Pour Olivier Faure, «nous avons assisté à du rabibochage»

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Olivier Faure, premier secrétaire du PS, s’indigne sur le manque de clarté d’Emmanuel Macron : «Nous avons assisté à du rabibochage».

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00:00Pardon, non, on peut... à deux voix.

00:05Écoutez, au moment où nous nous parlons, nous ne savons rien.

00:08Donc nous ne pouvons pas vous répondre véritablement.

00:10Nous savons que le président de la République ne veut rien dire

00:13et au fond, nous avons assisté à un essai de rabibochage entre les uns et les autres.

00:20Mais aucune des questions de fond que posent les Français.

00:23Que ce soit sur leur pouvoir d'achat, question centrale, sur leur santé,

00:27sur l'éducation, sur tous les sujets qui les intéressent très directement,

00:31il n'y avait aucune réponse.

00:33Et donc nous avons le sentiment qu'au fond, seule la politique politicienne les intéresse.

00:38Et qu'il va falloir qu'à un moment, il y ait des formations politiques dans ce pays

00:41qui s'intéressent d'abord à ce que les Français attendent.

00:45Comment est-ce qu'on fait pour leur garantir une vie digne, une retraite digne, des salaires dignes ?

00:49Et malheureusement de tout cela, il n'a pas été question,

00:51ce qui est absolument remarquable au mauvais sens du terme.

00:57Mais nous n'avons jamais parlé ainsi.

01:02Nous avons toujours dit ce que nous voulions,

01:04c'est-à-dire des réformes qui permettent de changer de cap

01:07et à tout le moins de permettre au Parlement de s'exprimer librement.

01:11Mais ce que, écoutez-moi, et comme ça vous aurez la réponse,

01:14la réponse c'est que nous avons toujours privilégié le fond sur les postes.

01:18Nous n'étions pas en train de courir après un gyrofard ou une voiture de fonction.

01:24Ce que nous souhaitons, c'est que les Français puissent vivre mieux,

01:27que les entreprises puissent avoir de la visibilité,

01:29que les collectivités locales puissent savoir à quel moment

01:33elles pourront avoir enfin l'argent dont elles manquent

01:35pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs concitoyens.

01:38Les associations, idem.

01:40Donc nous avons besoin de cette clarté-là.

01:42Et donc, tant que nous ne l'aurons pas, nous ne déciderons pas.

01:45Et nous attendons le discours de politique générale.

01:47Mais au rythme où les choses vont,

01:50et dans les conditions dans lesquelles nous sommes aujourd'hui,

01:53comme nous n'avons obtenu aucune garantie,

01:55tenez-le-vous pour dit,

01:57il n'y a aucune garantie de non-sensuel de notre part.

02:00Nous sommes toujours prêts à faire respecter les Français

02:03parce qu'au fond, c'est de cela dont il s'agit.

02:06Il y a un an, ils ont voté.

02:07Ils ont voté massivement.

02:09Ils ont donné une priorité à la gauche

02:11qui n'a jamais été respectée

02:13et cette fois-ci, encore pas.

02:15Donc, s'ils ne sont pas respectés

02:17ni dans la composition du gouvernement,

02:20ni dans les revendications qu'ils portent,

02:23alors effectivement, nous n'aurons pas d'autre choix

02:25que de censurer.

02:26Sur les retraits, pourquoi ça vous s'applique ?

02:28Sous-titrage Société Radio-Canada

02:30Sous-titrage Société Radio-Canada

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