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00:02Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village, un village qui se situe dans le 7e arrondissement de Paris.
00:09Pourquoi le 7e arrondissement de Paris ? Parce que c'est là, rue de Grenelle, que se trouve le ministère de l'éducation nationale,
00:15dont la ministre des missionnaires, Elisabeth Borne, a tenu des propos non pas relatifs à son ministère,
00:21mais à la principale réforme faite lorsqu'elle était première ministre, la réforme des retraites de 2023.
00:26Ainsi, dans les colonnes du Parisien, Elisabeth Borne n'hésite pas à déclarer, je cite,
00:31que « si c'est la condition de la stabilité du pays, on doit examiner les modalités et les conséquences concrètes d'une suspension de la réforme des retraites
00:39jusqu'au débat qui devra se tenir lors de la prochaine élection présidentielle ».
00:43On se pince en se remémorant cette réforme qui avait été défendue bec et ongle par la même Elisabeth Borne
00:51au point de la faire passer en procédure accélérée, je serais tenté de dire à la hussarde.
00:56Pas de vote lors de la première lecture par l'Assemblée nationale.
00:59Utilisation de l'article 47 alinéa 1 par le Sénat.
01:03Vote au 49.3 par l'Assemblée nationale.
01:06Et promulgation le jour même de la validation par le Conseil constitutionnel ou journal officiel.
01:12Une réforme urgentissime au point d'utiliser cette procédure.
01:16Procédure et réforme défendue encore une fois bec et ongle à l'époque par le bloc macroniste
01:21dont la principale instigatrice, ose-nous dire aujourd'hui doctement, qu'on pourrait la suspendre.
01:27Une Elisabeth Borne qui semble ne pas savoir que lors du discours de politique générale de François Bayrou
01:33le 14 janvier dernier, celui-ci avait rappelé, je cite encore,
01:38que sur les plus de 1000 milliards de dettes supplémentaires accumulées par notre pays ces dix dernières années,
01:43les retraites représentent 50% de ce total.
01:45Des retraites qui sont donc la principale cause de l'explosion de la dette
01:48qui nous mettent au bord de la faillite,
01:50Elisabeth Borne ayant fait partie de tous ces gouvernements
01:53qui nous ont mis dans notre situation financière actuelle depuis 2017.
01:58Paris vaut bien une messe, dirait ce disait Henri IV,
02:00en acceptant de se convertir au catholicisme pour devenir roi de France.
02:04Un Marocain ministériel vaut bien un reniement complet
02:07et quelques milliards de dettes en plus pour les générations futures.
02:11C'est vrai qu'après en avoir fait plus de 1000 milliards,
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