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  • il y a 11 heures
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis près d'un an en Algérie, a été élu à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Amine El Khatmi, essayiste, regrette que la France n'œuvre pas assez à sa libération. «Son malheur est de ne pas être citoyen américain», affirme-t-il.

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Transcription
00:00Mais Boilem, on n'en parle plus.
00:02Mais le malheureux, son malheur est de ne pas être citoyen américain.
00:07Parce que d'abord, s'il avait été américain, probablement que les Algériens ne l'auraient même pas kidnappé.
00:12Et s'ils avaient franchi le pas de le faire, il n'y serait pas resté très longtemps.
00:19Vous pensez que le président français, par sa faiblesse, a un rôle dans la captivité très longue de Boilem ?
00:26C'est-à-dire que quand vous avez Trump, vous n'êtes pas abandonné comme ça ?
00:29Évidemment, mais quand vous avez un président qui n'engage pas le rapport de force,
00:33qui ne parle même plus du sujet, mais moi, au-delà même du fait que le malheureux Boilem ne sorte pas,
00:39ce qui me sidère encore plus, c'est qu'on n'en parle plus.
00:42Plus personne n'en parle, à part sur cette chaîne, heureusement, encore une fois que cette chaîne est là,
00:47on ne parle plus de Boilem sans salle qui va fêter dans trois semaines la première année de sa captivité.
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