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Punchline- «Si vous êtes en opposition, vous ne pouvez pas reter dans le gouvernement» estime Louis de Raguenel
Europe 1
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il y a 2 mois
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00:00
S'il y en a un qui est sûr de ne pas participer au prochain gouvernement, vous savez qui ?
00:04
C'est vous.
00:05
Ah oui, mais ça c'est...
00:06
Louis de Reynel, sincèrement. Je me fais faire rester, quand je vois la pagaille, sincèrement.
00:10
Vous êtes mieux ici.
00:11
Je suis mieux ici, il y a de la lumière, on échange, nous nous lisons, nous décryptons.
00:17
Non, c'est Bruno Retailleau. Je vous propose de l'écouter. Bruno Retailleau.
00:21
J'avais commencé le mandat qui m'avait été confié de ministre de l'Intérieur,
00:27
aux côtés de Michel Barnier. C'était au début du mois d'octobre 2024.
00:39
À Mâcon, par votre congrès. Et je terminerai mes fonctions par cet autre congrès du Mans.
00:50
Alors, j'ai bien entendu ce que vous me disiez, mon cher Olivier Benkémoun.
00:54
Oui, ça c'était avant la sortie de ce fameux conclave.
00:58
C'était au congrès des sapeurs-pompiers.
01:00
Il y a une grande interrogation. Est-ce que LR fait encore partie du socle commun ?
01:04
Et visiblement, à l'intérieur des LR, il y a un petit choc.
01:10
Il y a un petit hiatus, si vous voulez.
01:14
Il y a une ligne Retailleau, il y a une ligne Wauquiez.
01:16
Et il semble, ce soir, on va avoir les informations qui vont nous arriver,
01:20
que Laurent Wauquiez serait plutôt favorable à ce que LR reste dans le socle commun
01:23
et ne censure pas totalement ou ne se retire pas d'un gouvernement
01:29
qui pourrait être un gouvernement le corps nu d'eux.
01:31
Donc, on est quand même dans cette interrogation.
01:33
Il y a une visio qui arrive.
01:35
Mais c'est toujours la même chose.
01:36
Vous avez deux LR dans une pièce, vous avez trois avis différents.
01:39
Deux LR sont un bateau.
01:40
Mais surtout des LR qui ont des ambitions présidentielles.
01:44
Donc, qu'est-ce que va faire LR ?
01:45
C'est la grande question.
01:48
Donc, ce soir, il y a cette interrogation.
01:49
On va en savoir plus d'ici quelques minutes.
01:52
Enfin, en tout cas, il y aura la nomination de ce premier ministre.
01:55
Et en fonction de cette nomination, les LR diront si oui ou non,
01:59
ils veulent participer.
02:00
Mais encore une fois, ce soir, il y a, me semble-t-il, un débat.
02:04
Il y a débat, Louis de Ragnan, ce soir ?
02:06
Enfin, c'est un débat, en réalité.
02:07
Vous pensez que Bruno Retailleau puisse revenir sur ce qu'il a dit dans la journée au Mans, aujourd'hui ?
02:12
Alors, ça, on verra.
02:13
Mais ce qu'on voit très clairement, c'est que Laurent Wauquiez a réussi à convaincre pas mal de députés LR
02:18
d'aller sur sa position, à savoir, pas de censure du gouvernement,
02:24
du premier ministre qui va être nommé, si c'est un macroniste, de manière assez claire.
02:30
Et de l'autre côté, c'est vrai que Bruno Retailleau a annoncé qu'il ne ferait pas partie du prochain gouvernement,
02:37
a annoncé qu'il quitterait le gouvernement, parce qu'il a vécu, voilà, ces derniers jours ont été compliqués pour lui.
02:42
Et ce qui serait bizarre pour les Républicains, c'est d'avoir le président du parti, Bruno Retailleau,
02:47
à l'extérieur du gouvernement, qui critique le gouvernement, qui est contre le gouvernement,
02:51
et à l'intérieur du gouvernement, deux, trois députés LR qui deviennent ministres,
02:56
ou alors deux, trois ministres sortant LR qui restent ministres du gouvernement.
03:02
Et c'est, voilà, on verra ce qui se passera.
03:04
– Mais est-ce qu'on a encore le droit de se demander s'il y a des ministres qui ont bien fait leur travail ?
03:08
Annie Gennevard, elle a été une bonne ministre de l'Agriculture jusqu'à présent,
03:11
pourquoi il ne continuerait pas ? Yannick Noder, que personne ne connaissait, il y a encore…
03:15
– Mais après, il y a la question de la cohérence politique.
03:18
– Il a bien fait son travail, pourquoi il ne continuerait pas ?
03:20
– Non mais, alors, sur le fond, vous avez raison, mais après, il y a la politique, il y a la cohérence.
03:24
C'est-à-dire que si vous vous construisez en opposition au Premier ministre, au gouvernement,
03:28
vous avez été vous-même parlementaire, vous connaissez ça mille fois mieux que nous,
03:32
évidemment, si vous êtes en opposition, vous ne pouvez pas rester dans un gouvernement.
03:35
Si votre candidat s'oppose au Premier ministre pour la prochaine élection présidentielle,
03:39
par cohérence, vous ne pouvez pas rester dans le gouvernement.
03:42
– Mais ça, c'est bon, François Desrogies.
03:43
– Et vous-même, vous avez fait ça.
03:45
– Oui, mais c'est parce que là, vous raisonnez encore avec ce schéma,
03:49
il y a une majorité, il y a une opposition.
03:51
– Et d'ailleurs, je vais vous dire aussi une chose.
03:52
– Il n'y a pas de majorité.
03:53
– Moi, ce qui m'a frappé, c'est quand Sébastien Lecornu a dit,
03:56
avant qu'il ait un gouvernement nommé, dont il démissionne le lendemain.
04:01
Bon, et avant ça, il a dit, bon ben moi, j'abandonne le 49-3, je ne l'utiliserai pas.
04:06
Vous vous souvenez que pendant des semaines, on a entendu, notamment la gauche,
04:10
dire, le préalable, c'est on n'utilise pas le 49-3.
04:13
Et d'ailleurs, ils avaient dit, si nous, on gouverne, on n'utilisera pas le 49-3.
04:17
Sébastien Lecornu dit ça, et là, d'un seul coup,
04:20
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste,
04:22
sort du bureau de Sébastien Lecornu, je vois encore son interview,
04:27
et il dit, ah oui, non mais attendez, oui, oui, alors bon, ben c'est bien,
04:31
mais nous, on connaît la procédure parlementaire,
04:34
et peut-être qu'en fait, il est en train de nous en tourner.
04:36
– Vous le faites bien, Olivier Faure.
04:37
– Pourquoi il dit ça ? Pourquoi il dit ça ?
04:39
Vous savez pourquoi ?
04:40
Parce qu'il a compris que, par exemple, la taxe Zuckmann,
04:44
elle ne passe pas à l'Assemblée Nationale sans 49-3.
04:48
C'est tellement plus confortable, finalement, de dire,
04:50
il y a un budget, il est dans le 49-3,
04:53
et soit on dit, ah, moi je ne mange pas de ce pain-là, je censure,
04:56
soit, bon, ben j'ai négocié un certain nombre de choses,
04:59
bien sûr, il y a plein de choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord,
05:00
mais bon, j'ai négocié, alors bon, je ne censure pas.
05:02
Ce que l'EPS avait fait l'année dernière, ou envisageait de faire.
05:05
Eh ben oui, voilà, alors maintenant, il faut sortir de ces réflexes de,
05:08
il y a une majorité, quand on est dans l'opposition,
05:11
on tape dessus, on tape dessus, on tape dessus,
05:12
d'autant plus qu'on n'a pas besoin de prendre ses responsabilités,
05:14
jusqu'à la prochaine élection,
05:16
puis quand on est dans la majorité, d'ailleurs,
05:18
on dit, c'est pas la peine de discuter avec les oppositions,
05:20
on est sûr de gagner.
05:21
Ben c'est terminé, ça, c'est terminé.
05:24
Vous allez au Parlement, avec un projet de budget,
05:26
ou avec un texte de loi,
05:27
vous ne pouvez pas savoir, avant de le lancer,
05:30
comment il ressortira,
05:32
après des votes, des amendements,
05:33
surtout si vous ne faites pas de 49-3.
05:35
Ah, il faudrait savoir,
05:35
si les députés, ils veulent jouer leur rôle,
05:38
de voter le budget,
05:39
c'est dans leur prérogative,
05:40
c'est une des principales prérogatives,
05:41
ou s'ils préfèrent finalement,
05:43
toujours rejeter sur le gouvernement,
05:45
sur le président,
05:45
puis après, ils vont faire des censures,
05:47
puis, ah ben, il n'y a pas de budget.
05:48
Moi, je vais vous dire,
05:49
vous savez, ce que je regrette,
05:50
c'est qu'il n'y ait pas le shutdown à l'américaine.
05:51
Parce que le shutdown à l'américaine,
05:53
vous savez ce que c'est ?
05:53
Les députés ne votent pas le budget,
05:55
ben les fonctionnaires ne sont pas payés.
05:56
Les prestations sociales ne sont pas versées.
05:57
Alors, ça leur met une pression.
06:05
5%, et donc les dépenses aussi.
06:07
Ce soir, Emmanuel Macron a renvoyé vers les partis,
06:09
en disant, moi, je ne décide rien pour le moment,
06:10
je vais dénommer quelqu'un,
06:12
et je vous remercie.
06:12
En revanche, c'est lui qui nomme,
06:13
ça, c'est la prérogative de la Constitution,
06:15
et c'est lui qui peut nommer un gouvernement.
06:16
C'est ça, c'est ce qu'on dit les uns et les autres.
06:19
Parce que sinon, on pourrait dire aussi,
06:20
au Parlement, délire un gouvernement.
06:21
Vous imaginez, si on demandait à l'Assemblée nationale,
06:23
délire un Premier ministre,
06:24
on rigolerait bien.
06:25
Non, mais il n'a pas répondu aux différentes questions,
06:28
il a dit, je vais nommer un Premier ministre,
06:29
et puis ensuite, ce sera lui qui gérera.
06:31
C'est en gros, en substance, c'est ce qu'il a dit.
06:32
Vous venez de faire la démonstration brillante,
06:36
que la démocratie de vos rêves apaisés est impossible.
06:43
En France, c'est difficile.
06:44
Non, mais c'est impossible.
06:46
Il y a deux hommes qui ont tenté de faire ce que vous préconisez,
06:49
avant Sébastien Lecornu.
06:51
L'un s'appelle Michel Barnier, l'autre François Bayrou.
06:53
Ils ont essayé de construire cette démocratie un petit peu à l'allemande,
06:57
faite de compromis entre les uns et les autres.
06:59
François Bayrou a rompu ça avec son vote de confiance.
07:02
Il a eu bien tort.
07:03
Ils ont malheureusement échoué.
07:05
Et il y a un troisième homme qui a tenté de le faire,
07:08
et on a vu le résultat.
07:10
C'est aujourd'hui, compte tenu du contexte,
07:12
compte tenu du climat politique,
07:14
compte tenu du rejet du chef de l'État actuellement,
07:17
c'est actuellement impossible.
07:20
Mais alors ça veut dire qu'on revote indéfiniment,
07:22
aux législatives, mais sans voter de budget.
07:24
C'est-à-dire qu'on a les députés qui ne font rien.
07:25
Oui, je vous en prie, Thierry.
07:26
Je n'ai pas terminé mon propos tout à l'heure.
07:28
Justement, non.
07:28
C'est pour ça qu'il faut revenir aux fondamentaux de la cinquième.
07:32
D'abord, l'élection présidentielle.
07:34
Ensuite, élection législative.
07:36
L'histoire de la cinquième a montré,
07:38
ces récentes années, vous êtes bien placés pour le savoir,
07:40
que les Français très avisés
07:42
ont toujours donné une majorité
07:44
au président ou élu.
07:46
Sauf en 2022.
07:48
Sauf en 2022.
07:50
J'aurais été relative.
07:50
Justement, vous allez dans mon sens.
07:52
Avant Emmanuel Macron, c'était possible.
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