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  • il y a 2 mois

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00:00Europe 1. Pascal Prou et vous.
00:02Mais ça continue, encore et encore.
00:05Et oui, ça continue.
00:07J'espère que c'est pas que...
00:08J'aimerais quand même que ce soit bientôt la fin.
00:11En tout cas, qu'on sache qui sera Premier Ministre.
00:13Martin Garagnon est avec nous.
00:15Il est conseiller national.
00:16Renaissance, j'ai dit tout à l'heure, La République En Marche.
00:19C'est-à-dire que je changeais tellement de nom souvent qu'on est parfois perdus.
00:22Et pas à dire que le mot Renaissance
00:23va également être mis de côté
00:25après les municipales.
00:26Oui, pendant l'été, on nous a demandé
00:28de se prononcer les militants de Renaissance
00:30sur un éventuel changement de nom
00:32qui a priori devrait intervenir à l'issue des municipales.
00:34Ça en dit beaucoup d'ailleurs, un mouvement qui change de nom.
00:37Vous en êtes au quantième nom en 3-4 ans.
00:39Quatrième.
00:40Quatrième en combien ? 5 ans.
00:43C'est comme au ministère de l'Éducation nationale.
00:46Là, vous êtes sur une radio
00:48qui a le même nom depuis 70 ans.
00:50C'est très bien d'avoir un peu de fidélité et de loyauté.
00:52Ça manque en ce moment.
00:54Ça veut dire quoi ça ?
00:55Vous avez entendu les propos, pour ne citer que lui,
00:57de l'ancien garde des Sceaux ce matin
00:59qui s'est exprimé quand même de manière assez claire
01:01avec une expression quand même très très imagée.
01:03Je crois qu'il parlait de rats qui quittent le navire.
01:05De surmulot, il aurait dû dire.
01:07Parce qu'aujourd'hui, on dit de surmulot.
01:08Si, il n'habite pas Paris.
01:09Mais je crois qu'il n'habite pas Paris.
01:10Mais effectivement, on est dans une époque
01:12où on voit bien depuis 72 heures
01:13quand même une forme d'accélération incroyable
01:15des prises de position des uns et des autres.
01:17Écoutons-le.
01:18Écoutons-le.
01:18Vous avez raison, Eric Dupond-Moretti.
01:20C'était sur quelle antenne ?
01:21C'était sur BFM ce matin.
01:23Écoutez, je constate que quelques rats quittent le navire.
01:27On a adoré le roi, surtout quand il vous a fait.
01:30Gabriel Attal, c'est la création d'Emmanuel Macron.
01:34Et sans lui, il n'est rien.
01:35Édouard Philippe, sidéré, sidéré
01:39de ce que quelqu'un qui envisage d'être président de la République
01:43grève par anticipation la fonction à laquelle il aspire.
01:47Parce qu'aujourd'hui, c'est une élection et c'est un quinquennat.
01:51Édouard Philippe dit non, mais ce sera un quinquennat
01:54à géométrie variable au gré de l'opinion publique.
01:58Ça, ça ne va pas bien.
01:59C'est incompréhensible.
02:00C'est contraire à toutes nos institutions.
02:04C'est vrai que ces propos-là ont surpris
02:07de la part d'anciens premiers ministres
02:09et on aurait pu ajouter Elisabeth Borne
02:10qui s'assoit sur sa réforme des retraites
02:13après avoir plongé tous les Français dans la rue
02:15pendant je ne sais combien de semaines.
02:18Vous avez quand même...
02:19C'est extraordinaire ce que l'on vit en ce moment.
02:21Malheureusement, pas pour les Français
02:22qui attendent autre chose de leur classe politique,
02:24qui attendent notamment des réponses très concrètes
02:26à des problèmes très concrets
02:27et en premier lieu d'avoir un budget pour la fin d'année
02:29parce que ça coûte très très cher aussi aux Français.
02:32Mais vous avez quand même des gens,
02:33des responsables politiques de grande envergure
02:35qui se sont battus pour expliquer
02:37à quel point une réforme des retraites était indispensable
02:40pour notamment assurer la pérennité d'un système social
02:43pour les prochaines générations.
02:45Ces mêmes gens-là vous expliquent maintenant
02:46que, ok, on est prêt à faire un compromis.
02:49Et à l'inverse, vous avez des parlementaires républicains.
02:52Le vrai responsable, et c'est vrai que...
02:54On en parlait tout à l'heure parce que vous avez un lien particulier avec lui,
02:57vous l'avez connu lorsqu'il vous étudie.
02:58C'est surtout une fidélité, oui.
03:00Oui, mais j'entends, et c'est très bien d'ailleurs d'être fidèle et loyal,
03:04ça je vous félicite,
03:05mais le vrai responsable, c'est Emmanuel Macron.
03:07C'est-à-dire qu'il fait n'importe quoi.
03:09Si on se dit des choses, il fait n'importe quoi.
03:11On peut se dire les choses, mais je ne partagerai pas pour autant votre responsable Macron.
03:13Il fait n'importe quoi sur la dissolution.
03:15Il fait n'importe quoi sur l'Algérie.
03:18Il fait n'importe quoi sur tellement de sujets dans ce deuxième quinquennat.
03:22C'est très prévisible.
03:22Qu'effectivement, qu'on arrive aujourd'hui à une situation,
03:25il fait n'importe quoi en politique étrangère, bien souvent.
03:28Et on voit que Trump va réussir son plan de paix.
03:31Il fait n'importe quoi dans tellement de domaines
03:34qu'on en arrive à cette situation où tout le monde devient un peu fou.
03:37Alors, vous évoquez dans la même phrase énormément de sujets très différents,
03:40et il me sera très difficile de vous répondre en 30 secondes.
03:41Là, il devrait dissoudre.
03:43Il devrait dissoudre.
03:44Pourquoi il devrait dissoudre ?
03:45Parce que deux Français sur trois veulent dissoudre.
03:47Oui, oui.
03:47Deux Français sur trois veulent dissoudre.
03:48À ce moment-là, on n'aurait jamais aboli la peine de mort.
03:50Parce qu'à l'époque où Mitterrand s'est engagé sur l'abolition de la peine de mort,
03:53une majorité de Français étaient contre l'abolition.
03:55Non, mais si on gouverne par les sondages,
03:57on n'a plus besoin d'hommes politiques, en fait.
03:58On fait des sondages sur toutes les questions
03:59et on prend la décision des Français.
04:01Pour moi, c'est justement la valeur d'un homme politique.
04:04Ça n'est pas uniquement d'être un perroquet des sondages.
04:07Si vous vous contentez d'être un réceptacle de sondages,
04:10de les exprimer avec une certaine verve,
04:12une certaine fougue sur les plateaux télé,
04:13en disant les Français pensent qu'il faut ça,
04:16la force d'un homme politique, c'est de donner un cadre,
04:17une décision, même si elle va à l'encontre de l'océan public.
04:20Et donc, vous venez de dire...
04:22Monsieur Proulx, vous venez de dire
04:23qu'il a fait n'importe quoi avec la dissolution
04:25et maintenant, vous l'encouragez à dissoudre.
04:27Je vous rappelle qu'au moment où Emmanuel Macron prononce la dissolution,
04:29la majorité des oppositions sont en faveur d'une dissolution.
04:33Je trouve qu'on est allé un peu vite sur Gabriel Attal,
04:37parce que vous étiez aussi un proche de Gabriel Attal.
04:39Et comment vous avez jugé ce qu'il a dit
04:41aux 20h de TF1 l'autre soir,
04:43quand il a dit
04:43je ne comprends plus rien aux décisions de ce président de la République
04:45et puis Édouard Philippe,
04:46qui veut une présidentielle anticipée ?
04:48Alors, j'ai trouvé ça inélégant et déloyal.
04:51Je vous le dis très simplement.
04:52Vous lui avez dit ?
04:53Je l'ai fait entendre, oui.
04:55Oui, je l'ai fait entendre,
04:56mais comme moi, vous savez, j'ai...
04:57Comme vous n'êtes pas député, hein ?
04:58Non, non, je ne suis pas député.
04:59Mais vous êtes forcément...
05:00Je suis un bénévole de la politique,
05:02j'aime aussi à le rappeler,
05:03parce que ça pose aussi l'expression d'où l'on parle.
05:06Moi, je suis un Français moyen
05:07qui bosse tous les jours dans le privé,
05:09qui gagne son argent comme il peut,
05:11qui fait des grosses semaines
05:12et qui n'a jamais gagné un euro en politique.
05:14Et je tiens quand même à le rappeler,
05:15parce que souvent,
05:16on va accuser les personnalités politiques
05:17qui s'expriment sur les plateaux
05:18de défendre un peu leur soupe,
05:21ceux qui ne veulent pas la dissolution
05:22parce qu'ils ne veulent pas risquer
05:23de perdre leur circonscription, etc.
05:25Mais je rappelle que vous étiez porte-parole
05:26du parti de Gabriel Attal, quand même.
05:27Alors, j'étais porte-parole
05:28à la demande du président de la République
05:30au moment, justement,
05:31de la dissolution pour la campagne
05:32des législatives.
05:34Vous lui avez dit à Gabriel Attal...
05:36J'ai pu exprimer un certain nombre de désaccords,
05:39ce qui, en politique,
05:40est parfaitement normal.
05:41Et je peux comprendre
05:41que Gabriel Attal ou Edouard Philippe
05:43aient des désaccords
05:44avec le président de la République.
05:45Simplement, vous les exprimez
05:47dans un cadre qui convient,
05:48c'est-à-dire un cadre privé
05:50en tête-à-tête.
05:51Je ne vois pas trop l'utilité
05:52de s'inviter à un sujet de TF1.
05:53Il y a la même chose
05:54d'Emmanuel Macron
05:54vis-à-vis de François Hollande.
05:56Moi, je me souviens très bien.
05:57Oui, mais la grosse différence,
05:58M. Fenech, c'est que...
05:58Il y a quand même aussi une trahison, là.
05:59Oui, mais vous avez quand même
06:00une différence assez notable,
06:01c'est qu'Emmanuel Macron
06:02n'a pas hérité du PS
06:03à l'époque où il a pris son risque,
06:05comme on aimait dire en Macronie,
06:06et qu'il a créé son mouvement.
06:08Je vous rappelle
06:09que le parti Renaissance,
06:10son président d'honneur
06:11est Emmanuel Macron.
06:12Bon, il est 16h24,
06:13et on va marquer une pause
06:14dans quelques instants,
06:15mais c'est vrai
06:15qu'on peut écouter
06:17ceux qui se sont exprimés aujourd'hui.
06:18et parmi toutes les voix
06:19que j'ai entendues,
06:20j'ai trouvé que Robert Ménard,
06:22sur l'antenne de CNews,
06:23sur l'antenne d'Europe 1,
06:24avec Sonia Mabrouk,
06:25avait merveilleusement
06:26résumé
06:27ce que nous pensons tous.
06:29Quelle foutaise !
06:31Quel bordel !
06:32Foutaise !
06:33Enfin, vous imaginez,
06:34ils se foutent de nous !
06:36Ils se foutent de nous !
06:39Attendez...
06:40Oui, il y a un truc
06:41que j'ai compris hier,
06:41en réalité,
06:42M. Macron a 48 heures de plus.
06:45Parce que là,
06:46à un moment donné,
06:47il va bien...
06:47Mais attendez,
06:48il faut prendre en compte
06:49ce que les Français en vivent.
06:50Moi, j'en ai ras-le-bol
06:51de ces gens-là.
06:53J'en ai ras-le-bol
06:53de leur pseudo-accord.
06:56J'en ai ras-le-bol
06:57des partis politiques.
06:58J'en ai ras-le-bol
06:59de cette classe politique.
07:00Je trouve qu'il faut...
07:01Ce n'est pas un plaidoyer
07:02pour moi, attention.
07:03Ne rigolez pas,
07:04je vois votre sourire.
07:05Je vois votre sourire
07:06en face de moi.
07:07Non, je pense
07:08qu'il faut aller chercher
07:09ailleurs.
07:11Ailleurs que dans les partis politiques.
07:12Ailleurs que dans la classe politique.
07:13On a vu le résultat
07:14que cela donne,
07:15M. Ménard.
07:16Attendez,
07:16mais il y a des gens...
07:17C'est tellement une personnalité
07:18de la société civile
07:18qui a réussi en politique.
07:20Attendez,
07:20peut-être parce qu'on n'est pas
07:21allé les chercher du bon côté.
07:22Il y a des maires
07:23qui sont fabuleux.
07:24Il y a des gens
07:25qui ont de l'expérience.
07:26Il faut d'autres personnes.
07:28Il faut aller les chercher
07:29ailleurs que dans le petit
07:30landerneau des partis politiques.
07:31Il est 16h25.
07:33On va marquer une pause.
07:34Bon, il résume parfaitement
07:36ce que nous pensons tous.
07:37Ce qui est intéressant
07:37avec Robert Ménard,
07:38c'est qu'il dit les choses...
07:39On ne pense pas tous ça,
07:40mais...
07:41Vous avez le droit de le penser,
07:42mais on ne parle pas.
07:42C'est un immense bordel.
07:43Mais attendez...
07:44Tout le monde le pense.
07:45On est d'accord,
07:45si vous voulez.
07:47Là, on est en désaccord,
07:48c'est sur les responsabilités
07:49des uns et des autres
07:50dans ce que vous appelez
07:51ce foutoir.
07:51Et je suis d'accord
07:52pour dire que c'est un peu
07:52le désordre.
07:53C'est le chef qui est prêt.
07:55Écoutez,
07:56il est président de la République
07:57depuis 8 ans.
07:58Mais Macron, je vous rappelle,
07:59et je crois que Dupond-Moretti
08:00l'a dit aussi ce matin,
08:01il a glissé un bulletin
08:01dans l'urne.
08:02Vous avez dit tout à l'heure
08:04que ces élections,
08:05ces législatives
08:06suite à la dissolution,
08:07elles ont été un record
08:08de participation.
08:09Ça veut dire que les Français,
08:10et vous l'avez dit,
08:10ont une appétence pour la politique,
08:11ont envie de s'exprimer.
08:12Vous ne pouvez pas
08:13leur reprocher à frais
08:14de s'exprimer de la façon
08:15dont ils le souhaitent.
08:15Le Front républicain,
08:16effectivement,
08:16alors c'est des gens
08:17qui ont voté,
08:18mais le Front républicain
08:19a aussi fortement influencé
08:21le résultat final
08:22et il était initié
08:23par Gabriel Attal,
08:25parfois pour des mauvaises raisons.
08:26C'est sûr que ça n'a pas contribué
08:27à la clarté du choix
08:28des Français.
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