu'est-ce que c'est que...
06:59Mord d'un industriel, qui c'est ?
07:03Le père de l'or, enfin, un de ses deux pères.
07:06Elle en a combien ?
07:08Deux, trois.
07:10Multiplie.
07:11Duval.
07:11Elle s'appelle Duval.
07:13Tout bêtement.
07:14Oui, entre autres.
07:15Il fallait que ça arrive.
07:17Elle est sortie tout droit d'un rêve de mise en film.
07:19Qu'est-ce que tu veux prouver ?
07:20Tu n'es pas comme les autres ?
07:21Oui, non.
07:22Pour une fois, tu t'intéresses à une fille,
07:25c'est un monstre avec deux pères qui augmente.
07:27Oui, je te signale qu'elle a aussi d'eux-mêmes.
07:29Sabine, tu es un ange et tu me donnes un congé illimit.
07:34Ah bon, bon, je te le donne. Et à partir de quand ?
07:37Tout de suite. J'ai fait le courrier de la semaine.
07:39Ah bon ? Et où vas-tu ?
07:40À l'arrivée sur mer.
07:41À l'arrivée quoi ?
07:42L'arrivée sur mer, elle est repartie là-bas.
07:44Ne me dis pas qu'elle existe vraiment.
07:46Sabine, je t'enverrai des cartes postales. Ciao !
07:52La campagne ?
07:54Tu ne penses pas aller à la campagne ?
07:55Eh, j'y pense, justement.
07:57Mais la campagne, c'est malsain. Tu ne peux pas savoir.
07:59Les moustiques. Tu as pensé aux moustiques ?
08:02Jour et nuit, mon poussin.
08:04Les orties, les sentiers perdus, les marécages, les bêtes sauvages.
08:08Aux puits, tu n'y as pas pensé. Il y a des paysans.
08:12Ils ont des fourches, les paysans.
08:15Des chiens miffants, des barbelés partout.
08:17Propriété privée, défense d'entrée, chasse gardée, défense de fumée.
08:21Tu ne peux même pas cracher à la campagne.
08:24Mais ça va remarquer que c'est un port de mer, mon poussin.
08:26Un port de mer en plus ?
08:28Bah...
08:29Pas poussin, hein ?
08:30J'ai horreur des peintres françaises.
08:31Eh, bon, allez, on y va, je suis pressé.
08:33Vas-y, toi !
08:34Je ne mets pas les pieds dans un voume marine.
08:36Ah bah, ça n'a pas changé.
08:38Ah bon, tu connais ?
08:39Je pense.
08:40Je m'en voudrais, dis.
08:41J'ai vu ça dans mes cauchemars.
08:43Tiens.
08:44Chantier Duval.
08:46Banque Duval.
08:48Duval.
08:49Duval.
08:50Pompe funèbre ?
08:52Hein ?
08:53Non.
08:54Si, si, tu as deviné.
08:56Et dis donc, ils sont plutôt nombreux les Duval dans ce plateau.
08:59La tienne, ça va être la mer à bois.
09:01Voilà, messieurs.
09:04Il fait beau à Paris ?
09:07Oh...
09:08À Paris.
09:10Mon cher Maxime.
09:12Je t'appelle Martial.
09:14Bien sûr.
09:20Vous restez longtemps ?
09:22Ah non, ça dépend.
09:24La ville, vous plaît ?
09:26Entre vous et moi, mon cher Martial,
09:29il y a trop de Duval.
09:31Comment ?
09:32Duval.
09:34Il y en a partout.
09:35Ils sont tous frères.
09:36Mais il n'y a qu'une seule famille Duval à l'arrivée, monsieur.
09:39Ah bon ? Vous voulez dire que...
09:41Oui, monsieur.
09:43Une très grande fortune.
09:45Et c'est madame la veuve Duval qui dirige tout.
09:47Madame la veuve ?
09:49Qui dirige tout ?
09:50Oui, monsieur, oui.
09:51Une femme de tête.
09:52D'ailleurs, c'était le gars planté la fortune.
09:55Vous voyez ce que je veux dire.
09:57Et monsieur Duval ?
09:59Ah, il était sympathique.
10:01Plutôt flâneur.
10:02Et toujours la tête dans les nuages.
10:04Vous voyez ce que je veux dire.
10:05Il est mort ?
10:07Il est mort.
10:08Il a des enfants.
10:10Deux filles.
10:11C'est encore des femmes qui vont irriter.
10:14Vous voyez ce que je veux dire.
10:16On voit, mon petit Martien.
10:18On voit.
10:19Martial.
10:20Ils ont un château, probablement.
10:21Un château.
10:23Ou une très belle propriété.
10:25Dans la ville ?
10:27Aux abords.
10:28Du côté de la forêt.
10:30Vous la verrez tout de suite.
10:31C'est la plus grande.
10:32Un chien méchant.
10:33Loïs, tu m'attends là.
10:34Je vais m'occuper de mon affaire.
10:36Orif.
10:37Oh !
10:46C'est magnifique.
10:47Qu'est-ce qu'il me dit ?
10:49Quel grand god ?
10:51Sous-titrage MFP.
11:21Sous-titrage MFP.
11:51L'attent au Café de Paris, à 5 heures.
11:56Et, dites-le lui aujourd'hui, s'il vous plaît, et avec des mots autant que possible.
12:01Alors, je suis prêt à affronter le chien méchant.
12:08Sous-titrage MFP.
12:38Un homme qui n'est pas...
12:39Vous êtes pauvre ?
12:40Non plus.
12:41J'arriverais bien à vous ruiner.
12:45Épousez-moi.
12:46Je suis insupportablement riche.
12:49Plain.
12:51Je n'aime même pas un satire.
12:54Ça viendra avec l'âge.
12:56Mademoiselle.
12:57Oh, Armandine, plantez-tu des caves souterraines.
13:01Mademoiselle, madame, vous demande.
13:03Madame Sommer, madame est morte.
13:06Madame est servie.
13:07Tout va très bien.
13:09Je...
13:10Mademoiselle, madame, vous demande.
13:12Aussitôt.
13:14Adieu, bel étranger.
13:16Madame me demande.
13:17Oui, par l'honneur.
13:27Nous parlions du fiancé de Mademoiselle Duval.
13:30Ah oui ?
13:30Oui, oui, oui.
13:30Bon, laquelle ?
13:31L'aîné.
13:32Mademoiselle Anne-Marie.
13:34T'as un joli brin de fille, hein.
13:35Il paraît que son fiancé était fou d'elle.
13:36Ah oui.
13:37Et un homme pourtant raisonnable.
13:38Vous voyez ce que je veux dire.
13:39On ne voit que ça, mon petit, Martin.
13:40On ne voit que ça.
13:41Le fiancé est notaire.
13:43Oui.
13:43Ah, ça fait de la peine.
13:45Ça fait de la peine.
13:45Il n'est plus le même depuis qu'elle est partée.
13:47Ah bon, pourquoi ?
13:48Elle l'a quittée ?
13:48Ça, mais les femmes, c'est tant jamais, hein.
13:52En tout cas, elle a quitté le pays
13:53et on ne l'a plus jamais vue.
13:56Dites donc, c'est intéressant ce que vous nous dites là.
13:57N'est-ce pas, Loïs ?
13:58Intéressant, non.
14:00Moi, je dirais passionnant.
14:01Comment passionnant ?
14:01Un vrai drame, oui.
14:03Enfin, vous voyez ce que je veux dire.
14:04Et, dites, elle n'est jamais revenue ?
14:07Non, monsieur, non, non, non.
14:08Non, ça fait...
14:09Ah, ça fait quatre mois.
14:10C'était juste après l'accident.
14:13L'accident, quel accident ?
14:14L'accident de monsieur Duval.
14:16Ah bon, parce que vous venez de nous dire qu'il était mort ?
14:20Oui, il est mort.
14:24Excusez-moi, j'ai du travail.
14:28Tu vois ce qu'il veut dire ?
14:30Non.
14:31Mais on dit que c'était un excellent nageur.
14:33On dit, on dit, les ragots, monsieur,
14:35c'est le fléau des petites villes.
14:36Moi, je l'ai bien connu, monsieur Duval.
14:39Et qu'il la connaissait, la même.
14:41Alors, comment ce malheur est-il arrivé ?
14:43Monsieur, je n'étais pas là.
14:45Et je ne suis pas une comère.
14:47Ce que je pense...
14:48Allez, je vous souhaite une bonne promenade, hein.
14:56Tu vois ce qu'il veut dire ?
14:58Je vois surtout...
14:58Moi, mon petit matelot,
15:02j'entrevois des embêtements sans fin.
15:04On n'est pas sortis de l'arabe.
15:21Mademoiselle.
15:22Oui, monsieur, vous avez trouvé quelque chose ?
15:23Celui-ci est très joli.
15:25On en vend beaucoup.
15:27Faites voir.
15:29Ah non, celui-ci est très petit pour vous.
15:30Ah bon ?
15:31C'est parce que j'ai une amie qui a exactement le même.
15:33Elle est de l'arrivée.
15:34Elle m'a recommandé votre maison.
15:36Ah bon ?
15:36Qui c'est ?
15:37Elle s'appelle Anne-Marie Duval.
15:40Ah oui, ça, elle venait souvent.
15:42Elle s'est achetée le caban,
15:43plein de casquettes.
15:45Vous l'avez connue à Paris ?
15:46Oui.
15:47Qu'est-ce qu'elle devient ?
15:48Oh...
15:49Je peux rentrer à l'arrivée, maintenant.
15:51Oh non, monsieur, je l'aurais vue.
15:53Elle était gentille.
15:55Pas fière du tout et drôle.
15:57Elle me faisait rire.
15:59J'ai beaucoup regretté son départ.
16:02Remarquez, j'étais presque la seule.
16:04Pourquoi ?
16:04On ne l'aimait pas dans le pays ?
16:06On s'est beaucoup dit.
16:07On lui reprochait des choses.
16:08Vous savez comment c'est.
16:10Surtout après l'accident.
16:11L'accident ?
16:12Et la mort de monsieur Duval.
16:14Elle est partie subitement.
16:15Elle n'est même pas venue dire au revoir.
16:17Il y avait des rumeurs.
16:18Allez, patron, encore un petit verre.
16:20T'as assez bu pour aujourd'hui.
16:23Allez, patron.
16:23Je t'offre un verre.
16:25Avec quoi ?
16:26Va cuver ton vailleur, ivrogne.
16:30Ivrogne, moi.
16:31Je sais boire, moi.
16:33Et je sais beaucoup de choses, moi.
16:35Je peux vous mettre tous sous la table.
16:37Dehors, t'entends ?
16:39Oh...
16:43Personne veut offrir un pot à un frère en détresse ?
16:47Viens, petit frère.
16:48Je t'offre un petit verre.
16:50Un verre pour monsieur.
16:52Des parisiens.
16:53Rien que les parisiens.
16:55Vive les parisiens !
16:56Je vais vous dire, monsieur.
16:58Santé.
16:59Santé.
17:02Ici, ils sont tous jaloux.
17:04Pourquoi jaloux, mon petit loup de mer ?
17:06Parce que je sais des choses.
17:08J'étais dans les journaux, messieurs.
17:10Tels que vous me voyez là.
17:12L'ocumène, ils disent.
17:14Mais j'ai dit son affaire au commissaire.
17:18Commissaire ?
17:19Il était là devant moi, comme vous et monsieur.
17:23J'y ai dit ce que je pensais.
17:25Il ne savait rien sur l'accident, eux.
17:27Moi, j'étais dans les journaux.
17:32Avec toute la famille.
17:33Et vous voulez parler de...
17:35L'accident de monsieur Duval ?
17:37Oui, dans les journaux.
17:40Vous, vous êtes des hommes, vous.
17:41Ça se voit tout de suite.
17:43Je vais tout vous dire.
17:44Patron.
17:48Encore un...
17:49Je n'en ai plus à voir, toi.
17:50Tu parles trop.
17:52Patron.
17:54Ferme-la et foule le camp.
17:56C'est moi qui paye, monsieur.
17:58Et si je ne veux pas le servir, moi.
18:00Ce gars-là, c'est la honte du pays.
18:02C'est dehors.
18:14C'est la honte du pays.
18:44Avant même de me connaître.
18:47Je savais depuis toujours que ça allait être dément.
18:51Quel message ?
18:53Monsieur Paulin attend mademoiselle Duval à 5 heures.
18:57Oui, je vois.
18:59Vous avez parlé, il est presque 6 heures.
19:02Oui, en effet.
19:03Ah, c'est bien.
19:05Je l'ai fait exprès.
19:07Quoi, qu'est-ce que vous avez fait exprès ?
19:09Vous faire languir.
19:10Vous avez langui, j'espère.
19:12Comment vous appelez-vous ?
19:13Est-ce que nous avons marié ?
19:16Je m'appelle Serge.
19:19Charlotte.
19:21Charlotte Duval, évidemment.
19:23Serge, je n'aime pas tellement.
19:26Vous permettez que je vous appelle Sébastien ?
19:29Charlotte.
19:31Il faut que je vous dise, avant notre mariage...
19:33Sébastien, restez assis.
19:36Vous prétendrez que vous êtes à venir.
19:37Charlotte.
19:38Vous avez venu voir Anne-Marie.
19:41Ah, vous voulez dire Marlowe ?
19:42Marlowe ?
19:43Oui, ma soeur.
19:44Elle m'appelle Charlotte.
19:45Je m'appelle Marlowe.
19:47Papa l'appelle Laure.
19:48Ah, moi aussi.
19:49Et comment va-t-elle ?
19:51Merveilleusement bien, j'imagine.
19:54Elle vit sa vie dans la grande ville.
19:56Et elle vous écrit ?
19:57Des cartes postales, délicantes.
20:01La tour Eiffel, avec des moustaches, des trucs comme ça.
20:05Emmenez-moi avec vous.
20:07Un ménage à trois.
20:08Ça va être terrible.
20:10Je ferai le ménage.
20:11Je suis une balayeuse de génie.
20:13Charlotte.
20:15Anne-Marie.
20:17Laure.
20:18Je pensais que vous le saviez, puisque vous la connaissez.
20:24Elle a envie d'avoir une depuis quatre mois.
20:26Enfin, depuis la mort de papa.
20:28Oui, mais elle n'est pas revenue ?
20:31Je la comprends.
20:33Papa l'adorait.
20:34J'étais comme ça.
20:37Maintenant, il n'y a plus personne à qui parler.
20:41Pauvre papa.
20:43Pauvre Marlowe.
20:45Pauvre moi.
20:46Vous l'aimiez beaucoup, votre père.
20:49Un type formidable.
20:52Et puis, il y a eu cet accident stupide.
20:56Accident.
20:58Pauvre.
20:59Pourquoi as-tu l'air de dire que ça n'était pas un accident ?
21:03Tu vas tiens, il y a des choses
21:05que seulement je pouvais te dire,
21:08mais personne n'a qui parler.
21:10Mais tu peux me parler à moi.
21:13Je peux ?
21:14Hum.
21:16Tant pis.
21:17Je vais te...
21:18Une fois, j'ai vu un triton.
21:26Mais ce n'était pas lui.
21:28Pourtant, je vois un triton, mon père.
21:29Je ferai un triton formidable.
21:33Vous...
21:33Tu aimes la nuit ?
21:35Oui.
21:36Elle ne me laisse pas sortir bien tard.
21:40Et même en ce moment, elle doit se demander où je suis encore allée traîner mes pattes.
21:45Je suis une enfant terrible.
21:47La terreur de l'arrivée.
21:50Terre horrible.
21:52Je n'épouserai jamais personne.
21:56Même pas moi ?
21:57Finalement, non.
22:00Il y avait un type que j'aimais bien.
22:03J'étais avec lui le soir où ça s'est passé.
22:07Je suis rentrée à minuit.
22:09Je m'attendais à un scandale.
22:11J'ai laissé le vélo devant la grille.
22:30Il y avait de la lumière à la fenêtre du bureau de papa.
22:35À la fenêtre de maman aussi.
22:36J'ai retiré mes chaussures pour qu'elles ne m'entendent pas.
22:50Je vais dépasser la porte du bureau de papa.
23:06Je vais dépasser la porte du bureau de papa.
23:20Maman, je ne l'ai jamais vue comme ça.
23:46Pourquoi elle est-elle chez Laure à minuit ?
23:50J'ai essayé d'écouter à la porte.
23:56Je suis vicieuse, Sébastien.
24:10Il fallait que je voie ça de près.
24:13Je suis abominablement curieuse.
24:16Oh !
24:18Allô !
24:19Elle n'était pas là.
24:26Je me suis couchée.
24:30Mais je n'arrivais pas à m'endormir.
24:33Il était deux heures passées quand elle est rentrée.
24:36Je l'ai guettée à la porte.
24:44Elle était dans un état de la boue jusqu'au genou.
24:48Trempée.
24:50Après le déluge, quoi.
24:52Je n'osais pas lui parler.
24:56J'ai passé une de ces nuits, Sébastien.
25:00matin, un faquille sur un tapis de clouardant.
25:09Matin, petit déjeuner sinistre.
25:13On aurait entendu une épingle tomber.
25:21Seulement, chez nous, les épingles ne tombent pas.
25:24Il est tôt, madame.
25:32Merci, Armandine.
25:33Papa n'est pas là.
25:52Tu vois bien que ton père n'est pas là.
25:53Il dort ?
26:02Je ne sais pas.
26:07Madame.
26:08On n'a plus besoin de rien.
26:10Madame.
26:11Mais qu'y a-t-il à vendre ?
26:12Madame, le commissaire de police est ici, madame.
26:17Que veut-il ?
26:19Excusez-moi de l'heure.
26:21Il voudrait voir madame.
26:22Il insiste.
26:23Eh bien.
26:26Qu'attendez-vous, Armandine ?
26:27Faites-le venir ici.
26:28Ici, madame.
26:30Oui, oui, ici.
26:30C'est parti.
26:34C'est parti.
27:05...
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