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Paix à Gaza : «Le Hamas, ce n'est pas nos amis», assure le député LFI Aurélien Le Coq
Europe 1
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il y a 7 semaines
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00:00
Européens, Christine Kelly et Christine, on vous retrouve avec votre invité Aurélien Lecoq, députée à l'EFI du Nord.
00:06
Oui, Aurélien Lecoq, députée à l'EFI du Nord, on était en train de parler de ce qui se passe en ce moment,
00:12
cette journée historique alors qu'on attend Donald Trump au Parlement, à la Knesset,
00:17
alors que cette journée marque une journée historique, une journée de larmes, une journée de victoire
00:22
pour les otages israéliens qui sont libérés, pour ces familles qui étaient en attente depuis deux ans.
00:27
Vous avez salué effectivement cette libération des otages, évidemment, vous insistez aussi sur la libération de ces prisonniers palestiniens.
00:35
Peut-être un dernier mot sur ce sujet avant de revenir sur la politique en France, Aurélien Lecoq.
00:42
Mais il faut que nous puissions avoir aujourd'hui un cessez-le-feu qui soit effectif.
00:48
Il faut donc que un accord complet puisse avoir lieu avec un cessez-le-feu qui fasse se taire
00:57
les bombes qui aujourd'hui détruisent absolument tout sur leur passage.
01:02
Les hôpitaux, les écoles qui assassinent des enfants, des femmes, des hommes
01:10
et ce depuis des mois avec la complaisance de la communauté internationale et à commencer de la France.
01:16
Donc il faut que le cessez-le-feu ait lieu.
01:18
Et enfin, il faut que l'État de Palestine existe.
01:20
Et pour cela, il faut qu'il puisse y avoir des élections démocratiques
01:23
et que leur souveraineté puisse être respectée et appliquée.
01:26
On note bien comment vous insistez sur le génocide, pour reprendre vos mots à Gaza.
01:31
On note bien que vous n'insistez pas trop sur ce qui s'est passé le 7 octobre.
01:34
Il n'y a rien de nouveau.
01:36
Oui, rien de nouveau.
01:37
Mais chacun son avis.
01:39
Les gens meurent chaque jour.
01:40
Gabriel Cusel vous pose une question.
01:41
Ensuite, Eric Tegner, Aurélien Lecoq, député LFI en direct.
01:44
Oui, le 7 octobre dernier, il y a une manifestation qui s'est tenue à Vénitieux
01:50
à l'appel d'un groupe d'antifas qui s'appelle le GAL lyonnais
01:53
qui a été dissous, mais pas tant que ça apparemment,
01:55
et qui a glorifié le Hamas.
01:58
Est-ce que vous condamnez cette manifestation ?
02:00
Est-ce que vous condamnez les antifas ?
02:01
C'est vrai que le RN a vraiment fait le ménage, si j'ose dire,
02:05
parmi les groupuscules d'extrême droite qui ont été dissous, etc.
02:09
Mais alors j'ai l'impression qu'à LFI, c'est compliqué.
02:12
Est-ce que vous condamnez les antifas ?
02:14
Parce que je crois que vous en avez un parmi les députés, non ?
02:16
Je ne sais pas, parmi vos copains ?
02:17
Bon, là encore, c'est l'habitude de mélanger absolument tout.
02:24
Les antifascistes sont par essence celles et ceux qui se battent
02:27
face aux fascistes et à l'extrême droite.
02:29
Et donc non, je le dis, c'est une fierté d'avoir un militant antifasciste,
02:33
Raphaël Arnaud, au sein du groupe de la France Insoumise.
02:35
Vous pensez qu'à l'égarder ?
02:37
Maintenant, je vais répondre, et ça devrait être la fierté de toute la nation française.
02:41
Parce que la République, madame Kelly, la République, c'est l'antifascisme.
02:48
C'est le fait de ne pas accepter que certains et certains, pour leur religion,
02:54
pour leur orientation politique, soient persécutés.
02:58
C'est ça le fascisme ?
02:59
Alors maintenant, je vais répondre sur la question.
03:03
Le Hamas, ce n'est pas nos amis.
03:05
Ce n'est pas la question.
03:06
Donc vous contenez le GAL qui a organisé cette manifestance très claire.
03:09
Merci, un peu de bon sens.
03:10
Le Hamas, ce n'est pas nos amis.
03:12
Aurélien Lecoq sur Renéfi.
03:13
La question est très claire.
03:15
Mais vous voyez, c'est ça le problème.
03:17
C'est que systématiquement, vous cherchez à aller attraper une phrase.
03:20
Non, on veut comprendre.
03:21
Eh bien, moi, je suis en train de vous expliquer.
03:24
Donc, nous n'avons pas de sympathie spécifique avec le Hamas,
03:27
et tout le monde le sait bien.
03:27
C'est le bon sens.
03:28
Bon, maintenant, la question, c'est comment on règle une situation
03:31
où il y a des gens qui meurent tous les jours sous le coup des bombes.
03:34
Vous ne m'avez pas répondu sur le GAL.
03:36
Eh bien, pour cela, il faut que la démocratie palestinienne puisse exister
03:41
librement, souverainement.
03:43
Et pour cela, il faut qu'il y ait un cessez-le-feu
03:46
et que nous arrêtions le génocide en cours.
03:49
Et ne lancez pas des petites phrases pour sous-entendre les accointances de qui que ce soit.
03:56
Rima Hassan est une militante palestinienne.
03:58
qui se bat pour la paix et pour le respect du droit international.
04:01
Et je crois que, plutôt que de venir toujours chercher des histoires à la France insoumise,
04:05
comme vous essayez de le faire,
04:07
je pense que tout le monde devrait aujourd'hui s'indigner
04:12
du fait que nous avons un gouvernement français,
04:15
dont un ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud,
04:18
qui se rend complice d'un génocide,
04:21
qui décrit comme tel par les institutions internationales.
04:24
Même moi, vous ne m'avez pas répondu sur le GAL.
04:26
L'un après l'autre, l'un après l'autre, Aurélien Lecoq.
04:28
Aurélien Lecoq, député à la fille.
04:31
Prenez-moi pour un genre.
04:32
Non, pop, pop, pop.
04:33
Aurélien Lecoq.
04:35
Si vous êtes dans le studio, c'est pour en plus vous entendre.
04:37
Ce n'est pas pour prendre des petites phrases.
04:38
Ne répondez pas.
04:39
Maintenant, c'est Éric Tegner.
04:41
Revenons à l'actualité politique.
04:42
Là où je tiens à souligner quand même, j'étais d'accord à nouveau avec Aurélien Lecoq,
04:46
c'est qu'il a dit Rima Hassan, cette militante palestinienne.
04:49
En effet, moi j'ai l'impression depuis qu'elle est élue députée européenne,
04:52
qu'elle n'est pas militante française ou députée française,
04:55
mais qu'elle est, comme vous l'avez dit, militante palestinienne.
04:58
C'est vous qui avez dit, Rima Hassan, les militantes palestiniennes,
05:02
je trouve ça très intéressant.
05:04
Rima Hassan est une militante franco-palestinienne.
05:07
Vous avez dit militante palestinienne, Aurélien Lecoq.
05:10
Vous vous faites rattraper par votre envie.
05:13
Mais vous savez, on peut avoir deux nationalités.
05:17
On peut être attaché à deux pays.
05:20
Rima Hassan, oui, elle est née dans un camp de réfugiés palestinien.
05:23
Et donc oui, bien sûr, c'est une militante palestinienne.
05:25
Mais Rima Hassan, et c'est aussi notre fierté et notre honneur à la France insoumise,
05:30
et dans toute la France, c'est une élue du peuple français.
05:32
C'est une élue de la nation.
05:35
Et en tant qu'élue de la nation, elle se bat pour que le droit international soit appliqué.
05:41
Ce que vous dites est insupportable, mais passons à la suite.
05:43
Aurélien Lecoq sur LFI, sur Europe 1.
05:47
Eh bien voilà, c'est devenu la radio de la France insoumise.
05:49
Mais, oh là là, il y a encore du boulot.
05:51
Moi, cher Aurélien Lecoq, vous êtes le bienvenu.
05:53
Merci beaucoup d'être dans le studio d'Europe 1.
05:55
Électérinaire, venons à l'actualité politique et posons des questions justement à Aurélien Lecoq, député LFI.
06:02
On a beaucoup de personnes qui nous appellent au standard.
06:04
Alors, nous avons François, François qui nous appelle de Ronalp,
06:08
et que vous voulez certainement interpeller notre invité dans le studio.
06:12
Vous dites que vous êtes un conducteur routier, comme beaucoup de Français.
06:16
Vous en avez marre, marre, marre de cette mascarade.
06:19
Je pense que ça, en tout cas, tout le monde est d'accord.
06:21
Que ce soit LFI, que ce soit l'ERN, que ce soit...
06:23
Voilà, tous les partis politiques en ont un peu marre de cette mascarade.
06:27
Bonjour François.
06:29
Bonjour Christine Kelly et merci pour votre accueil.
06:32
Et je tiens avant tout à souligner votre calme et votre douceur dans votre élocution.
06:37
C'est très agréable pourtant sur des sujets qui sont complexes.
06:39
Alors, je vais vous dire qu'Aurélien Lecoq, il sourit.
06:42
Donc, je pense qu'il doit peut-être apprécier un petit peu.
06:45
Est-ce que vous avez une question, mon cher François, pour Aurélien Lecoq, député LFI,
06:49
par rapport à notre situation politique exceptionnelle aujourd'hui ?
06:53
Alors, oui, c'est exceptionnel et c'est même hallucinant,
06:57
puisque ce que j'utilisais au standard, c'était qu'au final,
07:02
tout ça, c'est qui le paye ? C'est les Français.
07:04
On le paye.
07:05
Moi, je suis, comme vous l'avez dit, conducteur routier.
07:07
Je me lève le matin à 4h, je pars le lundi et je rentre le vendredi soir seulement.
07:11
Je laisse ma femme et mes deux enfants toute la semaine.
07:13
Bon, c'est un choix, vous me direz, mais oui.
07:15
Mais je suis abasourdi par, en fait, au final, tout ce que je suis taxé
07:20
par rapport à les impôts, taxes foncières, etc., c'est de pire en pire,
07:24
pour avoir, au final, un pays qui se dégrade,
07:26
pour avoir aujourd'hui des responsables politiques
07:29
qui ont un comportement qui ne serait, je pense, même pas toléré
07:32
dans des sociétés privées,
07:34
où on n'a pas forcément besoin
07:38
de rendre compte de certaines choses.
07:40
Les politiques ne sont pas à la hauteur
07:41
de la gravité de la crise, selon vous, François ?
07:44
Mais je pense.
07:46
Aujourd'hui, on voit qu'on a des nouveaux ministres
07:48
qui viennent des Républicains,
07:50
alors que le patron des Républicains
07:52
a donné comme consigne de ne pas participer au gouvernement.
07:54
Comment vous voulez que ce soit perçu auprès des Français ?
07:56
Comment vous voulez que ce soit perçu qu'on nomme
07:57
à nouveau Premier ministre, alors qu'on est dans une situation
08:00
où on est proche de l'impasse,
08:02
et qui, au final, paye ça ? C'est nous ?
08:04
Vous auriez aimé des ministres de gauche
08:07
au sein du gouvernement ?
08:09
Non, moi, je vais vous le dire très franchement,
08:11
je suis adhérent au Rassemblement National,
08:14
et s'il y a bien une chose pour laquelle, je pense,
08:16
on s'entend avec la France insoumise,
08:18
c'est sur le fait qu'il faut une dissolution.
08:20
Bon, alors, justement, Aurélien Lecoq est avec nous
08:23
dans le studio, député LFI,
08:25
donc vous êtes d'accord avec Aurélien Lecoq.
08:28
Qu'est-ce que vous répondez, Aurélien Lecoq,
08:30
à François qui nous appelle des Ronalds,
08:32
en disant, je suis pour le Rassemblement National,
08:36
mais j'adhère, justement, à LFI,
08:38
à la volonté de LFI de destituer Emmanuel Macron ?
08:42
Eh bien, je réponds à François
08:44
que je comprends sa colère,
08:47
je comprends son sentiment,
08:48
mais qu'il est trahi par les gens
08:52
pour lesquels il vote.
08:53
Parce que la réalité,
08:57
c'est que Marine Le Pen
08:58
et le Rassemblement National,
09:00
aujourd'hui, ne combattent pas Emmanuel Macron.
09:03
Que, je l'ai dit tout à l'heure,
09:06
si les tarifs de l'électricité ont augmenté,
09:09
c'est parce que Marine Le Pen a refusé,
09:11
à huit reprises,
09:12
de censurer le gouvernement d'Emmanuel Macron.
09:14
Si Emmanuel Macron est toujours président de la République,
09:16
c'est parce que le Rassemblement National,
09:18
contre l'avis de 90% de ses électeurs,
09:21
a refusé à deux reprises la motion de destitution
09:24
et a empêché que cette motion de destitution
09:26
soit étudiée au sein de l'hémicycle.
09:29
Que le Rassemblement National
09:30
se compromet avec la Macronie
09:32
pour permettre la survie de leur système.
09:34
Il y a de cela, quelques jours,
09:36
une dizaine de jours peut-être,
09:37
l'ensemble des députés du Rassemblement National,
09:40
l'ensemble des députés du Rassemblement National
09:42
ont voté pour des présidences macronistes
09:45
dans toutes les commissions de l'Assemblée Nationale
09:47
alors qu'ils n'y étaient obligés en rien.
09:49
Et donc, je le dis, dans ce pays,
09:51
il n'y a qu'une seule opposition
09:52
qui est forte, ferme, cohérente
09:54
et qui veut le départ du Président de la République
09:56
et qui pose des actes pour cela,
09:58
c'est la France Insoumise.
10:00
Pourquoi ça ?
10:01
Parce que le Rassemblement National
10:03
ne veut pas répondre
10:04
à la question que pose assez justement François,
10:08
celle du partage des richesses.
10:10
Le Rassemblement National
10:11
se refuse systématiquement
10:13
que nous allions taxer les plus riches
10:15
parce que ce que dit François est juste.
10:18
Oui, ce sont les petits qui paient tout.
10:21
Comment se fait-il
10:23
que les chauffeurs routiers
10:25
paient en proportion
10:27
plus d'impôts de leurs revenus
10:28
que des milliardaires ?
10:30
Puisque les milliardaires,
10:31
aujourd'hui, on le sait,
10:32
paient moins de 2% en moyenne
10:34
d'impôts sur leurs revenus.
10:36
Ce n'est pas normal.
10:37
Eh bien, le Rassemblement National
10:38
ne fait absolument rien
10:40
et refuse de voter systématiquement
10:42
à chaque fois que nous proposons
10:44
des mesures de ce type-là,
10:46
à commencer par l'ISF,
10:47
à commencer par la taxe Zuckman, etc.
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