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  • il y a 7 heures
Matthieu Valet, député européen RN, revient sur le choix d’Emmanuel Macron d’avoir nommé à nouveau Sébastien Lecornu : «Ils essayent de duper les Français». 

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Transcription
00:00Ça, c'est la formule polie pour dire qu'il a lui-même fait le dépôt de sa démission,
00:04M. Rétailo, avec son tweet à mille fois aux poudres.
00:06Et après, on sait ce qu'il en est devenu.
00:08Honnêtement, si les Français n'étaient pas toujours en plus d'insécurité,
00:12sans pouvoir d'achat et avec une immigration incontrôlée, on pourrait en rire.
00:15Là, le problème, c'est que les Français sont occultés.
00:18Leurs difficultés du quotidien, à part ceux qu'on peut évoquer sur votre plateau,
00:21ne sont absolument pas pris en compte.
00:22Et je pense que ce soir, on a un remède de Dallas
00:25qui va faire rire plus grand monde d'ici la fin du week-end.
00:28– Selon vous, la grogne chez les Français va monter ou pas ?
00:31Parce que c'est vrai que sur les réseaux sociaux,
00:33on voit quelques réactions assez vives ce soir.
00:36Alors, bien évidemment, dans l'opposition et notamment au Rassemblement national,
00:40mais pas seulement.
00:41Il y a des Français, effectivement, assez en colère ce soir.
00:44Je peux observer, en tout cas, cela sur les réseaux sociaux.
00:47La grogne va monter, selon vous ?
00:49– Écoutez, moi, j'étais avec les militants de Lille il y a quelques heures.
00:52Ils m'ont parlé de tous les sujets, sauf le gouvernement,
00:54sauf l'avenir de M. Lecornu,
00:56sauf les appareils qui font des magouilles entre eux à l'Élysée.
01:00Cet après-midi, le petit goûter avec M. Macron, c'était sympa.
01:02Mais moi, j'ai regretté que M. Retailleau soit assis à côté,
01:06ou en tout cas à la même table, que Mme Tondelier.
01:09Voilà, Mme Tondelier, c'est celle qui bravait les interdictions de la manifestance à Sainte-Soligne.
01:12C'est celle qui représente le parti, dont Mme Rousseau bravait les interdictions du préfet de police
01:16pour aller à la place de la République, défier l'autorité judiciaire
01:18et inciter les gendarmes qui étaient accusés d'un meurtre, dont la justice les a innocentés.
01:23Donc voyez, moi, ce n'est pas mes valeurs, ce n'est pas mes principes,
01:24mais comme il y a un an, je suis bien content qu'on n'ait pas eu des sièges électoraux
01:28parce qu'on est resté droit dans nos chaussures, on a défendu nos convictions.
01:31Là, vous avez vu, Mme Tondelier, M. Fort, M. Roussel,
01:34mais qui c'est que j'oublie encore dans la bande de ceux qui trahissent leur conviction pour des postes ?
01:41Voilà, enfin, il manquait les LF, ils ont fait un divorce aujourd'hui
01:44qui a dû leur coûter cher puisqu'ils s'étaient mariés il y a un an
01:46pour espérer faire une radiaire électorale.
01:49Sauf qu'aujourd'hui, on voit bien qu'ils ont trahi les promesses qu'ils ont faites aux Français,
01:53ils ont trahi finalement l'esprit des élections qu'ils soient disant défendées
01:56pour aller à la gamelle et ils s'en sont sortis en disant
01:58« Ah bah oui, mais on n'a rien obtenu, nous avez fait le même coup pour les retraites. »
02:01Ce conclave qui n'a rien donné, là, c'est pareil.
02:03La gamelle qui devait leur obtenir des postes ministériels, ça n'a rien donné.
02:06Donc tout ça, moi, ça m'écœure et je crois qu'on est beaucoup de Français à ressentir la même chose.
02:09Les politiques comme ceux des gauchistes s'occupent de leur carrière
02:12avant de s'occuper des problèmes des Français
02:14et ça, je trouve que c'est franchement insupportable dans notre démocratie.
02:17Mathieu Vallée, avant de vous libérer, on va suivre l'évolution bien évidemment de la situation
02:21tout au long du week-end, mais selon vous, est-ce que la censure est inévitable ?
02:25Est-ce que Sébastien Lecornu va pouvoir éviter la censure ou pas ?
02:29Est-ce qu'il y a encore une voie de compromis, selon vous, pour reprendre les mots d'Emmanuel Macron ?
02:33Non, mais il faut arrêter en fait de tergiverser,
02:37il faut arrêter en fait de faire croire aux Français
02:39qu'on va réussir quoi que ce soit avec M. Lecornu.
02:42Il faut qu'on ait une dissolution, il faut qu'on retourne aux urnes.
02:44Et après, projet contre projet, idée contre idée,
02:47chacun défendra ce qu'il propose pour la France, pour les Français
02:49et quel avenir on veut pour redresser notre pays.
02:51Parce que moi, je peux vous dire que j'ai le cœur qui saigne
02:53et je suis vraiment atterré de voir que mon pays sombre de plus en plus dans l'ensauvagement,
02:58dans finalement la dette, puisque la dette explose.
03:01On a 3 400, on nous dit presque 3 500 milliards de dettes qui seront prévues en fin d'année.
03:04Et je suis sûr que leur magouille politique s'avise à empêcher
03:08toute discussion réelle sur le budget, parce que je vois comment ça va se passer.
03:11Les discussions vont s'enliser au Parlement,
03:13si tant est qu'on ait l'occasion de discuter du budget.
03:15Et puis en fin d'année, quand il ne sera pas possible de l'adopter,
03:18le gouvernement passera, s'il est toujours présent, par ordonnance.
03:20Donc ils essayent de gagner du temps, ils essayent de duper les Français.
03:23Et franchement, c'est de la popole, de la taratatule politique,
03:25moi qui ne m'intéresse pas.
03:26Et c'est pour ça qu'on dit, arrêtez de faire de la popole,
03:29allez aux urnes, allez vous soumettre au suffrage des Français,
03:31parce que quand on a peur des Français,
03:33on n'est plus dignes d'être un élu de la République,
03:34parce que la légitimité, on tient du peuple,
03:36et on défend le peuple, et on doit se servir le peuple.
03:38On ne doit pas se servir ses propres intérêts.
03:39Et moi, j'y crois dur comme faire.
03:41J'y croyais comme policier quand je servais le peuple en protégeant.
03:43Là, j'y crois dur comme faire quand je sers le peuple
03:45en essayant d'arranger leur situation,
03:46en tout cas en traitant leurs problèmes du quotidien,
03:48et en apportant des solutions.
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