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  • il y a 14 heures
Olivier Faure, premier secrétaire du PS,  déplore «aucune réponse claire d’Emmanuel Macron» à l’issue de la réunion de crise. 

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Transcription
00:00Parce que depuis une semaine, nous assistons à une crise interne à la majorité.
00:05Dimanche soir, Bruno Retailleau est sorti du gouvernement.
00:08Lundi matin, on apprenait que l'UDI partait de la majorité.
00:12Puis nous avons découvert que Gabriel Attal ne faisait plus confiance au président de la République.
00:16Puis que Edouard Philippe considérait que le président devait démissionner.
00:21Et c'est la raison de la crise dans laquelle nous sommes entrés.
00:23Nous sommes venus voir aujourd'hui si cette crise se dénouait
00:27et s'il était possible d'avancer parce que les Français sont légitimement inquiets.
00:33Un pays qui n'est plus gouverné, qui n'est plus dirigé.
00:36Une majorité qui a volé en éclats.
00:38Et donc, nous espérions comprendre ce qu'il se passait.
00:42Le président de la République a d'ailleurs posé en ces termes le débat
00:45en expliquant, en demandant qui était dans la majorité et qui n'y était pas.
00:49A ma connaissance, les deux seuls qui répondent, qui appartenaient toujours au socle commun,
00:54s'appellent Gabriel Attal et Marc Fénaud.
00:56Le modem est renaissance.
00:58Pour les LR, nous avons entendu Bruno Rutaillot nous expliquer
01:01qu'il était hors de question que les LR soutiennent un Premier ministre
01:06qui serait ou macroniste ou de gauche.
01:09Quant à Edouard Philippe, il est resté silencieux.
01:11Mais chacun a bien compris qu'il n'avait aucune envie
01:14de signer son adhésion une nouvelle fois à ce pacte, à ce socle commun.
01:19C'est donc la raison pour laquelle nous sommes parfaitement,
01:21nous étions parfaitement légitimes à réclamer un Premier ministre de gauche.
01:25Ce à quoi, vous l'avez compris avec ceux qui nous ont précédés,
01:29le Président n'est pas prêt à accéder.
01:31Maintenant, en son âme et conscience, il devra nommer dans les prochaines heures
01:34et nous verrons bien ce qu'il fait.
01:36Mais nous avons aussi posé des questions de fond.
01:38Parce que pour nous, il faut trouver un mode d'emploi.
01:41Quand nous avons un Parlement qui est un Parlement parfaitement légitime,
01:45les Français se sont déplacés plus que jamais l'an passé
01:48pour élire les parlementaires qui sont désormais au Parlement.
01:53Et donc, quel est le mode d'emploi que nous voulons utiliser ?
01:55Nous avons demandé qu'il n'y ait plus de 49-3.
01:58Ça paraît acquis.
01:59Mais nous avons demandé aussi à ce que tous les sujets soient sur la table
02:02et qu'il n'y ait aucun sujet interdit,
02:05ni sur le pouvoir d'achat, ni sur les retraites,
02:07ni sur aucun sujet.
02:10Ça suppose que le pouvoir d'initiative soit dans les mains de la gauche.
02:13Et si ce n'était pas le cas,
02:15eh bien que l'exécutif accepte de poser ces débats.
02:19Nous n'avons reçu, là encore, aucune réponse.
02:22Il n'y a aucune réponse claire du chef de l'État.
02:25Aucune.
02:25Il a simplement évoqué le fait qu'on pourrait reculer
02:29la mise en œuvre de la réforme des retraites,
02:32ce qui n'est pas notre demande.
02:33Nous avons demandé la suspension de la réforme des retraites,
02:36à la fois l'âge légal et le nombre de trimestres cotisés.
02:40Pour l'instant, nous n'avons reçu aucune réponse, je le répète.
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