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  • il y a 2 mois

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00:00Il plonge la France dans le chaos et continue de diviser.
00:04On va parler d'Emmanuel Macron qui réunit les chefs des partis à l'Elysée.
00:08On sera dans un instant avec Mathieu Vallée, député européen du Rassemblement National.
00:11Ça va se passer à 14h30.
00:13Sauf que pour cette grande réunion, vous n'avez ni l'ERN, ni la France Insoumise.
00:18C'est-à-dire que le Président de la République continue son fameux arc républicain qui ne fonctionne plus.
00:23Et surtout, il renvoie dos à dos le Rassemblement National qui, dans les sondages, explose les compteurs.
00:30Plus de 36% d'intentions de vote si élection législative anticipée il y a.
00:35Avec la France Insoumise qui s'est ostracisée pour le coup, qui s'est radicalisée.
00:39Et que les Français, en soi, quand on voit les sondages encore une fois, désavouent.
00:44C'est-à-dire que c'est 8-9% la France Insoumise toute seule.
00:47Donc c'est quand même intéressant, c'est perturbant.
00:50Est-ce que c'est contre-productif ? On va se poser toutes les questions.
00:53Mais écoutons d'abord Jean-Luc Mélenchon.
00:56Alors mesdames, messieurs, après le touhou-bouhu confus des visiteurs de Matignon,
01:00il y aura aujourd'hui le défilé à l'Elysée dont M. Macron nous a dispensés.
01:06Pourtant, dans quelques heures, le Président de la République va annoncer une décision essentielle.
01:12Elle ouvrira une nouvelle saison politique.
01:16Soit en nous enfonçant dans la voie sans issue d'une nouvelle combinaison politicienne censurée d'avance,
01:27soit en permettant à notre pays de se remprendre en main lui-même par ses votes.
01:32Comme vous le savez, pour nous, la responsabilité du chaos n'est pas à l'Assemblée, elle est à l'Elysée.
01:40En accord avec ce diagnostic, au contraire de tous les autres partis,
01:45nous n'avons participé à aucun des nombreux conciliabules avec M. Lecornu depuis sa nomination.
01:52Car nous savions qu'il s'agit d'une perte de temps pour le pays
01:57et peut-être davantage encore d'une tentative malsaine de combinaison des contraires.
02:04Et on va écouter Sylvain Maillard qui est député Renaissance
02:08et qui tente de justifier le fait que ce matin, vous ayez quasiment 20 millions d'électeurs
02:14qui soient aux portes de l'Elysée, refusés d'accès en quelque sorte
02:17quand vous n'acceptez pas de recevoir tous les partis et les principaux partis,
02:22notamment le premier parti d'opposition qui est le Rassemblement National.
02:25Alors comment on l'explique ?
02:27Eh bien écoutons Sylvain Maillard.
02:28Si je vous dis que je n'aime pas votre émission et que je ne viendrai jamais ici votre émission,
02:33vous n'allez pas m'inviter, c'est un peu logique.
02:36Le RN et LFI ont dit que de toute façon,
02:39ils censuraient n'importe quel gouvernement qui serait nommé
02:42puisqu'ils veulent l'un la dissolution, l'autre la destitution.
02:45Donc c'est très clair.
02:46Le président de la République cherche une solution, il a toujours refusé.
02:51Ils ont dit très clairement qu'ils étaient pour le RN, pour la dissolution
02:56et donc qu'ils allaient faire une censure quoi qu'il arrive.
02:59Le président de la République cherche une solution,
03:01il discute avec ceux qui veulent construire l'avenir et qui cherchent une solution.
03:05Durant ces trois heures, je le répète, la priorité ce sont vous,
03:08ce sont les auditeurs 01 80 20 39 21.
03:12Vous n'hésitez pas, vous prenez votre téléphone, appel non surtaxé
03:15et vous réagissez bien sûr à cette édition spéciale consacrée à la crise politique.
03:21Nous a rejoint dans le studio Mathieu Vallée.
03:23Cher Mathieu, bonjour.
03:24Bonjour, vous êtes député européen du Rassemblement National,
03:29porte-parole du Rassemblement National
03:31et vous êtes persona non grata à l'Elysée.
03:34Vous n'avez pas le droit d'aller à l'Elysée,
03:37de cette fameuse réunion à 14h30 avec tous les partis
03:40qui devraient déterminer le cap,
03:43peut-être que le nom du prochain Premier ministre sera dévoilé lors de cette réunion.
03:48Alors pourquoi vous n'êtes pas les bienvenus ?
03:50Parce que nous on ne vient pas négocier des postes ou nos carrières au sein du Palais de l'Elysée.
03:54On veut que les Français soient consultés dans les urnes par une dissolution.
03:57On ne veut pas aller dans leur dos négocier des Marocains ministériels
04:00alors qu'on sait très bien que la situation du pays exige qu'on retourne en zone.
04:05Puis vous avez vu qui y va ?
04:06Entre les socialistes, les écologistes, les communistes et toute la gauche.
04:12Ils ont fait 8,37% aux élections présidentielles.
04:15Les LFistes, 21% avec M. Mélenchon.
04:18Et donc oui, nous on représente 11 millions d'électeurs, même LFI, 9 millions.
04:21Donc on a la moitié du corps électoral,
04:23parce qu'il y a 44 millions de personnes qui votent en France,
04:25donc quasiment la moitié qui n'est pas conviée à l'Elysée.
04:27Après, nous on veut une dissolution, on ne veut pas une négociation de postes.
04:30Ce qui est incompréhensible, et je me tourne vers vous Louis Dragnel,
04:33c'est que vous allez recevoir Marine Tondelier.
04:36Alors je me plais à l'appeler Mme Sainte-Soligne.
04:39C'est-à-dire que Marine Tondelier était présente au moment de cette manifestation interdite,
04:43manifestation sauvage, ultra-violente,
04:45qui a débouché sur cette formule de Gérald Darmanin de narcoterroriste.
04:49Vous avez 66 gendarmes qui ont été blessés à Sainte-Soligne.
04:52Donc elle sera la bienvenue à l'Elysée.
04:54En revanche, le premier parti d'opposition doit rester en dehors de l'Elysée.
05:00Tout cela est incompréhensible.
05:02Comment l'Elysée tente de justifier cela ?
05:05En fait, Emmanuel Macron commet une faute,
05:07parce que le Rassemblement National et la France Insoumise
05:10avaient refusé de participer aux consultations à Matignon.
05:13Et honnêtement, Emmanuel Macron aurait eu tout intérêt à vous inviter,
05:16et inviter la France Insoumise,
05:18et vous laisser éventuellement, vous pousser entre guillemets à la faute,
05:21et vous forcer à dire oui ou non,
05:23et éventuellement, si c'était vous qui disiez non,
05:25eh bien, c'est vous qui fermiez la porte.
05:27Comme on a fait le cornu.
05:28Exactement.
05:29Et donc, de ce point de vue-là,
05:30je trouve qu'Emmanuel Macron n'est pas du tout habile,
05:32pas du tout tactique, il manque de sens politique.
05:35Ensuite, ce qu'on comprend très bien sur la réunion
05:36qui va se dérouler à partir de 14h30,
05:39ça va être, là, pour le coup, un vrai conclave, conclavé.
05:43C'est-à-dire que, sans doute, ce que va faire Emmanuel Macron,
05:45il va dire à tous les participants,
05:46il va les enfermer à l'Elysée,
05:48et il va leur dire,
05:52il y a une majorité absolue
05:53qui pourrait exister théoriquement sur le papier,
05:55c'est ce que Sébastien Lecornu a dit,
05:57c'était son enseignement majeur des consultations,
05:59c'est-à-dire que l'EPS, comme les Républicains,
06:02les socles communs, ne veulent pas de dissolution.
06:03Et donc, Sébastien Lecornu avait dit,
06:06il y a un chemin possible.
06:07Donc Emmanuel Macron va leur dire,
06:08écoutez, vous ne voulez pas retourner de dissolution,
06:11vous ne voulez pas d'élection,
06:12donc maintenant, soit vous vous entendez dans la pièce,
06:15et il y a un nom de Premier ministre qui sort,
06:16qui peut ne pas être censuré,
06:18et dans ce cas-là, ce sera lui qui sera le prochain Premier ministre,
06:22soit vous n'y parvenez pas,
06:23et dans ce cas-là, moi je suis obligé,
06:24Emmanuel Macron, de nommer un Premier ministre,
06:27mais si je nomme un Premier ministre,
06:30charge à vous de ne pas le censurer.
06:31Je pense que c'est ce que va faire Emmanuel Macron.
06:34Donc c'est une dernière tentative,
06:36il faut sauver le soldat Emmanuel Macron.
06:38Exactement, mais il veut pousser,
06:39en fait, ce qu'il veut,
06:40c'est éventuellement,
06:42il veut faire en sorte que ce sont les chefs de parti
06:44qui ne veulent pas s'entendre,
06:46il veut que dans le récit,
06:47il veut montrer que ce sont le patron des Républicains,
06:51le patron du PS,
06:52le patron de Renaissance,
06:53le patron d'Horizon,
06:55qui refuse, en réalité,
06:58la formation d'un gouvernement,
06:59qui refuse la stabilité,
07:01et il va dire, mais regardez,
07:02les Français veulent une dissolution,
07:03j'entends que vous ne voulez pas être renversé,
07:05trouver la solution,
07:06sinon, encore une fois,
07:07c'est moi qui vais être obligé de la prendre.
07:10Alors, c'est un discours qui, à mon avis,
07:11est pertinent et cohérent dans sa tête à lui,
07:14je pense qu'il n'y a pas un Français
07:15qui sera convaincu par ce raisonnement-là.
07:18On est en direct avec Yann,
07:20parce que ce que je disais,
07:22c'est que la priorité,
07:22on la donne aux auditeurs.
07:24Les Français veulent une dissolution,
07:26veulent un retour aux urnes,
07:28ils ne sont pas entendus,
07:30la parole des Français n'est pas entendue,
07:32et bien nous, on la donne,
07:33la parole est bien sûr libre,
07:35et pluriel sur Europe 1.
07:36Bonjour Yann !
07:37Bonjour Elliot !
07:39Comment allez-vous, cher Yann ?
07:40Très bien, magnifique,
07:42tout va bien aujourd'hui, il fait beau.
07:43Écoutez, il fait beau,
07:44mais bon, ça y est,
07:45il y a quelques nuages au-dessus de l'Elysée
07:48depuis plusieurs jours maintenant.
07:51Yann, on va vous prendre dans un instant,
07:53et vous allez nous dire ce que vous en pensez.
07:55Est-ce qu'Emmanuel Macron a raison
07:56de recaler en quelque sorte
07:59la France insoumise et le Rassemblement national,
08:01de mettre la France insoumise
08:02et le RN sur un même pied d'égalité.
08:06Et puis, vous allez nous dire
08:07ce que vous voulez pour la France.
08:09Quel prochain Premier ministre ?
08:11On voit ça dans un instant
08:12avec toute l'équipe d'Europe 1.
08:14Elliot Deval et vous.
08:16Elliot Deval et vous
08:17sur Europe 1,
08:18émission spéciale de 10h à 13h.
08:20Europe 1 bouleverse ses programmes
08:22puisque nous attendons un Premier ministre.
08:25Pour en parler avec vous, Elliot,
08:26il y a Mathieu Vallet,
08:27Sébastien Lillier,
08:28Olivier Vall,
08:28et Louis Draguenel du service politique d'Europe 1.
08:31Et puis, vous, chers auditeurs,
08:32vous réagissez 0,
08:331, 80, 20, 39, 21,
08:35comme Yann qui est avec nous en ligne.
08:36Et il y a déjà du monde au standard.
08:37N'hésitez pas parce que c'est important
08:39de prendre le pouls des Français,
08:40de donner la parole,
08:42parole libre et plurielle,
08:43bien sûr, en direct sur Europe 1
08:44dans Elliot Deval.
08:46Et vous, Yann,
08:47est en direct avec nous.
08:48Rebonjour Yann.
08:50Alors, vous en pensez quoi
08:51de cette fameuse réunion à 14h30 ?
08:54Ce qui est particulier
08:54chez Emmanuel Macron,
08:55je ne sais pas ce que vous en pensez, Yann,
08:56mais il se remet au centre du jeu,
09:00il remet la lumière sur lui
09:02alors qu'il n'a jamais été
09:04autant désavoué par les Français.
09:06Il subit une impopularité historique,
09:09record,
09:10et vous avez aujourd'hui
09:11un président de la République
09:12qui donne les bons et les mauvais points.
09:15C'est-à-dire que vous n'aurez pas
09:16le Rassemblement National
09:17à cette réunion
09:18qui n'a pas reçu la fameuse invitation,
09:21invitation donnée quand même
09:22à 2h du matin,
09:23mais vous aurez Mme Tondelier,
09:26vous aurez M. Fort,
09:27le Parti Socialiste,
09:281,75% à la présidentielle,
09:31je le rappelle, en 2022.
09:32Vous en pensez quoi, Yann ?
09:33Écoutez, pour reprendre le terme
09:35qui a été employé par votre journaliste
09:37sur le point d'actualité
09:38de conclave, en fait,
09:40l'idée n'est pas mauvaise
09:41ou la métaphore n'est pas mauvaise.
09:42Un conclave rassemble
09:44tous les cardinaux.
09:46C'est-à-dire qu'il n'est pas imaginable
09:47qu'un conclave se déroule
09:49sans des cardinaux
09:52qui seraient à la marge
09:53ou qui ne correspondraient pas
09:54à l'esprit du temps ou autre.
09:56Moi, je crois que Macron,
09:59du point de vue
10:00d'une large partie de l'opinion,
10:02mais évidemment,
10:03ce n'est pas son point de vue,
10:04fait une erreur tragique
10:05en réfutant à ce conclave
10:08ou en repoussant de ce conclave
10:10des gens qui,
10:12aussi bien LFI,
10:13pour lesquels je n'ai aucune affinité,
10:14que le RN,
10:15rassemblent quand même
10:16des millions d'électeurs.
10:18Il y a eu 12 millions d'électeurs
10:19pour le Front National
10:21et entendre Macron
10:23se réclamer sans cesse du gaullisme,
10:25c'est vraiment une pirouette
10:26absolument hallucinante
10:27quand on sait que la 5ème République
10:29qui a été faite par De Gaulle
10:31en 1958
10:32a été faite pour avoir,
10:34dans un pays qui est très difficile
10:35à gérer,
10:36qui est toujours en retard
10:38d'une réforme
10:38en avance d'une révolution,
10:40avoir un système de gouvernement
10:42conduit par le peuple,
10:44pour le peuple
10:45et avec le peuple.
10:45Et donc là,
10:47il dénie au peuple
10:48ou à des représentants
10:51actuels
10:52ou potentiels
10:53du peuple
10:53le fait d'être entendu.
10:56Être à ce conclave
10:56ne veut pas dire
10:57qu'il va accepter
10:59toutes leurs demandes,
11:00leurs dictates
11:01ou leurs impositions.
11:03Donc,
11:03c'est complètement antinomique
11:05avec l'esprit
11:06de la 5ème République.
11:08Maintenant,
11:08on peut faire un distinguo,
11:09me semble-t-il,
11:10entre LFI
11:11et le Rassemblement National.
11:12Bien évidemment,
11:13puisqu'il y a une question
11:14de dynamique,
11:15cher Yann,
11:15c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
11:16dans toutes les intentions
11:17de vote,
11:18dans tous les sondages
11:19qui sont présentés,
11:20vous avez le Rassemblement National
11:22qui caracole en tête
11:23avec son alliance
11:24avec UDR,
11:25vous êtes à plus de 36%.
11:27quand aujourd'hui,
11:28la dynamique est inverse
11:30chez la France insoumise
11:32qui s'est au gré
11:33des multiples tensions,
11:35des déclarations,
11:36notamment de la situation
11:38et de leur prise de position
11:39du côté de la guerre
11:41à Gaza.
11:42Aujourd'hui,
11:43la France insoumise,
11:45c'est pour le coup,
11:45vous avez utilisé l'expression,
11:46marginalisée.
11:48Alors,
11:49en plus,
11:49si vous voulez,
11:50la France insoumise
11:50a quand même
11:51un certain nombre
11:51de caractéristiques.
11:52C'est-à-dire,
11:53ils veulent clairement
11:54renverser la République,
11:55ils font le coup de main
11:57avec la jeune garde
11:58ou des choses comme ça.
11:59C'est-à-dire,
11:59ils sont capables
12:00d'être très violents,
12:00de soutenir
12:01les Black Blocs et autres.
12:04Et je crois que,
12:05si on rappelle
12:06ces deux éléments,
12:07c'est la définition même
12:09du fascisme
12:10tel qu'on l'a connu
12:11dans les années 20,
12:12au début des années 20
12:13en Italie,
12:14dans les années 30
12:15en Allemagne,
12:16des gens qui veulent
12:16renverser le système
12:18et qui sont violents.
12:20Ce qui n'est pas le cas
12:21du Rassemblement National.
12:22Le Rassemblement National,
12:24pour lequel je ne vote pas,
12:25je vous précise Elliot,
12:26je ne suis pas du tout
12:26leur promoteur,
12:28ce ne sont pas des gens
12:28qui veulent renverser
12:29la République.
12:30Ils ont depuis toujours
12:31joué le jeu démocratique,
12:33ils essayent de faire avancer
12:34leurs idées,
12:35c'est la démocratie.
12:36Donc il y a,
12:37en dehors du fait
12:38que Macron fasse
12:38une bêtise,
12:39me semble-t-il,
12:40en ne rassemblant pas
12:41tout le monde,
12:42en écoutant au moins,
12:43juste en écoutant
12:44tout le monde,
12:45au sein des gens
12:46qui sont exclus,
12:48il y a quand même
12:49un gros gros distinguo
12:50à faire.
12:51Jean-Luc Mélenchon
12:52qui n'est pas dans le studio,
12:53vous répondrez
12:53du Tac au Tac,
12:55cher Yann,
12:56nous voulons une révolution,
12:57révolution citoyenne
12:59et par les urnes
13:00non violentes
13:01et nous appelons
13:02à une sixième république
13:03et nous sommes les seuls
13:05du côté de la gauche
13:06à avoir un programme
13:09présenté depuis des années,
13:11programme qui a été réfléchi,
13:12construit
13:13et nous,
13:13on ne cherche pas
13:14à venir récupérer la soupe,
13:16on n'a pas peur
13:17de perdre notre siège
13:18à l'Assemblée nationale.
13:20Merci beaucoup Yann,
13:21je me tourne vers vous
13:22Mathieu Vallée,
13:22vous êtes eurodéputé
13:24Rassemblement national,
13:25porte-parole du RN,
13:27ce qu'on n'arrive pas
13:27à comprendre,
13:28c'est que c'est contre-productif
13:30de vous mettre comme ça
13:31à l'écart de ces réunions.
13:33À chaque fois,
13:34l'arc républicain,
13:35les accusations
13:36en extrême droite,
13:37en crypto-fascisme,
13:38c'est une pièce de plus
13:40dans la machine
13:41à finalement gagner des points
13:43auprès des Français
13:44et ça continue,
13:45ils continuent à faire
13:46ce petit cirque,
13:48ce théâtre antifasciste.
13:49Oui, par rapport
13:50à ce que vous dites,
13:51nous on reste sereins,
13:51on reste calmes,
13:52on reste posés,
13:53on reste droits
13:54dans nos chaussures
13:55sur nos convictions,
13:55sur ce qu'on propose aux Français
13:56et moi j'ai ma théorie
13:58sur la France insoumise
13:59et la gauche.
14:00Au début,
14:00c'était une lubie
14:01contre les flics.
14:02Voilà,
14:02c'était les violences policières,
14:03les contrôles au faciès,
14:04la police tue,
14:04c'était le tube pourri
14:05de l'été de la France insoumise,
14:07après c'était les préfets
14:07en prison
14:08et après ça a été les Juifs.
14:10Voilà,
14:10mettre des cibles
14:11dans le dos des Juifs,
14:12on l'a vu avec
14:12les Jeux Olympiques
14:13où M. Porte,
14:14le député Léfi,
14:14ne voulait pas
14:15que les attestes israéliens
14:16viennent sur le territoire national
14:17et après ça a été les riches
14:18avec l'attaque Zuckman.
14:19Et puis tout est cohérent
14:20puisqu'ils estiment
14:21que les Juifs sont riches,
14:22que les riches sont protégés
14:23par la police,
14:23que la police c'est celle du capital,
14:25à bas l'État les flics
14:26et les fachos.
14:27Donc en fait,
14:27quand c'est pas les flics
14:28c'est les Juifs,
14:29quand c'est pas les Juifs
14:30c'est les riches.
14:31Donc on a le triptyque infernal
14:32que les Français
14:32ne supportent plus
14:34parce que ça stigmatise,
14:35ça extrémise
14:42et qu'on a même renoncé
14:44à des sièges électoraux
14:45pour éviter des alliances
14:46contre nature
14:46hormis celle d'Éric Souty
14:48qui a été courageux
14:48et sur lequel on a partagé
14:49l'essentiel,
14:50l'autorité, la sécurité,
14:51la France,
14:52lors de 2024
14:52et qu'on veut réitérer
14:54notre projet
14:54en étant plus convaincant
14:55peut-être s'il y a une dissolution.
14:56J'avais une toute petite question
14:57à vous poser Mathieu Vallet.
14:59Vous avez rappelé
15:00que vous n'aviez pas souhaité
15:01venir aux consultations
15:02qui avaient été organisées
15:03par Sébastien Lecornu
15:04à Matignon.
15:05Est-ce que si vous aviez été invité
15:07à aller à l'Élysée
15:08aujourd'hui à 14h30
15:09par Emmanuel Macron,
15:10est-ce que vous y seriez allé ?
15:11Là, je ne vais pas vous faire
15:12une langue de bois
15:13mais en tout cas,
15:13c'est Marine Le Pen sur ça.
15:15Moi, je suis loyal
15:15qui décide.
15:16La question ne s'est pas posée
15:17parce qu'à 2h du matin,
15:18nous, on n'a pas reçu
15:19une invitation.
15:19Alors, on se couche tard
15:20mais malheureusement,
15:21la boîte...
15:22Mais vous êtes là entre nous.
15:24Non, mais moi,
15:25si c'est pour aller négocier
15:26des postes, non.
15:27Si c'est pour aller redire
15:28au président de la République
15:28de vive voix
15:29qu'on veut une dissolution,
15:30je pense qu'il regarde
15:31quand même la télé
15:31et même s'il est bonne
15:32quérise à l'Élysée,
15:33je pense quand même
15:33qu'il ne sait pas prétendre
15:34notre position.
15:35Sébastien Ligné,
15:35on a du mal à comprendre
15:36pourquoi le président
15:37de la République
15:38dans un contexte
15:38où il n'a jamais été
15:39autant désavoué,
15:41où certains appellent
15:42jusqu'à sa démission,
15:43pourquoi il se remet
15:44au centre du jeu ?
15:46Mais parce qu'on assiste
15:47depuis 5 jours maintenant
15:48à une prise d'otage
15:49démocratique en réalité.
15:51Tout ce qu'on vit
15:51depuis dimanche
15:52ne répond à aucun
15:54intérêt populaire.
15:55Toutes les décisions
15:56prises depuis la nomination
15:57de Bruno Le Maire
15:58dimanche
15:59répondent seulement
16:00à des intérêts partisans
16:02et électoraux.
16:03C'est-à-dire qu'on est prêt
16:03à tout pour sauver son poste,
16:05on est prêt à tout
16:05pour éviter un retour aux urnes.
16:07Et Emmanuel Macron,
16:07pourquoi il se remet
16:08au centre du jeu ?
16:09Parce qu'Emmanuel Macron
16:09en réalité depuis
16:10les législatives de 2024,
16:12il n'a pas compris
16:13qu'il était perdant en réalité.
16:17Et c'est ça la grande leçon.
16:18C'est que plus d'un an et demi
16:19plus tard,
16:20il n'a toujours pas compris
16:21le résultat
16:22de la dernière élection nationale.
16:24C'est-à-dire que les Français
16:25ne souhaitent plus
16:26qu'il gouverne.
16:27Alors en effet,
16:28il peut encore présider
16:28mais il ne peut plus gouverner.
16:30Et le fait qu'il s'accroche,
16:31le fait qu'il ait envie
16:32de nommer Sébastien Lecornu
16:34parce qu'on comprend
16:35et nous l'a dit.
16:35On ira dans un instant
16:36sur les prétendants.
16:37C'est ça évidemment le projet.
16:39C'est bien cette volonté
16:40de garder la mainmise
16:41sur le gouvernement,
16:42de garder un proche
16:43parce qu'il ne veut pas
16:44lâcher le pouvoir.
16:45Je vous donne la parole
16:46dans un instant,
16:47Olivier Vial.
16:47Je donne la parole
16:48aux auditeurs bien sûr.
16:49On sera avec Thierry
16:50dans un instant.
16:51Et si comme Thierry
16:52vous souhaitez réagir,
16:5301, 80, 20, 39, 21,
16:55on poursuit notre édition
16:58jusqu'à 13h.
16:59Éliott de Valais-Vous.
17:00Sébastien Ligné,
17:01Olivier Vial,
17:02Louis de Ragonel,
17:03chef du service politique
17:04d'Europe 1
17:05et vous,
17:05chers auditeurs,
17:06vous avez la parole
17:07aux 01, 80, 20, 39, 21.
17:08Thierry est avec nous en ligne d'ailleurs.
17:10Et Thierry est avec nous
17:11et si Sébastien Lecornu
17:13succède à Sébastien Lecornu,
17:15c'est la question
17:15qu'on se posera dans un instant
17:17mais avant cela,
17:17on prend évidemment
17:18la direction des auditeurs,
17:20on prend le pouls
17:21des Français
17:22qui nous écoutent
17:22en direct
17:23sur Europe 1
17:25pour Éliott de Valais-Vous.
17:26Thierry, bonjour.
17:27Bonjour Éliott,
17:28bonjour à vos invités,
17:29merci d'avoir sélectionné mon appel.
17:30C'est la moindre des choses,
17:31cher Thierry,
17:32merci de nous écouter.
17:33Vous en pensez quoi ?
17:34Tiens, d'abord,
17:34l'information de ce matin,
17:36c'est qu'on n'a toujours
17:36pas de Premier ministre.
17:38L'autre information
17:39de ce matin,
17:40c'est qu'à 14h30,
17:41il y a une réunion
17:42à l'Elysée,
17:43le Président de la République
17:45a décidé de convier
17:46tout le monde,
17:47sauf la France Insoumise,
17:49sauf le Rassemblement National.
17:50Vous avez vu le film
17:53Un jour sans fin,
17:54La Marmotte ?
17:55Oui, mais c'est un peu ça.
17:56C'est ce qu'on vit depuis des mois.
17:58Moi, je suis un petit citoyen lambda,
17:59comme des millions de Français.
18:01Je fais mon devoir citoyen,
18:03c'est-à-dire que je vais voter
18:03à chaque élection,
18:05mais je n'ai pas voté
18:05pour avoir le spectacle
18:07d'un tel cirque.
18:08Mais c'est quoi ?
18:09Ils n'ont pas de honte,
18:09c'est politique.
18:10Ils n'ont pas de honte
18:11vis-à-vis de leurs électeurs,
18:12leur comportement dans la musique,
18:14leur prise de parole
18:14sur tous les plateaux télé.
18:16Nous, on a voté
18:16pour qu'un pays avance.
18:17On n'a pas voté
18:18pour voir des guéguerres
18:18d'égo et de partis politiques
18:21les uns envers les autres.
18:21Et moi, je suis meilleur que lui
18:22et lui, il a dit ça.
18:23Mais c'est quoi ce cinéma ?
18:25Est-ce qu'ils pensent
18:25à un moment aux citoyens ?
18:26S'ils y pensent
18:27qu'il y a des élections,
18:27ils viennent nous serrer les mains.
18:29Mais après, quand c'est fini,
18:30ils recommencent leur cirque
18:32et les citoyens sont bien loin.
18:33Donc moi, je pense
18:34que je porte la parole
18:35de millions de personnes.
18:36On en a marre.
18:36On en a marre pour le cirque.
18:39Et là, par exemple,
18:40vous souhaitez,
18:41parce qu'on entend votre album,
18:43mais vous souhaitez quoi ?
18:43Vous souhaitez des élections anticipées,
18:48déjà, rien que le mot élection
18:49déjà se met hors de moi.
18:51Pourquoi ?
18:51Parce qu'ils ne tiennent pas compte
18:52du résultat des élections.
18:54Sauf erreur de ma part,
18:54aux dernières élections législatives,
18:57le parti unique
18:58qui arrive en tête,
18:58c'est le RN.
18:59On est bien d'accord.
19:01C'est le nouveau front populaire,
19:03pour le coup,
19:04qui est arrivé.
19:04Non, ce n'est pas un parti unique.
19:06Ce n'est pas un parti unique.
19:06J'ai bien entendu.
19:08C'est un regroupement
19:08de plusieurs partis
19:09qui ne s'entendent pas entre eux,
19:10d'ailleurs, d'une part.
19:11Et au final,
19:12comment on se sait
19:13qu'il n'y a pas un seul ministre
19:14qui vient du RN ?
19:16C'est quoi le problème ?
19:17C'est quoi le problème dans ce pays ?
19:18Le problème,
19:19c'est que c'est le chiffon rouge
19:21de l'extrême droite.
19:22C'est le chiffon rouge agité.
19:23C'est d'expliquer
19:25que le RN est héritier
19:26du Front National.
19:28Alors moi,
19:28qui suis lecteur du RN,
19:30il ne faut pas que je sorte
19:31dans la rue.
19:31On va me montrer du doigt.
19:32Ce n'est pas beau
19:33de voler le RN.
19:34C'est vilain.
19:34Je suis un mauvais citoyen.
19:36C'est la question
19:37que vous devriez poser
19:38à Emmanuel Macron,
19:39parce que c'est ça
19:40qui choque aujourd'hui.
19:41C'est de se dire que
19:41vous avez,
19:42dans les intentions
19:43et dans les sondages,
19:44un parti qui fait 36%
19:45et qui est en tête
19:47des intentions de vote
19:48si législative
19:49anticipée il y a.
19:51Ce sont donc
19:52des millions de Français
19:53que vous mettez
19:54à l'écart de l'Elysée.
19:55Et l'image,
19:56elle est dévastatrice,
19:57bien sûr.
19:57Et donc,
19:57vous créez
19:58une colère,
19:59bien sûr.
20:00Oui,
20:00et au final,
20:01on se retrouve
20:01avec des électeurs
20:02qui ne votent pas pour quelqu'un,
20:03qui votent contre un parti.
20:04C'est ça qui me dérange.
20:05C'est qu'on élu,
20:05on élu quelqu'un
20:06par défaut.
20:08On a élu quelqu'un
20:09parce qu'on a voté
20:10parce que les gens
20:11ont voté contre le RN.
20:17Ils n'ont pas voté
20:17pour le Macron.
20:18Non, mais là
20:18où vous avez raison,
20:19c'est que vous avez donc
20:20un Gabriel Attal
20:21qui cette semaine
20:23dit je ne comprends plus
20:24le président de la République
20:25et qui après cet entretien
20:27est allé faire
20:27une réunion de 40 minutes
20:28dans les locaux de TF1
20:30avec Olivier Faure
20:32et Marine Tondelier,
20:33Madame Sainte-Soline.
20:34C'est-à-dire que
20:35Gabriel Attal,
20:36le chef de Renaissance,
20:37tape dans la main
20:38une nouvelle fois,
20:39potentiellement.
20:40Mais cette fois-ci,
20:41ça va encore plus loin.
20:42Moi, je pense aux gendarmes
20:43et là, je parle
20:44à l'ancien policier
20:45que vous avez été,
20:46Mathieu Vallet,
20:48vous êtes désormais
20:48porte-parole du Rassemblement
20:49National.
20:50Mais je pense aux policiers,
20:51aux gendarmes
20:52qui se disent
20:52mais attendez,
20:52on est en train
20:53d'ouvrir les portes
20:54à ceux qui étaient présents
20:55à Sainte-Soline
20:55qui nous ont attaqué.
20:57On aurait pu avoir
20:58des morts du côté
20:58des gendarmes.
20:59On a eu 66 blessés
21:00et aujourd'hui,
21:01c'est Open Bar.
21:03Venez à l'Elysée.
21:04C'est la prime à la casse.
21:06C'est la prime à la casse.
21:07Marine Tondelier
21:08qui a fait 6% aux européennes
21:09et 7% aux législatives.
21:11Olivier Faure
21:11qui a fait 10% aux législatives.
21:132024, on entend évidemment.
21:14C'est vrai qu'elle a fait
21:15un succès flagrant
21:17de passer de 6 à 7%
21:18des européennes aux législatives.
21:19Marine Tondelier
21:20avec sa veste verte,
21:21c'est vrai que c'est
21:21quelque chose d'assez incroyable.
21:23Et vous oubliez de dire
21:23que Sandrine Rousseau,
21:25qui est membre du parti
21:26de Madame Tondelier,
21:27elle bravait les interdictions
21:28de la manifestation du préfet de police,
21:29notamment de Paris,
21:30pour aller défiler
21:31aux côtés des Traoré
21:32dont les gendarmes
21:32ont été innocentés
21:33pour dire que les gendarmes
21:35étaient responsables
21:36d'un meurtre
21:37qu'ils n'ont évidemment pas commis
21:38à Père Saint-Beaumont
21:40sur la personne de M. Traoré.
21:42Et je termine évidemment
21:43sur Olivier Faure.
21:44Ils se sont fourvoyés
21:45avec les LFIs
21:46pour gagner des sièges électoraux
21:47il y a à peu près un an,
21:48un peu plus d'un an.
21:49Et là, ils sont en train
21:50finalement de dire
21:51qu'on n'a plus rien à voir
21:51avec ces gens-là
21:52comme si c'était des pestiférés
21:53alors qu'ils n'étaient pas contents
21:58la semaine dernière
21:59les problèmes continuent.
22:00Le Bronx à Nice,
22:01à Marseille hier
22:02l'exécution en pleine rue
22:03d'un homme par des gangs barbares
22:04dont la BRR a interpellé
22:05deux personnes.
22:06Ça, personne n'en parle
22:07et pourtant,
22:08vous imaginez bien
22:09que c'est des choses
22:09qui intéressent
22:10les Françaises et les Français.
22:12Olivier Vial,
22:12vous êtes spécialiste
22:13des radicalités
22:14et on va remercier
22:15Mathieu Vallée
22:16qui nous a rejoint
22:17dans les studios d'Europe 1
22:18porte-parole du Rassemblement National.
22:20On sera à 11h30
22:21avec Éric Ciotti.
22:22Éric Ciotti
22:23qui explique
22:24preuves et sondages
22:26à la pluie
22:26que si demain
22:28il y a Union des Droites,
22:29vous faites quasiment 50%
22:30au premier tour.
22:31Mais je veux revenir
22:31sur les radicalités.
22:33Il y a visiblement
22:33des radicalités
22:34qui plaisent à l'Élysée
22:36et qui plaisent
22:36au Président de la République.
22:38Inviter Mme Tondelier
22:39ce matin,
22:40c'est un signal.
22:41Vous mettez
22:41au banc de la société,
22:43au banc de l'Élysée,
22:44le Rassemblement National
22:45mais en revanche,
22:46Mme Tondelier
22:47et la veste verte
22:47disaient Mathieu Vallée,
22:49là ça va,
22:49ça passe crème.
22:50Oui, parce qu'en fait,
22:51et c'est une des vraies
22:52incompréhensions
22:54quand on est dans une logique
22:55extrêmement...
22:56si on est rationnel,
22:57c'est qu'effectivement,
22:58on voit bien
22:59qu'Emmanuel Macron
22:59est aujourd'hui
23:01dans une situation
23:02où il ajoute
23:03des irritants aux irritants.
23:04La colère est énorme
23:06et en fait,
23:07on a l'impression
23:07que son seul travail
23:09c'est de rajouter du sel
23:10sur les plaies
23:10pour qu'il y ait encore
23:11plus de colère.
23:12On voit bien
23:13que tout ce qu'il fait
23:13depuis quelques semaines,
23:16c'est pour engranger
23:17cette radicalité,
23:19faire en sorte
23:19que les gens
23:20soient de moins en moins
23:21d'accord
23:23avec ses positions
23:23et pourtant,
23:24ils s'en fichent.
23:26On a cette impression
23:27que l'impopularité
23:28chez lui
23:28ne le touche pas,
23:30au contraire,
23:30ça le renferme
23:31dans ses certitudes
23:32et qu'il est capable
23:33d'aller toujours plus loin
23:34dans cette radicalité-là
23:36de façon à s'opposer
23:38aux décisions
23:39que souhaitent les Français.
23:40On l'a dit,
23:40mais les Français
23:41veulent la dissolution
23:42ou la démission
23:43et pas un énième gouvernement
23:45qu'il aurait nommé
23:47de façon technique
23:48ou non technique.
23:49Sébastien Ligné,
23:50je rappelle que vous êtes
23:51chef du service politique
23:52de Valeurs Actuelles.
23:53Oui, parce que Thierry,
23:55notre auditeur
23:56qui parlait du fait,
23:58parce que j'ai une question
23:58pour lui,
23:59qui parlait du fait
23:59qu'il avait toujours été
24:01un citoyen modèle,
24:01qu'il avait voté
24:02à toutes les élections
24:03mais que ce ras-le-bol
24:03finissait par le gagner.
24:05Je pense qu'il gagne
24:06beaucoup de Français.
24:07Moi, la question
24:07que j'aimerais lui poser,
24:08c'est une question
24:09que je me pose moi-même,
24:09c'est jusqu'à
24:11quand ce ras-le-bol
24:11va se concrétiser
24:12dans les urnes.
24:13Est-ce qu'il n'y a pas
24:13à un moment donné
24:13où le ras-le-bol
24:14va se matérialiser
24:15par l'abstention
24:16et vous avoir
24:16des millions de Français
24:17qui vont dire
24:17maintenant ça suffit ?
24:18Maintenant,
24:19on ne nous écoute pas
24:19quand on vote
24:20donc on va arrêter de voter.
24:21Est-ce que c'est une pensée
24:23qui a déjà traversé Thierry ?
24:25Thierry,
24:25est-ce que vous pouvez répondre
24:26à Sébastien ?
24:27Alors Sébastien est très fort
24:29parce que c'est la pensée
24:30qui m'a traversé.
24:31Alors je ne vais pas m'abstenir
24:32parce que pour moi,
24:33se dépasser la lune
24:34c'est un devoir citoyen
24:35mais par contre,
24:35l'enveloppe,
24:36elle sera blanche.
24:36L'enveloppe sera vide
24:38parce que comme je vous ai dit
24:40tout à l'heure,
24:41ça rejoint ce que je vous ai dit
24:42tout à l'heure,
24:42j'en ai marre.
24:43Moi personnellement,
24:44je ne peux pas me permettre
24:44de dire on,
24:45moi,
24:46mais je pense que représenter
24:47des millions de Français,
24:49à quoi ça sert ?
24:50À quoi ça sert ?
24:51Moi, je ne vote pas
24:51pour un cirque comme ça.
24:52Comme je vous ai dit,
24:53je vote pour un pays
24:54qui avance.
24:56qui que ce soit,
24:57je m'en fiche,
24:58je crois qu'ils votent
24:58gauche, de droite,
24:59du centre,
25:00l'extrême droite,
25:00de l'extrême gauche,
25:01mais je veux des gens
25:01qui se mettent au travail,
25:02des techniciens
25:03qui fassent avancer le pays,
25:05qui arrêtent de...
25:06Le lendemain de chaque élection,
25:07chacun parle de l'échéance suivante.
25:09Macron est à peine élu
25:09qu'on parlait déjà
25:10de la projection
25:11dans cinq ans
25:12de la prochaine présidentielle.
25:13Oh, mais c'est bon,
25:14arrêtez !
25:15Il y a des élections,
25:16mettez-vous au travail
25:17et faites avancer ce pays.
25:18Et c'est pour ça
25:18qu'on vous donne la parole
25:19et si comme Thierry
25:20vous souhaitez réagir,
25:2101, 80, 20, 39, 21.
25:24Louis Dragnel.
25:25Je réagissais à ce que vous disiez
25:26tout à l'heure
25:26sur Eric Ciotti
25:27qui sera tout à l'heure
25:28à 11h30,
25:29par rapport au dernier sondage
25:32qu'on a pu lire
25:33sur ce que ferait
25:34le Rassemblement National
25:35et ses alliés
25:36en cas de dissolution
25:37donc de législatives anticipées.
25:39Et je pense que
25:40le score du Rassemblement National
25:41est sous-estimé
25:43par rapport à
25:44ce qu'il pourrait faire
25:45pour une simple raison,
25:47c'est que compte tenu
25:47du marasme de la situation,
25:49il y a énormément
25:50d'électeurs de droite
25:51et moi je vois autour de moi
25:53qui n'ont jamais voté
25:54RN de leur vie
25:55qui pourraient tout à fait se dire
25:56parce que je vois
25:57et c'est des gens
25:58qui me le disent
25:58s'il n'y a pas le choix
26:00et bien aucun problème
26:02pas d'état d'âme
26:02pour sortir de la crise
26:03je serai tout à fait prêt
26:04à voter RN
26:05et je pense que
26:06ce raisonnement
26:07vaut également
26:07pour la France Insoumise
26:09je pense sincèrement
26:09que la France Insoumise
26:10est sous-estimée
26:11dans les sondages
26:12et pour sortir de la crise
26:13il y a un certain nombre
26:14d'électeurs de gauche
26:15qui pourraient tenter
26:16de se dire
26:16je vais aller un peu plus
26:18je vais appuyer
26:18celui qui est
26:19le plus percutant
26:20celui qui va
26:21qui est plus en confrontation
26:23avec Emmanuel Macron.
26:25Les électeurs
26:25ne sont pas dupes
26:26ils ne supportent pas
26:28ces partis
26:30ou ces chefs de parti
26:31qui vont à la soupe
26:32qui expliquent
26:33qu'ils doivent gouverner
26:34qui sont prêts
26:35en quelque sorte
26:36à taper dans la main
26:36avec la Macronie
26:37quand vous avez
26:38Marine Tondelier
26:40on l'écoutera dans un instant
26:41qui dit
26:41c'est à la gauche
26:42et aux écologistes
26:43de gouverner
26:44bon bah évidemment
26:45au bout d'un moment
26:46c'est peut-être plus fort
26:47quand vous avez
26:48Jean-Luc Mélenchon
26:48qui vous dit
26:48moi j'y vais pas
26:50c'est un scandale
26:50le chaos
26:51il continue de l'alimenter
26:52j'ai pas peur
26:53de partir
26:54de donner la parole
26:55aux français
26:56je n'ai pas peur
26:56des urnes
26:57il faut y retourner
26:58Louis Dragnel
26:59à gauche
26:59de toute façon
27:00on est habitué
27:00c'est des raisonnements
27:01par l'absurde
27:02c'est comme
27:02ils sont invités
27:03tous les jours
27:04Madame Castet
27:06ça a été un produit
27:08médiatique et politique
27:09elle était invitée
27:09tous les jours
27:10c'était la grande prêtresse
27:11la future première ministre
27:12la future ex-première ministre
27:13qui ne le sera jamais
27:14Louis Dragnel
27:15merci d'être venu
27:16dans les studios d'Europe 1
27:17cher Louis
27:18est-ce qu'on est
27:18à combien de pourcents
27:19sûr d'avoir
27:20au moins le nom
27:21du premier ministre
27:22aujourd'hui ?
27:22oh là là
27:23vous me posez
27:23le piège
27:24moi je ne veux plus m'engager
27:25engagez-vous
27:26je ne fais plus de Paris
27:27engagez-vous
27:29je pense qu'avant la fin
27:29du week-end
27:30on aura le nom
27:30d'un premier ministre
27:31c'est même pas sûr ce soir
27:32c'est avant 20h normalement
27:33on voit bien
27:35Emmanuel Macron
27:36essaye de déplacer
27:37sa responsabilité
27:38sur les chefs de parti
27:39c'est pour ça qu'il les a invités
27:40à l'Elysée
27:40ensuite on verra
27:41est-ce qu'il voit le piège
27:43il le flaire
27:43ce soir non
27:44j'en sais rien
27:45écoutez Emmanuel Macron
27:47l'Elysée s'est engagé
27:48à ce qu'il y ait
27:49un premier ministre
27:50avant ce soir
27:50mais ce n'est pas la première fois
27:52qu'il trouve un stratagème
27:52pour 48 heures de plus
27:54écoutez on verra
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